1- Mercredi 27/10 – Dette dans les PVD 2- Jeudi 28/10 – « Libres de ne pas être libres, pourquoi sommes-nous devenus si obéissants ? » 3- Samedi 30/10 – « Let’s make money » 4- Samedi-dimanche 30-31/10 – « La dette, obstacle à la souveraineté des peuples » 5-Mardi 2/11 – « Life for sale » 6-Mardi 9/11 – Formation Attac Bruxelles (1) 7- Mercredi 17/11 – « Redéfinir la prospérité » (1) 8- Samedi 20/11 – « Est-il responsable de confier le sort de notre planète aux marchés ? » 9- Samedi 20/11 – « Les états généraux de la finance responsable et solidaire » 10- Jeudi 25/11 – « Redéfinir la prospérité » (2) 11-Mardi 14/12 – Formation Attac Bruxelles (2) 1- Mercredi 27/10 – Dette dans les PVD « Conférence Les facettes de la problématique de la dette des pays en Développement » 27 Octobre 2010 de 20h à 23 h dans l’auditoire A200 de l'ICHEC-ANJOU au 365 rue au Bois 1150 Bruxelles Le panel d'intervenants sera composé de 1 Renaud Vivien - Comité d'Annulation de la Dette du Tiers Monde présentera la problématique de la dette Pierre Grega, professeur de l'ICHEC- programme Economie des pays en développement Amadou Sagnon de l’Ambassade du Burkina Faso. Jean-Christophe Charlier, du cabinet de Charles Michel, Ministre de la Coopération au Développement Nicolas Van Nuffel ou Arnaud Zacharie, Centre National de Coopération au Développement : CNCD-11.11.11 2- Jeudi 28/10 – « Libres de ne pas être libres, pourquoi sommes-nous devenus si obéissants ? » Conférence multimédia de Pierangelo Di Vittorio (philosophe, docteur en philosophie de l’Université de Lecce et de l’Université Marc Bloch de Strasbourg) Centre culturel Le Botanique - Salle de cinéma – à 20h00 (236 rue Royale à 1210 Bruxelles) Prix des places Prix plein : 6,00 € / Etudiant(e), senior et sans emploi : 4,00 € A l’heure actuelle, une question se pose de plus en plus souvent : pourquoi personne ne se révolte ? Comment se fait-il que la chose la plus naturelle – dire “non” à ce qui nous domine et nous oppresse – s’avère finalement comme la chose la plus difficile et la plus improbable ? Plus de soixante ans après le procès de Nuremberg, qui condamna à jamais l’incapacité à désobéir des dirigeants nazis, le monde actuel se prétendant « libre », semble atteint lui aussi par une grave épidémie d’obéissance. Ce n’est pas un hasard si certains classiques consacrés à la « servitude volontaire » (La Boétie) et à la « désobéissance civile » (Thoreau, Arendt) reviennent sur le devant de la scène, tout comme quelques célèbres expériences de la psychologie sociale des années 1960-70 : de celles menées par Stanley Milgram et Philip Zimbardo, à celle de Ron Jones qui, avec ses élèves d’un Lycée de Palo Alto, aux Etats-Unis, avait essayé de simuler la naissance d’un mouvement fasciste. Ces expériences ont été significativement réactualisées, soit sous le signe de la télé-réalité (Le jeu de la mort / La zone Xtrème), soit sous la forme du roman et du film (The Experiment, La Vague), ou bien encore de l’essai (The Lucifer Effect). En mélangeant sans solution de continuité la recherche savante (historique, philosophique, sociologique) avec les produits de la culture de masse (littérature, cinéma, TV), cette conférence multimédia nous offre des outils pour réfléchir sur les excès d’obéissance qui se cachent dans les replis de notre subjectivité libre et autonome. Infos: 02/230 62 60 ou [email protected] 2 3- Samedi 30/10 – « Let’s make money » de Erwin Wagenhofer – 2009 - 1h50 Débat animé par Marco Van Hees Centre Culturel de Schaerbeek 91-93, rue de Locht • 1030 Bruxelles Ouverture des portes: 18h30 Film: 19h30 Débat: 21h15 Après We feed the world, dénonçant les dérives de l'industrie agro-alimentaire, Erwin Wagenhofer décortique les circuits de la finance mondiale et les conséquences concrètes – humaines, démographiques et écologiques– d'une économie régie par la cupidité: tramways viennois privatisés, milliards de dollars dormant au soleil, «assassins économiques» missionnés par les pays riches pour saigner le tiers-monde endetté... Avec Let’s make money, le capitalisme financier prend corps et visages: ceux de quelquesuns de ses acteurs et de leurs victimes. Si la réflexion peut quelques fois paraître désespérante sur ce que nous faisons ou laissons faire avec l’argent, elle a le mérite de poser clairement le problème et d’appeler d’urgence une réponse plus adéquate au bien-être et au progrès de l’humanité. Affichette et rappel par courriel séparé. 4- Samedi-dimanche 30-31/10 – « La dette, obstacle à la souveraineté des peuples » à Liège Espace Belvaux, rue Belvaux 189, 4030 Grivegnée Samedi 30 octobre 13h00 - 13h30 : Accueil 13h30 - 14h30 : Présentation et Introduction 14h30 - 16h15 : Le droit international et la souveraineté des peuples dans l’histoire 16h30 - 18h30 : Les programmes d’ajustement structurel et les atteintes à la souveraineté des peuples du Sud 18h30 : Repas – Soirée Dimanche 31 octobre 2010 9h30 : La souveraineté des peuples bafouée au Nord 11h30 : Les instruments juridiques des puissants – les tribunaux d’arbitrage 12h30 - 14h00 : Repas 14h00 – 15h30 : Les alternatives 15h30 - 16h00 : Synthèse du week-end 3 Prix : Formation + hébergement en pension complète (repas samedi soir, nuit et petit déjeuner, repas du dimanche midi + pauses) : 28 euros ; 15 euros pour les petits revenus. Sans nuitée : soustraire 6 euros au prix initial. Inscriptions avant le 25 octobre. Compte bancaire : 001-2318343-22 avec pour communication : Inscription WE DROIT Informations et inscriptions : Myriam 0498 35 36 66 - [email protected] 5-Mardi 2/11 – « Life for sale » Projection du film « Life for Sale » suivi du débat sur la privatisation de l’accès à l’eau. Le mardi 9 novembre 2010 à 20h dans la Maison Communale de Woluwe st Pierre- salle Capart -Avenue Charles Thielemans 93 - 1150 Bruxelles. Le documentaire "Life for Sale" présente l'organisation actuelle du marché de l'eau au Chili. Le pannel pour le débat est composé de Christian Legros - Institut Europeén Recherche sur la Politique de l'Eau) Thomas van Waeyenberge - Aquafed- la fédération internationale des opérateurs privés de l'eau Jan Van der Zwalmen- Protos ONG Mme Christine Vander Elst - ACDA ONG Perou Un observateur de l’Ambassade du Chili 6-Mardi 9/11 – Formation Attac Bruxelles Europe 2020 : vers une nouvelle décade prodigieusement antisociale ? Elle se déroulera quasiment en deux parties. Première partie: mardi 9 novembre à 19h30 - la stratégie socio-économique européenne depuis dix ans, dite processus de Lisbonne, et prolongée jusqu'en 2020 (Europe 2020); Deuxième partie: mardi 14 décembre - les plans d'austérité et de rigueur imposés selon ces plans européens aux Etats membres, dont la Belgique. Le premier rendez-vous se trouve maintenant sur le site d'Attac Bruxelles, avec les indications plus détaillées: http://bxl.attac.be/spip/spip.php?article1285 La Commission européenne a élaboré une nouvelle stratégie socio-économique pour la prochaine décennie : Europe 2020. Cette information, passée complètement inaperçue dans les médias traditionnels, est capitale, car ce plan communautaire va déterminer le programme du prochain gouvernement belge, quel qu’il soit, comme il le fait déjà dans d’autres pays. 4 Qu’est-ce qui nous attend ? Quels secteurs sont menacés ? Quelle lutte devrons-nous mener ? Quelles solidarités avec d’autres populations européennes sont nécessaires ? Ces questions et bien d’autres seront abordées lors de la formation mensuelle d’Attac Bruxelles 1, mardi 9 novembre 19h30, à l’Espace Marx - rue Rouppe 4 à Bruxelles. Tout le monde est le bienvenu. La formation n’est pas réservée aux membres d’Attac. Nous demandons un euro d’entrée pour pouvoir financer la location de la salle. Trois millions de salariés et de jeunes dans les rues françaises pour protester contre la réforme des retraites. Vastes protestations en Grèce, en Espagne, au Portugal et bientôt dans la Grande-Bretagne libérale. Qu’est-ce qui relie tous ces événements ? Les plans socio-économiques concoctés au niveau européen. En mars 2000, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne se réunissent dans la capitale portugaise. Ils mettent au point la stratégie pour l’Europe de 2010. Selon le point 5 des conclusions de ce sommet, l’ambition est au rendez-vous : « L’Union s’est aujourd’hui fixé un nouvel objectif stratégique pour la décennie à venir : devenir l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde, capable d’une croissance économique durable accompagnée d’une amélioration quantitative et qualitative de l’emploi et d’une plus grande cohésion sociale » . De cohésion sociale et de développement durable, il n’en sera guère question. Tout le monde politique européen se mobilisera pour la compétitivité, alors que la majorité des citoyens ignore ce qui a été élaboré. Celle-ci n’en prend connaissance que lorsqu’un gouvernement applique concrètement une décision prise dans ce cadre et rarement comme un plan européen d’ensemble. Les autorités communautaires fixent deux indicateurs centraux : le taux d’emploi qui devra atteindre les 70% à l’horizon 2010 et les dépenses de recherche devront dépasser les 3% du PIB. Le taux d’emploi est le rapport entre le nombre de personnes actives et la population âgée entre 15 et 64 ans. Or, un actif est, selon la définition du Bureau international du travail (BIT), tout individu qui a travaillé au moins heure durant la semaine où s’effectue l’enquête de travail. Dès lors, il s’agit pour tous les gouvernements européens de pousser les « inactifs » à accepter n’importe quel boulot, flexible, précaire, etc. En même temps, l’âge pour prendre sa retraite est progressivement augmenté. Là où des prépensions existent, elles sont petit à petit supprimées. Les salariés et jeunes pensent qu’il s’agit de plans purement nationaux. Or, les mêmes plans sont introduits dans les Etats, certes à des moments différents. Avec le même effet global : individualiser les parcours professionnels des travailleurs de manière à rendre les mobilisations collectives plus difficiles, permettre les restructurations jugées indispensables par le patronat et en définitive peser à la baisse sur les « coûts salariaux » (en premier lieu, sur la partie cotisations sociales ce qui permet de casser les mécanismes de solidarité mis en place après la Seconde Guerre mondiale). 5 En même temps, le pacte de stabilité conclu lors du traité de Maastricht en décembre 1991 est adjoint à ce vaste programme appelé « stratégie de Lisbonne » (en l’honneur du lieu où elle a été décidée). Selon celui-ci, un pays ne peut avoir un déficit budgétaire au-delà de 3% de son PIB et une dette publique totale supérieure à 60% du PIB. La fin 2010 approche. C’est l’heure des bilans. Les autorités communautaires ne parviendront pas à leurs objectifs chiffrés. C’est un échec, mais qui passe inaperçu dans les médias. D’autant que la Commission propose un nouveau plan pour la prochaine décennie : Europe 2020. Un programme qui ressemble comme deux gouttes d’eau au précédent, la stratégie de Lisbonne. Comme on le dit dans les milieux sportifs : « on ne change pas une stratégie et une équipe qui perdent ». Seulement, en période de crise, les mises en œuvre seront plus dures comme en témoignent les volontés communautaires de sanctionner financièrement les Etats qui ne respecteraient pas strictement le pacte de stabilité. A quelle sauce les salariés, les jeunes, les pensionnés, les allocataires devront être mangés selon les responsables européens ? On sait que le prochain gouvernement belge devra réduire drastiquement le déficit budgétaire ainsi que la dette publique qui flirte de nouveau avec les 100% du PIB. Et les perspectives d’allonger les carrières et d’élever l’âge effectif de la retraite comme en France sont dans les cartons. Pour pouvoir contrer cette stratégie, ne faut-il pas en prendre connaissance, en voir les différents aspects et en comprendre les éléments européens ? C’est dans ce cadre que cette formation d’Attac Bruxelles est proposée. Elle sera donnée par Henri Houben, économiste, membre d’Attac Bruxelles et auteur de plusieurs articles sur la stratégie de Lisbonne dont un récent bilan sur le site du Gresea : Stratégie de Lisbonne : attention, chute d’emplois !. Elle est organisée en collaboration avec l’ACJJ (Association culturelle Joseph Jacquemotte). 7- Mercredi 17/11 – « Redéfinir la prospérité » (1) ARGUMENT GÉNÉRAL La récente crise économique et financière a renforcé l’urgence d’un questionnement sur les finalités de notre activité, sur notre modèle de développement, sur notre conception du progrès. Depuis des décennies, la croissance de l’activité marchande, recensée par la comptabilité nationale et son indicateur synthétique, le PIB, constitue l’objectif majeur des politiques économiques et sociales. Cet objectif s’inscrit dans la ligne philosophique des XVIIIe et XIXe siècles qui a favorisé une assimilation du progrès à la croissance économique. Mais il est aujourd’hui de plus en plus contesté, en raison des limites écologiques qu’il rencontre, des promesses non tenues en termes d’égalité et de santé sociale, des insatisfactions multiples qui l’accompagnent. 6 Pouvons-nous vivre au XXIe siècle comme nous l’avons fait au XXe? Conserver une conception du progrès forgée par l’Occident au millénaire précédent? Nos comptes nationaux et nos indicateurs, outils d’information et de pilotage de la politique économique et sociale, véhiculent un modèle de développement. Est-il acceptable, soutenable, désirable? S’il s’agit de changer de cap, peut-on le faire au moyen des anciens instruments? Ce que nous mesurons affecte notre action. Construire un "au-delà du PIB", c’est implicitement redéfinir notre conception du progrès. Le cours-conférence comportera deux leçons. Il s’adresse à un public large et non spécialisé intéressé par une question pleinement d’actualité qui reçoit ici l’éclairage croisé de la philosophie, de l’histoire, de la sociologie et de l’économie. Progrès et croissance économique : les raisons d'une assimilation trompeuse Dominique Méda (Centre d’Etude de l’Emploi, France) Bruxelles, Palais des Académies Rue Ducale 1, B-1000 Bruxelles le mercredi 17 novembre 2010 de 17 à 19 heures Accès gratuit et sans inscription préalable De plus amples informations sont disponibles sur le site Internet de l’Académie à l’adresse www.academieroyale.be. Si des modifications devaient intervenir dans le programme, elles seraient également publiées sur ce site, comme toute autre actualité. 8- Samedi 20/11 – « Est-il responsable de confier le sort de notre planète aux marchés ? » Le samedi 20 novembre 2010 de 9h00 à 12h30 au siège de INM, avenue de Tervueren, 81 à 1040 Bruxelles, la Ligue des Optimistes du Royaume de Belgique se joindra à Philosophie & Management pour un séminaire sur "Est-il responsable de confier le sort de notre planète aux marchés?" qui sera animé par Kevin Maréchal, docteur en sciences économiques et de gestion, chargé de recherche au sein du Centre d'études économiques et sociales de l'environnement. Renseignements et inscriptions: www.philosophie-management.com. Conditions de faveur pour les membres de la Ligue. 9- Samedi 20/11 – « Les états généraux de la finance responsable et solidaire » La finance responsable et solidaire n'est plus – si tant est qu'elle le fut – une idée loufoque soutenue par une minorité. La crise financière de 2008 a mis en lumière l'importance de remettre l'économie à sa place et a renforcé la prise de conscience citoyenne. Elle nous a rappelé que l'économie se devait d'être proche des gens et utile à l'homme. C'est pour découvrir concrètement la finance responsable et solidaire d'aujourd'hui et les 7 perspectives de demain que le Réseau Financement Alternatif vous invite ce 20 novembre 2010 aux états généraux de la finance responsable et solidaire. En matinée : Petits-déjeuners OXFAM (3,5€) A quoi sert l'argent solidaire ? Stands et animations Exposition d'œuvres d'art sur le thème « finance et citoyenneté » Exposition vidéo Mais aussi : animations pour enfants, jeu de la ficelle, séance du Sudestan... Après-midi : Les enjeux de la finance solidaire pour les années à venir Après-midi animée par Jean-Jacques Jespers (journaliste, auteur et professeur de journalisme à l'ULB) Riccardo Petrella : quelle finance face à la mondialisation de l'économie ? Eric De Keuleneer : quelle finance pour servir l'intérêt général ? Le manifeste de la finance responsable et solidaire Bernard Bayot : présentation du manifeste Grand débat avec les présidents et représentants des 4 grands partis francophones et du monde syndical. Remise du prix "Finance et citoyenneté" Quand ? Samedi 20 novembre 2010, de 9h à 18h Où ? Espace Jacqumotte (rue Haute 155 à 1000 Bruxelles) Inscription gratuite mais indispensable 10- Jeudi 25/11 – « Redéfinir la prospérité » (2) Argument général : voir ci-dessus. Au-delà du PIB : réconcilier ce qui compte et ce que l'on compte Isabelle Cassiers (FNRS et UCL) Bruxelles, Palais des Académies Rue Ducale 1, B-1000 Bruxelles le jeudi 25 novembre 2010 de 17 à 19 heures 11-Mardi 14/12 – Formation Attac Bruxelles Europe 2020 : vers une nouvelle décade prodigieusement antisociale ? Formation en deux parties. Première partie: mardi 9 novembre à 19h30 - la stratégie socio-économique européenne depuis dix ans, dite processus de Lisbonne, et prolongée jusqu'en 2020 (Europe 2020); 8 Deuxième partie: mardi 14 décembre à 19h30 - les plans d'austérité et de rigueur imposés selon ces plans européens aux Etats membres, dont la Belgique. Un lien donnant plus de détails sur cette partie sera fourni plus tard. Vous êtes attendu.e.s nombreuses et nombreux à ces diverses rencontres. Pour la locale, Franco 9