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VACCINATION CONTRE L’INFLUENZA AVIAIRE
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Document d’information OIE
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Recommandations de Vérone*
* Conférence scientifique OIE/FAO/IZSVe, co-organisée et soutenue par l’Union Européenne
La vaccination : un outil de lutte contre l’influenza aviaire, Vérone (Italie), 20-22 mars 2007
Historique
Le présent document a été préparé avec l’aide de la FAO et la précieuse
contribution du Groupe ad hoc de l’OIE chargé des lignes directrices sur la
vaccination contre l’IA, qui s’est réuni pour la première fois en mars 2006. Le
Groupe ad hoc est composé des membres suivants : Dr Annemarie Bouma (Pays-
Bas), Dr Hualan Chen (Chine), Dr Baltus Erasmus (Afrique du Sud), Dr Peter
Jones (Fédération internationale de la santé animale), Dr Stefano Marangon
(Italie) et Dr Joseph Domenech (FAO).
Les informations fournies des fabricants de vaccins Merial, Intervet et Fort Dodge
ont été très appréciées.
Les rapports des différentes réunions du Groupe ad hoc ont été présentés,
conformément aux procédures de l'OIE, en vue de leur approbation par la
Commission scientifique pour les maladies animales et par le Comité
international de l’OIE.
Ce document, déjà distribué aux Délégués lors de la 74e Session générale en mai
2006, a été mis à jour avec les Recommandations formulées lors de la
Conférence internationale de Vérone.
Ce document a été préparé en s’appuyant sur les lignes directrices publiées par la
FAO en septembre 2004, afin de fournir des informations urgentes aux Pays
Membres de l’OIE. Cet apport de la FAO dans la préparation de ces lignes
directrices est également très apprécié.
Introduction
L’OIE recommande l’éradication de l’influenza
aviaire hautement pathogène (IAHP) à sa source,
c’est-à-dire chez les volailles, pour réduire la
charge virale chez les espèces sensibles et dans
l’environnement et pour diminuer parallèlement
le risque d’infection humaine par les virus de
l’influenza aviaire (IA) qui ont un potentiel
zoonotique. Le but poursuivi est de sécuriser le
secteur de la production et les échanges, ainsi
que de protéger la sécurité alimentaire et les
moyens de subsistance des éleveurs dans les
pays en développement.
Le contrôle de l’IAHP est devenu un problème
plus complexe qu’il ne l’était par le passé. La
propagation sans précédent et presque mondiale
des infections par le virus de l’IAHP et les
graves conséquences qui en découlent pour la
santé animale et humaine ont accentué la
nécessité d’élaborer des stratégies de lutte en
complément de l’abattage sanitaire qui a été
traditionnellement utilisé pour éradiquer cette
maladie.
La première ligne de défense est représentée par
la détection précoce des foyers de maladie,
suivie d’une réaction rapide. Ce rempart est
fortement lié au degré de sensibilisation des
vétérinaires et des propriétaires d’animaux, ainsi
qu’à la qualité des Services vétérinaires. Ces
derniers doivent se conformer aux normes de
l’OIE sur la qualité des Services vétérinaires.
L’indemnisation reste un sujet de discussion
essentiel dans les pays infectés et les pays à
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risque et la mise en place d’un mécanisme à cet
effet encouragera la déclaration et la notification
de l’IA par les propriétaires d’espèces aviaires.
Les stratégies de prophylaxie reposant sur
l'association d'un abattage sanitaire, de
restrictions des déplacements et d'une
vaccination d'urgence pourraient donner leur
ampleur maximale aux mesures d’éradication,
dans certaines situations.
L’élimination contrôlée des volailles infectées,
les restrictions des déplacements, l’amélioration
de l’hygiène et de la biosécurité et l’application
d’une surveillance appropriée devraient aboutir à
une diminution importante de la contamination
virale du milieu. Ces mesures doivent être prises
que la vaccination fasse partie ou pas de la
stratégie globale. La vaccination est une mesure
supplémentaire visant essentiellement à réduire
la réplication virale et l’excrétion virale. La
disponibilité de stocks stratégiques de vaccins
dans tous les pays à risque contribuera à la
possibilité d’une réponse rapide en faisant appel
à toutes les mesures d’éradication, y compris la
vaccination si elle devient nécessaire.
L’induction d’une immunité protectrice dans la
population cible constitue la base scientifique
de l’adoption d’une politique de vaccination. Un
programme de vaccination valable accroîtrait le
degré d’immunisation protectrice des animaux et
augmenterait la résistance à l’infection. Une
exposition au virus de l’IA peut ne pas provoquer
une infection chez les oiseaux vaccinés ou, si
une infection est observée, le tableau clinique
sera moins sévère et l’excrétion virale sera
réduite en quantité et en durée. Conjuguée à des
mesures efficaces de biosécurité, la vaccination
pourrait empêcher l’introduction du virus de l’IA,
ou bien réduire sa propagation, les effets
négatifs sur la production avicole et les pertes
économiques potentielles. En outre, la
vaccination des volailles pourrait réduire le
risque d’une exposition humaine aux virus de
l’IA ayant un potentiel zoonotique et de cas
humains qui en découleraient.
Il est essentiel que la consommation de viandes
provenant de volailles vaccinées ne constitue
pas un risque pour la santé humaine. Certains
fabricants de vaccins préconisent, en raison de
l’utilisation de certains excipients, de respecter
après la vaccination une période d’attente au
cours de laquelle la viande de volaille ne doit
pas être consommée. Cette recommandation
figure toujours dans la notice d’information
jointe au vaccin et doit être prise en compte.
Objet du document
Le présent document vise à fournir des
informations concernant le recours à la
vaccination contre les virus de l'influenza aviaire
chez les volailles.
Analyse de la situation existante
Avant de pouvoir concevoir et appliquer un
programme de vaccination, il est nécessaire
d’analyser la situation existante dans le pays et
dans le contexte global, et de définir les
impératifs logistiques de la mise en œuvre d’une
campagne efficace.
La connaissance de la situation épidémiologique
du moment est d’une importance cruciale. En
principe, un bilan épidémiologique actualisé
doit être disponible, comprenant les résultats de
toute forme de surveillance exercée, le statut
des pays voisins et des partenaires commerciaux
et l’analyse de risque. Les répercussions sur la
santé humaine peuvent aussi faire partie
intégrante de cette analyse.
Le système de production avicole en place influe
sur le risque d’introduction et de propagation de
l’IAHP. La structure du secteur avicole, les
pratiques d’élevage (en plein air, industriel,
rural), les espèces de volailles élevées, la
densité des exploitations, les niveaux de
biosécurité et les pratiques commerciales sont
des données qui doivent être collectées.
Les facteurs logistiques peuvent influer sur le
résultat d'une campagne de vaccination. Les
problèmes logistiques doivent être identifiés en
tant que première étape de la planification de
toute intervention sur le terrain. Les données
logistiques doivent prendre en compte les plans
d’urgence et l’état de préparation du pays, la
structure et les capacités des Services
vétérinaires, l’existence de ressources humaines,
les capacités d’abattage et l’aptitude à
introduire des restrictions et des contrôles des
déplacements.
Il convient de définir les capacités de diagnostic
puisqu’elles influent considérablement sur la
possibilité d'application de programmes de
surveillance et d'utilisation de la stratégie DIVA1.
La mise en place ou non d’un mécanisme
d’indemnisation peut avoir des effets importants
sur la volonté des éleveurs ou des propriétaires
d’oiseaux de déclarer les maladies. Un système de
notification des maladies efficace et transparent
contribue à l’efficacité de la mise en œuvre des
méthodes classiques de contrôle.
La vaccination préventive dans une zone qui
n’est pas encore contaminée doit reposer sur
l’analyse du risque, en utilisant les données
1 Stratégie permettant de différencier les animaux
vaccinés des animaux infectés (voir www.oie.int).
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issues des programmes de surveillance existants.
Lorsqu’une vaccination est envisagée dans une
zone contaminée, des informations
supplémentaires sont nécessaires : le type de
virus, les espèces d'oiseaux et le type d’élevage
dans la zone (secteurs de production 1, 2, 3 et
4 décrits dans les “directives de la FAO pour la
prévention, la lutte et l’éradication du virus
aviaire hautement pathogène en Asie” publiées
en septembre 2004) doivent être pris en
considération.
Mise en œuvre de la vaccination
Pour décider du vaccin à utiliser, les facteurs
énumérés ci-dessus doivent être pris en compte.
Le vaccin doit être produit conformément aux
recommandations du
Manuel des tests de
diagnostic et des vaccins pour les animaux
terrestres
de l’OIE et des preuves doivent être
apportées de la capacité du vaccin à réduire de
façon significative l’excrétion virale provenant
des oiseaux vaccinés au cas où ils s'infecteraient
ultérieurement. Le choix des vaccins doit
reposer sur la preuve que le produit est capable
d’empêcher la circulation virale chez les espèces
cibles. Il est souhaitable que les tests de
contrôle de la qualité correspondant à ce niveau
d’efficacité figurent dans la documentation
relative à chaque lot.
Les types de vaccins suivants sont actuellement
disponibles :
o Vaccins inactivés
Monovalents contenant des souches H5 ou
H7
Bivalents contenant des souches H5 et H7
Les vaccins monovalents et bivalents
peuvent contenir le sous-type
neuraminidase homologue ou hétérologue,
en fonction de la neuraminidase du virus
circulant et de la neuraminidase présente
dans le vaccin.
Vaccins combinés (autres antigènes) : si
l’on prévoit qu’un programme de
vaccination prolongé peut être nécessaire,
le recours à des vaccins combinés doit être
envisagé.
o Vaccins vivants recombinants (antigène H5
de la variole aviaire) : ces vaccins ne sont
efficaces que chez les poulets puis
uniquement chez les poussins d’un jour
puisque l’exposition plus tard dans la vie au
virus de la variole de type sauvage
empêcherait l’utilisation du vaccin vectorisé.
Il est essentiel d’utiliser un vaccin dirigé contre
le type d’hémagglutinine porté par la souche
virale en circulation dans le pays ou contre le
virus qui devrait être introduit dans un pays qui
est encore indemne. Les vaccins actuellement
disponibles et leur utilisation sont également
décrits dans les « directives de la FAO pour la
prévention, la lutte et l’éradication du virus
aviaire hautement pathogène en Asie » publiées
en septembre 2004. On trouvera sur le site web
de l’OIE (www.oie.int) la liste des fabricants de
vaccins qui produisent des vaccins
conformément aux recommandations du
Manuel
de l’OIE.
Décision concernant la stratégie
de vaccination
« Toute politique conduisant à l’usage de la
vaccination doit inclure une stratégie d’arrêt
de la vaccination »
D’une manière générale, le recours à la
vaccination contre les infections dues au virus
de l’IA chez les espèces cibles doit prendre en
compte l’objectif de la campagne :
o Vaccination d’urgence en cas d’épidémie,
o Vaccination préventive (c-à-d prophylactique)
pratiquée si un risque élevé d’incursion
virale est identifié et si une détection
précoce/ réaction rapide peuvent ne pas
suffire
o Vaccination systématique pratiquée dans les
zones endémiques.
La vaccination d’urgence est une option s’il
existe des preuves de l’introduction de l’IA ou si
la situation épidémiologique laisse entrevoir la
possibilité d’une propagation massive et rapide
de l’infection. D’une manière générale, la
vaccination d’urgence peut être appliquée à titre
préventif (vaccination en vue de protéger la vie)
ou être à visée suppressive (vaccination suivie
de l’abattage).
La vaccination préventive (vaccination en vue de
protéger la vie) signifie qu’on laisse les animaux
vaccinés vivre pendant leur durée de vie
économique normale. Si la vaccination
préventive est utilisée pendant une épidémie
d’IAHP, il est essentiel de mettre en œuvre des
mesures permettant de déterminer l’existence
d'une circulation virale dans l’élevage (appliquer
une stratégie de vaccination DIVA) en vue de la
détection précoce de tout nouvel élevage touché
par l’IAHP. La différenciation entre les oiseaux
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et les élevages vaccinés et infectés est
fondamentale pour le contrôle progressif de la
maladie et son éradication.
Il est suggéré que les autorités vétérinaires
envisagent cette stratégie dans les cas suivants :
o Détection d’une infection par le virus de l’IA
dans une zone à forte densité de volailles.
Dans ce cas, la vaccination préventive
pourrait être envisagée en tant qu’outil
associé à l’application de mesures
d’éradication complémentaires (restrictions
des déplacements, abattage,
commercialisation contrôlée, zonage et
compartimentation) ;
o Données indiquant qu’un foyer ne peut pas
être maîtrisé uniquement par l’élimination des
élevages de volailles infectés, suspects ou
dangereux du fait de contacts avec des élevages
infectés ou suspects.
En ce qui concerne les implications
commerciales, le nouveau chapitre sur l’IA du
Code terrestre de l’OIE recommande la poursuite
des échanges commerciaux en présence d’une
vaccination, sous réserve que le pays exportateur
soit en mesure de produire des données sur la
surveillance et autres qui confirment que l’IA
n’est pas présente dans l’élevage ou
l’exploitation dont proviennent les exportations.
La vaccination préventive (prophylactique) pour
les sous-types H5 et H7 des virus de l’IA est une
mesure à long terme qui peut être appliquée
quand il existe des éléments permettant
d’affirmer qu’un pays/une région/un
compartiment est confronté à un risque
important d’IA et quand les autres outils de
prévention sont considérés comme insuffisants.
La vaccination doit alors être appliquée dans le
cadre d’une stratégie DIVA.
Au moins deux catégories de risque peuvent être
identifiées :
o Risque élevé d’infection par le sous-type H5
ou H7 (par ex., suite à l’exposition à des
oiseaux sauvages/migrateurs potentiellement
infectés) ;
o Risque élevé d’infection par un sous-type
connu (par ex., marchés de volailles vivants
ou risque lié à des foyers apparus dans des
pays voisins ou chez des partenaires
commerciaux).
Dans le premier cas, un vaccin bivalent (H5 et
H7) doit être utilisé, alors que dans le deuxième
cas, un vaccin monovalent (soit H5 soit H7)
pourrait être un meilleur choix.
Un programme de surveillance mené
conformément aux dispositions du
Code terrestre
doit être en place pour la détection précoce des
incursions des virus de l’IAHP et la réaction
rapide à celles-ci. Ce programme pourrait être
prolongé par l’application d’une stratégie DIVA,
à condition qu’ait été identifié le sous-type du
virus pour lequel existe un risque d’introduction
ou par l’intermédiaire de la surveillance des
oiseaux sentinelles non vaccinés qui doivent être
présents dans chaque élevage vacciné.
La vaccination prophylactique doit être
pratiquée tant que le risque d’infection existe et
peut également être utilisée de manière ciblée
pour pendant un laps de temps limité. Selon les
facteurs de risque identifiés pour l’introduction
de l’IA, une stratégie de sortie clairement définie
doit être formulée avant de pratiquer la
vaccination préventive.
La mise en œuvre d’un programme de
surveillance de l’IA conformément aux
dispositions du
Code terrestre
est un préalable
permettant d’éviter l’application de restrictions
injustifiées aux échanges de produits avicoles
provenant du pays/de la zone/du compartiment
où a été pratiquée la vaccination préventive.
La vaccination systématique peut être la
méthode appropriée là où la maladie est
endémique et quand les conditions locales
l’exigent :
o Le confinement et l’éradication de l’infection
ne peuvent pas être mis en œuvre ;
o Le contrôle des déplacements ne peut pas
être instauré ;
o La large diffusion de la maladie est prouvée ;
o Une stratégie DIVA ne peut pas être
efficacement appliquée.
D’un point de vue financier (revenus
disponibles), le coût de maintien d’un
programme de vaccination efficace représente
un facteur important.
Correctement utilisée, la vaccination
systématique peut être utile à la réduction de la
mortalité et des pertes de production. Á plus
long terme, elle peut également réduire la
prévalence de l’infection à un niveau qui permet
alors d’appliquer un abattage sanitaire et
d’exercer une surveillance. Il est alors possible
d’éviter le recours permanent à la vaccination
systématique dès lors que des plans d’urgence
efficaces sont en place pour faire face à une
réémergence possible de la maladie.
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Différentes stratégies de vaccination peuvent
être appliquées :
o Vaccination de masse : la vaccination est
appliquée à tous les oiseaux sensibles.
o Vaccination ciblée : la vaccination est
appliquée à des catégories définies
d’oiseaux.
o Vaccination en anneau : la vaccination est
appliquée dans une zone définie autour d’un
foyer.
La vaccination de masse peut être employée en
tant que vaccination d’urgence, préventive ou de
routine. La vaccination est pratiquée sur tous les
oiseaux sensibles présents dans une partie ou la
totalité d’un pays. Toutes les volailles doivent
être vaccinées. Le choix de cette option peut
être fait quand les chances de maîtriser un foyer
(présent ou potentiel) par tout autre moyen sont
faibles.
La vaccination ciblée n’est appliquée qu'à des
catégories définies d'oiseaux. Une analyse des
risques doit être réalisée en prenant en compte
les niveaux de biosécurité des exploitations, la
valeur des élevages et l’ampleur du risque
d’infection. L’existence d’un mécanisme
d’indemnisation en cas de foyer influera sur la
volonté de notifier les foyers de maladie et aura
donc également un impact sur la décision de
pratiquer ou pas une vaccination ciblée. Il peut
être décidé de ne vacciner que certaines
espèces, certains compartiments ou seulement
un ou plusieurs des secteurs 1-4 (les
« directives de la FAO pour la prévention, la
lutte et l’éradication du virus aviaire hautement
pathogène en Asie » publiées en septembre
2004). Quand il est peu probable qu’existent
des quantités suffisantes de vaccins, il peut être
décidé de ne vacciner que les élevages
parentaux de grande valeur. Quand la
vaccination de masse est la solution préférée
mais en disposant immédiatement de quantités
de vaccins insuffisantes, le choix des catégories
peut reposer sur l’analyse du risque.
La vaccination en anneau est pratiquée dans
une zone définie autour d'un foyer et elle ne
présente donc un intérêt que pour la vaccination
d’urgence ; elle peut être utilisée pour maîtriser
un foyer aussi rapidement que possible. La
vaccination doit être employée en complément
de l’élimination des volailles contaminées et
d’autres mesures et elle doit être pratiquée dans
le cadre d’une stratégie DIVA.
Disponibilité des vaccins
et méthode de vaccination
La capacité de production de l’industrie
internationale de la santé animale est doté de
moyens suffisants pour assurer la mise en œuvre
de programmes de vaccination d’urgence et à
grande échelle. Le délai d’approvisionnement
dépend de la disponibilité du produit au
moment de la commande. En cas d’absence de
stocks, le délai d’approvisionnement peut être
de 4 à 8 mois à compter du début du processus
de production. Des problèmes
d’approvisionnement possibles peuvent découler
d’une augmentation importante, brutale et
inattendue de la demande. La disponibilité de
vaccins au moment où on en a besoin peut être
garantie par une banque de vaccins qui doit être
créée très à l’avance (voir annexe I).
Seuls des vaccins de qualité fabriqués
conformément aux normes de l’OIE doivent être
utilisés dans les programmes de vaccination. Les
pouvoirs publics doivent veiller à ce que les
fabricants de vaccins se conforment en
permanence aux normes de l'OIE, en mettant
particulièrement l'accent sur les normes
relatives au confinement biologique. En
l’absence d’une certification de la qualité
indépendante, il est utile de faire tester les lots
par un organisme indépendant du fabricant. Ce
service indépendant pourrait être commandé
auprès d’un Laboratoire de référence de
l’OIE/FAO doté d’une expérience reconnue en
matière de tests sur les vaccins et d’installations
de biosécurité appropriées.
Il convient d’apporter la preuve que tous les lots
de vaccins produits par les mêmes moyens (c-à-
d excluant une spécification limitée à un lot)
dans la même unité de production satisfont les
conditions requises. Les conditions de stockage
et de transport des vaccins et le calendrier
vaccinal doivent être strictement conformes aux
recommandations des fabricants. Les vaccins
doivent être administrés par un personnel
qualifié. Une attention particulière doit être
prêtée aux mesures de biosécurité. Un matériel
et un équipement de protection appropriés
doivent être mis à la disposition du personnel.
Les registres relatifs aux vaccinations seront
conservés par l’
Autorité compétente
et les
exploitations. Ils doivent consigner les
renseignements suivants :
Exploitations, localisations et catégories
d'animaux
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