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I
LE TEXTE
Nous avons choisi d’inaugurer la Collection des Lexiques du Français préclassique par
la publication du lexique d’une comédie dont le style familier, les nombreuses métaphores et
l’abondante phraséologie, présentent un grand intérêt pour l’étude de la langue de cette époque.
L’auteur, François d’Amboise (1550-1620), magistrat parisien, est aussi traducteur (il traduisit
quelques textes italiens et latins), éditeur (d'oeuvres de Pierre Abélard) et poète. Il fut l’ami de
Larivey avec qui il partageait le goût de la littérature italienne, en particulier de la comédie ; ce
goût est à l’origine de cette pièce des Neapolitaines qui veut rivaliser avec les comédies
italiennes. François d'Amboise la composa vers 1570, la corrigea et la compléta en 1584 ; c’est
donc une oeuvre de jeunesse remaniée qu’il a publiée cette même année sous le pseudonyme de
Thierri de Timofile, gentilhomme picard :
[Thierri de Timofile : François d’Amboise] Les Neapolitaines, Comedie Françoise
Facecieuse. Sur le Subjet d’une histoire d’un Parisien, un Espagnol, et un Italien.
A Paris, Pour Abel l’Angelier, Au premier Pillier de la Grand Salle du Palais, Avec
Privilege du Roy, 1584 (la Bibliothèque de l'Arsenal en possède deux exemplaires
sous les cotes 8° B 14.478 et Rf 1239).
Ce texte ne fut pas réédité avant le XIXe siècle :
- Amboise (François d’), Les Neapolitaines, in Viollet-le-Duc, Ancien Théâtre
François, Paris, Jannet, t. VII, 1856, pp. 237-333 [ponctuation "modernisée" ;
suppression de majuscules]
- Amboise (François d’), Les Neapolitaines, in E. Fournier, Le Théâtre Français au
XVIe et au XVIIe siècle, t. I, Paris, s.d. (1871), pp. 132-165 [texte identique à
l’édition Viollet-le-Duc]
- Amboise (François d’), Les Neapolitaines, in E. Balmas, Comédies du XVIe siècle,
Paris, Nizet, Milano, Viscontea, 1967, pp. 181-275 [reproduit l’édition
Viollet-le-Duc].
On en connaît deux éditions critiques :
- Amboise (François d’), Les Neapolitaines, in Oeuvres complètes, t. I, éd. Dante
Ughetti, Edizioni Scientifiche, Napoli, 1973, pp. 150-232.
- Amboise (François d’), Les Neapolitaines : comédie ; a critical edition by Hilde
Spiegel, Heidelberg, C. Winter, 1977.
C’est d’après l'édition Ughetti, saisie à l’INaLF, que nous avons établi notre lexique. Le texte
saisi est identique à celui de l'édition, à deux exceptions près :
— les noms des personnages, abrégés dans les dialogues, ont été développés ;
— quelques fautes de lecture ou coquilles ont été corrigées (le cas échéant, après
vérification sur l'édition originale conservée à la Bibliothèque de l'Arsenal) ; nous les
signalons ainsi : ... la matiere de l’Epitafe [l. Epitase] (p. 115, s.v. ÉPITASE).
II
L’abréviation utilisée dans les références d’exemples est la suivante : AMBOISE, Neapol. U.,
1584.
LE LEXIQUE
Ce lexique, comme tous ceux qui entreront dans la Collection, est, parallèlement à sa
publication, entièrement informatisé, ce qui implique que tous les objets qui le constituent sont
systématiquement balisés et seront donc interrogeables dans la version électronique.
Les principes que nous avons suivis s’inspirent largement de ceux définis pour les lexiques et le
Dictionnaire du moyen français (cf. Robert Martin, Dictionnaire du moyen français, A-AH,
CNRS-INaLF, 1998, pp. IX-XXVII) ainsi que de la Proposition de protocole pour la
confection de lexiques d’oeuvres du français préclassique élaborée par Claude Buridant (in Le
Français préclassique n° 6, 1999, pp. 115-133).
I. -LA MACROSTRUCTURE
Tous les vocables attestés dans le texte sont admis à la nomenclature, à l'exception des emplois
auxiliaires des verbes avoir et être, et des mots-outils, qui feront l'objet d'un traitement global
portant sur l'ensemble de la BFPC. Sont traités cependant les mots grammaticaux qui n'ont pas
survécu en français moderne (par exemple la conjonction ains) ou ceux qui ont des acceptions
particulières au XVIe siècle (par exemple l'adverbe encore).
— La lemmatisation
• Graphies des vedettes : on adopte la graphie moderne, accents inclus, en majuscules ; la
ou les graphies du texte figurent à la suite en minuscules, en sous-vedette (sauf si la seule
différence consiste dans l'absence d'accentuation), chacune d'entre elles faisant l'objet
d'un renvoi à son ordre alphabétique. Si le mot n'existe plus en français moderne, on
donne la graphie de Huguet, ou, à défaut, la graphie du texte (par exemple jourd'hui).
• Participes présents ou passés, employés adjectivement ou substantivement : on les traite
le plus souvent sous le verbe, mais on les présente en vedette autonome s'ils sont
suffisamment lexicalisés en tant qu'adjectifs ou substantifs (par exemple : abrégé, subst.
masc. ; emmiellé, adj.).
• Dégroupements : en cas de catégorie grammaticale différente et de distinction
sémantique notable, on introduit exceptionnellement une deuxième vedette, même si
l'étymon est commun (par exemple : certain1, adj. indéf. et certain2, adj.).
• Locutions : elles sont traitées, selon les cas, soit sous le substantif, soit sous l'adjectif,
soit sous le verbe à l'origine du caractère spécifique de la locution, chacun des autres
composants signifiants faisant l'objet d'un renvoi (par exemple clore la main à qqn est
traité sous clore, de longue main sous long, venir aux mains sous main).
III
II. - CONTENU DES ARTICLES
Chaque vedette, accompagnée ou non de sous-vedette(s), est suivie du code grammatical1. Pour
les verbes, on indique l'emploi du texte ; si le verbe a plusieurs emplois, on note seulement :
verbe.
On trouve ensuite, entre crochets, les renvois (tome, page, colonne) à trois dictionnaires de
référence : Huguet, FEW, TLF, avec, pour le FEW, la mention de l'étymon.
1. La structure
Les chiffres romains correspondent :
— À des emplois et/ou à des constructions :
DONNER, verbe trans.
I. - Empl. trans. dir. Donner qqc. à qqn.
A. - "Apporter en présent, offrir"
B. - "Mettre (qqc.) à la disposition de (qqn)"
C. - "Être l'auteur de, être à l'origine de"
II. - Empl. trans. indir. Donner à + inf.
A. - "Procurer"
B. - Loc. Donner à entendre (qqc. à qqn). "Induire (qqn) à
comprendre (qqc.) de manière implicite"
III. - Empl. pronom. Se donner à (qqc.) "S'adonner à (qqc.)"
— À des distinctions sémantiques majeures :
JOUR, subst. masc.
I. - (Jour implique la notion de lumière) "Clarté qui règne à la
surface de la Terre le temps d'une journée (p. oppos. à l'obscurité
de la nuit)"
II. - (Jour implique la notion de temps)
A. - "Espace de temps qui s'écoule entre le lever et le coucher du
soleil"
B. - "Espace de temps qui s'écoule pendant une rotation complète
de la Terre sur elle-même, période de 24 heures"
1. "Unité de temps indiquant une durée plus ou moins précise"
2. "Repère chronologique indiquant une date"
On s'est donné pour règle d'accorder la priorité au sens propre sur le sens figuré, ou sur les
emplois par extension, par métonymie ou par analogie. Lorsqu'un mot n'est attesté dans le texte
qu'au sens figuré, on présente ainsi :
BATTRE, batre, verbe trans.
"Frapper de coups répétés"
— Loc. fig. Battre les buissons ...
1
Lorsque le genre du substantif est flottant (masc. ou fém.), voire indéterminable, le code grammatical se réduit à
subst.
IV
2. La définition
Elle est la plus précise possible. Plutôt que l'équivalent, qui risque de n'être qu'approximatif, on
utilise de préférence une définition phrastique, en y joignant, au besoin, un équivalent. Il y a
cependant deux exceptions à ce principe :
— Lorsque la définition du vocable en français préclassique est rigoureusement identique
à celle du français moderne et qu'aucune confusion n'est possible, on se contente de
traduire : ÂNE, asne, subst. masc. "Âne" ; BARBE, subst. fém. "Barbe" ;
— Si le sens du vocable en français préclassique est absolument équivalent à un ou
d'autres mots du français moderne, on se contente de la traduction : AVENUE, subst. fém.
— Au plur. "Abords" ; BAN, subst. masc. "Exil, bannissement".
La définition peut être accompagnée d'une indication du domaine d'emploi. En raison de la
nature du texte des Neapolitaines, cette indication est très rarement nécessaire (voir la liste des
abréviations).
3. Les conditions d'emploi
Notées entre crochets droits, les conditions d'emploi peuvent être de deux ordres :
— D'ordre syntaxique, elles précisent les contraintes qui, dans un sens donné, s'exercent
sur le sujet ou l'objet d'un verbe, ou sur le substantif qualifié par un adjectif :
ENTRER, verbe intrans.
A. - "Passer de l'extérieur à l'intérieur (d'un lieu)"
1. [Le sujet désigne une pers.]
— [Avec effacement du compl. de lieu]
2. P. anal. [Le sujet désigne une chose abstr.]
ANCIEN, adj. et subst.
I. - Adj.
A. - [D'une chose] "Qui existe depuis longtemps"
B. - [D'une pers.] "Qui a existé depuis une période plus ou moins
reculée"
C. - [D'une pers.] "Qui était autrefois tel, et ne l'est plus"
II. - Subst.
— Au plur. "Personnages d'une époque reculée"
— D'ordre stylistique ; placées devant l'exemple, elles concernent celui-ci :
SEREIN, serain, adj.
[Des conditions atmosphériques] "Calme" [Dans un cont.
amoureux] Apres une longue tempeste j'avois trouvé la mer calme et
tranquille, pour l'esperance que je prins aux promesses de cette
servante : et en un instant le vent furieux de jalousie m'a remis en
tourmente : puis le temps s'est rendu un peu plus serain, le vent m'a
donné en pouppe, qui me fait surgir au port tant desiré (AMBOISE,
Neapol. U., 1584, 185).
V
4. Les valeurs
Présentées entre parenthèses, elles concernent la signification ou la fonction du mot traité, et
non pas le contexte. On trouve dans cette catégorie :
— Des indications de structure d'article :
AVOIR, verbe
I. - Empl. trans.
A. - (Exprime la possession sous divers aspects)
B. - (Exprime une manière d'être)
— Des indications définitoires de type métalinguistique telles que :
MAÎTRE, maistre, subst. masc.
D. - Maître + prénom. (Appellatif servant à désigner un homme)
ADIEU, interj. et subst. masc.
I. - Interj. (Formule utilisée pour prendre congé)
5. Les exemples
On s'est efforcé d'illustrer les sens ou acceptions par un nombre limité d'exemples (trois au
maximum). Les phrases citées peuvent être incomplètes, mais coupées de manière à respecter la
syntaxe ; les coupures sont toujours indiquées : par ... en début d'exemple, par (...) à l'intérieur
de l'exemple.
Il est parfois utile d'expliciter par une anaphore ce que désigne un article ou un pronom :
l'explicitation figure alors entre crochets droits à un endroit tel qu'il ne défigure pas la syntaxe.
6. Les remarques
Elles peuvent être de deux ordres :
— Historique : elles indiquent si le vocable ou l'une de ses acceptions, ou la locution, ou
le proverbe, ou la construction, ou la graphie, correspondent à un archaïsme ou à un
néologisme dans la langue de l'époque du texte, après examen des bases textuelles
historiques et des dictionnaires ou ouvrages de référence (voir Bibliographie).
— Stylistique : elles concernent alors une particularité du style de l'auteur, qui peut
nécessiter une explication complémentaire (par exemple la Rem. concernant la locution
Écorcher le renard s.v. RENARD).
Si la remarque se rapporte à l'ensemble de l'article, elle est introduite par l'étiquette REM. , mais
par Rem. si elle n'en concerne qu'une subdivision.
Monique Chauvet
VI
Listes des abréviations
ABREVIATIONS USUELLES :
a. fr.
abs.
absol.
abstr.
accept.
adj.
adv.
affirm.
allus. (p. allus.)
anal. (p. anal.)
anc.
ant.
antiphr. (p. antiphr.)
apostr.
appos.
art.
att.
attest.
auxil.
av.
ca
cf.
coll.
comp.
compar. (p. compar.)
compl.
complét.
compos.
concr.
cond.
conj.
constr.
cont.
d’apr.
déb.
déf.
défin.
dep.
déterm.
dict.
dir.
ds
ell.
empl.
empr.
étymol.
ancien français
absolu
absolument
abstrait(e)
acception
adjectif
adverbe, adverbial(e)
affirmatif (-ive)
(par) allusion
(par) analogie
ancien (-ne)
antérieur(e)
(par) antiphrase
apostrophe
apposition
article
atteste / attesté
attestation
auxiliaire
avant
circa
confer
collectif
composé
(par) comparaison
complément
complétive
composition
concret (-ète)
conditionnel
conjonction, conjonctif (-ive)
construit, construction
contexte
d’après
début
défini
définition
depuis
déterminant
dictionnaire
direct
dans
ellipse
emploi, employé
emprunté
étymologique
VII
ex.
exagér. (p. exagér.)
exclam.
expr.
ext. (p. ext.)
fam.
fém.
fig.
fréq.
fut.
gén.
géogr.
impér.
impers.
indéf.
indic.
indir.
inf.
interj.
interr.
intrans.
introd.
invar.
iron. (p. iron.)
ital.
l.
lang.
lat.
litt.
littér.
loc.
m. fr.
masc.
métaph. (p. métaph.)
métaphor.
méton. (p. méton.)
moit.
n.
nég.
négat.
nom.
obj.
occur.
oppos. (p. oppos.)
orig.
p.
part.
partic.
partic. (en partic.)
péj.
exemple
(par) exagération
exclamatif (-ive)
expression
(par) extension
familier (-ière)
féminin
figuré(e)
fréquent, fréquence
futur
général
géographique
impératif
impersonnel
indéfini
indicatif
indirect(e)
infinitif
interjection, interjectif (-ive)
interrogatif (-ive), interrogation
intransitif
introduit(e)
invariable
(par) ironie
italien (-ne)
lire
langage, langue
latin
littérature
littéraire
locution
moyen français
masculin
(par) métaphore
métaphorique
(par) métonymie
moitié
note
négation
négatif (-ive)
nominal
objet
occurrence
(par) opposition
origine
par
participe
particulier
(en) particulier
péjoratif
VIII
pers.
person.
personnif. (p. personnif.)
plaisant. (p. plaisant.)
plur.
poss.
prép.
prépos.
prés.
princ.
pron.
pronom.
prop.
prov.
proverb.
qq.
qqc.
qqn
récipr.
réf. (p. réf.)
réfl.
rel.
semi-auxil.
sing.
spéc.
struct.
sub.
subj.
subst.
suj.
superl.
synon.
synt.
trad.
trans.
v.
var.
verb.
vocab.
personne(s)
personnel
(par) personnification
(par) plaisanterie
pluriel
possessif
préposition,
prépositionnel(le)
présent
principale
pronom
pronominal
proposition
proverbe
proverbial(e)
quelque(s)
quelque chose
quelqu'un
réciproque
(par) référence
réfléchi
relatif (-ive)
semi-auxiliaire
singulier
spécialement
structure
subordonnée
subjonctif
substantif
sujet
superlatif (-ive)
synonyme, synonymique
syntagme
traduit, traduction
transitif
voir
variante
verbal(e)
vocabulaire
INDICATEURS DE DOMAINES :
ALCHIM.
ANAT.
ARM.
ART MILIT.
DR.
EQUIT.
FIN.
alchimie
anatomie
armement
art militaire
droit
équitation
finances
IX
GEOGR.
HIST.
LING.
LITT.
MAR.
MED.
METROL.
MUS.
MYTHOL.
RELIG.
VEN.
géographie
histoire
linguistique
littérature
marine
médecine
métrologie
musique
mythologie
religion
vénerie
BIBLIOGRAPHIE :
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God.C. : voir God., t. 8-10 (Complément).
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Łódź, Wydawnictwo Uniwersytetu Łódzkiego, 1997.
X
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Nicot : Jean NICOT, Thresor de la langue françoyse, tant ancienne que moderne, Paris, D.
Douceur, 1606.
Oudin Cur. : A. Oudin, Curiositez françoises pour servir de supplement aux dictionnaires,
1640, réimpr. Genève, Slatkine, 1971.
TLF : Trésor de la langue française. Dictionnaire de la langue du XIXe et du XXe siècle, sous la
dir. de P. Imbs, puis B. Quemada, Paris, Gallimard, 1971-1994.
Trév. 1704 : Dictionnaire universel françois et latin, Abbaye de Trévoux, 1704.
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