´
ECOLE DES PONTS PARISTECH
SUPAERO (ISAE), ENSTA PARISTECH,
TELECOM PARISTECH, MINES PARISTECH,
MINES DE SAINT´
ETIENNE, MINES DE NANCY,
T´
EL´
ECOM BRETAGNE, ENSAE PARISTECH (FILI`
ERE MP)
´
ECOLE POLYTECHNIQUE (FILI`
ERE TSI)
CONCOURS D’ADMISSION 2011
SECONDE ´
EPREUVE DE PHYSIQUE
Fili`
ere PC
(Dur´
ee de l’´
epreuve: 4 heures)
L’usage de la calculatrice est autoris´
e
Sujet mis `
a disposition des concours : Cycle international, ENSTIM, TELECOM INT, TPE–EIVP
Les candidats sont pri´
es de mentionner de fac¸on apparente sur la premi`
ere page de la copie :
PHYSIQUE II — PC.
L´
enonc´
e de cette ´
epreuve comporte 6 pages.
Si, au cours de l’´
epreuve, un candidat rep`
ere ce qui lui semble ˆ
etre une erreur d’´
enonc´
e, il est invit´
e`
a le
signaler sur sa copie et `
a poursuivre sa composition en expliquant les raisons des initiatives qu’il aura ´
et´
e
amen´
e`
a prendre.
Il ne faudra pas h´
esiter `
a formuler les commentaires (incluant des consid´
erations num´
eriques) qui vous
sembleront pertinents, mˆ
eme lorsque l’´
enonc´
e ne le demande pas explicitement. Le bar`
eme tiendra compte
de ces initiatives ainsi que des qualit´
es de r´
edaction de la copie.
FIBRE OPTIQUE `
A SAUT D’INDICE
L´
epreuve est constitu´
ee de trois parties ind´
ependantes. La premi`
ere partie concerne l’´
etude de la
propagation de la lumi`
ere dans une fibre optique dans le cadre de l’optique g´
eom´
etrique. La deuxi`
eme
partie compl`
ete la premi`
ere en ´
etudiant la structure transverse d’une onde ´
electromagn´
etique dans la
fibre, et les conditions d’obtention d’une fibre monomode. Enfin, la derni`
ere partie traite des effets
non lin´
eaires dans la fibre, notamment de l’effet Kerr optique. Apr`
es une mod´
elisation microscopique
de ce dernier, on s’int´
eresse au ph´
enom`
ene d’auto-modulation de phase et `
a l’existence possible de
solitons optiques. Les applications num´
eriques seront donn´
ees avec 3 chiffres significatifs.
Une fibre optique `
a saut d’indice, repr´
esent´
ee sur la figure 1 est form´
ee d’un cœur cylindrique en
verre d’axe (Ox), de diam`
etre 2aet d’indice nentour´
e d’une gaine optique d’indice n1l´
eg`
erement
inf´
erieur `
an. Les deux milieux sont suppos´
es homog`
enes, isotropes, transparents et non charg´
es. Un
rayon situ´
e dans le plan (Oxy)entre dans la fibre au point Oavec un angle d’incidence
θ
. Afin de ne
pas confondre l’angle id’incidence sur la gaine avec le nombre complexe imaginaire pur de module
1, on notera ce dernier jtel que j2=1. Quelques constantes sont donn´
ees en fin d’´
epreuve. Les
vecteurs sont surmont´
es d’un chapeau, b
ux, s’ils sont unitaires ou d’une fl`
eche, ~
E, dans le cas g´
en´
eral.
I. — Approche g´
eom´
etrique de la propagation
Dans cette partie, les rayons lumineux sont suppos´
es issus d’une radiation monochromatique de
fr´
equence f, de pulsation
ω
et de longueur d’onde
λ
dans le milieu constituant le cœur.
1 — Les diff´
erents angles utiles sont repr´
esent´
es sur la figure 1. `
A quelle condition sur i, angle
d’incidence `
a l’interface cœur/gaine, le rayon reste-t-il confin´
e`
a l’int´
erieur du cœur ? On note i
l’angle d’incidence limite.
Fibre optique `
a saut d’indice
x
gained’indice (milieu1)n1
gained’indice (milieu3)n1
Cœurd’indice (milieu2)n
y
+a
-a
O
air
indice1,000
i
r
µ
FIG. 1 – Fibre optique en coupe
2 — Montrer que la condition pr´
ec´
edente est v´
erifi´
ee si l’angle d’incidence
θ
est inf´
erieur `
a un
angle limite
θ
dont on exprimera le sinus en fonction de net i. En d´
eduire l’expression de l’ouverture
num´
erique ON =sin
θ
de la fibre en fonction de net n1uniquement.
3 — Donner la valeur num´
erique de ON pour n=1,50 et n1=1,47.
On consid`
ere une fibre optique de longueur L. Le rayon entre dans la fibre avec un angle d’incidence
θ
variable compris entre 0 et
θ
. On note cla vitesse de la lumi`
ere dans le vide.
4 — Pour quelle valeur de l’angle
θ
, le temps de parcours de la lumi`
ere dans la fibre est-il minimal ?
maximal ? Exprimer alors l’intervalle de temps
δ
tentre le temps de parcours minimal et maximal en
fonction de L,c,net n1.
5 — On pose 2=1(n1/n)2. On admet que pour les fibres optiques 1. Donner dans ce cas
l’expression approch´
ee de
δ
ten fonction de L,c,net . On conservera cette expression de
δ
tpour la
suite du probl`
eme.
On injecte `
a l’entr´
ee de la fibre une impulsion lumineuse
d’une dur´
ee caract´
eristique t0=t2t1form´
ee par un fais-
ceau de rayons ayant un angle d’incidence compris entre 0
et
θ
. La figure 2 ci-contre repr´
esente l’allure de l’amplitude
Adu signal lumineux en fonction du temps t.
6 — Reproduire la figure 2 en ajoutant `
a la suite l’al-
lure du signal lumineux `
a la sortie de la fibre. Quelle est la
dur´
ee caract´
eristique t
0de l’impulsion lumineuse en sortie
de fibre ?
Le codage binaire de l’information consiste `
a envoyer des
impulsions lumineuses (appel´
ees «bits ») p´
eriodiquement
avec une fr´
equence d’´
emission F.
t
A
t0
t1t2
FIG. 2 – Impulsion lumineuse
7 — En supposant t0n´
egligeable devant
δ
t, quelle condition portant sur la fr´
equence d’´
emission
Fexprime le non-recouvrement des impulsions `
a la sortie de la fibre optique ?
Pour une fr´
equence Fdonn´
ee, on d´
efinit la longueur maximale Lmax de la fibre optique permettant
d’´
eviter le ph´
enom`
ene de recouvrement des impulsions. On appelle bande passante de la fibre le
produit B=Lmax ·F.
8 — Exprimer la bande passante Ben fonction de c,net .
9 — Calculer la valeur num´
erique de et de la bande passante B(exprim´
ee en MHz·km) avec les
valeurs de net n1donn´
ees dans la question 3. Pour un d´
ebit d’information de F=100 Mbits.s1=
100 MHz, quelle longueur maximale de fibre optique peut-on utiliser pour transmettre le signal ?
Commenter la valeur de Lmax obtenue.
FIN DE LA PARTIE I
Page 2/6
Physique II, ann´
ee 2011 — fili`
ere PC
II. — Approche ondulatoire de la propagation
10 — `
A quelle condition sur
λ
et al’´
etude g´
eom´
etrique de la fibre men´
ee dans la partie pr´
ec´
edente
cesse-t-elle d’ˆ
etre valable ? Dans ce cas, une approche ondulatoire de la propagation est n´
ecessaire.
II.A. — ´
Etude de la structure transverse de l’onde
En lumi`
ere monochromatique, seules certaines formes d’ondes, appel´
ees «modes », peuvent se pro-
pager dans la fibre. Chaque mode se propage `
a une vitesse diff´
erente, ce qui engendre l’´
etalement des
impulsions lumineuses et donc r´
eduit la bande passante. Pour am´
eliorer les performances, les fabri-
cants de fibres optiques ont ´
et´
e amen´
es `
a´
elaborer des fibres `
a saut d’indice dites «monomodes »: un
seul mode peut s’y propager, ce qui a pour effet de diminuer consid´
erablement l’´
etalement des im-
pulsions. La bande passante des fibres monomodes est ainsi beaucoup plus ´
elev´
ee que celle calcul´
ee
`
a la question 9. Cette partie se propose d’´
etudier les conditions d’obtention d’une fibre optique `
a saut
d’indice monomode.
On ´
etudie donc la propagation d’un champ ´
electromagn´
etique de pulsation
ω
dans la direction des
xpositifs. Pour simplifier, on se limite aux solutions pour lesquelles ~
Eest polaris´
e suivant b
uz, avec
(b
ux,b
uy,b
uz)tri`
edre direct. On note
~
E1le champ ´
electrique dans le milieu 1 y<ad’indice n1
~
E2le champ ´
electrique dans le milieu 2 a<y<ad’indice n
~
E3le champ ´
electrique dans le milieu 3 y>ad’indice n1
En notation complexe, et en simplifiant la g´
eom´
etrie du syst`
eme, les champs sont recherch´
es sous la
forme :
~
Es=es(y)ej(
ω
tkx,sx)b
uzavec kx,sr´
eel et s=1,2 ou 3
11 — En utilisant les relations de passage `
a la travers´
ee d’un dioptre entre deux milieux di´
electriques
non charg´
es, montrer que kx,1=kx,2=kx,3=kx.
12 — En utilisant l’´
equation de propagation du champ ~
Edans un milieu di´
electrique d’indice n,
montrer que les fonctions es(y)sont solutions de l’´
equation diff´
erentielle
d2es
dy2
µ
ses=0 pour s=1,2 et 3
On donnera l’expression de
µ
spour chacune des trois r´
egions en fonction de kx,
ω
,cet nou n1.
Afin que la fibre optique soit effectivement un guide d’onde, on doit fixer les param`
etres
µ
sde cette
´
equation de telle mani`
ere que ses solutions soient des ondes stationnaires suivant (Oy)dans le cœur,
et ´
evanescentes suivant (Oy)dans la gaine. Dans les trois r´
egions consid´
er´
ees, les fonctions es(y)
s’´
ecriront donc sous la forme
e1(y) = Ae
α
y
e2(y) = Bej
β
y+
ε
ej
β
y
e3(y) =
ε
Ae
α
y
o`
u
α
et
β
sont deux r´
eels positifs. Les coefficients Aet Bsont fix´
es grˆ
ace aux conditions aux limites du
probl`
eme et le param`
etre
ε
=±1 permet d’obtenir les deux familles de solutions. On posera k=n
ω
/c
et kx=kcosro`
u l’angle r[0,
π
/2]correspond `
a l’angle de r´
eflexion repr´
esent´
e sur la figure 1.
13 — Exprimer
β
en fonction de ket r, puis
α
en fonction de k,r,net n1.
14 — Pour net n1donn´
es, quelle est la valeur maximale rde r? En d´
eduire la valeur minimale i
de iet commenter le r´
esultat obtenu.
Page 3/6 Tournez la page S.V.P.
Fibre optique `
a saut d’indice
15 — `
A partir des ´
equations de Maxwell, d´
eterminer l’expression de la repr´
esentation complexe
du champ magn´
etique dans chacun des trois milieux.
16 — On pose
δ
=e
α
aet
γ
=ej
β
a. En utilisant les relations de continuit´
e des champs en y=a,
obtenir deux ´
equations liant A,B,
ε
,
α
,
β
,
γ
et
δ
.
17 — En d´
eduire, dans chacun des cas
ε
= +1 ou
ε
=1, la relation que doivent v´
erifier
α
,
β
et a. Montrer que la r´
eunion des deux cas se r´
esume en la condition
β
a+arctan(
β
/
α
) = p
π
/2 avec
pZ. On rappelle que si
ϑ
>0, alors arctan(
ϑ
) =
π
/2arctan(
ϑ
1).
Comme
β
et
α
sont des fonctions de r, on pose
β
a+arctan(
β
/
α
) = f(r). Pour adonn´
e, on admet que
la fonction r7−f(r)est strictement croissante sur [0,r]. Quand elle existe, la solution de l’´
equation
f(r) = p
π
/2 est donc unique.
On souhaite r´
ealiser une fibre monomode, c’est-`
a-dire une fibre dans laquelle l’angle rne puisse
prendre qu’une seule valeur pour la radiation de longueur d’onde
λ
=2
π
/kutilis´
ee. Pour les appli-
cations num´
eriques, on prendra
λ
=709 nm.
18 — D´
eterminer la valeur maximale fmax de f(r)sur l’intervalle [0,r]. Montrer que si p=1,
la fibre est monomode quelles que soient les valeurs de aet
λ
. Montrer que si p2, l’´
equation
f(r) = p
π
/2 n’a de solution que si a>ao`
uaest un rayon minimal que l’on exprimera en fonction
de p,
λ
,net n1.
19 — Dans la pratique, afin de r´
ealiser une fibre monomode, on prendra un rayon a<aet seul le
mode associ´
e`
ap=1 se propagera dans la fibre. Calculer la valeur de apour p=2 et commenter le
r´
esultat obtenu.
II.B. — Dispersion intramodale
Mˆ
eme dans une fibre monomode, un autre ph´
enom`
ene provoque l’´
etalement des impulsions lumi-
neuses. En effet, le cœur de silice est un milieu dispersif, c’est-`
a-dire que son indice optique d´
epend
de la fr´
equence du rayonnement. Aux fr´
equences optiques, les fibres optiques sont g´
en´
eralement le
si`
ege d’une dispersion dite «anomale », pour laquelle les composantes haute fr´
equence se propagent
plus vite que les composantes basse fr´
equence.
Or, la dur´
ee finie des paquets d’onde ´
emis par les sources
implique que l’onde qui se propage dans la fibre n’est
jamais strictement monochromatique. Toutes les compo-
santes fr´
equentielles du paquet d’onde ne se propageant pas
`
a la mˆ
eme vitesse dans la fibre, un ´
elargissement tempo-
rel de l’impulsion apparaˆ
ıt au cours de la propagation. Ce
ph´
enom`
ene est appel´
e«dispersion intramodale »ou «dis-
persion chromatique ».
20 — La figure 3 repr´
esente le profil temporel du
champ ´
electrique scalaire E(0,t)d’un paquet d’onde
«gaussien »inject´
e`
a l’entr´
ee x=0 de la fibre. L’origine
des temps est choisie telle que le centre du paquet d’onde
passe en x=0`
at=0.
Repr´
esenter l’allure du profil temporel du champ ´
electrique
scalaire E(xfix´
e,t)du paquet d’onde apr`
es propagation dans
la fibre.
E(0,t)
t
FIG. 3 – Paquet gaussien
FIN DE LA PARTIE II
Page 4/6
Physique II, ann´
ee 2011 — fili`
ere PC
III. — Ph´
enom`
ene optique non lin´
eaire : effet Kerr
Quand l’amplitude du champ ´
electrique de l’onde se propageant dans le cœur de la fibre n’est plus
n´
egligeable (i. e. 1%) devant le champ ´
electrique intra-atomique assurant la coh´
esion de l’atome,
des ph´
enom`
enes optiques non lin´
eaires peuvent apparaˆ
ıtre.
21 — On rappelle que la puissance par unit´
e de surface transport´
ee dans un milieu d’indice npar
une onde plane progressive d’amplitude E0, aussi appel´
ee intensit´
e lumineuse, s’´
ecrit I=n
ε
0cE2
0/2.
D´
eterminer l’ordre de grandeur de l’intensit´
e lumineuse au del`
a de laquelle la propagation peut don-
ner lieu `
a des ph´
enom`
enes optiques non lin´
eaires ? Quelle invention du XXesi`
ecle a-t-elle permis
d’atteindre de telles puissances surfaciques ?
III.A. — Mod´
elisation microscopique
Dans cette partie, on propose une mod´
elisation microscopique des interactions lumi`
ere/mati`
ere per-
mettant d’expliquer l’effet Kerr optique, c’est-`
a-dire l’apparition d’une variation d’indice dans le
milieu proportionnelle `
a l’intensit´
e du faisceau lumineux qui s’y propage. Le mod`
ele microscopique
de l’´
electron li´
e suffit ici `
a rendre compte des propri´
et´
es essentielles que l’on cherche `
a mettre en
´
evidence. On note z(t)l’´
ecart `
a la position d’´
equilibre d’un ´
electron de masse met de charge e.
Sous l’action de la force exerc´
ee par un champ ´
electrique ~
E=E0cos(
ω
tkx)b
uzde forte puissance
polaris´
e suivant Oz, on suppose que l’´
electron est, par r´
eaction, soumis `
a une force de rappel compor-
tant un terme harmonique et un terme de correction anharmonique :
~
F=m
ω
2
0z+
κ
m2
ω
3
0
¯
hz3b
uz
o`
u
ω
0est la pulsation de r´
esonance de l’atome et ¯
h=h
2
π
la constante de Planck r´
eduite. Dans toute
cette partie, on suppose que la pulsation de l’onde incidente est diff´
erente de la pulsation de r´
esonance
du syst`
eme mais suffisament proche de celle-ci soit
ω
6=
ω
0mais
ω
ω
0. On note ´
egalement :
Nle nombre d’atomes par unit´
e de volume
χ
L=2
ω
2
0
ω
2la susceptibilit´
e lin´
eaire, avec 2=Ne2
ε
0m
nL=1+
χ
Ll’indice du milieu «lin´
eaire »
ξ
=
κω
3
0
(
ω
2
0
ω
2)3
(eE0)2
m¯
h
22 — Quelle est la dimension du coefficient
κ
traduisant l’importance du ph´
enom`
ene non lin´
eaire ?
23 — ´
Etablir l’´
equation v´
erifi´
ee par la fonction z(t).
Pour r´
esoudre cette ´
equation, on utilise un d´
eveloppement perturbatif aux diff´
erentes puissances de
κ
. On pose alors z(t) = z0(t) +
κ
z1(t)avec z0(t)solution de l’´
equation diff´
erentielle lin´
eaire obtenue
pour
κ
=0, et z1(t)perturbation obtenue en ne conservant dans l’´
equation diff´
erentielle que les termes
du premier ordre en
κ
.
24 — D´
eterminer l’expression de z0(t).
25 — D´
eterminer l’´
equation diff´
erentielle v´
erifi´
ee par z1(t). On admettra que si
ω
est suffisament
proche de
ω
0la solution de cette ´
equation s’´
ecrit
z1(t)≃ −
ξ
4
κ
eE0
m3
ω
2
0
ω
2cos(
ω
tkx) + 1
ω
2
09
ω
2cos[3(
ω
tkx)]
Quelle est l’origine math´
ematique du terme en cos(3(
ω
tkx)) contenu dans cette solution ?
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