projet 4 – recit fantastique

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La chambre hantée
Mon regard indifférent rencontra, au dessus de la commode, une petite bibliothèque pendue
au mur, quelques vieux ouvrages et leurs titres. Je fus étonné de voir que tous traitaient de
diableries et de sorciers. Je pris un livre : Les sorciers du Jura, et, avec le sourire sceptique de
l’homme qui s’est placé au dessus du destin, je l’ouvris. Les deux premières lignes, écrites à l’encre
rouge, me sautèrent aux yeux : « Quand on veut voir sérieusement le diable, on n’a qu’à l’appeler
de tout son cœur, il vient ! » Suivait l’histoire d’un homme qui, amoureux désespéré comme moi,
ruiné comme moi, avait sincèrement appelé à son secours le maître des ténèbres et qui avait été
secouru ; car, quelques mois plus tard, redevenu incroyablement riche, il épousait celle qu’il aimait.
Je lus cette histoire jusqu’au bout. « Eh bien, en voilà un qui a eu de la chance ! » m’écriai-je, et je
rejetai le livre sur la commode. Dehors, Mystère1 hululait toujours. . . Je soulevai le rideau de la
fenêtre et ne pus m’empêcher de tressaillir2 devant l’ombre dansante de ma chienne sous la lune.
On eût dit vraiment que la bête était possédée, tant ses bonds étaient désordonnés et inexplicables.
Elle avait l’air de happer
3
une forme que je ne voyais pas. « Elle empêche peut-être le diable
d’entrer, fis-je tout haut. Pourtant, je ne l’ai pas encore appelé ! . . . »
J’essayai de plaisanter, mais l’état d’esprit dans lequel je me trouvais, la lecture que je venais de
faire, le hurlement de ma chienne, ses bonds bizarres, le lieu sinistre, cette vieille chambre . . . tout
avait contribué à m’impressionner, plus que je n’avais la bonne foi de me l’avouer. . .
Je quittai la fenêtre et marchai un peu dans ma chambre. Tout à coup, je me vis dans l’armoire à
glace. Ma pâleur était telle que je crus que j’étais déjà mort ! Hélas, non ! L’homme qui était devant
cette armoire n’était pas mort. Mais c’était un vivant qui évoquait le roi des morts ! Oui,
écoutez-moi . . . j’ai fait ça. . . De tout mon cœur. . . je l’appelais ! A mon secours ! . . . A mon
secours ! . . . Car j’étais trop jeune pour mourir. Je voulais jouir encore de la vie, être riche encore .
. . pour elle ! . . . Moi, moi, j’ai appelé le diable ! Et alors, dans la glace, à côté de ma figure, quelque
chose est venu . . . quelque chose de surhumain, une pâleur, un brouillard, une petite nuée4 trouble
qui fut bientôt des yeux, des yeux d’une beauté terrible. . . puis toute une figure, resplendissante
soudain à côté de ma propre face de damné. . . et une bouche qui me dit : « Ouvre ! . . . » Alors, j’ai
reculé, mais la bouche disait encore : « Ouvre ! Ouvre si tu l’oses ! . . . » Et comme je n’osais pas,
on a frappé trois coups dans la porte de l’armoire . . . et la porte de l’armoire s’est
ouverte . . . toute seule. . .
Gaston Leroux, « L’Homme qui a vu le diable. »
1.
2.
3.
4.
Mystère : la chienne du narrateur.
tressaillir : frissonner, frémir
happer : attraper
une nuée : une brume formant un nuage.
I- Activité de lecture.
A- Lecture-compréhension.
1.
Observation et hypothèses de sens :
► D’après la source et le titre, de quoi s’agit-il dans ce texte ?
D’après la source et le titre, il s’agit de : - une chambre hantée
- la venue du diable
- un homme qui a vu le diable
- une histoire de diable . . .
2.
Lecture silencieuse.
Vérification des hypothèses : - un homme a appelé le diable.
- un homme a vu le diable
► Que fait l’auteur dans ce texte :
- Il expose et défend son point de vue
- Il expose des faits d’Histoire
- Il raconte une histoire
Dans ce texte, l’auteur raconte une histoire, un récit (texte narratif)
3.
Lecture magistrale.
a) Où se déroule l’histoire racontée ? Quel indice le montre ?
L’histoire se déroule dans une chambre.
b) Comment trouvez-vous les faits rapportés dans ce récit :
* des événements réels et véridiques ?
* des événements imaginaires qui peuvent se produire ?
* des événements imaginaires, étranges et surnaturels. ?
4.
Lecture- exploitation.
Paragraphe 1
Mon regard indifférent rencontra, au dessus de la commode, une petite bibliothèque pendue au
mur, quelques vieux ouvrages et leurs titres. Je fus étonné de voir que tous traitaient de diableries et
de sorciers. Je pris un livre : Les sorciers du Jura, et, avec le sourire sceptique de l’homme qui
s’est placé au dessus du destin, je l’ouvris. Les deux premières lignes, écrites à l’encre rouge, me
sautèrent aux yeux : « Quand on veut voir sérieusement le diable, on n’a qu’à l’appeler de tout son
cœur, il vient ! » Suivait l’histoire d’un homme qui, amoureux désespéré comme moi, ruiné comme
moi, avait sincèrement appelé à son secours le maître des ténèbres et qui avait été secouru ; car,
quelques mois plus tard, redevenu incroyablement riche, il épousait celle qu’il aimait. Je lus cette
histoire jusqu’au bout. « Eh bien, en voilà un qui a eu de la chance ! » m’écriai-je, et je rejetai lev livre
sur la commode. Dehors, Mystère* hululait toujours. . . Je soulevai le rideau de la fenêtre et ne pus
m’empêcher de tressaillir* devant l’ombre dansante de ma chienne sous la lune.
1. Qu’est-ce qui étonna le narrateur ?
► Le narrateur fut étonné de voir que tous les ouvrages parlaient du même sujet : de diableries et
de sorciers.
2. « Il prit le livre et l’ouvrit » Qu’est-ce qui attira son attention ?
► En ouvrant le livre, son attention fut attirée par les deux premières lignes qui étaient écrites en
rouge.
3. De quoi le livre « Les sorciers du Jura » parle-t-il ?
- des légendes d’autrefois
- d’un homme qui a fait fortune grâce au diable
- des malheurs de ceux qui font alliance avec le diable
► Le livre « Les sorciers du Jura » parle d’un homme qui a fait fortune grâce au diable
4. Trouvez une expression qui a le même sens que « sincèrement »
« sincèrement »
de tout son cœur
5. Au moment où se déroule cette histoire, l’auteur était- il :
- heureux ?
- mélancolique ?
- désespéré ?
► Au moment où se déroule cette histoire, l’auteur était désespéré.
6. À quel moment se déroule cette histoire ? Quelle expression, quel détail le montre ?
► Cette histoire se déroule pendant la nuit
« . . . L’ombre dansante de ma chienne sous la lune »
7. Quelle sensation eut le narrateur en voyant l’ombre dansante de sa chienne ?
► Je ne pus m’empêcher de tressaillir (frissonner de peur)
Paragraphe 2
On eût dit vraiment que la bête était possédée, tant ses bonds étaient désordonnés et inexplicables.
Elle avait l’air de happer* une forme que je ne voyais pas. « Elle empêche peut-être le diable
d’entrer, fis-je tout haut. Pourtant, je ne l’ai pas encore appelé ! . . . »
1. Quels détails du §2 indiquent qu’il se produit des choses étranges, des événements surnaturels,
fantastiques ?
► Les détails du §2 qui indiquent qu’il se produit des choses étranges, des événements surnaturels,
fantastiques sont :
- On eût dit vraiment que la bête était possédée
- ses bonds étaient désordonnés et inexplicables
- une forme que je ne voyais pas
2. Quelle expression du §2 sous-entend que le narrateur avait l’intention d’appeler le diable ?
► L’expression du §2 qui sous-entend que le narrateur avait l’intention d’appeler le diable est :
« Pourtant, je ne l’ai pas encore appelé ! . . . »
Paragraphe 3
J’essayai de plaisanter, mais l’état d’esprit dans lequel je me trouvais, la lecture que je venais de faire,
le hurlement de ma chienne, ses bonds bizarres, le lieu sinistre, cette vieille chambre . . . tout avait
contribué à m’impressionner, plus que je n’avais la bonne foi de me l’avouer. . .
1. Quels sont les circonstances et les éléments qui ont contribué à impressionner l’auteur et laissent
prévoir le surnaturel ?
► Les circonstances et les éléments qui ont contribué à impressionner l’auteur et laissent prévoir le
surnaturel sont :
- l’état d’esprit dans lequel je me trouvais
- la lecture que je venais de faire
- le hurlement de ma chienne, ses bonds bizarres
- le lieu sinistre
- cette vieille chambre.
Paragraphe 4
Je quittai la fenêtre et marchai un peu dans ma chambre. Tout à coup, je me vis dans l’armoire à
glace. Ma pâleur était telle que je crus que j’étais déjà mort ! Hélas, non ! L’homme qui était devant
cette armoire n’était pas mort. Mais c’était un vivant qui évoquait le roi des morts ! Oui,
écoutez-moi . . . j’ai fait ça. . . De tout mon cœur. . . je l’appelais ! A mon secours ! . . . A mon
secours ! . . . Car j’étais trop jeune pour mourir. Je voulais jouir encore de la vie, être riche encore . .
. pour elle ! . . . Moi, moi, j’ai appelé le diable ! Et alors, dans la glace, à côté de ma figure, quelque
chose est venu . . . quelque chose de surhumain, une pâleur, un brouillard, une petite nuée* trouble
qui fut bientôt des yeux, des yeux d’une beauté terrible. . . puis toute une figure, resplendissante
soudain à côté de ma propre face de damné. . . et une bouche qui me dit : « Ouvre ! . . . » Alors, j’ai
reculé, mais la bouche disait encore : « Ouvre ! Ouvre si tu l’oses ! . . . » Et comme je n’osais pas,
on a frappé trois coups dans la porte de l’armoire . . . et la porte de l’armoire s’est
ouverte . . . toute seule. . .
1. « Ma pâleur était telle que je crus que j’étais déjà mort ! »
a- Comment le narrateur avait-il découvert qu’il avait le visage pâle ?
► Le narrateur avait découvert qu’il avait le visage pâle en se voyant dans une
armoire à glace.
b- Relevez des paragraphes précédents les expressions qui montrent les éléments qui ont abouti,
qui ont conduit à l’état dans lequel se trouvait à ce moment le narrateur : « . . . je crus que j’étais
déjà mort ! ») :
- désespéré comme moi
- ruiné comme moi
- ne pus m’empêcher de tressaillir
- tout avait contribué à m’impressionner
2. « le roi des morts » relevez du §1 une expression de même sens.
► « le prince des ténèbres. »
3. pourquoi le narrateur avait-il appelé le diable ?
► Le narrateur avait-il appelé le diable parce que :
- j’étais trop jeune pour mourir.
- Je voulais jouir encore de la vie,
- être riche . . . pour elle. . .
4. « Et alors, dans la glace, à côté de ma figure, quelque chose est venu . . . » Quelle est cette chose
dont parle le narrateur ? Relevez les expressions qu’il utilise pour décrire la formation progressive de
cette chose dans la glace.
► Ces expressions sont :
- quelque chose de surhumain,
- une pâleur,
- un brouillard,
- une petite nuée* trouble qui fut bientôt des yeux, des yeux d’une beauté
terrible. . .
- puis toute une figure,
5. Relevez du dernier § les expressions qui indiquent la peur et la frayeur du narrateur.
► Ces expressions sont :
- Ma pâleur était telle que je crus que j’étais déjà mort !
- Alors, j’ai reculé,
- Ouvre si tu l’oses ! . . . » Et comme je n’osais pas . . .
B- Analyse.
1. Les personnages :
- citer les personnages qui jouent un rôle dans l’histoire
- préciser le rôle de chacun d’eux
- le narrateur est-il ou non un personnage de l’histoire ?
- Le narrateur est lui-même personnage du texte (le seul personnage de cette histoire).
- Les indices dans le texte qui renvoient directement au narrateur-personnage sont :
Mon – je – me – m’ – ma – j’ – moi – tu (Ouvre si tu l’oses)
- Le point de vue du narrateur :
C’est un point de vue interne (focalisation interne) :
Le narrateur est un personnage impliqué dans l’action. Tout est vu à travers son regard (Il nous
révèle ses sentiments les plus intimes).
2. Le récit est à la 1ère personne afin de favoriser l’identification du lecteur avec le personnage.
3. Le fantastique :
- Qu’est-ce qui fait que cette histoire est un récit fantastique ? Relevez les éléments les plus
marquants.
* L’intrusion du surnaturel :
Dans un récit fantastique, le personnage principal est souvent confronté à un événement étrange
et surnaturel (ici, liens avec le diable, la sorcellerie) qui ne peut être expliqué par les lois naturelles.
- Dans ce récit, les éléments favorables à l’entrée dans le fantastique, à la manifestation de
l’événement surnaturel (installer un climat d’angoisse, de peur, de doute, d’interrogations chez le
lecteur) sont :
- . . . a vu le diable
- lecture d’un ouvrage traitant de diablerie
- le nom de la chienne : « Mystère »
- . . . une forme que je ne voyais pas.
- lieu clos : vieille chambre, hantée
- lieu sinistre,
- l’événement survient la nuit,
- le personnage est seul,
4. Les indicateurs de temps :
- Relevez dans le texte tous les indicateurs de temps :
Tout à coup – soudain – bientôt – puis – alors
- Ces indices temporels soulignent un enchaînement et une progression : les événements et actions
s’inscrivent dans le temps.
5. Les parties du texte :
- Les informations données jusqu’à « Tout à coup » servent à préparer (mettre en place) un décor ou
une ambiance étrange, effrayante, imprévisible et mystérieuse.
- L’action s’enclenche par le connecteur temporel « Tout à coup » : c’est là où l’histoire commence
réellement.
6. Les temps du récit :
a) A quels temps sont conjugués les verbes dans le texte ?
- L’imparfait : traitaient – suivait – épousait – aimait – hululait – était . . .
- Le passé simple : rencontra – fus – pris – ouvris – lus – vis . . .
b) Justifier l’emploi de ces temps
Justification de l’emploi des temps dominants :
 L’imparfait est utilisé pour :
- décrire les personnages
- exprimer des actions entreprises mais inachevées.
- des actions secondaires (2ème plan, décor)
 Le passé simple est utilisé pour exprimer :
- des actions (isolées) entreprises et achevées.
- des événements successifs.
- des actions principales (1er plan, récit )
II- Activité de langue .
A. Lexique.
1. Substitution : Relevez les termes qui renvoient à
Substituts lexicaux
le diable
la chienne
Substituts grammaticaux
Le maitre des ténèbres / le roi des morts /
L’ / il /
Mystère / la bête
elle /
2. Complétez ce tableau en relevant du texte les champs lexicaux de :
Champ lexical
La peur
L’étrange, le fantastique, le surnaturel
Tressaillir – sinistre – impressionné – je crus que
j’étais déjà mort – face de damné – j’ai reculé –
je n’osai pas
Diableries – sorciers – sceptique – étonné –
diable – ténèbres – incroyablement – Mystère –
possédée – inexplicable – une forme que je ne
voyais pas – bizarre – le roi des morts –
surhumain – s’est ouverte . . . toute seule.
II- Activité de langue.
B. Syntaxe.
Comment rapporter les propos d’un personnage dans un récit ?
LE DISCOURS RAPPORTÉ ou LE DISCOURS NARRE
I- Observons ces extraits du texte :
« Eh bien, en voila un qui a eu de la chance ! » m’écriai-je
[A]
La bouche disait encore : « Ouvre ! Ouvre si tu l’oses ! . . . »
[B]
a) C’est un personnage du récit (le narrateur) qui a prononcé les paroles dans [A]
b) C’est un second personnage du récit (le diable) qui a prononcé les paroles dans [B]
b) C’est le narrateur qui nous rapporte ces paroles prononcées par des personnage du
récit.
A- L’auteur nous rapporte directement les propos des personnages comme ils les ont
prononcés. [ le texte intégral et original ]
C’est le discours direct ou style direct.
Remarques : Le discours direct se caractérise par :
► 1. les deux points ( : ) qui séparent la proposition qui annonce le discours du
discours lui-même.
► 2. des guillemets («
») qui encadrent les paroles prononcées.
B- L’auteur aurait pu nous rapporter ces mêmes propos d’une autre manière, en les narrant,
en les intégrant à la narration. [ le sens du discours (reformulé) avec certains changements ]
C’est le discours indirect ou style indirect.
Discours direct
La bouche disait encore :
« Ouvre ! Ouvre si tu l’oses ! »
Discours indirect
La bouche disait encore d’ouvrir, d’ouvrir si je
l’osais.
Remarques : Le discours indirect se caractérise par :
►L’auteur ne rapporte plus les propos comme ils ont été prononcés ; il en rapporte le
sens, en reformulant le discours. Ce procédé se caractérise par :
a- L’emploi d’un outil subordonnant qui relie la proposition qui annonce le discours au
discours lui même. ( ici : de )
b- Certains changements. Ici :
au discours direct
Le pronom personnel
tu
au discours indirect
je
Les temps des verbes
ouvre
ouvrir
oses
osais
I- Le verbe introducteur est au présent ou au futur.
Exercice 1 : Mettons les discours suivants au style indirect :
1- Il me répond : « Je suis arrivé aujourd’hui ».
Il me répond .
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2- Mère nous répète chaque fois : « Allez directement à l’école. »
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Mère nous répète chaque fois
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3- Nous lui demandons : « Qu’est-ce que tu as préparé pour ton anniversaire ? »
Nous lui demandons .
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4- Je lui demande : « Es-tu sérieux ? Est-ce que tu as bien réfléchi à ce que tu fais ? ».
Je lui demande .
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5- Le juge lui demande : « Où étais-tu le jour du crime ? »
Le juge lui demande .
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6. « Qu’est-ce qui te rend si triste ? »
Je veux savoir.
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Comment choisir le subordonnant qui convient ?
Si le discours direct est
1.
déclaratif
2.
impératif
Le subordonnant au discours indirect est
ou
.
3.
interrogatif
a-« Est-ce que........... ? »
«V
S.......... ? »
b-« Qu’est-ce que...... ? »
« Que.................... ? »
c- Autres cas :
« Qui........................ ? »
« Quand................... ? »
« Pourquoi................ ? »
« Comment............... ? »
. . . etc.
Remarque : Lorsque le verbe introducteur est au présent ou au futur, on procède à deux
transformations seulement :
1- On utilise le subordonnant qui convent.
et
2- On transforme les pronoms personnels et les pronoms possessifs, si nécessaire.
Lorsque le verbe introducteur est au présent ou au futur
EXERCICE 1 : Mettons les discours suivants au style indirect :
1- Il me répond : « Je suis arrivé aujourd’hui ».
►Il me répond qu’il est arrivé aujourd’hui .
2- Mère nous répète chaque fois: « Allez directement à l’école »
► Mère nous dit chaque fois - d’aller directement à l’école
- que nous allions directement à l’école.
3- Nous lui demandons : « Qu’est-ce que tu as préparé pour ton anniversaire ? »
►Nous lui demandons ce qu’il a préparé pour son anniversaire.
4- Je lui demande : « Es-tu sérieux ? Est-ce que tu as bien réfléchi à ce que tu fais ? ».
► Je lui demande s’il est sérieux et s’il a bien réfléchi à ce qu’il fait.
5- Le juge lui demande : « Où étais-tu le jour du crime ?»
►Le juge lui demande où il était le jour du crime.
6. « Qu’est-ce qui te rend si triste? »
►Je veux savoir ce qui te rend triste.
Comment on choisit le subordonnant au discours indirect ? :
Si le discours direct est
1.
Le subordonnant au discours indirect est
que
déclaratif
de (+ infinitif )
2.
impératif
ou
que (+ subjonctif
3.
interrogatif
a-« Est-ce que........... ? »
«V
si
S.......... ? »
b-« Qu’est-ce que...... ? »
« Que.................... ? »
ce que
c- Autres cas :
« Qui........................ ? »
On conserve les mêmes outils interrogatifs
« Quand................... ? »
du discours direct.
« Pourquoi................ ? »
« Comment............... ? »
.
etc.
Remarque : Lorsque le verbe introducteur est au présent ou au futur, on procède à deux
transformations seulement :
1- On utilise le subordonnant qui convent.
et
2- On transforme les pronoms personnels et les pronoms possessifs, si nécessaire.
II- Lorsque le verbe introducteur est à un temps passé.
je dois aussi:
1 - Changer les temps et les modes du discours direct selon le tableau suivant
Si le verbe du discours direct est au
Au discours indirect, on le remplace par
1. Passé composé
► Plus que parfait
2. Présent
► Imparfait
a- simple
3. Futur
a- présent
► Conditionnel
b- antérieur
+
b- passé
2- Remplacer certains adverbes, surtout de temps
Discours direct
Discours Indirect
hier
la veille
aujourd’hui
ce jour-là
demain
le lendemain
Exercice II : Mettez les discours suivants au style indirect :
1- Le patron lui avait annoncé : « Tu seras récompensé pour ton dévouement ».
► Le patron lui avait annoncé.
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2- L’avocat demanda au témoin : « Qu'est –ce que tu as exactement fait hier ? ».
► L’avocat demanda au témoin.
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3- Le maître d’hôtel nous accueillit en disant : « Vous êtes toujours les bienvenus ».
► Le maître d’hôtel nous accueillit en disant.
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4- Le vendeur leur demanda : « Que désirez-vous ? Puis-je vous aider ? ».
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► Le vendeur leur demanda.
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5- L’ouvrier nous avait dit en partant : « Je reviendrai demain ».
► - L’ouvrier nous avait dit en partant .
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6- Le moniteur nous a dit : « Ne sortez pas en mer ».
► Le moniteur nous a dit.
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7- Le juge demanda à l’accusé : « Où as-tu trouvé le dossier ? ».
► Le juge demanda à l’accusé.
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Remarque : Le verbe « dire » se conjugue de la même façon au présent et au passé simple
de l’indicatif aux trois premières personnes du singulier :
Indicatif
Pronoms
présent
Passé simple
Je
Tu
Il
►Il faut donc faire attention au temps du texte d’où a été extrait le discours direct et vérifier
le temps de conjugaison du verbe « dire » ( présent ou passé simple).
II- Lorsque le verbe introducteur est à un temps passé.
je dois aussi:
1 - Changer les temps et les modes du discours direct selon le tableau suivant
Si le verbe du discours direct est au
Au discours indirect, on le remplace par
1. Passé composé
► Plus que parfait
2. Présent
► Imparfait
a- simple
3. Futur
a- présent
► Conditionnel
b- antérieur
b- passé
+
2- Remplacer certains adverbes, surtout de temps
Discours direct
Discours Indirect
hier
la veille
aujourd’hui
ce jour-là
demain
le lendemain
Exercice II : Mettez les discours suivants au style indirect :
1- Le patron lui avait annoncé : « Tu seras récompensé pour ton dévouement ».
► Le patron lui avait annoncé.
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2- L’avocat demanda au témoin : « Qu'est –ce que tu as exactement fait hier ? ».
► L’avocat demanda au témoin.
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3- Le maître d’hôtel nous accueillit en disant : « Vous êtes toujours les bienvenus ».
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► Le maître d’hôtel nous accueillit en disant.
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4- Le vendeur leur demanda : « Que désirez-vous ? Puis-je vous aider ? ».
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► Le vendeur leur demanda.
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5- L’ouvrier nous avait dit en partant : « Je reviendrai demain ».
► - L’ouvrier nous avait dit en partant .
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6- Le moniteur nous a dit : « Ne sortez pas en mer ».
► Le moniteur nous a dit.
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7- Le juge demanda à l’accusé : « Où as-tu trouvé le dossier ? ».
► Le juge demanda à l’accusé.
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Remarque : Le verbe « dire » se conjugue de la même façon au présent et au passé simple
de l’indicatif aux trois premières personnes du singulier :
Indicatif
Pronoms
présent
Passé simple
Je
Tu
Il
►Il faut donc faire attention au temps du texte d’où a été extrait le discours direct et vérifier
le temps de conjugaison du verbe « dire » ( présent ou passé simple).
EXERCICE II : Mettez les discours suivants au style indirect :
Correction
1- Le patron lui avait annoncé : « Tu seras récompensé pour ton dévouement ».
► Le patron lui avait annoncé qu’il serait récompensé pour son dévouement.
2- L’avocat demanda au témoin : « Qu'est –ce que tu as exactement fait hier ? ».
► L’avocat demanda au témoin ce qu’il avait exactement fait la veille.
3- Le maître d’hôtel nous accueillit en disant : « Vous êtes toujours les bienvenus »
► Le maître d’hôtel nous accueillit en disant que nous étions toujours les bienvenus.
4- Le vendeur leur demanda : « Que désirez-vous ? Puis-je vous aider ? ».
► Le vendeur leur demanda ce qu’il désiraient:et s’il pouvait les aider.
5- L’ouvrier nous avait dit en partant : « Je reviendrai demain ».
► L’ ouvrier nous avait dit en partant qu’il reviendrait le lendemain.
6- Le moniteur nous a dit : « Ne sortez pas en mer ».
► Le moniteur nous a dit de ne pas sortir en mer.
7- Le juge demanda à l’accusé : « Où as-tu caché ton arme ? ».
► Le juge demanda à l’accusé où il avait caché son arme ? ».
Le verbe « dire » se conjugue de la même façon au présent et au passé simple
de l’indicatif aux trois premières personnes du singulier :
Indicatif
Pronoms
présent
Passé simple
Je
dis
dis
Tu
dis
dis
Il
dit
dit
►Il faut donc faire attention au temps du texte d’où a été extrait le discours direct et
vérifier le temps de conjugaison du verbe « dire » ( présent ou passé simple).
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