Repérage anatomique des sillons
corticaux cérébraux en IRM sur des
reconstructions 3D
Leïla Chamard1, Gianluca Deiana1 Guy Louis-Tisserand1,
Emile Simon2, Clémence Dufour1,Anna Martin1, Yves
Berthezène1, Marc Hermier1
1. Service de Radiologie,
2. Service de Neurochirurgie A,
Hôpital Neurologique et Neurochirurgical P. Wertheimer,
Université Claude-Bernard Lyon-I, Lyon, France
?
Contexte
La connaissance de l'anatomie corticale est indispensable au
diagnostic et à la localisation pré-opératoire de lésions cérébrales
Le repérage des sillons et circonvolutions a été largement étudié sur
les images en coupes (Naidich 1995 & 1996; Falcao-Pereira)
Il est maintenant possible d’obtenir en routine des reconstructions
3D du cerveau à partir d’acquisitions IRM
Des anomalies significatives sont mieux détectables en 3D que sur
les images en coupes (Sisodiya, Chamard)
L’anatomie des structures cérébrales en 3D a surtout été décrite
dans des publications anatomiques (Ono, Rhoton, Ribas)
Méthodes de repérage des sillons et circonvolutions
Orientation
Forme
Etendue
Profondeur
Courbure en surface
Ramifications
Anastomoses
Position dans un espace normalisé (ex:
espace de Talairach)
En surface
En profondeur des sillons (« racines » des
sillons, « points d’ancrage »…)
Position relative par rapport à d’autres
sillons ou circonvolutions (Naidich &
Brightbill)
Scissures
Principaux sillons
Principales circonvolutions
« Plis de passage »
Rapports avec d’autres structures
anatomiques
Sutures de la voûte
Vaisseaux
Faisceaux de substance blanche…
Rapports avec les zones fonctionnelles
Difficultés rencontrées dans la reconnaissance des
structures corticales en 2D
Grande variabilité anatomique
interindividuelle
Facteurs génétiques
Facteurs environnementaux
Variations avec l’âge
Effacement ou déplacement des
structures anatomiques en cas de
processus expansif intracrânien
Les modifications de l’anatomie
corticale dans les anomalies du
développement cortical et
certaines affections psychiatriques
peuvent être discrètes, étendues,
diffuses
La reproductibilité
interobservateurs dans la
labélisation des sillons sur les
images 2D est variable selon la
méthode utilisée et selon la
structure étudiée
Meilleure reproductibilité pour les
scissures et les principaux sillons,
notamment le sillon central
Meilleure reproductibilité lorsqu’un
nombre plus important de critères
anatomiques est pris en compte
Certaines anomalies corticales
sont mieux détectées sur les
reconstructions 3D qu’en 2D
Repérage des sillons corticaux
En 2D:
Les sillons de la partie supérieure
du cerveau (sillon central,
précentral, postcentral, frontal
supérieur, intrapariétal…) sont
plus facilement reconnaissables
sur des coupes axiales transverses
Les sillons de la face externe (ex
scissure de Sylvius) ou interne (ex
sillon cingulaire) sont mieux
reconnaissables sur des coupes
sagittales
Les sillons temporaux sont bien
visibles sur des coupes coronales
En 3D:
Les sillons de la partie supérieure
du cerveau sont plus facilement
analysables sur des vues
supérieures
Ceux de la face latérale, sur des
vues latérales
Les sillons de la face inférieure,
sur des vues inférieures
(c’est logique…)
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