collatéraux plus importants par les éclats de roche ou de troncs)
- un climat rude ; à titre d'exemple, l’hiver 1915 fut particulièrement dur, la neige atteignant parfois plus de 2,50
mètres de hauteur a recouvert pendant plus de quatre mois consécutifs les champs de bataille, rendant encore plus
pénibles les combats et encombrant les tranchées et les voies de communication.
Les chasseurs alpins présents dans cette zone, aguerris aux conditions de vie et de combats en terrains difficiles ont pu
grâce au ski, avec l’aide des mulets et des chiens de traîneau, assurer patrouilles, reconnaissances, ravitaillements et
liaisons sur ces champs de bataille montagneux.
Les chasseurs alpins au cœur de la bataille des Vosges
Dès le début du conflit, les chasseurs alpins sont envoyés dans les Vosges pour leur connaissance du combat en
montagne. En décembre 1914, ils acquièrent une solide réputation en lançant une offensive spectaculaire sur
l’Hilsenfirst et ce sont les soldats allemands qui, impressionnés par cette hargne au combat, les surnommeront les Diables
Bleus! À plusieurs reprises, ils renouvelleront ce type de prouesses notamment lors de la bataille du col du Bonhomme
où, à court de munitions, ils parviennent à retenir la progression des ennemis en précipitant pendant plusieurs jours des
rochers sur les assaillants... ou encore, des témoignages civils et allemands relatent qu’ils se tinrent embusqués dans des
arbres prêts à tirer sur les fantassins du camp ennemi.
C’est par de tels exploits mais également par la qualité de leur commandement, la souplesse de leur organisation et
leur pugnacité au combat que les Alpins gagnèrent leur réputation de soldats d'élite. Ils furent ainsi employés comme
Musée des Troupes de montagne
La première guerre mondiale,
vers une guerre totale(1914-1918)
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