En traversant l’œil, la lumière est déviée par la cornée et le cristallin et focalisée sur la rétine.
La cornée produit l’essentiel de la réfraction, mais le cristallin focalise activement la lumière
en fonction de la distance la séparant de l’œil.
La convergence pour la vision éloignée ne demande aucun mouvement particulier aux
structures de l’œil. La convergence pour la vision rapprochée fait intervenir l’accomodation
(bombement du cristallin), la contraction de la pupille et la convergence des bulbes de l’œil.
Les défauts de réfraction sont la myopie, l’hypermétropie et l’astigmatisme.
2.3. Photoréception
Les batonnets réagissent à la lumière faible et permettent la vision nocturne et la vision
périphérique. Les cônes réagissent à la lumière intense et permettent la vision des couleurs et
des détails. Toutes les images que l’on regarde attentivement se focalisent sur la fossette
centrale riche en cônes (fovea).
Le rétinal, une molécule photosensible, se combine à diverses opsines dans les pigments
visuels. Sous l’effet de la lumière, le rétinal change de forme, et il libère l’opsine. L’opsine
libérée active à son tour la PDE, une enzyme qui dégrade le GMPc, ce qui entraine la
fermeture des canaux du Na+. Il s’ensuit une hyperpolarisation des cellules réceptrices et une
inhibition de la libération du neurotransmetteur.
Le pigment visuel des batonnets, la rhodopsine, est une combinaison de rétinal et d’opsine. Les
changements que la lumière provoque dans le rétinal entrainent l’hyperpolarisation des
batonnets. Les photorecepteurs et les neurones bipolaires n’engendrent que des potentiels
recepteurs ; ce sont les cellules ganglionnaires qui produisent les potentiels d’action.
Les trois types de cônes (vert, rouge, bleu) contiennent du rétinal mais des opsines différentes.
Chaque type de cônes réagit plus particulièrement à une couleur de la lumière, soit le rouge, le
bleu ou le vert. Du point de vue chimique, el fonctionnement des cônes est semblable à celui
des batonnets.
Pendant l’adaptation à la lumière, les pigments photosensibles sont décolorés et les batonnets
sont inactivés ; puis, à mesure que les cônes réagissent à la lumière intense, l’acuité de la
vision augmente. Pendant l’adaptation à l’obscurité, les cônes cessent de fonctionner et
l’acuité vbisuelle diminue ; les batonnets commencent à fonctionner losque la rhodopsine s’est
accumulée en quantité suffisante.
2.4. Voie visuelle
La voie visuelle commence avec les neurofibres du nerf optique (les axones des cellules
ganglionnaires), dans la rétine. Au niveau du chaisma optique, les neurofibres issues de la
motié médiane de chaque rétine croisent la ligne médiane, forment les tractus optiques et
continuent jusqu’au thalamus. Les neurones thalamiques se projettent jusqu’aux aires
visuelles du cortex occipital en passant par la radiation optique.
2.5. Vision binoculaire
La vision binoculaire consiste en la formation d’images légèrement dissemblables sur les deux
rétines. Les aires visuelles fusionnent ces images et produisent la vision stéréoscopique.