80 % de nos odonates utilisent ces eaux calmes pour réaliser leur cycle. Cependant,
ces milieux stagnants ne présentent pas tous les mêmes caractéristiques. La profondeur,
l’acidité, la salinité, la qualité de l’eau, le type de végétation, la présence de poissons,
le climat régional… sont quelques critères parmi d’autres qui vont dicter la présence
ou non d’une espèce. Ainsi, par exemple, si certaines recherchent uniquement les
eaux acides des tourbières, d’autres apprécient des eaux riches en végétation et
d’autres encore des mares temporaires.
Un ensemble d’espèces qui se retrouve de manière constante dans un même type de
milieu est appelé cortège. On distingue par exemple le cortège des tourbières, des
eaux saumâtres, des mares…
Le choix des eaux stagnantes
Une carrière abandonnée peut s’avérer très
attirante pour de nombreuses libellules.
Certaines espèces sont très liées aux plantes
flottantes. Elles les utilisent pour la ponte
et elles en font un poste de défense du
territoire.
Les mosaïques de marais et roselières
abritent des dizaines d’espèces d’odonates.
Les eaux saumâtres des mares littorales
conviennent à certaines espèces.
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AVERTISSEMENT
Ce livret complète celui consacré aux espèces des eaux courantes.
Dans ce dernier étaient rappelées quelques informations sur la classification des libellules,
sur leur morphologie ainsi que sur leur cycle de vie. L’ensemble de ces éléments ne seront
pas repris ici, il conviendra donc si nécessaire de relire le précédent livret pour ce qui
concerne la systématique et le cycle de vie.