Diapositive 1 - CCI Aquitaine

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Étude d’IMPACT
ÉCONOMIQUE
2015
AVANT PROPOS
À l’origine les études d’impact économique étaient généralement issues de la
méthode définie par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI),
institution spécialisée des Nations-Unies, afin de pouvoir mesurer de manière
rigoureuse les retombées économiques des aéroports internationaux.
Cependant, le champ d’analyse des études d’impact économique a été élargi à
d’autres infrastructures ou même à des événements culturels. Le Département des
Études de la Prospective et des Statistiques (DEPS) du Ministère de la Culture et de
la Communication a mis en exergue la pertinence de ce type d’études afin de
mesurer par exemple l’impact économique d’un équipement culturel (monument,
musée, site patrimonial) ou d’un événement culturel et/ou touristique (festival,
exposition, événement sportif), dans une note intitulée : "les premiers principes de
l’analyse d’impact économique local d’une activité culturelle". La présente étude
applique les fondements et la méthodologie de cette approche.
Quelques exemples d’études d’impact économique :
• CCI de Bordeaux : étude d’impact économique de l’Aéroport de Bordeaux Mérignac
(2000, 2005, 2012, 2014),
• CCI de Bayonne Pays Basque : étude d’impact économique de L’Aviron Bayonnais
Rugby PRO (2010),
• CCI
de Marseille Provence : impact économique & utilité sociale de la coupe du
monde de rugby (2007),
• Bureau
d’Économie Théorique et Appliquée Université Louis Pasteur, CNRS :
impact économique régional d’un pôle universitaire de Strasbourg…
ÉTUDE D’IMPACT ÉCONOMIQUE | UNION BORDEAUX BÈGLES | 2015
3
SOMMAIRE
Partie 1 –
p7
Partie 2 –
p9
Choix méthodologique
p 10
Montant impact direct
p 11
Partie 3 –
p 13
Affluence totale du club
p 14
Choix méthodologique
p 15
Enquête supporters
p 15
Enseignements de l'enquête
p 16
Montant impact indirect
p 20
Partie 4 –
p 21
Choix méthodologique
p 22
Calcul de l'impact induit
p 23
Montant impact induit
p 24
Partie 5 –
p 25
Calcul de l'impact global
p 26
ÉTUDE D’IMPACT ÉCONOMIQUE | UNION BORDEAUX BÈGLES | 2015
5
P A RT I E 1
• La
méthodologie retenue pour évaluer l’impact
économique du club de l’Union Bordeaux Bègles
permettra d’évaluer les retombées en termes de flux
financiers injectés dans l’économie régionale par le club.
• Une
étude d’impact économique
catégories de revenus générés :
mesure
IMPACT DIRECT
…consiste à identifier et évaluer
tous les flux monétaires,
internes
ou
externes
au
territoire, qui ont l’UBB pour
origine ou destination.
trois
❶ le revenu primaire (ou impact direct),
❷ le revenu secondaire (ou impact indirect),
❸ le revenu local supplémentaire (ou impact induit).
• La masse salariale, la fiscalité locale,
les dépenses de consommation et les
investissements du club.
IMPACT INDIRECT
…permet d’approcher les flux
financiers qui s’opèrent entre
les
différents
agents
économiques, en dehors de
l’UBB, mais qui résultent de
l’existence du club.
• Les déclarations des spectateurs et
supporters concernant les dépenses
effectuées à l’occasion d’un match.
• auprès des spectateurs assistant à un match de l’Union
Bordeaux Bègles (supporters de l’UBB et de l’équipe
adverse),
• 534
personnes au total ont répondu aux enquêtes
effectuées au cours des matchs de l’UBB au stade
Chaban-Delmas.
IMPACT INDUIT
…représente
l’effet
d’entrainement dont bénéficie le
territoire résultant, par vagues
successives, des deux premiers
impacts. Défini à partir d’un
coefficient multiplicateur, il
retranscrit les cheminements
monétaires
successifs
de
l’économie locale (les dépenses
des uns représentent les
revenus des autres).
• Les données fournies par le club sur la
répartition de ses postes de charges et
le taux de rétention de ces postes,
c’est-à-dire les proportions dans
lesquelles ces dépenses sont faites en
Aquitaine ou non.
ÉTUDE D’IMPACT ÉCONOMIQUE | UNION BORDEAUX BÈGLES | 2015
8
P A RT I E 2
•Afin
de ne pas surévaluer l’impact économique direct,
plusieurs effets doivent être considérés avec rigueur,
dont notamment :
❶ le périmètre de référence : le territoire d’étude définit
les flux monétaires selon leur origine (flux internes ou
externes),
❷ la fuite ou l’évasion : certains flux financiers sortent
du territoire à destination d’agents économiques
extérieurs. Par exemple : l’impôt sur les bénéfices payé
par l’UBB relève de la fiscalité d’État (donc nationale) et
non de la fiscalité locale.
• Frais
de personnels : l’évasion/rétention est liée à la
région de résidence des salariés. La fuite a été
considérée à hauteur de 23% de l’emploi total au sein de
la structure de l’UBB (joueurs et salariés).
L’impact direct correspond aux
richesses produites par le club de
l’Union Bordeaux Bègles sous forme
de masse salariale, de fiscalité, de
dépenses de consommation et
d’investissement.
Achats de biens
et services
4 046 288 €
Fiscalité
855 072 €
6%
29%
• Achats de biens et services : l’essentiel des achats est
effectué dans la région, mais une part inférieure à 20%
est liée à des achats extérieurs.
• Investissements
: ils concernent essentiellement des
aménagements de terrain, de constructions ou
d’infrastructures et de matériel de bureau.
4%
Investissements
587 067 €
61%
Frais de personnels
8 699 193 €
FLUX MONÉTAIRES PAR POSTE DE DÉPENSE (en millions d’€)
Investissements
Fiscalité
Achats de biens
et services
Au regard de la structure d’un club sportif professionnel
basé sur la qualité et le nombre de joueurs et du
personnel de support à l’équipe (staff médical, staff
technique…), les "Frais de personnels (masse salariale
chargée) "correspondent au poste de dépense le plus
important :
Taux d’évasion 30%
70%
• ce poste représente 61% du montant de l’impact direct,
• ceci est principalement dû aux salaires des joueurs qui
17%
pèsent pour 84% de la masse salariale totale,
Frais de personnels
23%
• ce poste a crû de 18% entre la saison 2012/2013 et la
saison 2013/2014.
Rétention monétaire
Évasion monétaire
ÉTUDE D’IMPACT ÉCONOMIQUE | UNION BORDEAUX BÈGLES | 2015
10
•
Pour la saison 2013/2014, le club de rugby de
l’Union Bordeaux Bègles est à l’origine d’une
injection
monétaire
nette
dans
l’économie
régionale de 10,7 millions d’€.
•À
noter que l'injection monétaire brute du club
s'élève à 14,2 millions d'€. 76% restent fixés en
Aquitaine (soit 10,7 millions d'€) et 24% qui sortent
du territoire (soit 3,5 millions d'€).
ETUDE D’IMPACT ECONOMIQUE | UNION BORDEAUX BÈGLES | 2015
11
P A RT I E 3
• En
juin 2006, fusion des deux clubs historiques
girondins, le CABBG et le Stade Bordelais (9 titres de
champion de France au total) pour donner naissance à
l'USBCABBG.
• Le club devient l’Union Bordeaux Bègles en mai 2008.
•À
la fin de la saison 2010/2011, le club marque son
retour dans l’élite du TOP 14 et quadruple l’affluence
moyenne des matchs joués à domicile.
Affluence totale
Nbr. de matchs à domicile*
Affluence moyenne
par match
2005/2006
32 158
15
2 144
2006/2007
55 812
15
3 721
2007/2008
57 967
15
3 864
2008/2009
52 273
15
3 485
2009/2010
66 558
15
4 437
2010/2011
47 584
15
3 172
2011/2012
187 708
13
14 439
2012/2013
230 351
13
17 719
2013/2014
254 092
13
19 546
2014/2015
308 155
13
23 704
Saison
Source : affluence comptabilisée par la LNR
*Hors matchs de coupe d'Europe
• Lors de la saison 2014/2015, l’UBB atteint un record de
spectateurs avec une affluence totale de 308 155
spectateurs, soit une croissance annuelle moyenne de la
fréquentation de près de 18% depuis l’arrivée du club
dans l’élite, pour une augmentation globale de 64% du
nombre de spectateurs par rapport à la saison
2011/2012.
• L’Union
qui détient cette saison (pour la deuxième
année de suite) la meilleure affluence du Top 14 possède
également la meilleure affluence d'Europe (selon le
classement établi par l'hebdomadaire britannique The
Rugby Paper). Avec 23 704 spectateurs par match à
domicile (stade André Moga et Chaban-Delmas), le club
occupe la plus haute marche, devant les Anglais de
Leicester (22 420) et des Harlequins (20 223).
ÉTUDE D’IMPACT ÉCONOMIQUE | UNION BORDEAUX BÈGLES | 2015
14
• Le
calcul de l’impact indirect repose sur les dépenses
effectuées sur le territoire d’étude par les spectateurs.
L’impact indirect correspond aux
dépenses
effectuées
par
les
spectateurs à l’occasion des matchs à
domicile de l’UBB auprès des
prestataires de biens et services
locaux. Cet impact est calculé en
prenant en compte les déclarations
effectuées par ces mêmes supporters
lors d’enquêtes menées à propos de
leurs dépenses.
• Deux
catégories de population dépensent auprès des
entreprises locales (essentiellement auprès des
établissements de restauration et restauration rapide,
cafés-bars mais également des hôtels et commerces) :
❶ Les supporters de l’Union Bordeaux Bègles,
❷ Les supporters des clubs adverses.
Selon les enquêtes menées au cours de la saison dans
l’enceinte du stade Chaban-Delmas (le 28 mars et le 16
mai 2015) auprès d’un panel de plus de 500 supporters
interrogés (534 exactement) à propos de leurs dépenses
effectuées (hors achat du billet) avant et après le match,
les résultats se répartissent comme suit :
• un individu assistant à un match de l’UBB dépense en
moyenne 39,46 €,
• le
poste "bar/buvette" est le poste de dépense le plus
important. En effet, à lui seul il représente près de la
moitié (47%) des dépenses des spectateurs (soit une
dépense moyenne par spectateur de 18,7 €),
• en
deuxième
position
vient
le
poste
"restauration/consommation". Il représente près du tiers
des dépenses (32%), avec une dépense moyenne de
12,59 €,
•à
eux
deux,
les
postes
"bar/buvette"
et
"restauration/consommation" représentent l’essentiel des
dépenses des spectateurs : 79%.
Hébergement
Restauration/
Consommation
Bar/Buvette
Achats
marchandising
Autres
achats
Transport
TOTAL
Dépenses
moyennes
2,11 €
12,59 €
18,7 €
2,34 €
2,34 €
1,37 €
39,46 €
Répartition
5%
32%
47%
6%
6%
3%
100%
ÉTUDE D’IMPACT ÉCONOMIQUE | UNION BORDEAUX BÈGLES | 2015
15
• Les
tranches d’âges les plus représentées sont celles
des "45 - 59 ans" (26%) et "35 - 44 ans" (23%). À elles
deux, elles regroupent près de la moitié des spectateurs
(49%).
• La
répartition générale reste néanmoins relativement
équilibrée car les tranches d’âge des "jeunes" regroupent
près de 40% des spectateurs (les moins de 18 ans et
moins de 25 ans représentent 21% des spectateurs et
celle des "26-34 ans" 18%).
• La catégorie socioprofessionnelle la plus représentée
est celle des "CSP+" (cadres moyens, techniciens et
cadres supérieurs, ingénieurs…).
• Cette
catégorie représente quasiment un tiers des
spectateurs (respectivement 21% de cadres moyens et
11% de cadres supérieurs). En deuxième position arrive
la catégorie des "étudiants" (14%), puis celle des
"retraités" (12%).
• À l’inverse, les catégories sous représentées sont celles
des "artisans-commerçants" (2%) et des "demandeurs
d’emploi" (3%) .
RÉPARTITION DES SPECTATEURS PAR ÂGE
60 ans et plus
12%
Moins de 18 ans
4%
RÉPARTITION DES SPECTATEURS PAR CSP
Entre
45 et 59 ans
Cadres moyens, techniciens,
Enseignants, employés
26%
17%
Étudiants
Moins
de 25 ans
Autres
21%
18%
23%
Entre 26 et 34 ans
14%
Entre 35 et 44 ans
Retraités
13%
Cadres supérieurs, ingénieurs,
professeurs
Ouvriers
12%
Commerçants, artisans,
agriculteurs
11%
5%
11%
4%
4%
Dirigeants d’entreprise
2%
3%
Prof. libérales,
experts, artistes
Demandeurs d’emploi
Artisans-commerçants
ÉTUDE D’IMPACT ÉCONOMIQUE | UNION BORDEAUX BÈGLES | 2015
16
Supporters UBB
• Le
poste "bar/buvette" qui représente au global 47%
des dépenses des spectateurs, représente plus de la
moitié des dépenses chez les supporters de l’UBB (53%)
alors qu’il ne pèse que 39% chez les supporters visiteurs.
Bar/Buvette
53%
Hébergement
• Le poste "restauration" représente quasiment le même
Autres achats
(cadeaux)
poids que l’on soit supporter de l’UBB ou supporter de
l’équipe visiteuse (environ 1/3).
4%
0%
4%
• En revanche, le poste "hébergement" qui ne représente
aucune dépense chez les supporters de l’UBB, représente
13% des dépenses des supporters visiteurs.
• Le poste des "transports en commun" représente à peu
Transport
8%
Achats
marchandising
31%
Restauration
près le même poids que l’on soit supporter de l’UBB et de
l’équipe adverse.
• Assez
logiquement, le poste "achats marchandising"
(bien qu’il ne représente pas un poste important) est plus
élevé chez les supporters de l’UBB (8% contre 3% pour
les supporters de l’équipe adverse). À l’inverse, le poste
"autres achats" est plus élevé chez les supporters de
l’équipe visiteuse (9% contre 4% pour les locaux).
Supporters équipe visiteuse
Bar/Buvette
39%
Hébergement
13%
Autres achats
(cadeaux)
9%
3%
Transport
3%
Achats
marchandising
33%
Restauration
ÉTUDE D’IMPACT ÉCONOMIQUE | UNION BORDEAUX BÈGLES | 2015
17
DÉPENSES SUPPORTERS UBB (395 ENQUÊTÉS)
Hébergement
Restauration/
Consommation
Bar/Buvette
Achats
marchandising
Autres
achats
Transport
TOTAL
Dépenses
moyennes
0,07 €
10,80 €
18,07 €
2,77 €
1,47 €
1,22 €
34,39 €
Répartition
0%
31%
53%
8%
4%
4%
100%
• Une dépense moyenne de 34,39 € pour les supporters
de l’UBB.
• Le
poste "bar/buvette" est celui dont la dépense
moyenne est la plus élevée, soit 18,07 € de dépensé par
match pour ce poste (à lui seul il représente 53% des
dépenses des supporters).
• En
deuxième
position
vient
le
poste
"restauration/consommation", avec une moyenne de
10,8 € de dépensé par match (31% des dépenses).
• Les
autres postes de dépenses (hébergement, achats
marchandising, transport et autres achats) ne semblent
que peu significatifs car ils ne représentent que 16% des
dépenses des spectateurs à eux quatre.
• L’exemple
le plus marquant sont les dépenses en
hébergement (13% des dépenses avec une moyenne de
près de 8 €). En effet, même si une majorité des
supporters extérieurs vient exclusivement pour assister
au match, un certain nombre profite de l’occasion pour
faire un peu de tourisme sur Bordeaux ou dans la région.
Ceci explique également que les dépenses moyennes du
poste "autres achats" soient plus élevées (même si elles
ne représentent que 9% des dépenses effectuées).
• Il
en
va
de
même
pour
les
postes
"restauration/consommation" et "bar/buvette" dont les
dépenses moyennes respectives sont plus élevées pour
les supporters de l’équipe adverse. En effet, à l’inverse du
supporter extérieur, le supporter de l’UBB à la possibilité
de se restaurer chez lui avant d’assister au match (ou
après). Par conséquent, la dépense moyenne de ce poste
est plus élevée de 9 € pour le supporter extérieur (19,24
€ contre 10,8 €) qui n’a d’autre choix que d’engager des
dépenses pour se restaurer.
ÉTUDE D’IMPACT ÉCONOMIQUE | UNION BORDEAUX BÈGLES | 2015
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DÉPENSES SUPPORTERS ÉQUIPE VISITEURSE (139 ENQUÊTÉS)
Hébergement
Restauration/
Consommation
Bar/Buvette
Achats
marchandising
Autres
achats
Transport
TOTAL
Dépenses
moyennes
7,91 €
19,24 €
23,11 €
1,53 €
5,04 €
1,98 €
58,81 €
Répartition
13%
33%
39%
3%
9%
3%
100%
• Une dépense moyenne par match pour les supporters
visiteurs presque deux fois supérieure à celle des
supporters à domicile (58,81 € contre 34,39 €). Ceci
s’explique par le fait que les dépenses moyennes des ¾
des postes sont supérieures à celles des supporters de
l’UBB.
• Les supporters extérieurs effectuent des dépenses plus
"contraintes" que les supporters à domicile.
ÉTUDE D’IMPACT ÉCONOMIQUE | UNION BORDEAUX BÈGLES | 2015
19
• Pour une affluence totale de 308 155 spectateurs
sur la saison 2014/2015 et selon les ratios déclarés
par ces mêmes spectateurs (données issues de
l’enquête), la dépense moyenne globale s'élève à
39,46 € par spectateur.
• Les
dépenses moyennes ont été pondérées en
fonction
des deux catégories
de population
(supporters de l’UBB et supporters de l’équipe
adverse) afin d’avoir une vision la plus précise
possible des achats réellement effectués. En effet,
hors prix du billet et frais kilométriques de
déplacements, les supporters de l’équipe visiteuse
dépensent en moyenne plus que les supporters de
l’UBB (58,81 € contre 34,39 €), notamment en
hébergement, restauration et également en achats
de cadeaux et souvenirs.
• Par
ailleurs, il a été estimé que la part des
spectateurs supportant l’équipe adverse s’élevait
en moyenne sur la saison 2014/2015 à 22%
(chiffres issus de la billetterie de l’UBB).
• Le calcul de l’impact indirect est donc le suivant :
(part des spectateurs de l’UBB sur l’année x le total
des spectateurs sur l’année x moyenne des
dépenses par spectateur de l’UBB) + (part des
spectateurs visiteurs sur l’année x le total des
spectateurs sur l’année x moyenne des dépenses
par spectateur de l’équipe adverse), soit :
((78% x 308 155) x 34,39 €)) + ((22% x 308 155) x
58,81€)) = 12,2 millions d'€.
ETUDE D’IMPACT ECONOMIQUE | UNION BORDEAUX BÈGLES | 2015
20
P A RT I E 4
•A
partir des données fournies par l’UBB, le calcul de
l’impact économique induit est réalisé à l’aide d’un
coefficient multiplicateur. Pour définir ce coefficient, sur
la base du budget établi, il faut calculer le poids relatif
des dépenses (injections nettes réalisées en Aquitaine)
du club en :
❶ Frais de personnels,
❷ fiscalité,
❸ achats de biens et services,
l’impact économique induit quantifie
le
rôle
d’entraînement
dans
l’économie régionale joué par les flux
monétaires issus de l’impact direct et
indirect. Il est calculé à l’aide d’un
coefficient multiplicateur (M) qui
correspond aux mouvements de
redistribution successifs.
❹ investissements.
• Il
faut ensuite préciser les taux de charges
consommées
en
Aquitaine,
issus
des
taux
d’évasion/rétention définis précédemment (impact
direct).
•
Le coefficient d’impact induit M se calcule selon la
formule suivante :
ILLUSTRATION DE L'EFFET INDUIT
l’Union Bordeaux Bègles paye l’un de ses joueurs XXX €, ce dernier
décide de faire construire une maison et va payer XXX € aux entreprises
locales qui bâtiront son habitation. Ces dernières vont rétribuer XXX € à
leurs fournisseurs de matériaux, etc.
ÉTUDE D’IMPACT ÉCONOMIQUE | UNION BORDEAUX BÈGLES | 2015
22
a
RÉPARTITION
%
Frais de personnels
8 699 193
61,3
Achats
4 046 288
28,5
Fiscalité
855 072
6
Investissements
587 067
4,1
14 187 620
100
Total des flux
b
%
Frais de personnels
77
Achats
83
Fiscalité
30
Investissements
70
• Taux
de charges consommés en Aquitaine, issu
des
taux
de
rétention/évasion
définis
précédemment (impact direct).
c=a*b
p/(1-p)
%
Frais de personnels
47,21
Achats
23,67
Fiscalité
1,81
Investissements
2,90
p=
• Le
75,59
coefficient p est la somme des coefficients
partiels des 4 postes de charges.
ÉTUDE D’IMPACT ÉCONOMIQUE | UNION BORDEAUX BÈGLES | 2015
23
• Sur
la base du coefficient multiplicateur (M)
calculé précédemment, les flux monétaires de
redistribution successifs résultant des impacts
direct et indirect s'élèvent à 71,2 millions d'€.
ETUDE D’IMPACT ECONOMIQUE | UNION BORDEAUX BÈGLES | 2015
24
P A RT I E 5
• Sur la base des données fournies pour la saison
2013/2014, la somme des différents impacts
(direct, indirect et induit) générée par l’Union
Bordeaux
Bègles
représente
un
impact
économique global de 94,1 millions d’€ pour la
région Aquitaine.
ETUDE D’IMPACT ECONOMIQUE | UNION BORDEAUX BÈGLES | 2015
26
Département Commerce et études
17 place de la Bourse
33076 Bordeaux Cedex
05 56 79 5000
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