Université de Limoges Novembre 2002
Groupe 7
Céline Taponot, Nana Ibrahim, Olivier Passerieux, Aurélien Diot, Fabien Lafage, Stéphane
Ducouret, Nadège Biojout
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Application 7
Développer un outil d’aide au diagnostic et
de formation
des médecins généralistes par le biais d’une
communauté virtuelle d’intérêt
Ce travail a été réalisé par Céline Taponot, Nana Ibrahim,
Olivier Passerieux, Aurélien Diot, Fabien Lafage, Stéphane
Ducouret & Nadège Biojout
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Céline Taponot, Nana Ibrahim, Olivier Passerieux, Aurélien Diot, Fabien Lafage, Stéphane
Ducouret, Nadège Biojout
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Introduction
La Santé est un facteur essentiel de la société actuelle ; il s'agit même
d'une donnée fondamentale qu'il est impossible de ne pas prendre en compte.
Elle est l'objet de toutes les attentions et les progrès qui lui sont liés intéressent,
au premier chef, l'ensemble de la population.
De la même manière, le développement local a été très largement valorisé ces
dernières années tant par la population elle-même que par les instances
publiques. Il n'est aujourd'hui, plus question d'envisager un développement local
autre qu'à grande envergure. Les volontés politiques expriment d'ailleurs
largement leurs souhaits quant à la réduction de ce qu'il est commun d'appeler la
"fracture numérique".
Le domaine de la santé tient donc tout particulièrement à profiter de la
valeur ajoutée que proposent les Technologies de l'Information et de la
Communication par l'intermédiaire du développement local, le but de la Santé
étant très justement de développer une approche informationnelle et
communicationnelle, notamment en vue de déployer des communautés virtuelles
d'intérêt dans lesquelles la coopération annihile les relations verticales au profit
des communications horizontales.
A ce niveau-là, la problématique de la télémédecine englobe des enjeux très
étroitement liés à l'implantation des nouvelles technologies : il y a des
dysfonctionnements caractérisés qui doivent être résolus, la structure des soins
doit être révisée ; de même, on peut se demander si des stratégies alternatives
ne pourraient pas être mises en place.
Ce sont bien entendu les médecins généralistes qui peuvent, en premier lieu,
bénéficier de ces nouvelles orientations, ne serait-ce que vis-à-vis de leur
importance au sein de la société. Qu'il soit appelé médecin traitant, médecin de
campagne ou médecin de famille, chaque citoyen a des liens étroits et
personnels avec un praticien de la santé. Il s'agit ici d'un facteur qui ne doit et ne
peut être négligé.
Les progrès médicaux continuels et rapides ne permettent pas toujours
aux médecins généralistes d'être rapidement au fait des tous derniers
avancements qui pourraient permettre à leurs patients de profiter au mieux d'un
traitement toujours plus approprié. Or, le patient devient de plus en plus
exigeant sur les soins qui peuvent lui être administrés : autant dire que
l'introduction des Technologies de l'Information et de la Communication dans la
vie quotidienne implique un bouleversement des relations traditionnelles qu'il
pouvait y avoir entre un médecin et son patient et ceci est particulièrement
valable pour les générations les plus jeunes. L'enjeu est donc d'acquérir une
adhésion de l'outil Internet, au sens large, à la médecine et l'adaptation la plus
accomplie en la matière est l'application de type "communauté virtuelle
d'intérêt".
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Finalement, le produit attendu de la télémédecine est l'amélioration des
compétences ce qui est la conséquence de toute action de formation active et
intelligente. Le résultat final étant l'amélioration du processus de décision
médicale et donc du processus qualitatif.
Le développement de communautés virtuelles d'intérêt peut combler le vide
institutionnel qui fait encore défaut, sorte de chaînon manquant entre la
médecine et le développement local dit "classique", mais également le vide
manipulatoire qui mérite d'être envisagé dans un domaine aux enjeux
communicationnels, informationnels essentiels.
Néanmoins, il existe déjà des exemples en exploitation et ceux-ci permettent
encore davantage de se rendre compte de l'efficacité d'une telle alliance plus
particulièrement pour l'aide au diagnostic et pour la formation. De la collégialité
des compétences naît la coordination qualitative.
Le document qui suit va s'appliquer à présenter la médecine telle qu'elle
peut être pratiquée aujourd'hui et surtout telle qu'elle peut être valorisée dans le
but d'une utilisation optimale.
Ainsi après avoir fait le point sur les acteurs et leur approche des TIC, il va être intéressant de
se pencher sur la santé et les TIC dans le sens d'une appropriation de nouveaux rapports.
Enfin, il conviendra de s'arrêter quelque peu sur la télémédecine et la série d'enjeux qu'elle
présente, au premier chef desquels il faut citer la communauté virtuelle d'intérêt.
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I - Les acteurs
Qu'il s'agisse de la médecine ou de la télémédecine, de nombreux acteurs
sont en jeu.
1) Identification des divers acteurs
a- Acteurs du domaine médical
Les médecins libéraux
Un nombre croissant de praticiens libéraux, sous l’influence du Conseil
National de l’Ordre des Médecins, s’intéresse aux possibilités offertes par les
réseaux de télécommunications et à son médium, l’informatique. Depuis l’aide à
l’informatisation en février 1998 des médecins libéraux par le Formmel (Fonds
de Réorientation et de Modernisation de la Médecine Libérale) et suite à la mise
en place de la carte Vitale, 42% ont adhéré à cette aide et on constate que 11%
des praticiens ont utilisé la télétransmission en 1999.
EVOLUTION DU NOMBRE DE MEDECINS
UTILISANT LA TELETRANSMISSION EN 1999
(Source : CNAM -1999)
Dans ce cas, comment les fonctionnalités offertes par l'outil informatique
sont-elles utilisées par le praticien ? L’informatique dans la pratique dicale se
fait-elle en majeure partie en consultation ou en réseau ? Une enquête du
Formmel nous renseigne sur ces deux points :
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(Source : Formmel 1999 - http://www.credes.fr)
D’après le sondage du Formmel, 98% des médecins informatisés utilisent
la gestion informatique du dossier médical du patient. On voit bien ici qu’une
assiduité à l’utilisation de tous les modules de la gestion du dossier médical est
de mise, sauf le codage des diagnostics et des actes, pourtant nécessaire au
secret médical. Ceci est certainement à la faible expérience des médecins en
informatique, qui réclament d’ailleurs une rapidité accrue du réseau et une
meilleure ergonomie des logiciels, même si 54% d’entre eux considèrent que
l’informatisation améliore la qualité de leur travail et si 27% sont assez satisfait
de l’ensemble des modules de la gestion du patient.
Voici le schéma récapitulatif des principales fonctionnalités par les médecins
libéraux informatisés et de leur apport selon eux :
(Source : Formmel - 1999 - http://www.credes.fr)
On remarque que c’est un apport essentiellement bénéfique pour la
relation patient/praticien. Le gain de temps et l’approche économique pour le
système de santé sont cependant encore à faire progresser.
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