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… afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable …
ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur,
lorsque Jésus Christ apparaîtra.
1 Pierre 1:7
La culture des perles artificielles est une des plus intéressantes qui soit. C’est un
japonais, nommé Mikomoto, qui le premier eut l’idée d’implanter de petites
pierres à l’intérieur des coquilles des huîtres perlières afin que l’irritation ainsi
provoquée produise des perles.
Nous avons souvent entendu que les épreuves et les expériences douloureuses dans
nos vies produisent le plus grand bien lorsque nous les traversons avec Jésus.
Mais il y a une autre facette de la chose. L’art pour produire une belle perle
consiste à choisir la dimension de la pierre que l’on placera dans la coquille. Si la
pierre est trop petite, la perle ne sera pas aussi belle qu’elle devrait l’être. Si la
pierre est trop grande, la perle sera mal formée et incomplète. L’art consiste donc
à choisir quelle pierre convient à telle huître.
Nous avons parfois le sentiment que nous sommes éprouvés au-delà de nos forces
et que nous supportons plus que notre part à servir Jésus Christ. Mais souvenons-
nous de ceci: petits ennuis, petites perles; grands ennuis, grandes perles.
Si nos vies sont soumises à Christ, et que nous Lui faisons confiance dans tout ce
qui nous arrive, nous Lui serons utiles et bénis.
Quand Dieu nous donne un grand fardeau, une pierre particulièrement lourde, il
attend que nous transformions cette épreuve en une perle à sa gloire.
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Par elle nous bénissons le Seigneur notre Père,
et par elle nous maudissons les hommes faits à l’image de Dieu.
Jacques 3:9
Un philosophe grec commanda un jour à son esclave de lui préparer le plat le
meilleur qu’il pût imaginer.
Le serviteur lui présenta une langue, car, dit-il:
« C’est le meilleur de tous les mets car, avec la langue, nous pouvons réjouir et
apporter le bonheur, dissiper le chagrin, chasser le désespoir, égayer celui qui est
abattu, nous pouvons encourager et relever le moral de notre prochain. »
A quelque temps de là, le philosophe commanda le pire des plats, et de nouveau
l’esclave servit une langue.