BROUILLON 1
REGARDS SUR LA PROSODIE DU FRANÇAIS
PREMIERE PARTIE : ACCENTUATION ET PHRASE PROSODIQUE
par Albert Di Cristo
Université de Provence
Laboratoire Parole et Langage (UMR 6067)
Introduction
Longtemps en retrait au regard de la tradition quasi-séculaire des travaux sur la prosodie
anglaise (cf. Hirst, 1987, pour une synthèse), les recherches sur la prosodie du français ont
connu au cours des trois dernières décennies un essor reconstituant. C’est ainsi que, au-delà
des points de repère que représentent les études de Klinghardt, & de Fourmestraux, M. (1911)
et de Rossi (1999), il est possible de répertorier un ensemble substantiel de travaux qui ont
contribué progressivement à mettre en évidence les caractéristiques prosodiques de cette
langue. Nous avons renoncé à dresser ici une liste exhaustive de ces recherches qui présentent
une grande diversité, tant en ce qui concerne les options théoriques retenues que la nature du
matériau analysé. Nous nous bornerons donc à citer celles qui nous paraissent les plus
représentatives de la variété des approches et qui ont diversement contribué à alimenter une
base de connaissances sur la prosodie du français contemporain : Coustenoble & Armstrong ;
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1934 ; Delattre, 1961, 1966 ; Pulgram, 1965 ; Faure, 1969 ; Klausenburger, 1970 ; Selkirk,
1972 ; Vaissière, 1974, 1975, 1980, 1991, 2001 ; Di Cristo, 1975, 1978, 1998 ; 1999 ;
Martin, 1975, 1981, 1987 ; Séguinot, 1976 ; Kenning, 1979, 1983 ; Fónagy, 1980, 1983 ;
Lucci, 1980 ; Rossi, 1980, 1985, 1987, Rossi et al., 1981 ; Rietveld, 1980 ; Verluyten, 1982,
1983 ; Wenk & Wioland, 1982 ; Boulakia, 1983 ; Dell, 1983 ; Hirst et Di Cristo, 1984 ;
Adjemian, 1987 ; Duez, 1987 ; Fontaney, 1987 ; Nicaise, 1987 ; Mertens, 1987, 1993 ; Touati,
1987 ; Pasdeloup, 1990 ; Caélen-Haumont, 1991 ; Fletcher, 1991 ; Aubergé, 1992 ; Di Cristo
& Hirst, 1993 ; Mazzola, 1993 ; Monnin & Grosjean, 1993 ; Léon, 1993 ; Vihanta, 1993 ;
Hoskins, 1994 ; Delais-Roussarie, 1995, 1998, 2001; Jun & Fougeron, 1995; 2000, 2002 ;
Lyche & Girard, 1995 ; Laks, 1997 ; Morel & Danon-Boileau, 1998 ; Zellner,
1998 ; Lacheret-Dujour & Beaugendre, 1999; Pensom, 2000 ; Post, 2000, 2003 ; Welby,
2003, 2004).
Il aurait été sans doute édifiant de comparer dans cet article les tenants et les aboutissants de
ces travaux, notamment à la lumière de l’évolution des grands courants théoriques qui ont
influencé les recherches modernes en prosodologie. Cependant, cet état des lieux a déjà été
effectué de façon parcellaire. En conséquence, et afin d’éviter les redites, nous préférons
renvoyer les lecteurs désireux de se documenter sur le sujet à l’ouvrage de Lacheret-Dujour &
Beaugendre (1999) et à l’article de Rossi (2000) dont les lectures conjuguées peuvent fournir
des éléments propices à l’établissement de cette comparaison.
1
Ce texte est document de travail qui ne prétend pas avoir la forme définitive de l’article auquel il donnera lieu.
Dans la perspective de la rédaction de ce dernier, l’auteur apprécierait vos remarques et commentaires.
2
L’objectif de cet article n’est donc pas de passer en revue les études sur la prosodie du
français, auxquelles nous ne manquerons pas de faire référence quand nous le jugerons
nécessaire, mais d’exposer, sous une forme que nous voulons synthétique, les résultats de nos
propres travaux et de nos réflexions, en reprenant des données et des propositions qui ont été
déjà présentées dans des publications antérieures et en les complétant par des observations
nouvelles.
Cet article se subdivise en deux blocs. Le premier est consacré d’une part à la discussion des
problématiques qui concernent l’accentuation et le phrasé prosodique du français et, d’autre
part, à l’exposé de notre approche de ces questions. Nous présentons, dans le second bloc, les
résultats de nos analyses qui se rapportent à la description du système intonatif du français
1.- L’accentuation du français
1.1. Aperçus historiques et avatars théoriques
Dans cette section, nous exposons brièvement l’évolution des conceptions de l’accentuation
du français et nous évaluons leur impact sur les prises de position théoriques qui ont conduit à
l’édification des approches actuelles. Il est manifeste que l’accentuation du français a suscité
dans le passé et alimente encore de nos jours plusieurs controverses. Ces dernières se
rapportent pour l’essentiel à la question de savoir s’il existe véritablement un accent en
français, à celle du (des) domaine(s) éventuellement concernés par le jeu de l’accentuation et
à celle, plus récente, de l’interprétation de l’accentuation initiale. Nous examinerons en
premier lieu les questions liées à la problématique de l’accentuation finale. Nous traiterons
ensuite le cas de l’accentuation initiale et nous aborderons enfin la discussion des relations
entre l’accentuation et le phrasé prosodique du français (nous suggérons d’employer ce
terme comme un équivalent de celui de “ phrasing ” dans la terminologie anglaise, pour
désigner simplement l’articulation prosodique des énoncés et des discours ).
1.1.1. Le cas de l’accentuation finale
1.1.1.1. L’évolution des idées : de la conception du cursus à celle du nexus
Les travaux qui se sont attachés à étudier le passage du latin au français (Pope, 1933 ; Ewert,
1964 ; Klausenburger, 1970 ; Pensom, 1982, 1985, 1990 ; 1993 ; Vaissière, 2001), soulignent
des aspects de l’évolution du système accentuel qui valent d’être rapportés car ils préfigurent
les thématiques qui formeront la trame des débats ultérieurs. Selon Klausenburger, l’accent
aurait été mobile en très vieux français, voire distinctif, comme c’était le cas en latin parlé. Ce
n’est que vers la fin du XVIe siècle que le français moderne se serait distingué des autres
langues romanes en acquérant définitivement le statut de langue oxytonique.
Cette évolution aurait eu aussi pour conséquence une disparition de l’accentuation du mot au
profit de celle du groupe (Pope, 1966 ; Ewert, 1964), ce qui attesterait, si l’on se réfère à la
typologie proposée par Pulgram (1970), du passage du statut de langue à nexus à celui de
langue à cursus. Rappelons que le nexus est défini par cet auteur comme une unité formée par
un lexème accentué et les clitiques qui s’y rattachent, tandis que le cursus constitue une unité
délimitée par des pauses au sein de laquelle l’accentuation des lexèmes et les frontières qui les
démarquent sont oblitérés. En reprenant cette distinction, Klausenburger soutient que l’unité
phonologique minimale émergente du français moderne (c’est à dire la plus petite unité dotée
du schème accentuel oxytonique) est représentée par le groupe de souffle (le breathgroup
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dans la terminologie d’expression anglaise). Cette idée fera son chemin, car elle est
probablement en partie à l’origine de l’opinion un temps répandue que le français est une
langue sans accent. En effet, le domaine du groupe de souffle est un domaine intonatif
(Lieberman, 1967 ; Vaissière, 1997). Si d’aventure cette unité constitue également le domaine
de l’accent, nous sommes en présence d’un état de syncrétisme entre accentuation et
intonation et, de ce fait, l’accent ne possède pas de domaine particulier, ni de fonction propre,
la fonction de démarcation du groupe étant assurée dans ce cas par l’intonation (Rossi, 1980).
Il importe cependant de souligner que la référence au syncrétisme ne constitue pas l’unique
argument qui ait été avancé pour défendre le point de vue du français, langue sans accent.
C’est ainsi, par exemple, que pour les tenants de la mouvance de la glossématique (Hjelmlev,
1936-37 ; Togeby, 1951) l’absence d’accent en français découle directement du fait que ce
prosodème n’assume pas une fonction distinctive dans cette langue. Cette carence
phonologique a été invoquée de nos jours (Peperkamp & Dupoux, 2002) pour expliquer
pourquoi les sujets français, à la différences des sujets espagnols, par exemple, éprouvent des
difficultés à percevoir des contrastes accentuels. Enfin, pour d’autres chercheurs, l’absence
relative d’accent en français serait davantage à mettre au compte de son caractère
phonétiquement peu marqué par rapport aux autres langues romanes et aux langues
germaniques (Roudet, 1910 ; Nyrop, 1963 ; Dauer, 1983 ; Tranel, 1987). Il est possible que
cette faiblesse relative de l’accentuation soit aussi à l’origine du fait, signalé par Meschonnic
(1982), que l’accent du français a été invisible aux yeux de nombreux auteurs français, non
linguistes, comme Rapin, Condillac, Rousseau et l’abbé d’Olivet (cités par Meschonnic).
Sans aller jusqu’à admettre que le cursus, tel qu’il a été défini plus haut, constitue une unité
morphophonologique minimale en français, plusieurs auteurs considèrent le passage de
l’accentuation de mot à l’accentuation finale de groupe comme un fait acquis pour cette
langue. Ce dernier représente ainsi la conception traditionnelle de l’accentuation du français -
la received view - qu’adoptent la plupart des linguistes étrangers (Hyman, 1975 ;
Anderson, 1984 ), lorsqu’ils font référence à cette langue. La principale difficulté que
rencontre cette conception réside dans la signification qui est attribuée au terme de “groupe ”,
ce qui amène naturellement à poser la question de la nature grammaticale et/ou phonologique
du domaine correspondant à l’unité accentuelle, ou au groupe accentuel, en français. Si les
réponses apportées à cette question ont été parfois évasives ou embarrassées dans le passé,
force est de constater, comme nous le verrons par la suite, qu’elles ne sont pas univoques de
nos jours.
Après avoir fait remarquer que l’élasticité de l’unité accentuelle est une caractéristique
des langues à accentuation fixe, Garde déclare que l’accent n’affecte pas en français des
unités dont on peut donner une définition grammaticale permanente, mais des unités dont les
limites peuvent varier d’un énoncé à l’autre (Garde, 1968, p. 94). La raison de cette
incertitude est peut être liée en partie à l’incompréhension d’un phénomène qui a suscité de
nombreuses discussions. Il s’agit du processus de la désaccentuation ” en français dont nous
allons examiner les tenants et les aboutissants.
1.1.1.2. L’incidence de la désaccentuation incomplète des lexèmes
Nous rappelons que l’hypothèse du cursus strict stipule que l’accentuation des lexèmes
appartenant à cette unité est oblitérée, ce qui contribue, avec le concours du phénomène de
liaison, à l’effacement des frontières du mot en français parlé. Plusieurs auteurs ont été ainsi
amenés à affirmer que le français oral accordait peu d’importance à la délimitation des mots
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dans la phrase, ces derniers ne pouvant prétendre constituer, de ce fait, des entités phoniques
(Nyrop, 1925 ; Troubetzkoy, 1949). Ce phénomène serait ainsi la conséquence d’une
désaccentuation systématique qui veut que toutes les catégories de mots, y compris les
substantifs, peuvent se comporter comme des proclitiques (Roudet, 1907). Pour Rossi (1980)
la saccentuation du mot dans le groupe serait par ailleurs un corollaire inévitable de l’état
de langue sans accent.
En réalité, peu de chercheurs ont été enclins à soutenir cette vue extrême, en particulier
lorsque le cursus est assimilé au groupe de souffle. Ils considèrent en effet qu’il est difficile
d’admettre qu’un cursus l’exception de ceux qui se réduisent à un mot ou a un syntagme
court) puisse être dépourvu d’une structure accentuelle interne ou, en d’autres termes, d’une
structure métrique. Il n’est pas hors de propos de rappeler ici que le français est ranpar la
tradition dans la catégorie des langues dites à isochronie syllabique (syllable-timed), par
opposition à celles, comme l’anglais, par exemple, que l’on classe dans la catégorie des
langues dites à isochronie accentuelle (stress-timed). Cette distinction typologique, établie
à l’origine par Pike (1945), signifie que dans une langue appartenant à la première catégorie,
le rythme est fondé sur une grande régularité de la succession des syllabes (ou une
isosyllabicité), tandis que dans une langue de la seconde catégorie, le rythme est déterminé
par la régularité des intervalles inter-accentuels et donc sur l’alternance régulière de syllabes
accentuées et inaccentuées. La notion d’isosyllabicité tend ainsi à conforter l’idée que toutes
les syllabes ont un poids équivalent au sein du cursus où, par conséquent, n’alternent pas
syllabes fortes et faibles. Il s’avère cependant que ce phénomène n’a pas reçu de confirmation
empirique dans plusieurs études qui se sont attachées à comparer le français à d’autres
langues et qui rejoignent ainsi la conclusion que la métrique du français procède aussi d’un
certain isochronisme accentuel (Wenk & Wioland, 1982 ; Dauer, 1983 ; Fant et al., 1990 ;
Fletcher, 1991) . Cette observation n’est donc pas compatible avec l’hypothèse du cursus
évoquée plus haut, dans la mesure une langue à cursus se caractérise notamment par un
rythme syllabique (Lyche & Girard, 1995).
La révision de l’hypothèse du cursus (que Pulgram considère comme une étape marquante de
l’histoire de l’accentuation du français: “ The typological change of French from a language
that does not phonologically mark word-boundaries to one that does, become a distinct
prospect ”, Pulgram, 1967, p. 1641), est en agrément avec les observations de phonéticiens
comme Grammont (1934) et Delattre (1939) qui conduisent à affirmer que les mots ne sont
pas systématiquement désaccentués dans les unités dont l’empan est celui d’un groupe
assimilable à un cursus. Pour Grammont, le mot peut perdre ou conserver son accent, selon
le rôle qu’il joue (1934, p. 122). Delattre (1940, 1966) affirme de son côté que pour des
mots majeurs autres que le dernier du groupe, la désaccentuation est incomplète ”, ou
l’accentuation est partielle ”, ce qui concourt à la délimitation du mot au sein du groupe
rythmique ” (1966, p.143).
Le phénomène de la saccentuation incomplète, ou de l’accentuation partielle, des mots
appartenant à un groupe d’extension variable est confirmé par des analyses expérimentales,
comme celle qui ont été conduites par Rietveld, 1980. Ces résultats sont de nature à conforter
l’idée qu’il puisse exister plusieurs niveaux (ou degrés) d’accentuation en français (une idée
qui sera développée notamment par Dell (1984), dans la cadre d’une approche de
l’accentuation du français inspirée de la phonologie métrique). Cette idée est également à
mettre en relation avec de l’opinion de Garde (1968) selon laquelle il conviendrait de
distinguer entre l’unité accentuelle (une unité minimale comportant un seul accent) et le
groupe accentuel (un ensemble d’unités accentuelles délimitées par un accent de rang
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supérieur). Toutefois, les termes utilisés par Grammont, par Delattre et par Garde ne
permettent pas de tirer des conclusions précises en ce qui concerne l’incidence que pourrait
avoir la démarcation accentuelle des mots sur le phrasé prosodique du français.
L’incertitude affecte également le concept de groupe rythmique dont il est difficile de
préciser le statut et l’extension. Si le groupe de souffle est décomposable en groupes
rythmiques, quel est le statut phonologique de ces unités dans le système prosodique du
français ? Le groupe rythmique représente t-il réellement une unité minimale de ce système ?
Si tel n’est pas le cas, quelles sont les unités prosodiques constitutives des groupes
rythmiques ? Toutes ces interrogations se rapportent, en vérité, à la problématique générale de
la constituance et des domaines prosodiques, ou plus généralement à celle du phrasé
prosodique en français. Nous nous efforcerons de fournir des éléments de réponse personnels
à ces questions dans la dernière section de cette première partie qui est consacrée à
l’accentuation du français. Nous souhaitons exposer auparavant quelques points de vue sur la
problématique qui vient d’être évoquée.
1.1.1.3. Le domaine de l’accentuation finale
Dès 1949, Troubetzkoy a fait remarquer que l’accent français ne signale pas la limite finale
d’un mot en tant que telle, mais la fin d’un élément de phrase, d’un membre de phrase ou
d’une phrase ” (Troubetzkoy, 1964, p. 296). Si nous laissons provisoirement de côté la
question de l’accent de phrase qui soulève des problèmes particuliers, il apparaît que les
groupes rythmiques correspondant aux éléments et aux membres de phrase cités par
Troubetzkoy on fait l’objet, par la suite, de diverses interprétations linguistiques. Ces
dernières sont à l’origine d’une certaine variabilité terminologique qui peut s’avérer
quelquefois confondante.
Les premières analyses se rapportant à la constituance prosodique du français (Di Cristo,
1976 ; Verluyten, 1982) s’accordent à distinguer deux unités : le Groupe Accentuel (GA) et le
Groupe Intonatif (GI). Le GA est défini comme l’unité rythmique minimale comportant un
seul accent final associé à la dernière syllabe pleine de cette unité. Il correspond ainsi à l’unité
accentuelle, telle que la conçoit Garde (cf. supra). Cette définition de l’unité rythmique, qui
est fondée exclusivement sur des critères prosodiques se rapportant à l’accent final (nommé
le plus souvent : accent primaire ”), est reprise par d’autres auteurs au moyen de termes
souvent différents. C’est ainsi que le groupe rythmique borné à sa droite par “ l’accent
primaire ” (ce dernier étant distingué, comme on le verra plus tard, de l’accent de phrase et de
l’accent initial) a reçu tour à tour les dénominations de : Mot Phonologique (Selkirk, 1972 ;
Milner & Régnault, 1987), Mot Prosodique : (Vaissière, 1974 : Martin, 1977 ; 1980 ; Di
Cristo, 1999 ; Vaissière & Michaud, 2005), Syntagme Prosodique (Vaisière, 1997), Groupe
Intonatif (Mertens, 1987), Mot Rythmique (Pasdeloup, 1990), Groupe Rythmique (Delais-
Roussarie, 1995), Unité Rythmique (Di Cristo & Hirst, 1993) et de Syntagme Accentuel (Jun
& Fougeron, 1995).
D’autres approches, à la différence des précédentes, se réfèrent notamment à des critères
extra-prosodiques pour définir le domaine du groupe rythmique. Dans cette perspective, ce
dernier à fait l’objet de deux interprétations pour le français. Selon la première, il est assimi
au Groupe Clitique (Garde, 1968 ; Horne, 1978 ; Lyche & Girard, 1995 ; Di Cristo, 1999), qui
est formé par un item lexical et ses dépendants grammaticaux que sont les clitiques, plus
précisément, les proclitiques et les enclitiques (ce qui correspond également à la définition de
l’unité morphophonologique identifiée comme un nexus, selon Klausenburger, 1970). La
seconde interprétation considère le groupe rythmique comme le domaine du Syntagme
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