AIH – Virus neurotropes, Arbovirus, zoonoses
Comment diagnostiquer une méningite virale pure ?
On va rechercher les génomes viraux par PCR dans le LCR.
On s'intéresse aux différents virus :
•En 1ère intention au HSV, au VZV, aux entérovirus puisque ces virus ont un traitement.
•On peut également rechercher le virus des oreillons, première cause de méningite en France avec la
vaccination.
•Chez les enfants on va en plus rechercher le HHV-6 et le paréchovirus.
•En dernière intention le virus Toscana.
On réalise aussi des prélèvements périphériques au niveau pharyngé et dans les selles où l'on peut
retrouver des entérovirus. On fait aussi des prélèvements cutanés si il y a une éruption concomitante pour
rechercher le virus de la varicelle et du zona et parfois de l’herpès. En effet on peut retrouver le même virus en plus
grande quantité au niveau cutané que dans le LCR où celle-ci est plus limitée.
On fait enfin une sérologie pour rechercher des anticorps dirigés contre le virus, avec deux sérums à 10-15
jours d'intervalle pour voir si il y a séroconversion (les IgM qui témoignent d'une primo-infection).
E. Les encéphalites virales
Il y a une atteinte inflammatoire de l'encéphale.
Au niveau de la Clinique :
Il y a des signes de dysfonctionnement du SNC. Elles peuvent se produire au moment de la phase aiguë de
l'infection ou à distance d'un épisode infectieux viral, bactérien ou parasitaire. Lorsqu'elles sont associées à un
syndrome méningé on parle de méningo-encéphalite.
Au niveau p hysiopathologi qu e : on distingue
•Les encéphalites aiguës par agression directe de l'agent infectieux
•Les encéphalites subaiguës ou post-infectieuses avec une composante immuno-allergique.
I. Encéphalites et méningo-encéphalites virales aiguës
Il s'agit d'une infection directe du tissu nerveux. La topographie de l'atteinte réalise des tableaux
neurologiques divers :
•Atteinte de la substance blanche → leuco-encéphalite
•Atteinte de la substance grise → polio-encéphalite
•Atteinte des deux substances → pan-encéphalite
Pour visualiser l'atteinte on utilise le scanner.
Au niveau des signes cliniques :
On parle de confusion fébrile associée à des anomalies neurologiques d'origine centrale avec des
troubles de la conscience, des crises convulsives et des signes déficitaires variés (des déficits moteurs et des
mouvements anormaux).
Les signes d'accompagnement initiaux :
Ils permettent d'orienter le diagnostic. On regarde si il y a une cicatrice de morsure pour la rage (celle-ci est
particulière car elle n'entraîne pas de fièvre). On regarde aussi si le patient souffre de troubles digestifs, si il y a une
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