ORDRE SOUVERAIN MILITAIRE HOSPITALIER
DE SAINT-JEAN DE JÉRUSALEM DE RHODES ET DE MALTE
LE GRAND CHANCELIER
Rome, le 25 mars 2013
Ref. Nº 210/13/ss
Monsieur le Secrétaire général,
L’Ordre souverain de Malte est l’une des institutions les plus anciennes de la civilisation
occidentale et chrétienne et entretient actuellement des relations diplomatiques avec 104 États
membres des Nations Unies ainsi que des relations officielles avec six autres pays et plusieurs
organisations intergouvernementales et internationales qui reconnaissent son statut en tant que sujet
unique de droit international.
Des accords postaux et des accords de coopération avec plusieurs pays renforcent encore
plus le statut de l’Ordre souverain de Malte en tant que sujet souverain de droit international et son
indépendance face à d’autres entités internationales.
Actuellement, 25 États membres de l’OEA entretiennent des relations diplomatiques avec
l’Ordre souverain de Malte.
En 1994, les Nations Unies ont accordé le statut d’Observateur à l’Ordre souverain de Malte,
et depuis lors ce dernier a maintenu des missions permanentes auprès des Nations Unies à New
York, Genève, Vienne, Rome, Paris, Nairobi et Bangkok.
Le siège du gouvernement de l’Ordre souverain de Malte est situé dans une zone
extraterritoriale à Rome et est la résidence officielle de Son Altesse Éminentissime, le Prince et
Grand Maître, Fra’ Matthew Festing.
Répondant à sa mission historique d’aider les malades, les pauvres et les plus désavantagés
de la société, sans distinction de race, de religion ou de croyance, aujourd’hui l’Ordre souverain de
Malte fournit une assistance médicale, de l’aide humanitaire et des services de maintien de la paix,
offerts dans plus de 120 pays par plus de 80 000 bénévoles ayant reçu une formation. Ses
programmes comprennent une assistance médicale et sociale, des secours aux sinistrés après des
conflits armés et des catastrophes naturelles, des services d’urgence et un corps ambulancier, de
l’aide pour les personnes âgées, les personnes handicapées et les enfants en difficulté, des cours de
formation en secourisme et un soutien pour les réfugiés et les personnes déplacées à l’intérieur de
leur propre pays. Ce travail se fait souvent en collaboration étroite avec des organes de l’ONU, tels