7. « Qui l’ » peut être remplacé par « qui » « ceux qui l’ont vu » sinon il s’agit du pronom « que » élidé
devant « il » : « l’aveu qu’il a fait ».
8. « Qu’elles » peut être remplacé par « qu’ils » « il se peut qu’elles partent », sinon c’est l’exclamatif « quelle » :
« Quelle fascinante intrigue ! »
9. « l’a » peut être remplacé par « a » (verbe avoir ou auxiliaire). « Comme l’a dénoncé Ionesco »
10. « aie » ou « ait » deviennent « ayons » à la 1ere personne du pluriel, « est » devient « sommes » : « Elle doute
qu’il l’ait crue » ≠ « Elle pense qu’il est convaincu. »
IV. Observer la syntaxe et la nature des mots pour repérer et différencier les homophones.
1 . « quant » apparaît dans « quant à lui »≠ « quand » en début de proposition qui signifie « lorsque ».
2. « si » est adverbe devant un adjectif « Auguste est si clément qu’il force l’admiration. », « s’y » est composé d’un
pronom personnel appartenant à une forme pronominale verbale et d’un pronom « y » ou adverbe de lieu « Ils s’y
prêtent bien ».
3. « n’ » forme élidée de « ne » apparaît dans « on n’a » pour marquer la négation avec « pas », « point », « plus »,
« personne », guère », « jamais », « rien » et la restriction « que ». »On accuse Lorenzo d’avoir tué le duc » ≠ « on
n’accuse personne » ; « on a trouvé la cause de son malheur »≠ « on n’a trouvé que des défauts à cette mise en
scène ».
4. « se » est pronom personnel et « ce » est déterminant ou pronom devant qui, que, quoi, dont. « Dans cette scène, ils
ne comprennent pas ce qui se passe »
5. « quoique » est une conjonction et « quoi que » une locution composée d’un pronom indéfini. « Quoique tardive, la
prise de conscience du personnage n’en est pas moins forte » ≠ « Quoi que Bérenger rétorque à Jean, ce dernier
refuse ses arguments »
V Mettre au féminin
1. Trouver la terminaison d’un participe passé en cherchant son féminin : transmis/transmise, commis/commise,
inclus/incluse, conclu/conclue, fini/finie
2. Trouver la consonne muette finale : suspect/suspecte, succinct/succincte, prompt/prompte
VI Repérer la position de la lettre dans le mot
1. « c » ou « ç » : reçu, remercier,.soupçon « g », « ge », « gu » : langage, fatigant/fatigue
2. « m » au lieu de « n » : immanquablement, étonnamment, emmener exception : néanmoins
3. Présence ou absence d’un accent sur le « e » : « e » ne prend un accent que s’il termine la syllabe écrite.
Exception : les mots terminés par –és et –ée (décès)
4. Absence de consonne double après « e » prononcé [oe] : développement, selon, renouveler/renouvellement,
appeler (exception : interpeller), projeter
VII Penser à un mot de la même famille lexicale
1. Justification ou absence de la lettre muette à la fin d’un mot : « partisan/partisane »
Attention aux mauvais rapprochements : « cauchemar » ne doit pas subir la contagion de « cauchemardesque ». « faire
partie de » vient de « une partie de » et n’a pas de rapport avec le « parti politique » ou « un beau parti »
2. Justification du doublement ou non de la consonne à la jonction du préfixe et du radical : pro/mettre,dé/faire,
inter/rompre, vrai/semblable, con/notation, appel/er, a/social, in/attendu, o/mettre, o/mission.
3. Justification d’une lettre « existentiel/existentialisme » mais attention à discussion ≠discuter
4. Place d’une lettre muette : « rhéteur /rhétorique»
5. Les mots composés à partir de radicaux terminés par « on » doublent la consonne
« passion/passionné », « raison/raisonner »
6. Les adverbes en –amment et –emment doublent le « m » : prudemment, savamment, évidemment.
VIII. Vérifier quelques étymologies
1. Une étymologie justificative : intér/esser (forme latine du verbe être), « thermes » est de la famille de
« thermomètre »qui vient du grec « thermos »=chaud, « terme » de la famille de « terminologie » qui vient du latin
« terme »(limite du sens). « a priori » vient directement du latin et ne prend pas d’accent, « crescendo » conserve son
orthographe d’origine. « ressort/ir à = être relatif à (vient de « être du ressort de)
2. Les graphies grecques sont fréquentes dans les mots abstraits : anthropo/phage (mangeur d’homme),
mis/anthrope (qui n’aime pas les hommes), phil/anthrope(qui aime les hommes), chrono/logie, poly/glotte
(qui parle plusieurs langues), mono/théiste (théo=dieu), psycho/logique (psycho =esprit), métaphore, thèse
mais aussi schéma.
3. L’accent circonflexe est une trace d’une graphie d’ancien français : il paraît‹ pareistre , connaître‹ connoistre,
nôtre‹ nostre, bientôt‹ tost
IX Ne pas tomber dans le piège de l’adjectif verbal