Arbuste "ter" - Retour à l`espace documents de François GARCZYNSKI

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Arbuste 11ter-06
François
Grenoble, novembre 2006
ingénieur du génie rural des eaux et des forêts (retraité depuis 2002)
Nouvelle adresse : 34 avenue La Bruyère 38100 Grenoble tél. toujours le même : 04 76 51 05 90
e-adresse : [email protected] ; site internet : http://perso.orange.fr/f.garczynski/
Garczynski
Le battage institutionnel, livresque et médiatique contre le réchauffement néglige le
pire risque majeur à craindre vers 2050, faute d’arbres surtout ruraux d’un cercle
polaire à l’autre : la rechute du niveau marin, due à la désertification planétaire.
Questions de vocabulaire
J’écrivais des textes numérotés selon mois et année (abrégé 2 derniers chiffres) : nouvelettes (abrégé ntte) avec 1 ou
2 pages et newlets pour certaines traduites en anglais, nouvelles (abrégé nlle) avec plus de 2 pages et news pour
certaines traduites en anglais. J’écris et envoie des courriels également numérotés : arbustes et shrubs pour certains
traduits en anglais avec 1 ou 2 pages ; leurs pièces jointes sont des rameaux – le premier est ce courriel transformé
en rameau –, nouvelettes, nouvelles, notes de lecture (abrégé ndl) et récritures de contes (abrégé rdc).
Il y a déjà eu des dizaines de Nicolas Hulot, mais comment faire passer l’essentiel de leurs
programmes ?
‘‘En observant la compétition ultra-verte (…), on aimerait voir surgir des dizaines de Nicolas Hulot
qui, fort de leur popularité médiatique, pèseraient efficacement sur les programmes politiques des
postulants à la présidentielle 1 ’’. Il y en a déjà eu des dizaines, mais le problème c’est qu’on ne veut pas
en tirer l’essentiel, comme les aveugles du conte (rdc Les aveugles et l’éléphant) et les cinq frères –
parabole du mauvais riche et du pauvre Lazare – qui déjà ‘‘ont Moïse et les prophètes’’ (Luc 16, 19-30) 2.
L’essentiel ultra-vert, c’est que l’arbre a des télérôles agro-environnementaux jusqu’à une distance égale
au plus à 10 fois sa hauteur : environ 100 m pour la hauteur 10 m (arbuste 11bis-04 B.A.-BA du
chercheur). Programme ultra-vert efficace : replanter des arbres alignés et isolés. Ainsi autrefois il y en
avait beaucoup en France. Aujourd’hui on replante trop rarement des arbres isolés dans le tiers-monde.
‘‘C’est un appel (…) au nom des moines de l’Abbaye de Keur Moussa au Sénégal (…). Le niveau
de la nappe phréatique (…) est en très forte baisse (…). Les moines ne peuvent plus envisager un nouvel
approfondissement de l’actuel forage (…). Ils doivent (…) en prévoir un nouveau à une profondeur de
115 m, sur la base d’une étude hydro-géologique récente (…). L’opération s’élèvera à 136 400 euros’’ 3.
Malgré cette étude, il faut cet essentiel pour expliquer qu’à 50 km au nord-est de Dakar ce nouveau forage
risque encore de tarir, faute d’arbre. Car si ‘‘en 40 ans (…) la nappe phréatique a vu son niveau (…)
s’abaisser de 20 m au-dessous du sol à 50 m’’ – soit de 30 m –, c’est surtout faute de replanter un arbre au
moins tous les 50 m (arbuste 4-05 réf. 1 et annexe arbuste 4bis-05). Idem d’un cercle polaire à l’autre
Les titres de cet arbuste et des arbustes 11-06 et 11bis-06 ne passeraient pas à la 81e Semaine
sociale. Etre autodidacte intégral ou absolu (ndl Graines de possibles p. 24 et 25), ça ne suffit pas mais il
faut l’être peu ou prou pour contribuer à tirer l’essentiel de dizaines de Nicolas Hulot, anciens et actuels.
Coups d’œil au battage institutionnel, livresque et médiatique récent autour du réchauffement climatique
Dogmatisme institutionnel : ‘‘De quoi (…) se mêle-t-il 4 ?’’ Un directeur de recherche au CNRS
dénie le droit de parler du climat à Claude Allègre, car il n’a rien écrit de tel dans aucune publication
scientifique. Aucun des deux ne saurait qu’il y eut déjà des réchauffements d’origine solaire, car dans
l’air CO2 se raréfiait au lieu d’augmenter (nlle 2-01 p. 10). Si je me mêle du climat, ce ne sont guère des
publications scientifiques mais des congrès internationaux qui ont publié ma critique d’une erreur
invétérée sur le rôle de l’arbre pour l’eau des sciences de l’eau et de l’agriculture (news 1-99 p. 9, arbuste
9-06, ndl The Environment for Sale p. 36, 59-60 et 261 ; ndl La forêt gestion des eaux p. 11-12).
Ayant déjà jeté un coup d’œil sur 3 articles et 4 livres de Claude Allègre (arbuste 10-06 réf. 1, 3,
6, 11 à 14), j’en ai jeté un autre sur 5 livres récents de différents auteurs :
-Du 1er le paragraphe ‘‘si l’eau vient à manquer’’, l’épilogue, l’index, la table des matières et la
présentation ne parlent pas d’arbre, forêt, déforestation et désertification ; le paragraphe ‘‘de nouveaux
horizons pour l’agriculture’’ critique si peu l’agriculture productiviste sans citer celle biologique 5.
-Le 2e parle d’aménager durablement les forêts tropicales en affirmant que les Africains ont besoin
d’exploiter leurs forêts et que les principaux exploitants forestiers sont des firmes étrangères (la
déforestation tropicale n’est pas due qu’à elles), d’assurer une gestion durable des sols et surveiller leur
fertilité par des techniques d’agroécologie et le semi direct sous couverture végétale (pas sous l’arbre)
s’inspirant de l‘écosystème forestier (si c’est sans replanter des arbres, ça ne pourrait pas être durable) 6.
-Les 3e et 4e parlent de déforestation tropicale et désertification mais pas de l’arbre rasé par l’homme
dans l’entre-deux. Selon le 4e, l’homme n’est jamais intervenu en forêt primaire tropicale (parfois il y
intervient quand même, mais en replantant l’arbre sur abattis-brûlis : nlle 7-00 p. 6 réf. 6 ) 7, 8.
-Le 5e parle de lutte contre le réchauffement : son titre de fin du monde mène aux arbres d’Apocalypse
(22, 2) qui ‘‘de part et d’autre du fleuve (…) fructifient douze fois, une fois chaque mois’’ 9, 2.
Un journal américain lance une recherche d’idées contre le réchauffement puis élargit ce débat aux
temps géologiques (sans rappeler ces réchauffements qui entraînaient la raréfaction de CO2) 10, 11.
Deux échos de la très récente conférence des Nations unies sur le climat à Nairobi (Kenya) :
-‘‘L’Afrique est (…) le continent qui a le plus à perdre du changement climatique. C’est ce
qu’indiquent deux études présentées (…). La décrue des précipitations (…) devrait se poursuivre (…). La
tendance dominante est (…) au réchauffement et à une baisse des précipitations qui devraient aggraver
l’accès à l’eau’’ 12.
-‘‘Besoins des pays du Sud, et notamment l’Afrique (…). On y dénombre déjà des réfugiés climatiques
contraints de quitter leurs pays face à l’avancée du désert ou des sécheresses récurrentes (…).
Assèchements de lacs, fonte des glaciers, pollution croissante’’ 13.
Extrait d’un document du diocèse de Grenoble distribué à l’assemblée générale d’une paroisse :
‘‘Quand on est africain d’un pays ravagé par la sécheresse (…), on rêve d’aller là où la vie est moins dure
(…). Pour échapper à la pauvreté : on quitte sa terre (…). 500.000 immigrants irréguliers (…)
franchissent (…) chaque année les frontières de l’Europe : un phénomène irréversible (…). Le XXIe
siècle sera marqué par une immigration massive (…). Rechercher d’autres réponses que le simple
refoulement des candidats à l’immigration (…). Mettre en œuvre une vraie politique de coopération
internationale qui permette aux pays du Nord de répondre aux appels à l’aide venus des pays du Sud
(…). Aider les populations à développer leur pays pour qu’ils n’aient plus envie de le quitter (…).
Allons-nous continuer à subventionner nos produits alimentaires qui empêchent le développement des
cultures vivrières dans le tiers-monde ? (…) Il faut participer activement au développement (…).
Pourquoi quittent-ils leur pays ? (…) Famine (…). La pauvreté en Afrique est un facteur clé de
l’immigration 14 .
Faute d’arbre rural, sécheresse et famine menacent autant mais 10 fois plus lentement les pays du Nord
Ce n’est pas le réchauffement mais la déforestation qui diminue les précipitations, comme à l’ouest
et l’est de l’Australie (news 1-99 réf. 5 et 6), dans l’Himalaya indien (nlle 4-03 p. 2 réf. 2) et au nord-est
de la Chine (ndl Chine, Japon, Corée p. 206-207). Seul l’arbre donne des récoltes durables en les
multipliant par 2 à 3 en climat tempéré et 10 sous les tropiques. Tuer l’arbre fait le désert en 5 ans à 50
ans de l’équateur au cercle polaire, jusqu’à entraîner la chute du niveau marin même en absence de
glaciation. Les temps géologiques sont divisés en ères et périodes par ces chutes dues à la mort du
phytoplancton et de l’arbre, principaux acteurs de l’environnement vital (ntte/newlet 9-00, ntte 1bis-02)
1.Dominique Quinio (2006) : Editorial : D’autres M. Hulot La Croix 8 novembre
2.Bible de Jérusalem (1975) : Desclée de Brouwer p. 1538 et 1800
3.Association Keur Moussa Sénégal 72300 Solesmes (2006) : Lettre du président 15 octobre
4.Florent Domine (2006) : Que vaut le doute scientifique sans les compétences ? Le Monde 10 novembre
5.Christian Lévêque et Yves Sciama (2005) : Développement durable, Avenirs incertains Dunod
6.Sous la direction de Serge Michaïlof (2006) : A quoi sert d’aider le Sud ? Economica p. 157, 227, 231, 261 et 263
7.Dominique Bourg et Gilles-Laurent Rayssac (2006) : Le développement durable maintenant ou jamais Gallimard
8.Nicolas Hulot (2006) : Pour un pacte écologique, avec le comité de veille écologique Calmann-Lévy
9.Dominique Viel (2006) : Ecologie de l’apocalypse Ellipses
10.Andrew C.Revkin (2006) : Wanted : Ideas and Cash to Aid Warming Globe/ On cherche des idées et de l’argent
pour aider un monde réchauffé The New York Times.Le Monde 4 novembre
11.William J.Broad (2006) : Earth’s Ancient Past Broadens A Debate on Global Warming./ Le passé ancien de la
Terre élargit le débat sur le réchauffement mondial The New York Times.Le Monde 18 novembre
12.Hervé Kempf (2006) : L’Afrique a tout à perdre du changement climatique Le Monde 18 novembre
13.Nathalie Leenhardt (2006) : Un pas de plus dans la prise de conscience Réforme 16-22 novembre
14.Groupe Actualité (2005) : L’immigration défi du XXIe siècle qui nous concerne tous Diocèse de Grenoble
décembre
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