diren

publicité
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Coléoptère
Barbot ou Pique-prune (Osmoderma eremita)
Photo : Stephane Chemin (BIOTOPE)
Distribution
Le Pique-prune est présent dans toute l’Europe
septentrionale et centrale où il fréquente les anciennes
zones plus ou moins boisées, anciennement utilisées pour
le pâturage et dont la taille des arbres a favorisé le
développement de grandes cavités. L’espèce occupe
presque toute la France bien qu’un inventaire national
semble nécessaire pour améliorer les connaissances sur
sa répartition. Au sein de son aire connue, le nombre des
populations diminue de manière inquiétante bien que,
dans le Sud, on trouve encore quelques populations
isolées d’importance notable. En Rhône-Alpes, il est
mentionné comme « peu présent » dans la Drôme, très
rare ou localisé dans l’Isère et le Rhône. En Ardèche et
dans l’Ain, les données anciennes sont à confirmer.
Description
Le Pique-prune, aussi appelé « Barbot », est une sorte de
gros scarabée mesurant de 2 à 3,5 centimètres. Il
présente un corps très sombre de couleur brun-noir,
parfois roux, avec des reflets métalliques pourpres. Les
larves, semblables à de gros « vers blancs », peuvent
peser jusqu’à 12 grammes au dernier stade de leur
développement. Leur extrémité abdominale, très renflée,
peut atteindre 1,2 centimètre de largeur.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Pique-prune fréquente les forêts anciennes de feuillus.
La femelle pond dans une cavité d’arbre entre 20 et 80
œufs qui mettent en moyenne 2 ans à se développer. Les
larves consomment le bois mort. Principalement
crépusculaires et nocturnes, les adultes restent une
grande partie de leur vie dans la cavité où ils sont nés.
Particularités de l'espèce
Le Pique-prune se détecte dans une cavité grâce à l’odeur
de « cuir de Russie », de « pot pourri » qui se dégage de
l’arbre. Les adultes sont le plus souvent observés en juillet,
leur période de vol s’échelonnant de fin mai à début
septembre. La femelle protège chacun de ses œufs par un
enduit de terreau très souple.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Le Pique-prune est l’un des Coléoptères les plus menacés
en Europe. L’abandon de la taille des arbres et de
l’émondage, l’abattage des vieux arbres à cavités
réduisent considérablement le nombre d’habitats propices.
Le maintien sur pieds des vieux arbres (notamment
saules, chênes, hêtres, ifs) et le vieillissement de certaines
parcelles forestières de feuillus seraient des mesures
favorables. Le renouvellement des arbres en têtards
(méthode de taille favorisant la formation de grandes
cavités) à l’intérieur des espaces agricoles où l’espèce est
présente serait aussi bénéfique. Des corridors entre
massifs forestiers permettraient des échanges de
populations, qui devraient en outre bénéficier d’un réseau
de surveillance national.
MNHN - Cahiers d’habitats. Tome 7. Espèces animales.
pp 236-238.
MNHN,
1995 - Inventaire de la faune menacée en France. Nathan,
Paris, 175 p.
Du Chatenet
G., 1990 – Guide des Coléoptères d’Europe. Delachaux et
Niestlé, 480 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour
subméditerranéen
les
domaines
alpien,
continental
et
Livre rouge national :
En Danger
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:x
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
Convention de Washington
: annexe 2 (Cette espèce est
prioritaire dans le cad
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Coléoptère
Cétoine bleue (Eupotosia mirifica)
Photo : G. Bouloux (OPIE)
Distribution
Toujours rare et localisée, la Grande Cétoine bleue ne
s’observe que dans deux pays. En Italie, l’espèce est
présente dans le Latium, aux environs de Rome et de Rieti
et en Toscane, près de Grosseto. En France, elle se
trouve seulement dans l’Hérault et au sud de l’Ardèche,
dans le secteur du bois de Païolive. Depuis près d’un
siècle, ces boisements de chênes pubescents qui
s’étendent sur une surface d’environ 700 hectares ne font
l’objet d’aucune exploitation forestière en raison de leur
grande difficulté d’accès due à un véritable labyrinthe de
relief calcaire ruiniforme, composé de lapiaz (crevasses) et
dolines (cuvettes).
Description
La Grande Cétoine bleue est un scarabée allongé
entièrement violet. Elle mesure entre 2 et 3 centimètres de
longueur. Contrairement à d’autres espèces, elle ne
présente aucune tache blanche sur le dessus et les
genoux. La sous-espèce « balcanica » d’Europe
occidentale est d’un violet plus foncé que celui de la forme
typique.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La Grande Cétoine bleue fréquente les forêts et les
maquis thermophiles de chênes caducifoliés (notamment
les vieux chênes à cavités) des collines et des régions
montagneuses au climat subméditerranéen. Elle est visible
à partir de juin-juillet.
Particularités de l'espèce
La Grande Cétoine bleue vole à assez grande hauteur
d’une frondaison à une autre, se posant parfois sur les
troncs de Chêne liège, là où l’écorce se décolle et où
suinte la sève. Comme les scarabées du genre Cerambyx,
elle joue un rôle important dans la dégradation du bois.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La Grande Cétoine bleue voit ses populations décliner en
raison des prélèvements qu’elle subit depuis plusieurs
années. De plus, elle est menacée par les mesures de
gestion phytosanitaire, responsables de l’abattage des
arbres pourrissants. La destruction du Grand Capricorne
(espèce également saproxylophage : consommant le bois
mort et participant à sa décomposition) souvent jugé
néfaste, entraîne également sa destruction). La
sensibilisation des forestiers et promeneurs à la
préservation de ces insectes permettrait de lutter contre
l’idée reçue qu’une forêt est mal gérée lorsqu’on y laisse
des arbres morts ou du bois mort au sol. Le maintien des
vieux chênes sénescents et le classement comme espèce
protégée aux niveaux européen et local sont fortement
souhaitables.
Tassi F., Aberlenc H.P., Rasplus J.Y., Curletti G., Dutto M.,
Genson G., Lemperière G., 2004 - Eupotosia mirifica, la
Grande Cétoine bleue, joyau menacé du patrimoine
naturel européen. Proposition pour la protection de
l'espèce et de ses biotopes. (Coleoptera Cetoniidae
Cetoniinae). In : Lambillionea vol.104:n 1, suppl., p. 1-32.
Aberlenc H.P., 2006 - La Grande Cétoine bleue,
graal du patrimoine naturel de Païolive. In : La viste vol.19,
p. 42-48.
Du
Chatenet G., 1990 – Guide des coléoptères d’Europe.
Delachaux et Niestlé, 480 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour le domaine subméditerranéen
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Coléoptère
Grand Capricorne (Cerambyx cerdo (Linné))
Photo : Jean-Yves Kernel (BIOTOPE)
Distribution
Le Grand Capricorne est présent dans toute l’Europe,
l’ouest de la Russie, en Afrique du Nord et Asie Mineure
jusqu’au nord de l’Iran. Autrefois commun sur l’ensemble
de son aire de répartition, il voit ses populations régresser
dans la partie orientale de l’Europe. En France, il est plus
ou moins commun selon les régions. Les effectifs
semblent très localisés dans le Nord, mais l’espèce est
commune dans le tiers sud du pays, y compris en Corse.
En Rhône-Alpes, elle trouve surtout refuge dans le sud de
la région (Ardèche et Drôme) et est présente dans une
moindre mesure dans les autres départements. En Savoie,
les nombreuses chênaies pubescentes des massifs bien
exposés de l’Avant-pays (comme le mont Tournier)
constituent un habitat apprécié.
Description
Le Grand Capricorne est un Coléoptère mesurant entre
2,4 et 5,5 centimètres. Il présente un corps noir brillant
avec l’extrémité des élytres brun-rouge. Les antennes sont
aussi longues que le corps chez la femelle et plus grandes
chez le mâle. Les œufs sont blancs et presque
cylindriques. Les larves sont blanches avec le thorax très
large et peuvent atteindre 9 centimètres au cours du
dernier stade.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Grand Capricorne fréquente les milieux comportant des
chênes relativement âgés, des habitats forestiers, des
arbres isolés y compris dans des contextes très
artificialisés (parcs urbains, alignements de bords de
routes). Les adultes (observables de juin à septembre
durant la période de ponte) se nourrissent de sève et de
fruits mûrs, alors que les larves consomment du bois.
Particularités de l'espèce
Le développement du Grand Capricorne dure trois ans.
Les œufs sont d’abord déposés séparément dans les
anfractuosités et dans les blessures des arbres. Puis les
larves éclosent et se développent durant deux ans. A la fin
du dernier stade, elles creusent une galerie ouverte vers
l’extérieur, puis une loge dont elles ferment l’entrée avec
du calcaire.
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Dans le nord de l’Europe, la régression des populations de
Grand Capricorne semble causée par la disparition
progressive des milieux forestiers. Son statut dans le nord
de la France reste toutefois à déterminer. Dans le sud du
territoire, les populations se portent bien. Le
renouvellement et le maintien de vieux chênes seraient
profitables à l’espèce. En milieu anthropisé, l’utilisation de
pesticides pour lutter contre cet insecte (pourtant protégé),
qui peut provoquer la chute de grands chênes et devenir
un danger pour la sécurité publique, pose un problème
pour sa conservation. Un suivi des adultes et une
meilleure
connaissance
des
arbres
fréquentés
permettraient de mettre en place des mesures de
protection optimales de l’espèce.
MNHN - Cahiers d’habitats. Tome 7. Espèces animales.
pp 241-243.
La
Feuille et la Plume n°45, avril 2006 – Les milieux naturels
de l’Avant-pays savoyard dans le réseau européen Natura
2000. 32 p.
MNHN, 1995 Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris,
175 p.
Du Chatenet G.,
1990 – Guide des Coléoptères d’Europe. Delachaux et
Niestlé, 480 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour le domaine alpien et complémentaire pour le
continental et le subméditerranéen
Livre rouge national :
Indéterminée
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Crustacé
Ecrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes)
Photo : (MERTENS, in VIGNEUX et al.)
Distribution
Description
Textes extraits de la fiche-espèce, Orientations Régionales
de Gestion de la Faune sauvage et d'amélioration de la
qualité de ses Habitats Rhône-Alpes (ORGFH)
Alimentation : Petits invertébrés, larves et têtards de
grenouilles, petits poissons. Les adultes consomment une
part non négligeable de végétaux (terrestres ou
aquatiques), surtout en été. Les végétaux en
décomposition dans l’eau sont aussi appréciés. La
recherche de nourriture a essentiellement lieu la nuit. Le
cannibalisme sur les jeunes ou les individus fragilisés par
la mue n’est pas rare.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Habitat : Cours d’eau permanents à courant rapide, parfois
dans les plans d’eau. L’eau doit être claire, de très bonne
qualité, bien oxygénée et dépasser que très rarement 20°
C en été. Recherche les fonds graveleux et pierreux, peu
profonds, où elle se cache sous les cailloux.
Particularités de l'espèce
Reproduction : L’accouplement a lieu en automne, lorsque
la température de l’eau descend en dessous de 10°C. Les
œufs pondus sont portés par la femelle qui les incube
pendant 6 à 9 mois ; l’éclosion a lieu de mi-mai à mi-juillet,
suivant la température de l’eau.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Espèce vulnérable en France, plusieurs menaces pèsent
sur l’Ecrevisse à pieds blancs et ses habitats :
- Altération physique du biotope : matières en suspension
dans l’eau et envasement, destruction des berges,
recalibrage et curage en rivière, perturbation du régime
hydraulique et thermique, création de retenues collinaires
(menace sérieuse si modification du débit de cours d’eau
où l’Ecrevisse est présente)…
- Menaces écotoxicologiques : selon les substances
(métaux lourds, substances eutrophisantes…) et le mode
de contamination (pollution massive directe, ou chronique
plus ou moins indirecte…)
- Menaces biologiques : prolifération des écrevisses
d’origine américaine introduites (espèces concurrentes,
prédatrices et pouvant transmettre des maladies), et de
prédateurs exogènes (Rat musqué…).
- Bulletin français de la pêche et de la protection des
milieux aquatiques : - n° 346 spécial écrevisse « les
espèces natives d’Europe » - n° 347 spécial écrevisse « le
genre Austropotamobius » - n° 361 spécial écrevisse «
interactions entre les écrevisses natives et d’autres
espèces ».- Cahiers d’habitats, Connaissance et gestion
des habitats et des espèces d’intérêt communautaire
Tome 2 : Espèces, Volume 2 : Faune.- Conseil Supérieur
de la Pêche : Atlas des populations d’écrevisses en région
Rhône-Alpes, 2001.- LACROIX G., Lacs et rivières, milieux
vivants. Ecoguides Bordas 1991.- MNHN, Inventaire de la
Faune de France, Vertébrés et principaux Invertébrés –
Nathan 1995, 415 p. - VIGNEUX E., KEITH P., NOEL P.,
Atlas préliminaire des Crustacés Décapodes d’eau douce
de France – MHNH, CSP, Ministère de l’Environnement –
Paris, 1993.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour
subméditerranéen
les
domaines
alpien,
continental
et
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:x
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Libellule
Aeschne paisible (Boyeria irene)
Photo : Thomas Menut (BIOTOPE)
Distribution
L’Aeschne paisible est présente dans le sud-ouest de
l’Europe et en Afrique du Nord. En France, elle est bien
distribuée dans la moitié sud du territoire. En Rhône-Alpes,
l’Ardèche et la Drôme abritent les plus fortes populations.
Sa répartition est plus limitée dans le reste de la région et
l’espèce est quasi absente du massif alpin. Ainsi, en
Savoie et en Haute-Savoie, sa présence est
exceptionnelle. En Isère, l’essentiel des observations se
situe à proximité de la vallée du Rhône. Dans la Loire et le
Rhône, les populations sont localisées. Dans l’Ain,
l’espèce est implantée surtout sur la rivière l’Ain et ses
affluents.
Description
Cette espèce est facilement reconnaissable à sa coloration
générale, évoquant une « tenue de camouflage » :
l’abdomen taché de brun varie du vert grisé au brun
verdâtre. Il a une longueur comprise entre 49 et 56
millimètres. La partie antérieure des segments
abdominaux 3 à 7 présente une tache brune circulaire
entourée d’un anneau clair. Les appendices anaux des
mâles sont longs. Certaines femelles ont des appendices
anaux courts, d’autres aussi longs que ceux des mâles ; la
proportion de chacune des formes est variable.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La larve se développe dans les eaux courantes
ombragées, parfois les lacs et étangs, jusqu’à 1 000
mètres d’altitude. Les oeufs sont pondus dans les
mousses, racines tendres et dans la terre humide. Les
émergences généralement nocturnes se déroulent à partir
de juin. Les adultes s’observent jusqu’en octobre dans le
sud.
Particularités de l'espèce
Les mâles recherchent les femelles en inspectant tous les
recoins cachés des rives, qu’ils longent sur de grandes
distances en volant très bas au-dessus de l’eau. Plusieurs
mâles peuvent se suivre sans adopter de comportement
territorial.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Cette libellule vulnérable en Europe ne semble pas
réellement menacée en France. Elle reste cependant
insuffisamment connue sur notre territoire. A l’échelle
régionale, cette espèce est à surveiller et fait déjà l’objet
d’un suivi actif. L’Aeschne paisible est sensible à la
pollution, aux travaux d'aménagement des cours d’eau
(dégradation des berges) et à la régression des ripisylves.
Des mesures de conservation des cours d’eau intégrant
ces éléments peuvent permettent de maintenir les
populations les plus septentrionales, les plus dispersées et
les plus localisées.
Grand, D., Boudot, J.-P., 2006 – Les libellules de France,
Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions
Biotope, Mèze, 480 p.
D’Aguilar, J.,
Dommanget, J.-L., 1998 - Guide des libellules d’Europe et
d’Afrique du Nord. Ed. Delachaux & Niestlé. 463 p.
Wendler, A., Nub, J.H., 1994 - Guide
d’identification des libellules de France, d’Europe
septentrionale et centrale. Traduction et adaptation
française de la seconde édition allemande par Heidemann
H. et Dommanget J.-L. Société française d’odonatologie.
103 p.
Askew, R., 1988 - The Dragonflies of
Europe. Harley Books, Colchester, England: 291 p.
Atlas des libellules en Rhône-Alpes &
Dauphiné – Accueil du groupe Sympetrum.
http://cyrille.deliry.free.fr/grpls/symatlasliste.htm
Fiers V.,
B. Gauvrit, E. Gavazzi, P. Haffner, H. Maurin et coll., 1997
- Statut de la faune de France métropolitaine. Statut de
protection, degrés de menace, statut biologiques. Col.
Patrimoines naturels, Vol. 24. Paris, Service du patrimoine
naturel/IEGB/MNHN, Réserves naturelles de France,
ministère de l'Environnement : 225 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour le continental
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Libellule
Aeschne printanière (Brachytron pratense)
Photo : Thomas Menut (BIOTOPE)
Distribution
L’espèce est répartie de l’ouest et du sud de l’Europe à
l’Oural et au nord de l’Iran. En Rhône-Alpes, l’Aeschne
printanière semble répartie sur l’ensemble des
départements ; toutefois, sa présence en Ardèche reste à
confirmer. Elle est observée essentiellement en plaine, sur
l’Isle Crémieu, le long du Rhône en amont de Lyon, sur les
annexes aquatiques du cours inférieur de l’Ain et sur le
cours moyen de l’Isère ainsi que le long des vallées
alluviales du Drac, de l’Arc et de l’Arve. Le département de
l’Isère, de même que le Bas Bugey dans l'Ain, constituent
le foyer central de cette espèce, à partir duquel elle diffuse
sur les départements alentour.
Description
Petite aeschne dont l’abdomen mesure entre 38 et 46
millimètres. Les yeux sont contigus sur une courte
distance. Le thorax à pilosité dense est vert avec des
sutures noires. L'abdomen des mâles est noir avec des
taches bleues et présente des oreillettes latérales au 2e
segment. Celui des femelles, épais, est brun et jaune sur
le dessus, vert sur les côtés. Le ptérostigma - cellule(s)
colorée(s) à l’extrémité de chaque aile - est allongé et
jaune-brun chez les deux sexes.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La larve se développe dans les eaux stagnantes, bordées
de roseaux ou de laîches, en milieu ouvert ou forestier,
parfois dans des cours d’eau à courant lent. Plus fréquente
en plaine, elle est présente jusqu’à 1 100 mètres d’altitude.
Les œufs sont insérés dans les tiges de potamot ou dans
les débris végétaux flottants. Le vol s’observe d’avril à
juillet.
Particularités de l'espèce
L’Aeschne printanière est la plus précoce des Aeshnidae.
D’un vol hésitant, elle parcourt les rives et zigzague entre
la végétation au ras de l’eau. N’étant pas territoriaux, les
mâles affichent leur indifférence vis-à-vis des autres
espèces mais sont agressifs envers les autres mâles de
leur espèce.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
L’Aeschne printanière ne semble pas menacée en Europe
et son évolution en France est mal connue. En
Rhône-Alpes, elle fait partie des espèces à surveiller. Elle
est principalement menacée par la pollution de ses sites
de reproduction, la disparition des roselières et des
cariçaies, par la pisciculture intensive et la fermeture des
étangs. dans l’objectif de sa conservation, il s’agit donc de
conserver en état les anciennes roselières installées sur
les stations avérées de l’espèce, et à limiter
l’envahissement des berges par des lisières arborées trop
denses. La présence de zones tampons non cultivées
autour des sites de reproduction limite les effets des
polluants agricoles dans les sites de ponte.
Grand, D., Boudot, J.-P., 2006 – Les libellules de France,
Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions
Biotope, Mèze, 480 p.
D’Aguilar, J.,
Dommanget, J.-L., 1998 - Guide des libellules d’Europe et
d’Afrique du Nord. Ed. Delachaux & Niestlé. 463 p.
Wendler, A., Nub, J.H., 1994 - Guide
d’identification des libellules de France, d’Europe
septentrionale et centrale. Traduction et adaptation
française de la seconde édition allemande par Heidemann
H. et Dommanget J.-L. Société française d’odonatologie.
103 p.
Askew, R., 1988 - The Dragonflies of
Europe. Harley Books, Colchester, England: 291 p.
Atlas des libellules en Rhône-Alpes &
Dauphiné – Accueil du groupe Sympetrum.
http://cyrille.deliry.free.fr/grpls/symatlasliste.htm
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et
déterminante pour le subméditerranéen
Fiers V.,
B. Gauvrit, E. Gavazzi, P. Haffner, H. Maurin et coll., 1997
- Statut de la faune de France métropolitaine. Statut de
protection, degrés de menace, statut biologiques. Col.
Patrimoines naturels, Vol. 24. Paris, Service du patrimoine
naturel/IEGB/MNHN, Réserves naturelles de France,
ministère de l'Environnement : 225 p.
Système d’information
sur la biodiversité en Wallonie. Observatoire de la faune,
de
la
flore
et
des
habitats :
http://mrw.wallonie.be/dgrne/sibw/especes/ecologie/libellul
es/Brachytron_pratense02.html
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Quasi menacée
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Libellule
Agrion blanchâtre (Platycnemis latipes)
Photo : Frédéric Melki (BIOTOPE)
Distribution
L’Agrion blanchâtre est une espèce endémique stricte du
sud-ouest de l’Europe. En France, il occupe le sud du
territoire. Il est commun sur le pourtour méditerranéen et
en Aquitaine. En Rhône-Alpes, l’espèce est localisée. Les
données disponibles proviennent pour l’essentiel de la
Drôme et du sud de l’Ardèche. Dans ce dernier
département, l’espèce est présente sur le bassin de
l’Ardèche, de la Cèze, de l’Escoutay et du Lavezon. Dans
la Drôme, l’Agrion blanchâtre est réparti sur un secteur
relativement restreint comprenant une partie des bassins
de l’Ouvèze, du Toulourenc et de l’Eygues. Les mentions
plus septentrionales de l’espèce demandent confirmation
car elles concernent des individus isolés plus ou moins
douteux.
Description
Comme tous les Zygoptères (« demoiselles »), l’Agrion
blanchâtre présente un abdomen fin et tient ses ailes
jointes sur le dos au repos. Le mâle de cet agrion possède
un abdomen de 25 à 30 millimètres, généralement
blanchâtre et toujours dépourvu de lignes noires sur les 5
premiers segments. L’abdomen des femelles est souvent
brun jaunâtre avec ou sans lignes noires. Les tibias sont
très élargis chez les mâles et modérément dilatés chez les
femelles, sans ligne noire continue.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
L’Agrion blanchâtre fréquente les zones calmes des eaux
courantes, plus rarement les milieux stagnants, en
dessous de 900 mètres d’altitude. Les larves se
développent au sein de la végétation aquatique ou des
systèmes racinaires immergés le long des berges. Les
adultes sont visibles de mi-mai à septembre.
Particularités de l'espèce
Pendant la parade sexuelle, le mâle exécute un vol
« zigzaguant ». Suite à l’accouplement, la femelle réalise
une pause au cours de laquelle elle laisse pendre son
abdomen. Elle pond ensuite en tandem avec le mâle dans
la végétation aquatique flottante ou des racines
immergées.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Cette espèce est rare en Europe en raison de son
caractère d’endémique cantonnée au sud de la France et
à l’Espagne. En France, ses effectifs semblent stables et
cet agrion ne paraît pas menacé dans son aire
géographique de prédilection. Cette espèce thermophile
pourrait même profiter du réchauffement climatique pour
étendre son aire de répartition vers le nord. Elle est
toutefois sensible à la pollution et aux aménagements des
cours d’eau. La conservation de l’espèce passe par une
gestion
adéquate
des
caractères
hydriques,
physico-chimiques et biologiques des grands cours d’eau
calmes et des ruisseaux à courant vif.
Grand, D., Boudot, J.-P., 2006 – Les libellules de France,
Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions
Biotope, Mèze, 480 p.
D’Aguilar, J.,
Dommanget, J.-L., 1998 - Guide des libellules d’Europe et
d’Afrique du Nord. Ed. Delachaux & Niestlé. 463 p.
Wendler, A., Nub, J.H., 1994 - Guide
d’identification des libellules de France, d’Europe
septentrionale et centrale. Traduction et adaptation
française de la seconde édition allemande par Heidemann
H. et Dommanget J.-L. Société française d’odonatologie.
103 p.
Askew, R., 1988 - The Dragonflies of
Europe. Harley Books, Colchester, England: 291 p.
Atlas des libellules en Rhône-Alpes &
Dauphiné – Accueil du groupe Sympetrum.
http://cyrille.deliry.free.fr/grpls/symatlasliste.htm
Fiers V.,
B. Gauvrit, E. Gavazzi, P. Haffner, H. Maurin et coll., 1997
- Statut de la faune de France métropolitaine. Statut de
protection, degrés de menace, statut biologiques. Col.
Patrimoines naturels, Vol. 24. Paris, Service du patrimoine
naturel/IEGB/MNHN, Réserves naturelles de France,
ministère de l'Environnement : 225 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour le continental
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Libellule
Agrion bleuâtre (Coenagrion caerulescens)
Photo : Benjamin Adam (BIOTOPE)
Distribution
L’Agrion bleuâtre est localisé dans le Bassin
méditerranéen occidental. En France, il est présent dans
quelques départements du pourtour méditerranéen où il
reste cependant très rare. En Rhône-Alpes, sa présence
est confirmée en Ardèche et dans la Drôme. Dans ce
dernier département, l’espèce a été mentionnée pour la
première fois en 2002. Seule une très petite partie de ces
deux départements est favorable à cet agrion et abrite au
total moins d’une dizaine de sites de reproduction situés à
basse ou moyenne altitude (en dessous de 270 mètres).
Sa présence dans l’Ain, l’Isère et le Rhône est douteuse.
L’espèce n’est pas mentionnée dans le département de la
Loire.
Description
De petite taille, cet agrion possède un abdomen dont la
taille est comprise entre 17 et 27 millimètres. Les ailes
sont fermées au repos. Le mâle présente un abdomen
bleu à dessins noirs variables et ses appendices anaux
sont plus longs que la moitié du 10e segment abdominal.
L’abdomen de la femelle est bleu, vert ou grisâtre avec de
grands dessins noirs. La confusion de cette espèce avec
l’Agrion mignon est possible et seul un examen des
appendices abdominaux sous une loupe binoculaire
permet de l’identifier avec certitude.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
L’Agrion bleuâtre affectionne les eaux courantes,
ensoleillées où se développent des myriophylles (plante
aquatique), jusqu’à 1 100 mètres d’altitude mais le plus
souvent en dessous de 600 mètres. Les œufs sont insérés
dans la végétation aquatique sous la surveillance active du
mâle. Le vol des adultes s’observe généralement de mai à
août.
Particularités de l'espèce
Cette espèce de petite taille, discrète et rare passe
facilement inaperçue. Elle vole à faible hauteur et se pose
longuement, excepté par beau temps où elle passe son
temps à chasser ou à rechercher les femelles. Des formes
locales ont été classées comme sous-espèces.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
En France, la rareté de l’Agrion bleuâtre, couplée à l’état
de ses populations, très localisées, en fait une espèce au
devenir fragile. Cet agrion est très menacé par la pollution
et l’assèchement estival de plus en plus fréquent de ses
sites de ponte. Les sites de reproduction connus pour
cette espèce offrent des caractéristiques hydrauliques
rares : ils doivent impérativement être protégés de toute
dégradation et de tout aménagement, et préservés de
l’envahissement par la forêt. Localement, il serait
souhaitable que la gestion de ces sites soit prise en
compte, notamment dans le cadre des SAGE (Schéma
d’aménagement et de gestion des eaux). En Rhône-Alpes,
l’espèce fait l’objet d’un suivi actif.
Grand, D., Boudot, J.-P., 2006 – Les libellules de France,
Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions
Biotope, Mèze, 480 p.
D’Aguilar, J.,
Dommanget, J.-L., 1998 - Guide des libellules d’Europe et
d’Afrique du Nord. Ed. Delachaux & Niestlé. 463 p.
Wendler, A., Nub, J.H., 1994 - Guide
d’identification des libellules de France, d’Europe
septentrionale et centrale. Traduction et adaptation
française de la seconde édition allemande par Heidemann
H. et Dommanget J.-L. Société française d’odonatologie.
103 p.
Askew, R., 1988 - The Dragonflies of
Europe. Harley Books, Colchester, England: 291 p.
Atlas des libellules en Rhône-Alpes &
Dauphiné – Accueil du groupe Sympetrum.
http://cyrille.deliry.free.fr/grpls/symatlasliste.htm
Fiers V.,
B. Gauvrit, E. Gavazzi, P. Haffner, H. Maurin et coll., 1997
- Statut de la faune de France métropolitaine. Statut de
protection, degrés de menace, statut biologiques. Col.
Patrimoines naturels, Vol. 24. Paris, Service du patrimoine
naturel/IEGB/MNHN, Réserves naturelles de France,
ministère de l'Environnement : 225 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour le subméditerranéen
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
En Danger
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Faton J.-M., 2003 - Avancement de la prospection dans
la Drôme et découverte de trois nouvelles espèces dans le
département : Coenagrion caerulescens (Fonscolombe,
1838), Gomphus graslinii (Rambur, 1842) et Hemianax
ephippiger (Burmeister, 1839). Martinia, 19 (2) : 61-64.
Faton J.-M., Villaret J.-C., Deliry C., 1998 - Observations
complémentaires dans les Hautes-Alpes. Découverte de
Coenagrion caerulescens (Fonscolombe, 1838) sur ce
département. Sympetrum, 11 : 11-16.
Faton J.-M. & Deliry C., 2000 - Nouvelles données sur la
population de Coenagrion caerulescens (Fonscolombe,
1838) dans les Hautes-Alpes. Martinia, 16(1) : 11-14.
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Libellule
Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale)
Photo : Thomas Menut (BIOTOPE)
Distribution
L’Agrion de Mercure est établi en Europe occidentale et au
nord de l’Afrique. En France, l’espèce est bien répartie
mais a déjà disparu de nombreux départements. Dans la
région Rhône-Alpes, cet agrion est présent dans tous les
départements et l’essentiel des populations connues est
situé en plaine. Il n’est pas rare, notamment au sein des
larges vallées du Rhône et de la Durance. Il apparaît
disséminé sur de plus petits cours d'eau dans le
Beaujolais, l'Avant-Pays savoyard ainsi que dans les
secteurs méridionaux de la Drôme et de l'Ardèche.
Description
A la manière des Zygoptères (« demoiselles »), ce petit
agrion dont l’abdomen mesure de 19 à 27 millimètres tient
ses ailes fermées au repos. Les mâles sont de couleur
bleue avec des dessins noirs ; le dessin noir du 2e
segment abdominal adopte souvent la forme d’une tête de
taureau, celui des segments 3 et 4 celle d’une ampoule
pointue. Le corps de la femelle est vert et noir ; l’aspect du
bord postérieur du prothorax (droit de part et d’autre de la
protubérance médiane) permet de l’identifier avec
certitude.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
L’Agrion de Mercure affectionne les eaux courantes et
ensoleillées de bonne qualité, alcalines et à débit modéré,
rarement acides ou saumâtres, jusqu’à 1 220 mètres
d’altitude mais le plus souvent en dessous de 700 mètres.
Les oeufs sont pondus dans des tiges de végétaux
tendres. Les adultes volent de mai à début novembre.
Particularités de l'espèce
L’Agrion de Mercure est une espèce petite et gracile qui
vole à faible hauteur et se pose longuement. Sa présence
en grand nombre atteste de la bonne qualité écologique
d’un cours d’eau. Par exemple, le long du Rhône, sa
présence permet de préciser l’origine et la qualité de la
nappe.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
En Europe, l’espèce est proche de l’extinction en Belgique
et au Luxembourg. En France, elle régresse mais ne
semble pas directement menacée. L’altération et la
disparition de ses habitats sont responsables de sa
régression sur notre territoire. Les pratiques agricoles
actuelles sont sources de pollution des cours d’eau et
d’épuisement des nappes phréatiques. Les opérations de
curage, de rectification et de canalisation des cours d’eau
ainsi que le drainage contribuent à la disparition de ses
biotopes. La préservation du paysage bocager couplé à un
entretien régulier afin d’éviter l’embroussaillement des
berges est favorable au maintien de cette espèce. En
Rhône-Alpes, l’espèce fait l’objet d’un suivi actif.
Bal B. 1996 – Agrion de Mercure en Haute-Savoie, le
retour. Sympetrum, 9 : 25-26. (Redécouverte). Deliry C.,
1997 - Massif de Bonnevaux. Quelques remarques sur les
Odonates et l'agriculture (38). Dossier d'étude du GRPLS.
Deliry C., Grand D. 1998 - L'Agrion de
Mercure dans la région Rhône-Alpes-Dauphiné. Dossier
d'étude du GRPLS.
Deliry C., Grand D. 1998 - L'Agrion de Mercure dans la
moyenne vallée du Rhône. Dossier d'étude du GRPLS.
Faton J.-M. & Deliry C. 2004
- Surveillance de la population de Coenagrion mercuriale
(Charpentier, 1840) dans la réserve naturelle nationale des
Ramières du Val de Drôme (Odonata, Zygoptera,
Coenagrionidae). Martinia, 20(4) : 163-179.
Maillet G.,
2004 - A la loupe. L'Agrion de Mercure. La Feuille de
Chêne, n°10. Stations gérées par Avenir.
Système
d’information sur la biodiversité en Wallonie. Observatoire
de la faune, de la flore et des habitats :
http://mrw.wallonie.be/dgrne/sibw/especes/ecologie/libellul
es/Coenagrion_mercuriale05.html
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour le domaine alpien, déterminante avec critère
pour le continental et le subméditerranéen
Livre rouge national :
En Danger
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Libellule
Agrion hasté (Coenagrion hastulatum)
Photo : Thomas Menut (BIOTOPE)
Distribution
L’Agrion hasté est réparti de l’ouest et du nord de l’Europe
jusqu’à l’est de la Sibérie. En Europe moyenne et
méridionale, l’espèce ne se développe qu’en altitude. Elle
est nettement plus commune en Europe septentrionale.
Rare en Rhône-Alpes, l’Agrion hasté est présent sur un
nombre très limité de communes, dans les massifs
montagneux de l’Isère, de la Savoie et de la Haute-Savoie.
Il a été découvert respectivement en 1992 et 1994 en
Ardèche et dans l’Ain. Sa présence dans la Loire est
limitée à de très petites populations dans les monts de la
Madeleine et du Forez. Dans le Rhône, sa présence doit
être confirmée ; dans la Drôme, l’espèce doit être
recherchée.
Description
Posé, cet agrion ferme ses ailes au-dessus de son
abdomen. Ses yeux sont verts. L’abdomen est long de 22
à 34 millimètres ; il est bleu et noir chez le mâle et vert et
noir chez la femelle. Le 2e segment des mâles en forme
de fer de hallebarde est prolongé latéralement par 2 traits
séparés ; Le 3e segment présente un dessin en forme de
fer de lance. Les appendices anaux des mâles, larges,
courts et aux extrémités arrondies le différencient de
l’Agrion de Mercure et de l’Agrion mignon.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La larve se développe dans les eaux stagnantes acides,
ensoleillées (milieux tourbeux, marais à laîches et à Trèfle
d’eau…) et pourvues de plantes aquatiques de surface ou
affleurantes, jusqu’à 2 500 mètres d’altitude. La vie larvaire
dure de 1 à 4 ans selon la latitude, l'altitude et le climat.
Les adultes volent de fin mai à début septembre.
Particularités de l'espèce
Les mâles volent calmement au ras de l’eau et se posent
souvent. Les oeufs sont pondus en tandem avec le mâle
dans des sphaignes inondées ou riveraines et dans la
végétation flottante. La femelle (parfois aussi le mâle) peut
s’immerger totalement dans l’eau lors de la ponte. Cette
espèce se cantonne en altitude au sud de son aire.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Cette espèce n’est pas vraiment menacée en Europe, ni
en France où elle est localisée dans les massifs
montagneux. La fermeture naturelle des tourbières les plus
évoluées conduit inéluctablement à sa disparition. Le
rajeunissement des tourbières en fin de cycle par
creusement de petites fosses doit être envisagé si l’on
veut conserver cette espèce dans nos régions. Les actions
de drainage, le boisement des tourbières et la pollution de
l’eau par les produits agricoles ou domestiques sont
responsables de sa disparition dans certaines localités. En
Rhône-Alpes, l’Agrion hasté fait l’objet d’un suivi actif.
Grand, D., Boudot, J.-P., 2006 – Les libellules de France,
Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions
Biotope, Mèze, 480 p.
D’Aguilar, J.,
Dommanget, J.-L., 1998 - Guide des libellules d’Europe et
d’Afrique du Nord. Ed. Delachaux & Niestlé. 463 p.
Wendler, A., Nub, J.H., 1994 - Guide
d’identification des libellules de France, d’Europe
septentrionale et centrale. Traduction et adaptation
française de la seconde édition allemande par Heidemann
H. et Dommanget J.-L. Société française d’odonatologie.
103 p.
Askew, R., 1988 - The Dragonflies of
Europe. Harley Books, Colchester, England: 291 p.
Atlas des libellules en Rhône-Alpes &
Dauphiné – Accueil du groupe Sympetrum.
http://cyrille.deliry.free.fr/grpls/symatlasliste.htm
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour le domaine alpien, déterminante
pour le continental
Fiers V.,
B. Gauvrit, E. Gavazzi, P. Haffner, H. Maurin et coll., 1997
- Statut de la faune de France métropolitaine. Statut de
protection, degrés de menace, statut biologiques. Col.
Patrimoines naturels, Vol. 24. Paris, Service du patrimoine
naturel/IEGB/MNHN, Réserves naturelles de France,
ministère de l'Environnement : 225 p.
Système d’information
sur la biodiversité en Wallonie. Observatoire de la faune,
de
la
flore
et
des
habitats :
http://mrw.wallonie.be/dgrne/sibw/especes/ecologie/libellul
es/Coenagrion_hastulatum03.html
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Vulnérable
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Libellule
Agrion mignon (Coenagrion scitulum)
Photo : Thomas Menut (BIOTOPE)
Distribution
L’Agrion mignon se trouve de l’ouest de l’Europe au
Maghreb, jusqu’en Asie Mineure et en Iran. En France,
l’espèce est surtout commune dans le centre et l’ouest du
territoire. Bien que rare en Rhône-Alpes, elle voit son aire
de répartition progresser de façon significative depuis
1995. Absent des massifs montagneux, cet agrion est
principalement présent à basse altitude. On l’observe
assez communément dans le Rhône. Il est rarissime en
Savoie (une seule mention) et rare dans l’Ain et en Isère.
Dans les départements de l’Ardèche, de la Drôme et de la
Loire, l’espèce est plus fréquente mais reste localisée.
Même si elle n’est pas mentionnée en Haute-Savoie, elle
mérite toutefois d’y être recherchée.
Description
Cette « demoiselle » qui tient par définition ses ailes
fermées au repos, possède un abdomen long de 20 à 27
millimètres. L’abdomen du mâle est bleu avec des dessins
noirs ; le 2e segment adopte une forme de « U » noir épais
rattaché à l’extrémité du segment, et le 6e segment est
presque entièrement noir. Le corps de la femelle est bleu
ou vert avec des dessins noirs. Le lobe postérieur du
prothorax de celle-ci est entier. Seul ce critère couplé aux
caractéristiques des appendices anaux permet d’identifier
avec certitude les femelles.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Les larves se développent en 6 à 12 mois dans les eaux
douces, stagnantes, ensoleillées et présentant une
végétation flottante, à base notamment de myriophylles.
L’Agrion mignon est présent jusqu’à 1 100 mètres
d’altitude dans le sud de son aire. Le vol des adultes
s’étale de mi-mai à août avec un pic en juin-juillet.
Particularités de l'espèce
L’Agrion mignon est une espèce très discrète passant
facilement inaperçue. Le couple connecté en tandem pond
dans les parties immergées des myriophylles, les mâles
restant dressés au-dessus de leur partenaire. Dans leurs
milieux de prédilection, les populations peuvent être très
denses et comporter plusieurs centaines d’individus.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Cet agrion vulnérable en Europe présente des effectifs
relativement faibles en France. La disparition, le
comblement et l’embroussaillement des mares réduisent
considérablement ses populations. D’autre part, le
faucardage des plans d’eau est particulièrement néfaste à
l’espèce qui a besoin d’une végétation aquatique
affleurante pour se reproduire. Dans les principales
stations de reproduction de l’espèce, les mares doivent
faire l’objet d’un entretien par rotation afin qu’elle puisse se
maintenir. En Rhône-Alpes, l’Agrion mignon a été signalé
récemment dans de nouvelles stations ; cependant, cela
est parfois imputable à un effort d’observation plus
soutenu.
Grand, D., Boudot, J.-P., 2006 – Les libellules de France,
Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions
Biotope, Mèze, 480 p.
D’Aguilar, J.,
Dommanget, J.-L., 1998 - Guide des libellules d’Europe et
d’Afrique du Nord. Ed. Delachaux & Niestlé. 463 p.
Wendler, A., Nub, J.H., 1994 - Guide
d’identification des libellules de France, d’Europe
septentrionale et centrale. Traduction et adaptation
française de la seconde édition allemande par Heidemann
H. et Dommanget J.-L. Société française d’odonatologie.
103 p.
Askew, R., 1988 - The Dragonflies of
Europe. Harley Books, Colchester, England: 291 p.
Atlas des libellules en Rhône-Alpes &
Dauphiné – Accueil du groupe Sympetrum.
http://cyrille.deliry.free.fr/grpls/symatlasliste.htm
Fiers V.,
B. Gauvrit, E. Gavazzi, P. Haffner, H. Maurin et coll., 1997
- Statut de la faune de France métropolitaine. Statut de
protection, degrés de menace, statut biologiques. Col.
Patrimoines naturels, Vol. 24. Paris, Service du patrimoine
naturel/IEGB/MNHN, Réserves naturelles de France,
ministère de l'Environnement : 225 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour
subméditerranéen
les
domaine
alpien,
continental
et
Livre rouge national :
5 (effectifs assez faibles)
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Libellule
Agrion orangé (Platycnemis acutipennis)
Photo : Thomas Menut (BIOTOPE)
Distribution
L’Agrion orangé est une espèce endémique stricte du
sud-ouest de l’Europe. En France, cette espèce occupe un
large territoire dans le Sud-Ouest. La limite est de son aire
de répartition traverse la région Rhône-Alpes. De fait,
l’Agrion orangé est commun dans une grande partie de
l’Ardèche, alors qu’il est rare ou absent des autres
départements. En Ardèche, l’espèce est plus fréquente sur
la basse Ardèche et dans les parties basses des
Cévennes. Dans la Drôme, Les populations sont surtout
concentrées dans la vallée du Rhône, en aval de Valence,
et sont connectées à celles de l’Ardèche. Dans l’Ain,
l’Isère et la Loire, les mentions de l’Agrion orangé sont
rares et concernent souvent des individus isolés.
Description
Cette « demoiselle » a pour principales caractéristiques
des yeux séparés et 4 ailes quasiment de même forme et
tenues verticalement au repos. La tête est étroite et barrée
de deux lignes claires. L’abdomen, grêle est long de 25 à
30 millimètres. Il est orangé chez les mâles, brun orangé
chez les femelles et blanchâtre chez les immatures. Les
tibias médians et postérieurs sont faiblement élargis chez
les mâles.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Les larves se développent en 1 ou 2 ans, dans les eaux
courantes et stagnantes souvent envahies d’une
végétation abondante. Plutôt présent en plaine ou en
milieu collinéen, l’Agrion orangé est toutefois présent
jusqu'à 1 150 mètres d’altitude. Les adultes s’observent à
partir du mois de mai jusqu’en août.
Particularités de l'espèce
L’accouplement s’effectue après une parade du mâle qui
exécute un vol « vibrant » rectiligne. La femelle insère les
œufs dans les tissus végétaux pendant que le mâle se
tient debout sur son thorax. Quand elle est posée et se
chauffe au soleil, la femelle prend parfois une attitude de
menace envers d’autres femelles (de la même espèce ou
pas).
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Cette espèce est rare en Europe de par son caractère
endémique. En France, ses effectifs semblent stables et
cet agrion ne paraît pas menacé dans son aire
géographique de prédilection. Sa sensibilité à la pollution
et aux aménagements des cours d’eau le rend néanmoins
vulnérable.
Grand, D., Boudot, J.-P., 2006 – Les libellules de France,
Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions
Biotope, Mèze, 480 p.
D’Aguilar, J.,
Dommanget, J.-L., 1998 - Guide des libellules d’Europe et
d’Afrique du Nord. Ed. Delachaux & Niestlé. 463 p.
Wendler, A., Nub, J.H., 1994 - Guide
d’identification des libellules de France, d’Europe
septentrionale et centrale. Traduction et adaptation
française de la seconde édition allemande par Heidemann
H. et Dommanget J.-L. Société française d’odonatologie.
103 p.
Askew, R., 1988 - The Dragonflies of
Europe. Harley Books, Colchester, England: 291 p.
Atlas des libellules en Rhône-Alpes &
Dauphiné – Accueil du groupe Sympetrum.
http://cyrille.deliry.free.fr/grpls/symatlasliste.htm
Fiers V.,
B. Gauvrit, E. Gavazzi, P. Haffner, H. Maurin et coll., 1997
- Statut de la faune de France métropolitaine. Statut de
protection, degrés de menace, statut biologiques. Col.
Patrimoines naturels, Vol. 24. Paris, Service du patrimoine
naturel/IEGB/MNHN, Réserves naturelles de France,
ministère de l'Environnement : 225 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour le continental et déterminante avec critère pour
le subméditerranéen
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Libellule
Caloptéryx hémorroïdal (Calopteryx haemorrhoidalis)
Photo : BIOTOPE
Distribution
Cette espèce est répartie dans le bassin méditerranéen
occidental. En France, elle est présente dans le sud
méditerranéen, où elle est généralement commune. Le
Caloptéryx hémorroïdal semble progresser vers le nord,
notamment par la vallée du Rhône. En région
Rhône-Alpes, il est principalement localisé dans les
départements de la Drôme et de l’Ardèche (96 % des
données régionales), où il est localement commun. Le
reste des données concerne les départements de l’Isère,
de l’Ain, du Rhône et de la Loire, où l’espèce est rare (elle
a été découverte dans l'Ain en 2002). Dans les
départements de la Savoie et de la Haute-Savoie, sa
reproduction n’est pas connue.
Description
Comme toutes les demoiselles, ce Caloptéryx tient ses
ailes fermées au repos. Son abdomen long de 31 à 43
millimètres est de coloration métallique, rouge à noirâtre
chez le mâle et brun, vert parfois cuivré chez la femelle. Le
dessous des 3 derniers segments (catadioptre) du mâle
est rouge carmin vif. Les ailes brun rougeâtre à base claire
chez le mâle, sont « fumées » et marquées d’une tache
plus foncée à l’extrémité des postérieures chez la femelle.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Caloptéryx hémorroïdal se rencontre essentiellement
sur les fossés alimentés et les ruisseaux méridionaux aux
eaux claires, rapides, propres et riches en oxygène, en
dessous de 1 100 mètres d’altitude. Les adultes
apparaissent en mai et s’observent jusqu’en novembre,
l’année suivant la ponte.
Particularités de l'espèce
Chez les Calopterygidae, le « catadioptre » du mâle
(groupe de taches colorées visible sous les derniers
segments abdominaux) joue un rôle lors de
l’accouplement. Il le montre à la femelle en courbant
l’extrémité de l’abdomen vers le haut. Chez la femelle, une
tache blanche remplace le vrai ptérostigma - cellule(s)
colorée(s) à l’extrémité de chaque aile : elle déclenche la
parade du mâle.
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Les populations du Caloptéryx hémorroïdal semblent
stables en France. L’espèce ne paraît donc pas menacée
dans l’immédiat sur notre territoire. La bonne dynamique
de l’espèce passe par le maintien d’une bonne qualité de
l’eau des cours d’eau et des fossés alimentés, et par le
maintien de la végétation riveraine. Cette espèce est suivie
dans le cadre du « Projet Calopteryx » en même temps
que les autres représentants du genre par le groupe
Sympetrum (association des odonatologues de la région
Rhône-Alpes) depuis 1990.
Grand, D., Boudot, J.-P., 2006 – Les libellules de France,
Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions
Biotope, Mèze, 480 p.
D’Aguilar, J.,
Dommanget, J.-L., 1998 - Guide des libellules d’Europe et
d’Afrique du Nord. Ed. Delachaux & Niestlé. 463 p.
Wendler, A., Nub, J.H., 1994 - Guide
d’identification des libellules de France, d’Europe
septentrionale et centrale. Traduction et adaptation
française de la seconde édition allemande par Heidemann
H. et Dommanget J.-L. Société française d’odonatologie.
103 p.
Askew, R., 1988 - The Dragonflies of
Europe. Harley Books, Colchester, England: 291 p.
Atlas des libellules en Rhône-Alpes &
Dauphiné – Accueil du groupe Sympetrum.
http://cyrille.deliry.free.fr/grpls/symatlasliste.htm
Fiers V.,
B. Gauvrit, E. Gavazzi, P. Haffner, H. Maurin et coll., 1997
- Statut de la faune de France métropolitaine. Statut de
protection, degrés de menace, statut biologiques. Col.
Patrimoines naturels, Vol. 24. Paris, Service du patrimoine
naturel/IEGB/MNHN, Réserves naturelles de France,
ministère de l'Environnement : 225 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour le continental
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Libellule
Calopteryx méditerranéeen (Calopteryx xanthostoma)
Photo : Frédéric Melki (BIOTOPE)
Distribution
Espèce relique de la dernière période glaciaire, le
Caloptéryx occitan est endémique du sud-ouest de
l’Europe. En France, cette espèce est commune dans un
grand tiers sud-ouest du pays. Ce Caloptéryx est rare en
Rhône-Alpes, excepté en Ardèche où il est très commun
(95 % des données régionales). Dans la Drôme, l’espèce
est rare et se rencontre principalement le long du Rhône.
Egalement rare en Isère, il n’est régulièrement observé
que dans l’extrémité ouest du département. L’espèce ne
fait pas l’objet de mention en Savoie, dans l’Ain et le
Rhône ; toutefois dans ce dernier département, sa
reproduction est possible. En Haute-Savoie et dans la
Loire, seuls de rares individus ont été localisés.
Description
Appartenant
au
sous-ordre
des
Zygoptères
(« demoiselles »), le Caloptéryx occitan tient ses ailes
fermées au repos. Son abdomen long de 33 à 39
millimètres est, comme le thorax, bleu à vert métallique.
Les ailes des mâles sont sombres dans leur moitié
postérieure. Le dessous des 3 derniers segments
abdominaux (catadioptre) des mâles est jaune. Les ailes
des femelles sont hyalines avec des ptérostigmas cellule(s) colorée(s) à l’extrémité de chaque aile – blancs
encore plus en position apicale que chez Calopteryx
splendens, espèce très proche.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Caloptéryx occitan est une espèce méridionale des
cours d’eau à courant modéré, ensoleillés et abritant une
végétation aquatique flottante. Il est plus fréquent en
plaine, mais on le trouve jusqu'à 1 200 mètres d’altitude.
Le vol des adultes s’observe entre mi-mai et mi-octobre
avec un pic entre juin et août.
Particularités de l'espèce
Les mâles territoriaux défendent un petit territoire proche
d’une zone de ponte. Les autres se perchent sur les
herbes des rives et opèrent un bref battement d’ailes pour
signaler leur présence aux femelles et repousser les
mâles.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Le Caloptéryx occitan est une espèce très localisée en
Europe, de par son caractère endémique. Ses populations
semblent stables en France et il ne paraît pas menacé
dans l’immédiat malgré l’altération de ses habitats de
prédilection. Toutefois, le Caloptéryx occitan s’hybride
avec le Caloptéryx éclatant dont il est parfois considéré
comme une sous-espèce. Par endroit et progressivement,
les hybrides issus de la reproduction de ces deux espèces
remplacent le Caloptéryx occitan en France et en Italie. De
manière générale, sa survie dépend du bon état des cours
d’eau et passe donc par le maintien de la qualité de l’eau,
de la végétation aquatique, de zones ensoleillées et
l’absence de rectification des cours d’eau où l’espèce se
reproduit. Les Caloptéryx font l’objet d’un suivi en
Rhône-Alpes coordonné par le groupe Sympétrum
(association
des
odonatologues
de
la
région
Rhône-Alpes).
Grand, D., Boudot, J.-P., 2006 – Les libellules de France,
Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions
Biotope, Mèze, 480 p.
D’Aguilar, J.,
Dommanget, J.-L., 1998 - Guide des libellules d’Europe et
d’Afrique du Nord. Ed. Delachaux & Niestlé. 463 p.
Wendler, A., Nub, J.H., 1994 - Guide
d’identification des libellules de France, d’Europe
septentrionale et centrale. Traduction et adaptation
française de la seconde édition allemande par Heidemann
H. et Dommanget J.-L. Société française d’odonatologie.
103 p.
Askew, R., 1988 - The Dragonflies of
Europe. Harley Books, Colchester, England: 291 p.
Atlas des libellules en Rhône-Alpes &
Dauphiné – Accueil du groupe Sympetrum.
http://cyrille.deliry.free.fr/grpls/symatlasliste.htm
Fiers V.,
B. Gauvrit, E. Gavazzi, P. Haffner, H. Maurin et coll., 1997
- Statut de la faune de France métropolitaine. Statut de
protection, degrés de menace, statut biologiques. Col.
Patrimoines naturels, Vol. 24. Paris, Service du patrimoine
naturel/IEGB/MNHN, Réserves naturelles de France,
ministère de l'Environnement : 225 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour le continental
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Libellule
Cordulégastre bidenté (Cordulegaster bidentata)
Photo : Thomas Menut (BIOTOPE)
Distribution
L’espèce est présente en Europe centrale et méridionale, y
compris les Balkans. En France, elle est disséminée des
Pyrénées au Massif central et dans toute la moitié est du
pays. En raison de la spécificité de ses habitats, le
Cordulégastre bidenté est signalé sur un faible nombre de
communes en Rhône-Alpes. Sa reproduction est
mentionnée dans tous les départements, excepté dans
l’Ain où l’espèce doit être recherchée. L'essentiel des
données concerne l’Isère et la Haute-Savoie. L'espèce est
rare en Ardèche et dans la Drôme ; toutefois, ces
départements abritent des stations à forte densité
d’individus. En Savoie, l’espèce est mal connue.
Actuellement, une seule station est connue dans la Loire
et le Rhône.
Description
Cette libellule de grande taille présente un abdomen long
de 50 à 59 millimètres chez les mâles et de 56 à 65
millimètres chez les femelles. Il est noir avec 2 taches
jaunes réduites sur chaque segment et présente une tache
jaune sur le côté du premier segment. Les yeux de ce
cordulégastre sont verts et se touchent en un seul point.
Les appendices anaux des mâles sont rectilignes avec 2
dents ventrales visibles de profil. L’ovipositeur (organe de
ponte) de la femelle est noir sans taches jaunes à la base.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Ce cordulégastre fréquente les cours d’eau de faible débit
(suintements, sources, ruisselets sableux…) même
temporaires, en milieu forestier pourvu de clairières, des
étages collinéen et montagnard jusqu’à 1 700 mètres
d’altitude. La larve se développe en 2 à 6 ans selon les
conditions du milieu. Les adultes volent de mi-mai à août.
Particularités de l'espèce
Le Cordulégastre bidenté est une espèce discrète qui ne
séjourne pas toujours durablement sur ses sites de
reproduction, souvent exigus et difficiles à localiser. Il se
pose souvent dans les secteurs ensoleillés. Les mâles ne
sont pas territoriaux mais leur agressivité suffit à réguler
leur densité sur les sites de reproduction.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La spécificité des biotopes du Cordulégastre bidenté en
fait une espèce fragile sur notre territoire. Le drainage des
marais, l’enrésinement des forêts et le captage des
sources provoquent la disparition des petites pièces d’eau
nécessaires à sa reproduction. Le maintien des
populations passe par celui des forêts de feuillus et des
clairières, des suintements et des sources tufeuses dans
les zones qu’elle fréquente. Les travaux pouvant conduire
à une élévation de la température de l’eau (diminution du
débit, déboisement massif des berges) doivent être évités.
La fréquentation excessive liée aux activités de loisirs
(canyoning par exemple) peut représenter une menace
pour les habitats de sources propices àl’espèce. En
Rhône-Alpes, l’espèce est suivie activement.
Grand, D., Boudot, J.-P., 2006 – Les libellules de France,
Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions
Biotope, Mèze, 480 p.
D’Aguilar, J.,
Dommanget, J.-L., 1998 - Guide des libellules d’Europe et
d’Afrique du Nord. Ed. Delachaux & Niestlé. 463 p.
Wendler, A., Nub, J.H., 1994 - Guide
d’identification des libellules de France, d’Europe
septentrionale et centrale. Traduction et adaptation
française de la seconde édition allemande par Heidemann
H. et Dommanget J.-L. Société française d’odonatologie.
103 p.
Askew, R., 1988 - The Dragonflies of
Europe. Harley Books, Colchester, England: 291 p.
Atlas des libellules en Rhône-Alpes &
Dauphiné – Accueil du groupe Sympetrum.
http://cyrille.deliry.free.fr/grpls/symatlasliste.htm
Fiers V.,
B. Gauvrit, E. Gavazzi, P. Haffner, H. Maurin et coll., 1997
- Statut de la faune de France métropolitaine. Statut de
protection, degrés de menace, statut biologiques. Col.
Patrimoines naturels, Vol. 24. Paris, Service du patrimoine
naturel/IEGB/MNHN, Réserves naturelles de France,
ministère de l'Environnement : 225 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour le domaine alpien, déterminante
pour le continental et le subméditerranéen
Système d’information sur la biodiversité en Wallonie.
Observatoire de la faune, de la flore et des habitats :
http://mrw.wallonie.be/dgrne/sibw/especes/ecologie/libellul
es/Cordulegaster_bidentata02.html
Livre rouge national :
3 (Localisé, assez régulier)
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Libellule
Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisi)
Photo : Thomas Menut (BIOTOPE)
Distribution
La Cordulie à corps fin est endémique d’Europe
occidentale et très rare en Afrique du Nord. En France,
cette espèce est assez commune dans le Sud et sur la
façade atlantique mais se raréfie vers le nord-est. En
Rhône-Alpes, sa mention est douteuse en Isère. La Loire
et l’Ain font l’objet de quelques rares descriptions. La
Haute-Savoie semble abriter une seule station. La Savoie
compterait 2 populations pérennes. Dans la Drôme,
l’espèce semble cantonnée à la vallée du Rhône,
principalement sur le fleuve. 7 stations sont connues dans
le Rhône dont 6 sur l’Azergues (affluent de la Saône). La
Cordulie à corps fin est omniprésente sur les cours d’eau
de toutes dimensions du sud de l’Ardèche mais se fait rare
plus au nord.
Description
La Cordulie à corps fin est de taille moyenne (abdomen
entre 33 et 39 millimètres) et de forme élancée. Seuls les
derniers segments sont un peu élargis. Le thorax est
entièrement vert métallique. L’abdomen, vert sombre
métallique, est ponctué sur le dos de taches longitudinales
jaunes. Le mâle possède une crête longitudinale jaune sur
le segment situé au-dessus des appendices anaux, ainsi
que des oreillettes sur le second segment abdominal.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Cette espèce se rencontre en eaux courantes bordées
d’arbustes, parfois en eaux stagnantes en dessous de 800
mètres d’altitude. La larve se développe en 2-3 ans dans
les débris végétaux accumulés entre les racines d’arbres
où elle chasse à l’affût. Les émergences se déroulent sur
10-15 jours. Le vol s’observe de mai à août.
Particularités de l'espèce
Les mâles ont un comportement territorial et patrouillent
continuellement le long des rives sur des tronçons de 6 à
15 mètres, de préférence dans des secteurs calmes et
ombragés, à la recherche de femelles qui viendraient y
pondre. Des mâles « satellites » (sans territoire) attendent,
cachés dans la végétation, qu’un territoire se libère.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
En France, l’espèce est bien implantée dans le sud-ouest
du pays et présente localement de belles populations dans
d’autres régions. Le déclin de l’espèce semble confirmé en
Rhône-Alpes. Le maintien des populations nécessite le
maintien et la restauration de la qualité de ses zones de
chasse et de ses habitats de reproduction : préservation
de la végétation riveraine et notamment des gros arbres
immergés,
interdiction
du
terrassement
et
de
l’enrochement des berges, de l’exploitation des granulats
dans le lit mineur ainsi que des actions de curage dans les
sites de reproduction de l’espèce.
Grand, D., Boudot, J.-P., 2006 – Les libellules de France,
Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions
Biotope, Mèze, 480 p.
D’Aguilar, J.,
Dommanget, J.-L., 1998 - Guide des libellules d’Europe et
d’Afrique du Nord. Ed. Delachaux & Niestlé. 463 p.
Wendler, A., Nub, J.H., 1994 - Guide
d’identification des libellules de France, d’Europe
septentrionale et centrale. Traduction et adaptation
française de la seconde édition allemande par Heidemann
H. et Dommanget J.-L. Société française d’odonatologie.
103 p.
Askew, R., 1988 - The Dragonflies of
Europe. Harley Books, Colchester, England: 291 p.
Atlas des libellules en Rhône-Alpes &
Dauphiné – Accueil du groupe Sympetrum.
http://cyrille.deliry.free.fr/grpls/symatlasliste.htm
Fiers V.,
B. Gauvrit, E. Gavazzi, P. Haffner, H. Maurin et coll., 1997
- Statut de la faune de France métropolitaine. Statut de
protection, degrés de menace, statut biologiques. Col.
Patrimoines naturels, Vol. 24. Paris, Service du patrimoine
naturel/IEGB/MNHN, Réserves naturelles de France,
ministère de l'Environnement : 225 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour l'alpien et le continental et déterminante avec
critère pour le subméditerranéen
Système d’information sur
la biodiversité en Wallonie. Observatoire de la faune, de la
flore
et
des
habitats :
http://mrw.wallonie.be/dgrne/sibw/especes/ecologie/libellul
es/Oxygastra_curtisii05.html
Livre rouge national :
Vulnérable
Livre rouge régional :
Vulnérable
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Libellule
Cordulie à deux taches (Epitheca bimaculata)
Photo : Jean-pierre Boudot (BIOTOPE)
Distribution
La Cordulie à deux taches est présente de l’ouest et du
nord de l’Europe à l’est de la Sibérie. En France, elle est
irrégulièrement disséminée des Ardennes à la Lorraine et
du centre de la France jusqu’en Rhône-Alpes. Dans cette
dernière région, sa présence est avérée en Isère et dans
l'Ain. L’espèce n’a actuellement pas fait l’objet
d’observation dans la Drôme mais elle mérite d’y être
recherchée. L’espèce semble absente des autres
départements de la région.
Description
Comme chez toutes les espèces de la famille des
Corduliidae, les yeux se touchent sur une ligne et
présentent un motif en forme de canine (indentation) sur
leur bord postérieur. L’abdomen long de 37 à 43
millimètres est brun orange, avec un large dessin noir sur
la partie médiane. La base des ailes postérieures est
pourvue d’une grande tache sombre. Les ailes sont plus
ou moins « fumées » selon l’age et le sexe. Les
appendices anaux des mâles sont longs et divergents.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La Cordulie à deux taches fréquente les eaux stagnantes
en milieu ouvert ou forestier jusqu’à 1 000 mètres
d’altitude. Les émergences parfois massives débutent
mi-mai. Elles sont synchronisées sur 1 à 3 semaines et
peuvent avoir lieu loin des berges et haut dans les arbres.
L’adulte vole jusqu’en juillet.
Particularités de l'espèce
Lors de la ponte, la femelle se pose et émet une masse
d’œufs enfermés dans un cordon gélatineux. Elle le
maintient à l’extrémité de son abdomen avant de le fixer
aux plantes aquatiques. Dans l’eau, cet amas se déroule
et gonfle en un cordon long de 20 à 40 centimètres. La vie
larvaire dure 2 ou 3 ans.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
En Europe, la Cordulie à deux taches paraît vulnérable.
Sur notre territoire, l’espèce autrefois classée
« vulnérable » semble depuis 2000 en progression. De
belles populations ont déjà été détruites dans le nord-est
de la France du fait de l’aménagement des cours d’eau et
des anciennes ballastières attenantes. La Cordulie à deux
taches est également menacée par le faucardage et le
curage des étangs imputables à la pisciculture intensive,
qui engendre de plus une dégradation de la qualité de
l’eau. En Rhône-Alpes, il convient de conserver les sites
où sa reproduction est notoire et a été « régulièrement »
constatée, d'autant plus qu'il s'agit souvent de sites
remarquables à d’autres égards sur le plan naturaliste.
Système d’information sur la biodiversité en Wallonie.
Observatoire de la faune, de la flore et des habitats :
http://mrw.wallonie.be/dgrne/sibw/especes/ecologie/libellul
es/Epitheca_bimaculata05.html
Grand D., 1988 - Confirmation de la présence d'Epitheca
bimaculata en Isère. Sympetrum n°2.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour le continental et le subméditerranéen
Livre rouge national :
2 (Très Localisé)
Livre rouge régional :
En Danger
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Libellule
Cordulie arctique (Somatochlora arctica)
Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE)
Distribution
L’aire de répartition de la Cordulie arctique s’étend du nord
et de l’ouest de l’Europe jusqu’au Japon. On la trouve
essentiellement en altitude dans le sud de son aire. En
région Rhône-Alpes, sa distribution est hétérogène.
L’espèce est mentionnée sur les principaux massifs de
Haute-Savoie et de Savoie. L’Ain et l’Isère semblent
abriter une seule station respectivement dans le Haut
Bugey et le massif du Taillefer. En Ardèche, les mentions
assez rares de l’espèce concernent le plateau Ardéchois
et les Hautes Cévennes. Dans la Loire, cette espèce est
fréquente dans les biotopes favorables des monts du
Forez et rare dans les monts de la Madeleine. L’espèce ne
fait l’objet d’aucune mention dans la Drôme et le Rhône.
Description
La corps de cette cordulie est vert métallique à noirâtre
brillant. L’abdomen est long de 30 à 37 millimètres. Celui
des mâles est très effilé à la base alors que chez les
femelles, il est beaucoup plus large et porte deux grandes
taches jaunes arrondies et parallèles sur les côtés du
troisième segment, visibles en vue dorsale. Les
appendices anaux des mâles sont caractéristiques et
ressemblent aux pinces abdominales d'un Perce-oreille.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La Cordulie arctique fréquente les eaux stagnantes ou très
faiblement courantes des tourbières acides et neutres
jusqu’à 2 200 mètres d’altitude. Les larves se développent
dans les « gouilles », les fosses, les suintements mêmes
s’ils s’assèchent en été et gèlent en hiver. Les adultes
s’observent de juin à septembre.
Particularités de l'espèce
Les mâles survolent les suintements dans l'attente des
femelles et ne restent pas longtemps cantonnés au même
endroit. La larve peut s’enfouir jusqu’à 30 centimètres de
profondeur lorsque son milieu s’assèche en été ; l’espèce
est ainsi l’une des dernières à subsister dans les
tourbières en voie d’assèchement.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La Cordulie arctique ne semble pas menacée à l’échelle
européenne. En France, l’espèce est localisée mais
d’observation régulière. La vulnérabilité des populations
rhônalpines est due à l’isolement et à la fragmentation des
populations. L’espèce y est menacée par le drainage, la
fermeture de ses milieux naturels, l’exploitation et le
boisement des tourbières, l’eutrophisation et le piétinement
par le bétail dans certains départements. La protection et
une gestion adaptée des sites de reproduction (pâturage
extensif, déboisement, creusement de petites fosses…)
sont nécessaires afin de maintenir les populations dans un
état stable.
Grand, D., Boudot, J.-P., 2006 – Les libellules de France,
Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions
Biotope, Mèze, 480 p.
D’Aguilar, J.,
Dommanget, J.-L., 1998 - Guide des libellules d’Europe et
d’Afrique du Nord. Ed. Delachaux & Niestlé. 463 p.
Wendler, A., Nub, J.H., 1994 - Guide
d’identification des libellules de France, d’Europe
septentrionale et centrale. Traduction et adaptation
française de la seconde édition allemande par Heidemann
H. et Dommanget J.-L. Société française d’odonatologie.
103 p.
Askew, R., 1988 - The Dragonflies of
Europe. Harley Books, Colchester, England: 291 p.
Atlas des libellules en Rhône-Alpes &
Dauphiné – Accueil du groupe Sympetrum.
http://cyrille.deliry.free.fr/grpls/symatlasliste.htm
Fiers V.,
B. Gauvrit, E. Gavazzi, P. Haffner, H. Maurin et coll., 1997
- Statut de la faune de France métropolitaine. Statut de
protection, degrés de menace, statut biologiques. Col.
Patrimoines naturels, Vol. 24. Paris, Service du patrimoine
naturel/IEGB/MNHN, Réserves naturelles de France,
ministère de l'Environnement : 225 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour l'alpien et déterminante pour le
continental
Système d’information sur
la biodiversité en Wallonie. Observatoire de la faune, de la
flore
et
des
habitats :
http://mrw.wallonie.be/dgrne/sibw/especes/ecologie/libellul
es/Somatochlora_arctica.html
Livre rouge national :
3 (Très localisé, assez régulier)
Livre rouge régional :
Vulnérable
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Libellule
Cordulie bronzée (Cordulia aenea)
Photo : Thomas Menut (BIOTOPE)
Distribution
La Cordulie bronzée est présente de l’ouest et du nord de
l’Europe à l’Asie jusqu’au Japon. En France, elle est
largement répartie. Assez rare en Rhône-Alpes, elle est
toutefois présente dans les 8 départements. L’espèce est
principalement observée à basse altitude (moins de 500
mètres), mais elle fréquente également les massifs
montagneux. Dans la région, cette cordulie diminue en
fréquence et en abondance du nord vers le sud. On la
trouve plus communément en Isère et dans le Rhône
qu’en Savoie et Haute-Savoie ; elle est plus rare dans la
Loire et la Drôme, et même très rare au sud de Valence.
Dans l'Ain et en Ardèche, la Cordulie bronzée est
également peu fréquente.
Description
La Cordulie bronzée est une libellule de taille moyenne
dont l’abdomen a une longueur comprise entre 30 et 39
millimètres. Les yeux verts se touchent sur une ligne et
sont munis d’une forte sinuosité sur leur bord postérieur.
Le corps est uniformément vert cuivré métallique. Chez le
mâle, l’extrémité est épaissie. La femelle possède un
abdomen plus fort avec un léger rétrécissement au 3e
segment ; ses ailes sont légèrement « fumées ». Les 2
sexes présentent une petite tache jaune à la base des
ailes.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La larve de cette cordulie se développe dans les eaux
stagnantes de diverses natures jusqu’à 2 100 mètres
d’altitude. C’est l’espèce la plus commune et la plus
précoce de la famille, puisqu’elle apparaît dès avril et vole
jusqu’à fin août en altitude. La vie larvaire dure 1 ou 2 ans
selon les conditions écologiques.
Particularités de l'espèce
On observe souvent les mâles en vol stationnaire ou
écartant les autres mâles ou bien chassant en vol. La
femelle pond seule en frappant la surface de l’eau de
l’extrémité de son abdomen. L’occupation d’un territoire
par un mâle dure d’une minute à une heure, puis il
disparaît pour se nourrir ou s’installer ailleurs, quitte à
revenir plus tard.
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La Cordulie bronzée ne semble menacée ni en Europe ni
en France. Elle ne demande aucune mesure de gestion
particulière. A l’échelle régionale, elle doit être surveillée
dans les départements les plus méridionaux (Ardèche,
Drôme), en limite de son aire de répartition, ainsi que dans
celui de la Loire où les populations semblent
particulièrement faibles.
Grand, D., Boudot, J.-P., 2006 – Les libellules de France,
Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions
Biotope, Mèze, 480 p.
D’Aguilar, J.,
Dommanget, J.-L., 1998 - Guide des libellules d’Europe et
d’Afrique du Nord. Ed. Delachaux & Niestlé. 463 p.
Wendler, A., Nub, J.H., 1994 - Guide
d’identification des libellules de France, d’Europe
septentrionale et centrale. Traduction et adaptation
française de la seconde édition allemande par Heidemann
H. et Dommanget J.-L. Société française d’odonatologie.
103 p.
Askew, R., 1988 - The Dragonflies of
Europe. Harley Books, Colchester, England: 291 p.
Atlas des libellules en Rhône-Alpes &
Dauphiné – Accueil du groupe Sympetrum.
http://cyrille.deliry.free.fr/grpls/symatlasliste.htm
Fiers V.,
B. Gauvrit, E. Gavazzi, P. Haffner, H. Maurin et coll., 1997
- Statut de la faune de France métropolitaine. Statut de
protection, degrés de menace, statut biologiques. Col.
Patrimoines naturels, Vol. 24. Paris, Service du patrimoine
naturel/IEGB/MNHN, Réserves naturelles de France,
ministère de l'Environnement : 225 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour le subméditerranéen
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Libellule
Cordulie métallique (Somatochlora metallica)
Photo : Thomas Menut (BIOTOPE)
Distribution
La Cordulie métallique est présente de l’ouest et du nord
de l’Europe à la Sibérie occidentale. En Rhône-Alpes, les
données concernent principalement les massifs de
Belledonne et de Taillefer, en Isère. Dans l’Ain, les
principales stations sont réparties sur les monts Jura, le
Bas Bugey et la haute vallée de l’Ain. En Haute-Savoie,
l’espèce occupe principalement les massifs alpins
orientaux. Elle est mentionnée sur les Hauts-Plateaux en
Ardèche et, dans la Loire, sur les ruisseaux du Lignon et
de l’Aix ainsi que sur des étangs à l’ouest de Roanne. Sa
présence n’est pas connue dans la Drôme et dans le
Rhône. Cette espèce doit être recherchée en Savoie dans
les sites favorables à sa reproduction.
Description
Le corps de cette cordulie est vert métallique et devient
cuivré sombre chez les individus âgés. L’abdomen mesure
entre 37 et 44 millimètres. Le front est doté d’une large
tache transversale jaune. Les femelles présentent des
ailes fortement lavées de jaune sur leur bord antérieur et
une lame vulvaire (partie visible de l’ovipositeur, organe
vestigial servant initialement à déposer les œufs dans les
végétaux) très longue et redressée à angle droit par
rapport à l’abdomen.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La Cordulie métallique se rencontre surtout dans les eaux
stagnantes (fossés, mares, tourbières et lacs d’altitude…)
et plus rarement dans les eaux courantes, jusqu’à plus de
2 000 mètres d’altitude. Les adultes volent de juin à
septembre ; c’est toutefois en juillet et août que les
populations sont les plus importantes.
Particularités de l'espèce
Les mâles se posent peu et recherchent les femelles dans
les anfractuosités des berges et les zones abritées par la
végétation riveraine. Les œufs sont déposés près de la
berge entre les herbiers de roseaux, au-dessus des
mousses ou de la vase humide. Au contact de l’eau, la
gelée qui les enrobe gonfle et les fixe au support sur
lesquels ils sont tombés.
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La Cordulie métallique ne semble pas menacée en
Europe. En France, elle est montagnarde et donc rare en
plaine. Elle ne semble pas non plus en danger sur notre
territoire. Son déclin semble néanmoins confirmé en
Rhône-Alpes et l’espèce est classée en liste rouge dans la
plupart des départements qu’elle fréquente. La
conservation de l’espèce passe par le maintien dans leur
état naturel des étangs et tourbières où elle est connue,
des milieux forestiers proches, et des qualités hydriques,
physico-chimiques et trophiques de ses sites de
reproduction.
Grand, D., Boudot, J.-P., 2006 – Les libellules de France,
Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions
Biotope, Mèze, 480 p.
D’Aguilar, J.,
Dommanget, J.-L., 1998 - Guide des libellules d’Europe et
d’Afrique du Nord. Ed. Delachaux & Niestlé. 463 p.
Wendler, A., Nub, J.H., 1994 - Guide
d’identification des libellules de France, d’Europe
septentrionale et centrale. Traduction et adaptation
française de la seconde édition allemande par Heidemann
H. et Dommanget J.-L. Société française d’odonatologie.
103 p.
Askew, R., 1988 - The Dragonflies of
Europe. Harley Books, Colchester, England: 291 p.
Atlas des libellules en Rhône-Alpes &
Dauphiné – Accueil du groupe Sympetrum.
http://cyrille.deliry.free.fr/grpls/symatlasliste.htm
Fiers V.,
B. Gauvrit, E. Gavazzi, P. Haffner, H. Maurin et coll., 1997
- Statut de la faune de France métropolitaine. Statut de
protection, degrés de menace, statut biologiques. Col.
Patrimoines naturels, Vol. 24. Paris, Service du patrimoine
naturel/IEGB/MNHN, Réserves naturelles de France,
ministère de l'Environnement : 225 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour l'alpien et déterminante pour le
continental
Livre rouge national :
4 (essentiellement montagnarde)
Livre rouge régional :
Vulnérable
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Libellule
Cordulie splendide (Macromia splendens)
Photo : Thomas Menut (BIOTOPE)
Distribution
Endémique du sud-ouest de la France et de la péninsule
Ibérique, la Cordulie splendide est une espèce
emblématique parmi les libellules européennes. En
France, elle est localisée dans quelques départements du
sud et sud-ouest du pays où elle est rare. En région
Rhône-Alpes, elle est présente seulement en Ardèche.
Dans ce département, les stations de la Cordulie splendide
sont principalement localisées sur le bassin de l’Ardèche
et de ses principaux affluents (le Chassezac, la Beaume et
la Ligne). L’espèce est également présente sur la Ganière,
un affluent de la Cèze par lequel elle reste connectée avec
les populations du Gard. Elle est absente dans les gorges
de l’Ardèche.
Description
Cette libellule de grande taille (abdomen de 48 à 55
millimètres) possède de très longues pattes, aussi bien
chez l’adulte que chez la larve. Les yeux vert émeraude se
touchent sur une ligne et sont munis d’un motif en forme
de canine (indentation) sur leur bord postérieur. Le thorax
vert métallique présente 2 bandes latérales jaunes.
L’abdomen noir est pourvu de taches jaunes au milieu du
dos. Son front est également pourvu de 2 grandes taches
jaunes symétriques sur le dessus.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Cette cordulie fréquente à moins de 500 mètres d’altitude
les secteurs calmes des grands cours d’eau vifs, propres
et profonds, ou des ruisseaux comportant des vasques
profondes,
voire
des
retenues
hydroélectriques.
L’émergence des adultes peut avoir lieu jusqu’à 4 mètres
au-dessus de l’eau. Le vol s’étale de mai à août.
Particularités de l'espèce
La plupart des accouplements ont lieu à bonne distance de
l’eau, vraisemblablement sur les secteurs de chasse. La
femelle pond seule et ne s’attarde pas plus de 2 minutes
au-dessus de l’eau puis se réfugie rapidement dans les
arbres. Elle n’est ainsi pas repérée par les mâles et peu
d’accouplements se produisent au-dessus de l’eau.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La Cordulie splendide est l’une des espèces les plus
menacée d’extinction même si par endroits on trouve
encore des populations importantes. La pollution de ses
sites de reproduction, la rectification et le déboisement des
berges, l’exploitation de granulats dans le lit mineur,
l’altération de ses territoires de chasse (hors de la région,
substitution des forêts natives par des boisements
d’Eucalyptus…) constituent les menaces majeures pesant
sur cette espèce. Les protections officielles dont elle
bénéficie doivent pouvoir permettre d’entreprendre un
inventaire de ses populations en vue de veiller à leur
conservation, et d’interdire tout projet d’aménagement ou
autres activités humaines susceptibles de nuire à ses
habitats de chasse et de reproduction.
Grand, D., Boudot, J.-P., 2006 – Les libellules de France,
Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions
Biotope, Mèze, 480 p.
D’Aguilar, J.,
Dommanget, J.-L., 1998 - Guide des libellules d’Europe et
d’Afrique du Nord. Ed. Delachaux & Niestlé. 463 p.
Wendler, A., Nub, J.H., 1994 - Guide
d’identification des libellules de France, d’Europe
septentrionale et centrale. Traduction et adaptation
française de la seconde édition allemande par Heidemann
H. et Dommanget J.-L. Société française d’odonatologie.
103 p.
Askew, R., 1988 - The Dragonflies of
Europe. Harley Books, Colchester, England: 291 p.
Atlas des libellules en Rhône-Alpes &
Dauphiné – Accueil du groupe Sympetrum.
http://cyrille.deliry.free.fr/grpls/symatlasliste.htm
Fiers V.,
B. Gauvrit, E. Gavazzi, P. Haffner, H. Maurin et coll., 1997
- Statut de la faune de France métropolitaine. Statut de
protection, degrés de menace, statut biologiques. Col.
Patrimoines naturels, Vol. 24. Paris, Service du patrimoine
naturel/IEGB/MNHN, Réserves naturelles de France,
ministère de l'Environnement : 225 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour le subméditerranéen
Livre rouge national :
Insuffisamment documentée
Livre rouge régional :
Vulnérable
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Libellule
Gomphus de Graslin (Gomphus graslini)
Photo : Thomas Menut (BIOTOPE)
Distribution
Le Gomphe de Graslin est endémique du Sud-Ouest de la
France et de la péninsule Ibérique. En Rhône-Alpes,
l’espèce est présente en Ardèche où elle est relativement
fréquente dans la basse vallée de l’Ardèche et ses
affluents le Chassezac et la Beaume, jusqu’au confluent
avec le Rhône. Sur le Rhône, les observations peu
nombreuses du Gomphe de Graslin ne permettent pas de
définir son statut réel. Dans le reste de la région, l’espèce
ne fait l’objet d’aucune mention.
Description
Les gomphes se distinguent des autres familles de
libellules par les yeux bien séparés. De taille moyenne, le
Gomphe de Graslin présente un abdomen long de 31 à 38
millimètres, noir avec des traits médians longitudinaux
jaunes, puis verdâtre vers le thorax. Le mâle possède des
oreillettes latérales sur le 2e segment et une tache élargie
vers l’arrière sur le 10e segment, en position dorsale. Les
appendices anaux sont munis d’une forte dent latérale. Le
tibia et les tarses sont noirs, le reste est rayé de jaune.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Gomphe de Graslin fréquente les grands fleuves, les
rivières calmes et les petits ruisseaux jusqu’à 300 mètres
d’altitude. Les larves affectionnent les zones sableuses
recouvertes de débris végétaux. L’émergence des adultes
débute en mai et le vol s’étale jusqu’en septembre.
Particularités de l'espèce
Comme les autres gomphes, les adultes se posent
souvent sur les chemins et les friches proches des cours
d’eau. La femelle émet ses oeufs à l’extrémité de son
abdomen en une masse globuleuse puis les dépose en
frappant son abdomen à la surface de l’eau. Les mâles
adoptent un comportement territorial.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
En France, on compte moins de 10 départements où
l’espèce est bien représentée. Dans de nombreux autres
départements, l’espèce a disparu. Elle est victime des
aménagements, de la pollution des cours d’eau et de
l’extraction des granulats dans le lit mineur des rivières où
se développent les larves. Sa régression, son fort degré
d’endémicité et sa rareté impliquent un suivi soutenu et à
long terme des principaux sites de reproduction (suivi de la
qualité des milieux et de l’évolution des populations
couplée à une analyse comportementale). En
Rhône-Alpes, une bonne partie de ses stations bénéficie
d’une protection réglementaire (réserve naturelle nationale
des gorges de l’Ardèche, arrêté de protection de biotope
de la rivière Ardèche…).
Faton J.-M., 2003 - Avancement de la prospection dans la
Drôme et découverte de trois nouvelles espèces dans le
département : Coenagrion caerulescens (Fonscolombe,
1838), Gomphus graslinii (Rambur, 1842) et Hemianax
ephippiger (Burmeister, 1839). Martinia, 19 (2) : 61-64.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour le subméditerranéen
Livre rouge national :
Vulnérable
Livre rouge régional :
Vulnérable
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Libellule
Gomphus similaire (Gomphus simillimus)
Photo : Thomas Menut (BIOTOPE)
Distribution
Le Gomphe semblable est présent dans le sud-ouest de
l’Europe et des populations isolées existeraient dans le
centre. En France, l’espèce est commune dans certains
départements du sud, du centre et de l’ouest du territoire.
Les principales populations rhônalpines sont localisées sur
le Rhône en aval de Montélimar et sur ses affluents les
plus importants : l’Ardèche, la Drôme et l’Eygues. L’espèce
est rare dans la Drôme, l’Ardèche et la Loire. Dans l’Ain, le
Gomphe semblable a été découvert en 2002. En Isère, sa
présence n’est pas connue ; l’espèce y est toutefois à
rechercher.
Description
A l’instar de toutes les espèces de cette famille, le
Gomphe semblable a des yeux bien séparés. Son
abdomen long de 33 à 38 millimètres est peu élargi à
l’extrémité. Il est noir marqué d’une bande médio-dorsale
jaune sur toute sa longueur. Chez le mâle, des oreillettes
latérales sont présentes sur le 2e segment. Les pattes
sont noires rayées de jaune. La suture médiane du côté du
thorax est marquée de noir uniquement à la base.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Ce Gomphe affectionne les eaux courantes, les bras morts
des fleuves et les anciennes gravières jusqu’à 500 mètres
d’altitude. La femelle pond dans des eaux à 25°C. La larve
vit dans les sédiments près des rives durant 3 ans, peut
être plus dans les populations orientales. Les adultes
volent de mai à août.
Particularités de l'espèce
Les mâles patrouillent le long des rives et se posent
souvent sur divers types de supports émergeant de l’eau.
On les observe également sur les chemins, surtout le
matin et le soir. La femelle émet ses oeufs à l’extrémité de
son abdomen en une masse globuleuse, puis les dépose
en frappant son abdomen à la surface de l’eau.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Vulnérable en Europe, le Gomphe semblable ne paraît pas
actuellement menacé en France, où il est cependant
encore mal connu. L’espèce est directement menacée par
la pollution notamment agricole et par l’aménagement des
cours d’eau : le curage et la rectification des rivières,
l’extraction de granulats dans le lit mineur, l’enrochement
des berges sont autant de pratiques néfastes pour les
adultes et les larves de ce gomphe ; elles doivent être
proscrites là où l’espèce se reproduit. Les principales
populations rhônalpines présentes dans le bassin de
l’Ardèche et de la Drôme ne semblent pas menacées dans
l’immédiat ; leur maintien semble toutefois lié à celui de la
végétation riveraine des cours d’eau.
Grand, D., Boudot, J.-P., 2006 – Les libellules de France,
Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions
Biotope, Mèze, 480 p.
D’Aguilar, J.,
Dommanget, J.-L., 1998 - Guide des libellules d’Europe et
d’Afrique du Nord. Ed. Delachaux & Niestlé. 463 p.
Wendler, A., Nub, J.H., 1994 - Guide
d’identification des libellules de France, d’Europe
septentrionale et centrale. Traduction et adaptation
française de la seconde édition allemande par Heidemann
H. et Dommanget J.-L. Société française d’odonatologie.
103 p.
Askew, R., 1988 - The Dragonflies of
Europe. Harley Books, Colchester, England: 291 p.
Atlas des libellules en Rhône-Alpes &
Dauphiné – Accueil du groupe Sympetrum.
http://cyrille.deliry.free.fr/grpls/symatlasliste.htm
Fiers V.,
B. Gauvrit, E. Gavazzi, P. Haffner, H. Maurin et coll., 1997
- Statut de la faune de France métropolitaine. Statut de
protection, degrés de menace, statut biologiques. Col.
Patrimoines naturels, Vol. 24. Paris, Service du patrimoine
naturel/IEGB/MNHN, Réserves naturelles de France,
ministère de l'Environnement : 225 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour le subméditerranéen
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Vulnérable
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Libellule
Grande aeschne (Aeshna grandis)
Photo : Thomas Menut (BIOTOPE)
Distribution
La Grande Aeschne est présente de l’ouest et du nord de
l’Europe jusqu’en Sibérie. En France, les populations sont
florissantes dans tous les massifs montagneux. Peu
fréquente en Rhône-Alpes, les populations de la Grande
Aeschne sont essentiellement réparties à l’est du
département de l’Ain, au centre-est de l’Isère, dans la
moitié nord de la Haute-Savoie et dans le nord-ouest de la
Savoie. L’espèce est fréquente sur certains étangs du
Roannais. Dans la Drôme, l’espèce est rare et sa
présence est mentionnée dans le sud du département. En
Ardèche et dans le Rhône, sa reproduction n’est pas
connue.
Description
Libellule de grande taille dont l’abdomen brun, long de 5 à
6 centimètres, présente des petites taches bleues chez le
mâle et jaunâtres chez la femelle. Le thorax est également
brun avec 2 bandes jaunes. Les ailes sont très « fumées »
avec des nervures rousses. Les yeux sont bruns et plus ou
moins bleus à la différence de l’Aeschne isocèle qui a les
yeux verts.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La Grande Aeschne fréquente les eaux stagnantes à
faiblement courantes, en milieu ouvert ou forestier, de la
plaine jusqu’à plus de 2 000 mètres d’altitude.
Exclusivement montagnarde dans les régions chaudes,
elle pond dans les végétaux vivants ou en décomposition
sur les rives ou sur l’eau. Les adultes volent de juin à
octobre.
Particularités de l'espèce
Les adultes planent isolément, plus rarement en groupe, à
bonne hauteur le long des lisières forestières ou
au-dessus des pièces d’eau. La Grande Aeschne a un
comportement migratoire développé et peut apparaître en
nombre dans des régions où elle est habituellement peu
fréquente. Les émergences peuvent se dérouler la nuit par
temps chaud.
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Cette espèce ne paraît pas menacée en Europe. Elle est
présente principalement en montagne en France, où ses
effectifs semblent en progression. Les populations en
plaine dans le nord–est du pays sont également en bonne
santé. La Grande Aeschne est cependant sensible aux
travaux d’aménagement des cours d’eau portant atteinte
aux berges. La création de nouvelles mares et d’étangs
semi-forestiers fait partie des mesures aidant au
renforcement de ses populations.
Grand, D., Boudot, J.-P., 2006 – Les libellules de France,
Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions
Biotope, Mèze, 480 p.
D’Aguilar, J.,
Dommanget, J.-L., 1998 - Guide des libellules d’Europe et
d’Afrique du Nord. Ed. Delachaux & Niestlé. 463 p.
Wendler, A., Nub, J.H., 1994 - Guide
d’identification des libellules de France, d’Europe
septentrionale et centrale. Traduction et adaptation
française de la seconde édition allemande par Heidemann
H. et Dommanget J.-L. Société française d’odonatologie.
103 p.
Askew, R., 1988 - The Dragonflies of
Europe. Harley Books, Colchester, England: 291 p.
Atlas des libellules en Rhône-Alpes &
Dauphiné – Accueil du groupe Sympetrum.
http://cyrille.deliry.free.fr/grpls/symatlasliste.htm
Fiers V.,
B. Gauvrit, E. Gavazzi, P. Haffner, H. Maurin et coll., 1997
- Statut de la faune de France métropolitaine. Statut de
protection, degrés de menace, statut biologiques. Col.
Patrimoines naturels, Vol. 24. Paris, Service du patrimoine
naturel/IEGB/MNHN, Réserves naturelles de France,
ministère de l'Environnement : 225 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour le domaine alpien, déterminante
pour le continental
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Libellule
Leste dryade (Lestes dryas)
Photo : Thomas Menut (BIOTOPE)
Distribution
Le Leste dryade est réparti sur une grande partie de
l’Europe et de l’Asie tempérée et froide jusqu’au Japon, au
Maroc et en Amérique du Nord. Principalement
montagnarde dans le sud de la France, cette espèce l’est
en effet dans le sud de la région Rhône-Alpes (Drôme et
Ardèche) tandis qu’elle est plus fréquente en plaine au
nord. Sa distribution est très hétérogène avec des noyaux
de populations séparés par de vastes zones où l’espèce
est absente. Ce leste est assez commun dans l’ouest de
l’Ardèche. L’Isère accueille un noyau de population dans le
nord et un dans le sud-est du département. Dans l’Ain,
seules 2 stations sont connues. Les rares mentions de
l’espèce dans la Loire concernent des individus isolés.
Description
Chez le Leste dryade, les ptérostigmas - cellule(s)
colorée(s) à l’extrémité de chaque aile - sont noirs.
L’abdomen est vert bronzé métallique et long de 26 à 33
millimètres. Les cerques (appendices anaux) des mâles
sont longs et convergents à leur extrémité qui est plus
large que la base. Les mâles adultes sont poudrés de bleu
sur les côtés du thorax ainsi que sur la base et l’extrémité
de l’abdomen. L’ovipositeur (organe de ponte) des
femelles dépasse légèrement l’extrémité de l’abdomen.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Leste dryade fréquente les eaux stagnantes de toutes
natures, également en milieu forestier ouvert, en plaine
voire jusqu'à 2 000 mètres d’altitude. La larve se
développe dans des eaux de faible profondeur (souvent
moins de 30 centimètres). Les adultes volent de fin mai
(en plaine, fin juin en altitude) à mi-juillet.
Particularités de l'espèce
Ce leste est une des rares espèces à coloniser
préférentiellement les mares couvertes de laîches qui
s’assèchent au cœur de l’été. La femelle pond en tandem
avec le mâle dans les tiges des plantes des lieux humides
et dans des secteurs qui seront inondés au printemps. La
larve émerge au bout de 6 à 10 semaines de vie
aquatique.
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
A l’échelle européenne, le Leste dryade n’est pas vraiment
menacé. Sur le territoire français, il l’est du fait de la
sécheresse précoce des zones humides temporaires et du
drainage qui interdisent le développement des larves. En
région Rhône-Alpes, l’espèce est en régression en plaine.
Des mesures de gestion telles que l’interdiction du
pâturage autour des zones humides temporaires, le
maintien des formations herbacées autour de ses zones
de reproduction, la création de mares en milieux forestiers
ouverts afin de pallier le comblement des mares en milieu
agricole, sont favorables au maintien des populations
présentes en plaine sur notre territoire.
Grand, D., Boudot, J.-P., 2006 – Les libellules de France,
Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions
Biotope, Mèze, 480 p.
D’Aguilar, J.,
Dommanget, J.-L., 1998 - Guide des libellules d’Europe et
d’Afrique du Nord. Ed. Delachaux & Niestlé. 463 p.
Wendler, A., Nub, J.H., 1994 - Guide
d’identification des libellules de France, d’Europe
septentrionale et centrale. Traduction et adaptation
française de la seconde édition allemande par Heidemann
H. et Dommanget J.-L. Société française d’odonatologie.
103 p.
Askew, R., 1988 - The Dragonflies of
Europe. Harley Books, Colchester, England: 291 p.
Atlas des libellules en Rhône-Alpes &
Dauphiné – Accueil du groupe Sympetrum.
http://cyrille.deliry.free.fr/grpls/symatlasliste.htm
Fiers V.,
B. Gauvrit, E. Gavazzi, P. Haffner, H. Maurin et coll., 1997
- Statut de la faune de France métropolitaine. Statut de
protection, degrés de menace, statut biologiques. Col.
Patrimoines naturels, Vol. 24. Paris, Service du patrimoine
naturel/IEGB/MNHN, Réserves naturelles de France,
ministère de l'Environnement : 225 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour les domaines alpien et continental,
déterminante pour le subméditerranéen
Système d’information sur
la biodiversité en Wallonie. Observatoire de la faune, de la
flore
et
des
habitats :
http://mrw.wallonie.be/dgrne/sibw/especes/ecologie/libellul
es/Lestes_dryas03.html
Livre rouge national :
4 (essentiellement montagnarde)
Livre rouge régional :
En danger
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Libellule
Leste sauvage (Lestes barbarus)
Photo : Thomas Menut (BIOTOPE)
Distribution
Le Leste sauvage est présent du Bassin méditerranéen et
de l’ouest de la France à la Sibérie et au nord-ouest de
l’Inde. Il est en extension vers le nord de l’Europe,
peut-être suite au réchauffement climatique. En France, il
est commun dans l’Ouest et a récemment colonisé (ou est
revenu) dans des départements du Nord et de l’Est. L’Ain,
l’Isère et la Loire abritent les principaux effectifs de la
région Rhône-Alpes. L’essentiel des données se situe à
moins de 500 mètres d’altitude. Dans la Loire, la plaine du
Forez abrite plusieurs stations de ce leste. Une seule
station plus ou moins régulière est connue dans chacun
des départements de l'Ardèche, de l'Isère, du Rhône et de
la Drôme. En Savoie, l’espèce a été découverte en 2006.
Description
Le Leste sauvage présente un abdomen de 26 à 33
millimètres. Le ptérostigma - cellule(s) colorée(s) à
l’extrémité de chaque aile - plus long que large est bicolore
blanc et brun, et situé à la même distance sur l’aile
postérieure et antérieure. Le corps est vert métallique. La
partie postérieure de la tête est jaune avec une limite très
nette. Les appendices anaux inférieurs du mâle sont
courts à pointes divergentes.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La larve se développe dans les eaux stagnantes
ensoleillées, de bonne qualité, peu profondes, parfois
saumâtres et temporaires. C’est une espèce de plaine
mais on trouve des individus erratiques jusqu’à 1 200
mètres d’altitude en France. La vie larvaire dure entre 1 et
2 mois. Le vol des adultes s’étale de mi-mai à mi-octobre.
Particularités de l'espèce
Le Leste sauvage est une espèce colonisatrice pionnière,
souvent migratrice. Les femelles pondent seules ou en
tandem avec le mâle. Les œufs sont insérés dans des
végétaux au niveau des points d’eau mais aussi dans les
prés secs qui seront inondés au printemps suivant.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Le Leste sauvage ne semble pas directement menacé en
Europe ou en France malgré le drainage massif des
marais côtiers au cours du XXe siècle. Actuellement
cependant,
l’assèchement
précoce
des
mares
temporaires, le comblement des mares-abreuvoirs dû au
changement des pratiques agricoles et le surpâturage des
marais menacent la viabilité de l’espèce dans de
nombreuses régions. La mise en place de mesures telles
que l’interdiction du pâturage sur les mares temporaires, le
maintien d’étendues marécageuses à ceinture herbacée
inondable et la création de mares temporaires peuvent
permettre d’enrayer le déclin de l’espèce.
Grand, D., Boudot, J.-P., 2006 – Les libellules de France,
Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions
Biotope, Mèze, 480 p.
D’Aguilar, J.,
Dommanget, J.-L., 1998 - Guide des libellules d’Europe et
d’Afrique du Nord. Ed. Delachaux & Niestlé. 463 p.
Wendler, A., Nub, J.H., 1994 - Guide
d’identification des libellules de France, d’Europe
septentrionale et centrale. Traduction et adaptation
française de la seconde édition allemande par Heidemann
H. et Dommanget J.-L. Société française d’odonatologie.
103 p.
Askew, R., 1988 - The Dragonflies of
Europe. Harley Books, Colchester, England: 291 p.
Atlas des libellules en Rhône-Alpes &
Dauphiné – Accueil du groupe Sympetrum.
http://cyrille.deliry.free.fr/grpls/symatlasliste.htm
Fiers V.,
B. Gauvrit, E. Gavazzi, P. Haffner, H. Maurin et coll., 1997
- Statut de la faune de France métropolitaine. Statut de
protection, degrés de menace, statut biologiques. Col.
Patrimoines naturels, Vol. 24. Paris, Service du patrimoine
naturel/IEGB/MNHN, Réserves naturelles de France,
ministère de l'Environnement : 225 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante
pour
l'alpien
et
complémentaire pour le continental
le
subméditerranéen,
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Libellule
Leucorrhine à gros thorax (Leucorrhinia pectoralis)
Photo : Thomas Menut (BIOTOPE)
Distribution
La Leuccorhine à gros thorax est présente de l’ouest et du
nord de l’Europe à l’ouest de la Sibérie et l’Asie Mineure.
En France, elle est peu commune mais possède
localement des populations importantes dans l’Est et le
Centre. La région Rhône-Alpes abrite deux sites
d’importance pour l’espèce : la Dombes et le massif de
Bonnevaux situés respectivement dans l’Ain et dans
l’Isère. L’espèce est également mentionnée dans le
département de la Drôme, ainsi que dans le Rhône où elle
a fait l’objet d’une découverte récente, en 2000. Des
individus erratiques ont été observés en Savoie et dans la
Loire.
Description
Libellule dont l’abdomen mesure de 23 à 27 millimètres. La
face et le front sont blanchâtres. Les taches dorsales sur
l’abdomen sont toutes de grande taille. Cette espèce se
reconnaît à la coloration des mâles, chez lesquels la tache
du 7e segment abdominal reste jaune citron alors que
celle des segments 3 à 6 passe progressivement du jaune
vif au brun obscur. La femelle est noire avec de grandes
taches jaunes sur les segments 2 à 7. Les ailes
postérieures présentent une petite tache noire à la base.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La Leucorrhine à gros thorax fréquente préférentiellement
des étangs fermés, mais également des tourbières et des
étangs ouverts à large ceinture de végétation et pauvre en
poissons en dessous de 1 000 mètres d’altitude. La vie
larvaire dure 2 ou 3 ans et le vol des adultes s’étale de mai
à juillet.
Particularités de l'espèce
Les effectifs de cette espèce présentent de fortes
fluctuations interannuelles, probablement dues aux
conditions météorologiques au moment des émergences
et à la prédation par des larves de grosses libellules. Les
adultes ne sont guère observables que par temps
ensoleillé ; lorsqu’ils sont dérangés, ils partent se réfugier
dans les arbres.
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Cette espèce est menacée par l’altération de ses habitats,
notamment par la fermeture des milieux qui lui sont
favorables et les aménagements lourds opérés sans souci
des microhabitats. D’autre part, comme beaucoup d’autres
espèces continentales, elle semble menacée par le
réchauffement climatique. Sa conservation passe avant
tout par l’amélioration des connaissances de ses
populations et de ses sites de reproduction. Parallèlement,
une gestion adaptée de ses biotopes et le creusement de
fosses dans les tourbières peuvent aider au maintien de
ses populations. En région Rhône-Alpes, l’espèce fait
l’objet d’un suivi soutenu via le « Projet Leucorrhinia » du
groupe Sympétrum, qui a notamment permis de confirmer
son déclin en Isère.
Grand D., Greff N., Delcourt G. 2001 - Leucorrhinia
pectoralis (Charpentier, 1825) nouveau pour le
département du Rhône. Martinia, 17(3) : 107-109.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour le continental
Livre rouge national :
En danger
Livre rouge régional :
En danger
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Libellule
Leucorrhine à large queue (Leucorrhinia caudalis)
Photo : Thomas Roussel (BIOTOPE)
Distribution
La Leucorrhine à large queue est présente de l’ouest et du
nord de l’Europe à la Sibérie centrale et au Caucase. Elle
est plutôt rare dans l’ouest de son aire de répartition. En
France, cette espèce est rare mais possède encore de
belles populations dans le nord-est du territoire. En
Rhône-Alpes, la Leucorrhine à large queue a été notée sur
un peu plus d'une vingtaine de stations, dont plus d'une
dizaine dans l'Isle Crémieu, en Isère. L’espèce est
présente également dans l’Ain. Sa reproduction n’est pas
connue dans les autres départements ; elle est toutefois à
rechercher dans la Drôme et dans la Loire.
Description
Petite libellule dont l’abdomen est compris entre 23 et 24
millimètres. La base des ailes est munie d’une tache
brune. La face est blanche et le thorax noir avec des
taches latérales jaunes ou brunes. L’abdomen, élargi au
niveau des segments 6 à 9, est noir et bleu chez les mâles
matures, et noir et jaune chez les femelles. Les
appendices anaux sont blancs. Les ptérostigmas cellule(s) colorée(s) à l’extrémité de chaque aile - sont
blancs en dessus chez les mâles.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
L’espèce fréquente les étangs en milieux ouverts autant
que fermés, les tourbières ou les marais de basse altitude.
La vie larvaire durerait un an au sein de la végétation
aquatique. Les émergences s’étalent sur 4 semaines et
débutent à la fin du mois d’avril. Les adultes s’observent
jusqu’en juillet.
Particularités de l'espèce
Les épines très développées des larves leur offrent une
espérance de vie multipliée par 4 lors d’une attaque par
l’arrière. Les mâles sont territoriaux et défendent avec
vigueur un territoire de 10 à 20 mètres carrés. Posés
souvent sur les feuilles de nénuphars, ils se postent
souvent l’abdomen redressé en oblique vers le ciel.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Cette espèce peu commune sur notre territoire est
principalement menacée par le curage et la pollution des
étangs, le faucardage de la végétation aquatique flottante
nécessaire à la ponte, et certaines activités piscicoles
responsables de la dégradation de la végétation aquatique
et de la qualité de l’eau. L’extension du Nénuphar jaune au
détriment du Nénuphar blanc peut également contribuer à
sa disparition. Les protections officielles dont elle bénéficie
au niveau national et européen doivent inciter à
entreprendre l’inventaire de ses populations en vue de
veiller à leur conservation. En région Rhône-Alpes,
l’espèce fait l’objet d’un suivi soutenu via le « Projet
Leucorrhinia » mené depuis 1991 au sein du groupe
Sympetrum (association des odonatologues de la région
Rhône-Alpes).
Grand, D., Boudot, J.-P., 2006 – Les libellules de France,
Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions
Biotope, Mèze, 480 p.
D’Aguilar, J.,
Dommanget, J.-L., 1998 - Guide des libellules d’Europe et
d’Afrique du Nord. Ed. Delachaux & Niestlé. 463 p.
Wendler, A., Nub, J.H., 1994 - Guide
d’identification des libellules de France, d’Europe
septentrionale et centrale. Traduction et adaptation
française de la seconde édition allemande par Heidemann
H. et Dommanget J.-L. Société française d’odonatologie.
103 p.
Askew, R., 1988 - The Dragonflies of
Europe. Harley Books, Colchester, England: 291 p.
Atlas des libellules en Rhône-Alpes &
Dauphiné – Accueil du groupe Sympetrum.
http://cyrille.deliry.free.fr/grpls/symatlasliste.htm
Fiers V.,
B. Gauvrit, E. Gavazzi, P. Haffner, H. Maurin et coll., 1997
- Statut de la faune de France métropolitaine. Statut de
protection, degrés de menace, statut biologiques. Col.
Patrimoines naturels, Vol. 24. Paris, Service du patrimoine
naturel/IEGB/MNHN, Réserves naturelles de France,
ministère de l'Environnement : 225 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour l'alpien et le continental
Livre rouge national :
En danger
Livre rouge régional :
En danger
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Libellule
Leucorrhine douteuse (Leucorrhinia dubia)
Photo : Thomas Menut (BIOTOPE)
Distribution
La Leucorrhine douteuse est présente dans le nord et le
centre de l'Europe et son aire s’étend vers la Sibérie
jusqu’au Japon. Elle est cantonnée aux régions d'altitude.
En France, elle est implantée dans la plupart des
tourbières montagneuses. En Rhône-Alpes, l’espèce se
rencontre dans tous les départements, excepté dans le
Rhône où l’espèce doit être recherchée. L'essentiel des
stations se trouve entre 1 500 et 2 100 mètres avec une
altitude minimale de 970 mètres connue en Ardèche. Elle
est assez rare dans l’ensemble des départements ;
toutefois des populations importantes sont parfois
signalées et plus de cinquante voire ponctuellement une
centaine d’individus sont observés simultanément.
Description
Les espèces du genre Leucorrhinia sont assez petites,
avec la face blanche et le labium (pièce inférieure de la
« bouche ») noir. L’abdomen de la Leucorrhine douteuse
mesure entre 21 à 28 millimètres. Il est noir et jaune,
devenant rapidement noir et rouge chez les mâles et
certaines femelles. Les ailes postérieures présentent une
tache noire à la base, les antérieures également mais de
taille plus réduite. Les ptérostigmas - cellule(s) colorée(s) à
l’extrémité de chaque aile - sont noirs.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Cette espèce fréquente principalement les tourbières à
sphaignes d’altitude mais également d’autres milieux
stagnants acides et pauvres en poissons jusqu’à 2 300
mètres d’altitude. La surface d'eau libre est relativement
faible, et celle occupée par les mousses flottantes est
importante. Les adultes volent de mai à septembre.
Particularités de l'espèce
Dans une même localité, les émergences sont
synchronisées et plus de 50 % de la population apparaît
en moins de 10 jours. Le mâle est souvent posé et ne vole
que pour s'alimenter, s'accoupler ou s'enfuir. Le
comportement territorial des mâles diminue lorsque leur
densité augmente, jusqu'à s’annuler lorsque celle-ci
devient trop forte.
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La Leucorrhine douteuse ne semble pas vraiment
menacée en Europe, ni dans les massifs montagneux
français encore suffisamment riches en zones tourbeuses
et où ses populations semblent stables. La fermeture
naturelle des milieux de prédilection de cette leucorrhine
présente un danger et doit faire l’objet d’une surveillance
et d’une gestion spécifique afin de maintenir ceux-ci dans
un état favorable à l’espèce. Le drainage et le
développement d’activités piscicoles et touristiques sont à
proscrire dans les secteurs ou l’espèce est présente. Dans
les tourbières, le creusement de petites fosses doit être
encouragé afin d’éviter la disparition de cette espèce, et
ses sites de reproduction doivent faire l’objet d’une
surveillance assidue.
Grand, D., Boudot, J.-P., 2006 – Les libellules de France,
Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions
Biotope, Mèze, 480 p.
D’Aguilar, J.,
Dommanget, J.-L., 1998 - Guide des libellules d’Europe et
d’Afrique du Nord. Ed. Delachaux & Niestlé. 463 p.
Wendler, A., Nub, J.H., 1994 - Guide
d’identification des libellules de France, d’Europe
septentrionale et centrale. Traduction et adaptation
française de la seconde édition allemande par Heidemann
H. et Dommanget J.-L. Société française d’odonatologie.
103 p.
Askew, R., 1988 - The Dragonflies of
Europe. Harley Books, Colchester, England: 291 p.
Atlas des libellules en Rhône-Alpes &
Dauphiné – Accueil du groupe Sympetrum.
http://cyrille.deliry.free.fr/grpls/symatlasliste.htm
Fiers V.,
B. Gauvrit, E. Gavazzi, P. Haffner, H. Maurin et coll., 1997
- Statut de la faune de France métropolitaine. Statut de
protection, degrés de menace, statut biologiques. Col.
Patrimoines naturels, Vol. 24. Paris, Service du patrimoine
naturel/IEGB/MNHN, Réserves naturelles de France,
ministère de l'Environnement : 225 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour l'alpien et déterminante pour le
continental
Système d’information sur
la biodiversité en Wallonie. Observatoire de la faune, de la
flore
et
des
habitats :
http://mrw.wallonie.be/dgrne/sibw/especes/ecologie/libellul
es/Leucorrhinia_dubia06.htm
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Vulnérable
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Libellule
Sympétrum à corps déprimé (Sympetrum depressiusculum)
Photo : Frédéric Melki (BIOTOPE)
Distribution
Le Sympétrum déprimé est présent de l’ouest de l’Europe
au Japon. Cette espèce est en régression dans de
nombreux pays européens. En France, les populations les
plus solides se situent dans certains marais des vallées du
Rhône et du Rhin. En Rhône-Alpes, les données se
référant au Sympétrum déprimé sont peu fréquentes et
toutes situées à basse ou moyenne altitude. Moins de 30
données concernent les départements de l’Ardèche, de la
Drôme et de l’Isère. Le nombre de données dans les
départements de l’Ain, du Rhône, de la Savoie et de la
Haute-Savoie est encore plus réduit. Enfin, le constat de
disparition de l’espèce est dressé dans le Rhône.
Description
Le Sympétrum déprimé a les pattes entièrement noires.
L’abdomen légèrement aplati dorso-ventralement mesure
entre 20 et 24 millimètres. Ce dernier est rouge chez les
mâles et jaune à brun chez les femelles, marqué de petites
taches noires en forme de coins sur les côtés. La nervation
est plus serrée que chez les autres espèces notamment
dans la moitié basale des ailes. Les ailes sont
transparentes avec une petite tache jaune à la base. La
face reste brune à maturité chez les 2 sexes.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La larve se développe dans les eaux stagnantes peu
profondes, souvent temporaires et envahies par la
végétation, en plaine jusqu’à 1 500 mètres d’altitude. Les
œufs n’éclosent qu’au printemps suivant. Les émergences
parfois massives s’étalent sur plus de 2 mois. Les adultes
s’observent de la fin mai à mi octobre.
Particularités de l'espèce
Après la métamorphose, les adultes ne quittent pas le
milieu aquatique et se posent souvent. Les adultes non
territoriaux se rassemblent le soir, parfois en nombre, dans
les haies, les fourrés ou les roselières. Par temps chaud,
lorsqu’ils se posent au sommet des tiges, ils adoptent une
position en « obélisque » (tête en bas) très caractéristique.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Le Sympétrum déprimé est en régression dans les pays de
l’Europe de l’Ouest. Ses effectifs en France sont faibles et
l’espèce est mal connue. Sa régression est due à la
dégradation et la disparition de ses habitats par le
drainage des marais, la fermeture des milieux et (hors de
la région) la modification des pratiques agricoles dans les
rizières. Sa conservation implique le maintien de la bonne
qualité des eaux, de berges enherbées en pente douce, de
marais inondables présentant un couvert herbacé
important et une strate arbustive quasi inexistante. Dans
ce contexte pessimiste, la région Rhône-Alpes fait presque
figure de bastion pour l’espèce et conserve à ce titre une
responsabilité particulière pour la sauvegarde de l’espèce.
Grand, D., Boudot, J.-P., 2006 – Les libellules de France,
Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions
Biotope, Mèze, 480 p.
D’Aguilar, J.,
Dommanget, J.-L., 1998 - Guide des libellules d’Europe et
d’Afrique du Nord. Ed. Delachaux & Niestlé. 463 p.
Wendler, A., Nub, J.H., 1994 - Guide
d’identification des libellules de France, d’Europe
septentrionale et centrale. Traduction et adaptation
française de la seconde édition allemande par Heidemann
H. et Dommanget J.-L. Société française d’odonatologie.
103 p.
Askew, R., 1988 - The Dragonflies of
Europe. Harley Books, Colchester, England: 291 p.
Atlas des libellules en Rhône-Alpes &
Dauphiné – Accueil du groupe Sympetrum.
http://cyrille.deliry.free.fr/grpls/symatlasliste.htm
Fiers V.,
B. Gauvrit, E. Gavazzi, P. Haffner, H. Maurin et coll., 1997
- Statut de la faune de France métropolitaine. Statut de
protection, degrés de menace, statut biologiques. Col.
Patrimoines naturels, Vol. 24. Paris, Service du patrimoine
naturel/IEGB/MNHN, Réserves naturelles de France,
ministère de l'Environnement : 225 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour l'alpien, le continental et le subméditerranéen
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Libellule
Sympétrum du Piémont (Sympetrum pedemontanum)
Photo : Thomas Roussel (BIOTOPE)
Distribution
Le Sympétrum du Piémont est réparti de l’ouest de
l’Europe à l’est de la Sibérie. En France, les principales
populations se trouvent dans l’axe des vallées de la
Durance et du Rhône. En Rhône-Alpes, sa reproduction
est avérée en Ardèche et dans la Drôme. Ailleurs dans la
région, l’espèce est observée ponctuellement en
remontant le Rhône. De petites populations éparses,
dépassant rarement une cinquantaine d’individus, sont
observées dans le bassin de l’Ardèche sur le Chassezac,
la Beaume et l’Ardèche dans les environs d’Aubenas. Des
données anciennes concernent l'Ain et la Savoie. En 2006,
une belle population a été découverte dans la Loire. En
Haute-Savoie, un mâle a été observé en 2003.
Description
Ce sympétrum se distingue immédiatement des autres
espèces du genre par la bande brune traversant les ailes
au niveau du ptérostigma - cellule(s) colorée(s) située(s)
dans le dernier tiers de l’extrémité de chaque aile. Ce
dernier est long, uniformément rouge chez le mâle et jaune
chez la femelle. Les pattes sont noires. L’abdomen, d’une
longueur comprise entre 18 et 24 millimètres, est rouge vif
chez les mâles à maturité, brun jaune chez les femelles et
les mâles immatures.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Les larves se développent dans les eaux stagnantes ou
faiblement
courantes,
ensoleillées,
habituellement
envahies par la végétation (fossés alimentés, étangs,
ruisseaux, marais….) jusqu’à 800 mètres d’altitude. Les
œufs éclosent au printemps suivant la ponte. Les adultes
s’observent de mi-juin à fin septembre.
Particularités de l'espèce
Le vol du Sympétrum du Piémont, parfois planant et assez
lent, ressemble à celui des papillons. L’espèce se pose
souvent à l’extrémité des tiges, parfois au sol. Son
caractère erratique lui confère une bonne capacité de
colonisation et lui a permis d’atteindre au moins une fois
les îles britanniques.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Les menaces pesant sur le Sympétrum du Piémont sont
réelles et multiples : pollution des eaux, assèchement des
ruisseaux, drainage des prairies humides, curage des
étangs, intensification de la pisciculture, comblement de
gravières... Sa conservation passe par celle des bras
secondaires des rivières sauvages comme la Durance, qui
constituent les habitats originels de l’espèce. L’inventaire
des canaux favorables à sa reproduction, couplé à une
gestion adaptée à l’espèce est préconisé en vue de
maintenir voire favoriser le Sympétrum du Piémont. Une
attention particulière doit être portée sur les canaux
d’irrigation, en eau en été et bordés de massettes, au sein
desquels l’espèce peut trouver de bons sites de
reproduction.
Grand, D., Boudot, J.-P., 2006 – Les libellules de France,
Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions
Biotope, Mèze, 480 p.
D’Aguilar, J.,
Dommanget, J.-L., 1998 - Guide des libellules d’Europe et
d’Afrique du Nord. Ed. Delachaux & Niestlé. 463 p.
Wendler, A., Nub, J.H., 1994 - Guide
d’identification des libellules de France, d’Europe
septentrionale et centrale. Traduction et adaptation
française de la seconde édition allemande par Heidemann
H. et Dommanget J.-L. Société française d’odonatologie.
103 p.
Askew, R., 1988 - The Dragonflies of
Europe. Harley Books, Colchester, England: 291 p.
Atlas des libellules en Rhône-Alpes &
Dauphiné – Accueil du groupe Sympetrum.
http://cyrille.deliry.free.fr/grpls/symatlasliste.htm
Fiers V.,
B. Gauvrit, E. Gavazzi, P. Haffner, H. Maurin et coll., 1997
- Statut de la faune de France métropolitaine. Statut de
protection, degrés de menace, statut biologiques. Col.
Patrimoines naturels, Vol. 24. Paris, Service du patrimoine
naturel/IEGB/MNHN, Réserves naturelles de France,
ministère de l'Environnement : 225 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour l'alpien, déterminante avec critère pour le
subméditerranéen
Système d’information sur
la biodiversité en Wallonie. Observatoire de la faune, de la
flore
et
des
habitats :
http://mrw.wallonie.be/dgrne/sibw/especes/ecologie/libellul
es/Sympetrum_pedemontanum04.htm
Livre rouge national :
Localisé, assez régulier
Livre rouge régional :
Vulnérable
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Libellule
Sympétrum jaune (Sympetrum flaveolum)
Photo : Thomas Menut (BIOTOPE)
Distribution
Le Sympétrum jaune d'or est réparti en Europe et en Asie
moyenne et septentrionale. En France, les populations
stables sont essentiellement localisées dans les zones de
montagne. En plaine, cette espèce est souvent migratrice.
En région Rhône-Alpes, ce sympétrum est rare bien que
sa présence soit notée dans l’ensemble des départements.
Les principaux sites de reproduction sont situés entre 900
et 1 200 mètres d’altitude. On l’observe principalement
dans le massif alpin en Haute-Savoie, Savoie, Isère,
Drôme ainsi que sur les plateaux ardéchois et dans les
Hautes Cévennes en Ardèche. Ce dernier département
abrite un des meilleurs sites connus pour l’espèce. Dans la
Loire et le Rhône, aucune station de reproduction n’est
connue.
Description
Le Sympétrum jaune d’or est facilement reconnaissable à
ses pattes noires rayées longitudinalement de jaune et à
ses ailes très largement safranées à la base, surtout aux
postérieures. L’abdomen mesure de 19 à 27 millimètres ; il
est rouge chez les mâles à maturité et jaune ou rouge
chez les femelles. La partie inférieure des yeux n’est
jamais bleuâtre.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Sympétrum jaune d’or est surtout implanté en
montagne jusqu’à 2 200 mètres d’altitude dans les zones
marécageuses envahies par la végétation, inondées au
printemps et s’asséchant parfois en été. Les œufs éclosent
au printemps suivant, sauf en plaine où les pontes
précoces éclosent en 5 à 10 semaines. Les adultes volent
de juin à fin septembre.
Particularités de l'espèce
Les populations de cette espèce subissent de larges
fluctuations d’effectifs. Lorsque leur densité est élevée, les
adultes sont capables d’entreprendre de longues
migrations. Ce sympétrum est souvent observé après des
« vagues d’invasion » mais les populations ne subsistent
que quelques années, avant de s'éteindre.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Le Sympétrum jaune d’or ne semble pas menacé en
Europe. Ses effectifs en France semblent en progression ;
cependant ses populations en plaine sont menacées par
l’altération des sites de reproduction. Ce sympétrum est
très sensible au mode de fonctionnement hydrologique de
la zone. Le drainage des zones humides, l’assèchement
des nappes, la pollution des étangs en zones agricoles et
la destruction des zones tourbeuses sont autant de
menaces pour l’espèce. Si les populations en plaine ont
été de tout temps sporadiques en France, il est malgré tout
vraisemblable que la régression des zones prairiales
inondables et la pollution des sites favorables à la
reproduction limite l’implantation temporaire de l’espèce.
Grand, D., Boudot, J.-P., 2006 – Les libellules de France,
Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions
Biotope, Mèze, 480 p.
D’Aguilar, J.,
Dommanget, J.-L., 1998 - Guide des libellules d’Europe et
d’Afrique du Nord. Ed. Delachaux & Niestlé. 463 p.
Wendler, A., Nub, J.H., 1994 - Guide
d’identification des libellules de France, d’Europe
septentrionale et centrale. Traduction et adaptation
française de la seconde édition allemande par Heidemann
H. et Dommanget J.-L. Société française d’odonatologie.
103 p.
Askew, R., 1988 - The Dragonflies of
Europe. Harley Books, Colchester, England: 291 p.
Atlas des libellules en Rhône-Alpes &
Dauphiné – Accueil du groupe Sympetrum.
http://cyrille.deliry.free.fr/grpls/symatlasliste.htm
Fiers V.,
B. Gauvrit, E. Gavazzi, P. Haffner, H. Maurin et coll., 1997
- Statut de la faune de France métropolitaine. Statut de
protection, degrés de menace, statut biologiques. Col.
Patrimoines naturels, Vol. 24. Paris, Service du patrimoine
naturel/IEGB/MNHN, Réserves naturelles de France,
ministère de l'Environnement : 225 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour l'alpien, le continental et le subméditerranéen
Système d’information sur
la biodiversité en Wallonie. Observatoire de la faune, de la
flore
et
des
habitats :
http://mrw.wallonie.be/dgrne/sibw/especes/ecologie/libellul
es/Sympetrum_flaveolum06.htm
Livre rouge national :
4 (essentiellement montagnarde)
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Libellule
Sympétrum noir (Sympetrum danae)
Photo : Maxime Briola (BIOTOPE)
Distribution
Le Sympétrum noir est présent en Europe moyenne et
septentrionale, en Asie et au nord du continent américain.
En France, il est surtout commun dans les massifs
montagneux mais est également présent à basse altitude
au nord du territoire. En Rhône-Alpes, les plus belles
populations sont localisées dans les Alpes centrales, de la
Haute-Savoie jusqu’aux Hautes-Alpes. L’autre noyau de
population se situe dans le secteur des plateaux à l’ouest
de l’Ardèche. Ailleurs, des stations isolées sont
mentionnées dans l’Ain au niveau de la chaîne du Jura. De
rares données concernent les monts du Forez et de la
Madeleine dans la Loire, insuffisamment prospectés. Dans
le Rhône, l’espèce fait l’objet d’une ou deux mentions.
Description
Le Sympétrum noir est le seul sympétrum dont les mâles
initialement jaunes et noirs deviennent entièrement noirs
avec l’âge. L’abdomen mesure entre 18 et 26 millimètres.
La femelle présente un grand triangle noir sur le thorax.
Son abdomen, aux colorations similaires à celles des
jeunes mâles, est jaune à brun noir et son thorax est
largement noir avec, sur le côté, 2 bandes jaunes. Les
pattes sont noires.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Les larves se développent dans les eaux stagnantes
acides (tourbières à sphaignes, marais et étangs tourbeux)
et neutres, dépourvues de poisson et envahies par la
végétation, jusqu’à 2 200 mètres d’altitude. Les
émergences s’étalent sur deux mois et demi et les adultes
sont visibles de fin juin à septembre.
Particularités de l'espèce
Les adultes montrent un pouvoir de dispersion marqué, si
bien que l’on peut les observer dans d’autres habitats
moins typiques. Les œufs dépourvus de mucus
ralentissent leur développement après la ponte et
n’éclosent qu’au printemps suivant ce qui leur permet de
subsister dans des zones temporairement asséchées.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Le Sympétrum noir ne semble pas menacé dans les
massifs montagneux européens. Les populations en plaine
doivent faire l’objet d’une attention particulière du fait de la
dégradation de leurs milieux de prédilection. La
dégradation des marais, l’eutrophisation des eaux, le
comblement naturel et la destruction des tourbières
constituent de véritables dangers pour cette espèce. Des
prospections visant à approfondir les connaissances sur
ses sites de reproduction dans les départements peu
prospectés doivent être opérées et les stations
permanentes de reproduction de l’espèce à basse altitude
doivent être protégées.
Grand, D., Boudot, J.-P., 2006 – Les libellules de France,
Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions
Biotope, Mèze, 480 p.
D’Aguilar, J.,
Dommanget, J.-L., 1998 - Guide des libellules d’Europe et
d’Afrique du Nord. Ed. Delachaux & Niestlé. 463 p.
Wendler, A., Nub, J.H., 1994 - Guide
d’identification des libellules de France, d’Europe
septentrionale et centrale. Traduction et adaptation
française de la seconde édition allemande par Heidemann
H. et Dommanget J.-L. Société française d’odonatologie.
103 p.
Askew, R., 1988 - The Dragonflies of
Europe. Harley Books, Colchester, England: 291 p.
Atlas des libellules en Rhône-Alpes &
Dauphiné – Accueil du groupe Sympetrum.
http://cyrille.deliry.free.fr/grpls/symatlasliste.htm
Fiers V.,
B. Gauvrit, E. Gavazzi, P. Haffner, H. Maurin et coll., 1997
- Statut de la faune de France métropolitaine. Statut de
protection, degrés de menace, statut biologiques. Col.
Patrimoines naturels, Vol. 24. Paris, Service du patrimoine
naturel/IEGB/MNHN, Réserves naturelles de France,
ministère de l'Environnement : 225 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour l'alpien et le continental
Livre rouge national :
4 (essentiellement montagnarde)
Livre rouge régional :
Vulnérable
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Orthoptère
Magicienne dentelée (Saga pedo)
Photo : Maxime Briola (BIOTOPE)
Distribution
La Magicienne dentelée est un insecte rare présent en
Asie Mineure, dans le sud de la Russie, le Valais et le sud
de l’Europe sur le pourtour méditerranéen. En France, elle
se rencontre dans toute la région méditerranéenne et
remonte assez haut dans la vallée du Rhône. En
Rhône-Alpes, elle semble assez courante dans les
départements de la Drôme et de l’Ardèche ; elle est
absente ailleurs. Rarement observée en raison de sa
discrétion, la Magicienne dentelée reste peu connue et
mérite donc un effort de prospection pour mieux connaître
sa répartition.
Description
La Magicienne dentelée est l’un des plus grands insectes
européens. Elle mesure environ 10 centimètres. Elle
possède de grandes antennes fines et de longues pattes
robustes, pourvues d’épines. Le corps remarquablement
long et grêle de cette sauterelle, de couleur verte (plus
rarement grise), est orné d’une bande latérale blanc rosé.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La Magicienne dentelée fréquente les garrigues des
régions méditerranéennes calcaires. Cette sauterelle
carnassière apprécie particulièrement les endroits arides
et sauvages où elle chasse sauterelles et criquets. L’adulte
est visible de juillet jusqu’en automne, à terre ou sur les
buissons.
Particularités de l'espèce
La Magicienne dentelée emprisonne ses proies en les
embrochant sur les rangées d’épines de ses pattes
antérieures. En Europe de l’Ouest, on ne rencontre jamais
de mâle. L’espèce s’y reproduit par parthénogénèse : les
œufs ne sont pas fécondés et donnent toujours naissance
à de nouvelles femelles.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La Magicienne dentelée est menacée par l’homme qui
détruit son habitat. De plus, en raison de sa grande taille et
de son aspect menaçant, elle est parfois tuée directement.
La prédation existe : des restes ont pu être observés dans
les pelotes de réjection des Hiboux petit-duc et grand-duc.
En France, cette sauterelle est officiellement protégée par
la loi. Cette mesure permet de préserver les habitats de
l’espèce. Il convient donc de protéger ses biotopes et de
mettre en place une gestion adaptée à ses exigences
biologiques.
MNHN (1995) - Inventaire de la faune menacée en France.
Nathan, Paris, 175 p.
Bellmann
H., Luquet G., 1995 – Guide des Sauterelles, Grillons et
Criquets d’Europe occidentale. Delachaux et Niestlé, 383
p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour le subméditerranéen
Livre rouge national :
Indéterminée
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Orthoptère
Œdipe des salines (Eupacromius tergestimus)
Photo : Thomas Menut (BIOTOPE)
Distribution
L’Oedipode des salines est localisée et peu répandue en
Europe occidentale. La sous-espèce « ponticus » est en
très forte régression dans les Alpes. En France, la dernière
observation datait de 1970 et avait eu lieu dans la vallée
de l’Arve (Haute-Savoie). L’espèce a été redécouverte en
juillet 1998, une nouvelle station ayant été localisée sur le
Giffre, affluent de l’Arve. Trois populations ont ensuite été
découvertes entre 1998 et 2000 dans les Alpes françaises.
La sous-espèce « tergestinus » est inféodée aux milieux
halophiles littoraux recouverts par des prés salés, en
quelques points de l’Atlantique (France, Espagne), de la
Méditerranée (Italie) et de la mer Noire.
Description
L’Oedipode des salines est un criquet de couleur brune ou
rougeâtre, les femelles pouvant être vert clair. Le mâle
mesure entre 1,5 et 2 centimètres ; la femelle est un peu
plus grande, variant entre 2 et 3 centimètres. Cet insecte
aux antennes courtes et épaisses présente des pattes
postérieures bleuâtres, souvent presque blanches et
cerclées de noir. Les ailes sont aussi longues que le corps.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Deux sous-espèces, aussi menacées l’une que l’autre,
correspondent à deux écotypes très différents. La
sous-espèce « ponticus », endémique des Alpes,
fréquente les rives sableuses humides, les bancs de
graviers envasés des cours d’eaux ; l’autre sous-espèce
(« tergestinus ») affectionne les pelouses littorales, les
prés salés et les marais salants.
Particularités de l'espèce
Volant très facilement sur plusieurs dizaines de mètres,
l’Oedipode des salines n’émet aucune stridulation. La
sous-espèce
« ponticus »
a
disparu
d’Autriche,
d’Allemagne (en 1941) et subsisterait encore dans la haute
vallée de l’Adige (Tyrol italien), où il semblerait que
l’activité minière favorise ses exigences.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
L’Oedipode des salines a fortement régressé suite aux
corrections des cours d'eaux, aux aménagements des
rivières et à la destruction des zones alluviales.
L’exploitation des gravières a aussi joué en sa défaveur.
Elle est fortement menacée dans l’ensemble du massif
alpin et ne tolère qu’une exploitation modérée du milieu.
L’espèce a été classée en priorité 1 sur la liste rouge des
Orthoptères de France (SARDET & DEFAUT, 2004). Ce
classement intègre ce criquet parmi les 10 espèces
d’Orthoptères les plus menacées en France, considérant
qu’il est proche de l’extinction et que des mesures de
conservation doivent être mises en oeuvre de toute
urgence. En Suisse, une tentative de réintroduction est
menée sur le Rhône.
Sardet E., Carron G., 1999 - Redécouverte d'Epacromius
tergestinus (Charpentier, 1825) dans les Alpes françaises
et première évaluation de son statut dans les Alpes
occidentales (Orthoptera, Acrididae) (Rediscovery of
Epacromius tergestinus (Charpentier, 1825) in French
Alps). Bulletin de la Société entomologique de France
vol. 104, no5, pp. 481-485.
Bellmann H.,
Luquet G., 1995 – Guide des Sauterelles, Grillons et
Criquets d’Europe occidentale. Delachaux et Niestlé, 383
p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour l'alpien, le continental et le subméditerranéen
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Papillon
Apollon (Parnassius apollo)
Photo : Thomas Menut (BIOTOPE)
Distribution
L’Apollon est présent dans les massifs montagneux
d’Europe, des Balkans et d’Asie centrale. En région
Rhône-Alpes, il est omniprésent dans la zone alpine
au-dessus de 600 mètres d’altitude. Il est connu dans
l’ensemble des départements de la région excepté le
Rhône. L’est de l’Ardèche accueille de très rares
populations. Dans le département de la Loire aucune
mention de l'espèce n'a été confirmée depuis 1960.
Ailleurs, on le trouve sur les hauts plateaux de l’Ain,
l’ensemble des massifs préalpins et alpins de Savoie, de
Haute-Savoie et d’Isère et sur la plupart des sommets de
la Drôme.
Description
L’Apollon est un grand papillon d’environ 7 centimètres
d’envergure, blanc aux ailes tachées de points noirs. Les
bordures des ailes sont dépourvues d’écailles et
paraissent translucides. Les ailes postérieures possèdent
chacune sur leur dessus 2 gros ocelles (taches rondes
évoquant un œil) rouges cerclés de noir.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
L’Apollon fréquente les milieux rocailleux ensoleillés des
massifs montagneux, essentiellement à des altitudes
comprises entre 600 et 2 400 mètres. Les chenilles sont
visibles à partir de février sur des plantes grasses (orpins,
joubarbes) qu’elles consomment. Les adultes s’observent
en vol de mai à septembre.
Particularités de l'espèce
Lors de l’accouplement, le mâle sécrète une substance qui
durcit à l’air et qu’il place sur l’abdomen de la femelle : le
sphragis. Il empêche ainsi tout nouvel accouplement de la
femelle avec un autre partenaire. Les adultes dorment,
parfois en groupe, sur les chardons ou les cirses dont ils
boivent le nectar dans la journée.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Bien que l’Apollon soit parfois abondant en altitude, il est
menacé par les reboisements, la déprise agricole et
l’urbanisation croissante dans ses stations de moyenne et
basse altitudes. Ces aménagements font inexorablement
reculer ses places de vol. Par ailleurs, le réchauffement
climatique est aussi une cause de déclin de l’espèce car
les chenilles semblent avoir besoin d’une couche de neige
protectrice en hiver. En Rhône-Alpes, la pérennité des
populations à l’ouest du Rhône est précaire de par leur
faible nombre, leur petite taille, ainsi que par la forte
réduction et le morcellement des habitats encore
favorables à l’espèce.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Lafranchis T., 2000. Les papillons de jour de France,
Belgique et Luxembourg et leurs chenilles. Parthénope.
448 p.
Ligue suisse de protection de la nature,
1987. Les papillons de jour et leurs biotopes. Espèces,
dangers qui les menacent. Protection. pp. 127-128.
Petitprêtre J. & coll., 1999. Les Papillons
diurnes de Rhône-Alpes – Atlas préliminaire. Muséum
d’histoire naturelle de Grenoble. 203 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour l'alpien et le continental,
déterminante pour le subméditerranéen
Livre rouge national :
En danger
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Papillon
Azuré de l'Orobe (Meleageria daphnis)
Photo : Daniel Morel
Distribution
L’Azuré de l’Orobe est présent au sud de l’Europe, en
Turquie, au Liban, en Syrie, en Iran, en Transcaucasie
ainsi qu’au sud de l’Oural. En France, il est localisé et peu
abondant dans le Sud-Est et absent de la basse région
méditerranéenne. En Rhône-Alpes, il est présent en
Ardèche, dans la Drôme, en Isère et en Savoie. Dans ces
trois derniers départements, l’espèce est plus fréquente et
ses stations sont réparties essentiellement à plus de 900
mètres d’altitude.
Description
L’Azuré de l’Orobe est un Lycénidé assez grand, de 36 à
38 millimètres d’envergure. Le dessus des ailes est bleu
brillant clair. L’aile postérieure est ondulée près de l’angle
anal. Ce caractère est plus marqué chez la femelle. La
bande marginale sombre sur le dessus des ailes de la
femelle, plus large que chez le mâle est un autre critère
permettant de différencier les deux sexes. Le dessous des
ailes est gris clair sans tache orange.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Les adultes de l’Azuré de l’Orobe volent de juin à août,
selon l’altitude, au niveau des lisières et des bois
thermophiles. L’espèce est localisée sur les pentes jusqu’à
1 800 mètres d’altitude. Les oeufs sont déposés sur
diverses légumineuses, poussant à l’ombre de préférence.
Particularités de l'espèce
L’aspect ondulé de l’aile postérieure distingue l’Azuré de
l’Orobe des autres azurés français et européens. Cet
azuré s’hybride parfois avec l’argus bleu-nacré (Lysandra
coridon). Deux spécimens hybrides (Lysandra x cormion)
ont été découverts dans les Alpes-Maritimes par l’écrivain
naturaliste Nabokov en 1938.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
L’espèce est menacée dans ses stations de basse et
moyenne altitudes par la modification des pratiques
agricoles et notamment par l’extension des vignes sur les
habitats herbeux.
Nabokov, 1941. Lysandra cormion, a new European
butterfly. Journal of the New York Entomological Society
(New York), 49, 1941, p. 265–267.
Fiers V.,
Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H., 1997. Statut
de la faune de France métropolitaine. Muséum national
d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Lafranchis T.,
2000. Les papillons de jour de France, Belgique et
Luxembourg et leurs chenilles. Parthénope. 448 p.
Ligue suisse de protection de la nature,
1987. Les papillons de jour et leurs biotopes. Espèces,
dangers qui les menacent. Protection. pp. 127-128.
Petitprêtre J. & coll., 1999. Les Papillons
diurnes de Rhône-Alpes – Atlas préliminaire. Muséum
d’histoire naturelle de Grenoble. 203 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour l'alpien
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Papillon
Azuré de la canneberge (Vacciniina optilete)
Photo : Daniel Morel
Distribution
L’Azuré de la Canneberge est présent en Europe centrale
et septentrionale, au nord de l’Asie jusqu’au Japon et en
Amérique boréale. En France, il est uniquement présent
en région Rhône-Alpes et dans le département des
Hautes-Alpes (Provence-Alpes-Côte-d’Azur). Cette région
constitue la limite sud-ouest de la répartition de l’espèce.
En Rhône-Alpes, ce papillon se reproduit en Savoie,
Haute-Savoie et Isère où il est localisé et rarement
abondant.
Description
L’Azuré de la Canneberge est un petit papillon de 24 à 30
millimètres d’envergure. Le dessus des ailes est d’un bleu
soutenu chez le mâle. Chez la femelle, le dessus est
brun-noir légèrement saupoudré de bleu à la base. Le
dessous des ailes, chez les deux sexes, est gris avec des
ponctuations noires fortes et une tache orange très nette
en bordure de l’aile postérieure.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Cet azuré affectionne les landes et les tourbières de
l’étage subalpin des montagnes entre 1 500 et 2 200
mètres d’altitude. L’adulte vole en juillet - août en une
seule génération. Les oeufs sont pondus isolément sur la
face inférieure des feuilles de l’Airelle des marais
(Vaccinium uliginosum). La chenille en consomme les
feuilles et les fleurs.
Particularités de l'espèce
L’Azuré de la Canneberge hiverne à l’état de chenille
parfois sous les feuilles mortes de la plante-hôte. En
altitude, les adultes sont plus petits et présentent des
marques moins visibles. Cet azuré partage les mêmes
exigences écologiques que le Solitaire (Colias palaeno),
souvent observé en sa compagnie.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
L’Azuré de la Canneberge se raréfie avec la disparition de
son habitat. La destruction des zones humides, le
changement des pratiques agriculturales et le boisement
spontané de ses milieux de prédilection sont des menaces
pour ce papillon dans les stations subalpines.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Lafranchis T., 2000. Les papillons de jour de France,
Belgique et Luxembourg et leurs chenilles. Parthénope.
448 p.
Ligue suisse de protection de la nature,
1987. Les papillons de jour et leurs biotopes. Espèces,
dangers qui les menacent. Protection. pp. 127-128.
Petitprêtre J. & coll., 1999. Les Papillons
diurnes de Rhône-Alpes – Atlas préliminaire. Muséum
d’histoire naturelle de Grenoble. 203 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour l'alpien
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Papillon
Azuré de la Croisette (Maculinea rebelli)
Photo : Daniel Morel
Distribution
L’Azuré de la croisette est présent dans la région de
l’ouest Paléarctique, dans le sud de l’Europe, du nord de
l’Espagne aux Balkans. En France, il se cantonne dans les
reliefs des Pyrénées orientales, du Massif central, des
Alpes du Nord et du Jura. En Rhône-Alpes, l’espèce
semble présente de 600 à 2 500 mètres d'altitude dans la
Drôme, l’Isère, la Savoie, la Haute-Savoie et l’Ain. Sa
répartition actuelle est cependant incertaine du fait de sa
confusion possible avec l’Azuré des mouillères (Maculinea
alcon alcon), bien que cette dernière espèce occupe des
biotopes différents (milieux humides).
Description
L’Azuré de la croisette est un petit papillon, à l’envergure
comprise entre 34 et 38 millimètres. Le dessus des ailes
du mâle est bleu brillant bordé de noir et le dessous
présente souvent un saupoudrage bleu à la base de l’aile
postérieure. Le dessus de la femelle est brun saupoudré
de bleu à la base. Ses ailes antérieures présentent
souvent des taches noires. Chez les deux sexes, le
dessous est beige avec des points noirs cerclés de blanc.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Cet Azuré fréquente les prairies et pelouses plutôt
maigres, parfois caillouteuses jusqu’à 2 000 mètres
d’altitude dans lesquelles poussent la Gentiane croisette
(Gentiana cruciata) et celle d’Allemagne (Gentianella
germanica). Les oeufs sont pondus sur les fleurs de ces
plantes hôtes. L’adulte vole de juin à juillet en une
génération très courte.
Particularités de l'espèce
Après quelques semaines de développement sur la
gentiane, la chenille est prise en charge par des fourmis
(souvent l’espèce Myrmica schencki). Elle est emmenée
dans la fourmilière et nourrie par des ouvrières avec une
bouillie préparée pour les larves. 25 % des chenilles se
développent en 10 mois dans la fourmilière et 75 % en 22
mois.
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Menacé sur l’ensemble du territoire, l’Azuré de la croisette
nécessite une conservation prioritaire. Les principales
menaces qui pèsent sur ce papillon relèvent de l’abandon
des pratiques agropastorales traditionnelles (pâturage
extensif), de l’enrésinement, de la fumure des pelouses.
Ainsi, la destruction de l’habitat est la principale cause de
sa raréfaction. Il est directement dépendant de ses
plantes-hôtes. Or, dès que les milieux s’embroussaillent et
que le couvert arboré se densifie, les gentianes
disparaissent (principalement pour la Gentiane croisette).
Les biotopes propices à cet Azuré peuvent être
simplement maintenus par le pâturage des bovins qui ne
consomment pas les plantes-hôtes.
Bettinelli L. & Mora F., 2004. Plan d’action en faveur de
l’Azuré de la croisette (Maculinea rebeli) en
Franche-Comté. Conservatoire des espaces naturels de
Franche-Comté et OPIE Franche-Comté, Besançon.
Coll., 1999. Action plan for
Maculinea butterfly in Europe. Council of Europe, Nature
and environment, n° 97 : 64 p.
Dupont, P., 2001. Programme national de
restauration pour la conservation des Lépidoptères diurnes
(Hesperiidae, Papilionidae, Pieridae, Lycaenidae et
Nymphalidae). Première phase : 2001-2004. Rapport
OPIE, Convention CNV186/00. Hochberg M.-E., Thomas
J. A., Elmes G. W., 1992. A Modelling study of the
population dynamics of a large Blue Butterfly, Maculinea
rebeli, a parasite of red and nests. Journal of Animal
Ecology, Volume 61, Issue 2 (Jun., 1992), 397-409.
Munguira M. L., Martin J., 1999. Action plan
for the Maculinea Butterflies in Europe. Council of Europe.
64 p.
Fiers V., Gauvrit
B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H., 1997. Statut de la
faune de France métropolitaine. Muséum national
d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Lafranchis T.,
2000. Les papillons de jour de France, Belgique et
Luxembourg et leurs chenilles. Parthénope. 448 p.
Ligue suisse de protection de la nature,
1987). Les papillons de jour et leurs biotopes. Espèces,
dangers qui les menacent. Protection. pp. 127-128.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour l'alpien
Petitprêtre J. & coll., 1999. Les Papillons
diurnes de Rhône-Alpes – Atlas préliminaire. Muséum
d’histoire naturelle de Grenoble. 203 p.
Livre rouge national :
En danger
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Papillon
Azuré de la sanguisorbe (Maculinea teleius)
Photo : Thomas Roussel (BIOTOPE)
Distribution
La répartition de L’Azuré de la Sanguisorbe s’étale de
l’Europe de l’Ouest au Japon. En France, il se rencontre
dans quelques départements du Sud-Ouest et du Sud-Est.
L’espèce est également mentionnée en Lorraine, toutefois
ces données doivent être confirmées. En Rhône-Alpes,
l’espèce est très localisée dans l’Ain (pays de Gex, marais
de Lavours), en Haute-Savoie (plateau des Bornes,
Chablais), en Savoie (Chautagne) et en Isère
(Grésivaudan, nord Isère). Des stations très isolées sont
également signalées dans le sud de l’Ardèche et dans la
Drôme. D’après l’Atlas préliminaire des papillons diurnes
de Rhône-Alpes, des données non datées de l’espèce
concernent le département du Rhône.
Description
L’Azuré de la Sanguisorbe a une envergure de 32 à 36
millimètres. Le dessus des ailes est bleu brillant avec une
bordure marginale sombre et des taches noires allongées
entre chaque nervure. La femelle se distingue du mâle par
des marges sombres plus larges et des taches plus
grandes sur le dessus des ailes. Chez les deux sexes, le
dessous des ailes est brun clair avec des ocelles noirs
ourlés de blanc.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Cet azuré fréquente les prairies humides et les tourbières,
du collinéen au montagnard, où pousse sa plante-hôte
exclusive : la Grande Pimprenelle ou Sanguisorbe
officinale (Sanguisorba officinalis). Les œufs sont pondus
un à un dans les fleurs de celle-ci. Les chenilles sont
ensuite prises en charge par des fourmis. L’adulte vole de
mi-mai à septembre.
Particularités de l'espèce
Une femelle ne pond en général qu’un œuf par fleur mais
plusieurs peuvent se succéder sur la même inflorescence.
La chenille la plus forte mange alors ses consœurs. Dans
la fourmilière, les chenilles se nourrissent des larves de
fourmis. 4 espèces de fourmis sont susceptibles de
prendre en charge les chenilles de cette espèce jusqu'au
stade adulte.
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
L’Azuré de la Sanguisorbe est vulnérable de par la forte
spécialisation de son cycle de développement. Il est très
menacé par la destruction des zones humides, le
changement des pratiques agriculturales et le boisement
spontané de ses milieux de prédilection. Le maintien de
cette espèce sur notre territoire passe par la mise en place
de mesures de gestion conservatoires des prairies
marécageuses à Sanguisorbe et d’un suivi rigoureux des
populations.
Coll., 1999. Action plan for Maculinea butterfly in Europe.
Council of Europe, Nature and environment, n° 97 : 64 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour l'alpien, le continental et le subméditerranéen
Fiers V.,
Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H., 1997. Statut
de la faune de France métropolitaine. Muséum national
d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Lafranchis
T., 2000. Les papillons de jour de France, Belgique et
Luxembourg et leurs chenilles. Parthénope. 448 p.
Lhonoré J., 1996 – Rapport final concernant
le programme de recherche sur la biologie, l’écologie et la
répartition de quatre espèces de Lépidoptères
rhopalocères protégés (Lycaenidae, Satyridae) dans
l’ouest de la France. Comité EGPN, ministère de
l’Environnement, OPIE, contrat n°92025. 68 p.
Petitprête J. & coll., 1999. Les
Papillons diurnes de Rhône-Alpes – Atlas préliminaire.
Muséum national d’histoire naturelle de Grenoble éd. : 203
p.
Muséum national d’histoire naturelle,
2002. Cahiers d'habitats et d'espèces NATURA 2000.
Connaissance et gestion des habitats et des espèces
d’intérêt communautaire. Tome 7 : espèces animales. La
documentation française.
Rozier Y., 1998. Les Maculinea (Lepidoptera,
Lycaenidae) des zones humides : l’exemple de la réserve
naturelle du marais de Lavours (Ain, France). Bulletin
mensuel de la Société linnéenne de Lyon, 67 (10) :
291-294.
Livre rouge national :
En danger
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Papillon
Azuré des moullières (Maculinea alcon)
Photo : Jorquin Lafranchis
Distribution
L’Azuré des mouillères est présent de l’ouest de la France
jusqu’à la Chine. En raison de sa répartition discontinue, la
plupart des sous-populations ne peuvent plus avoir
d’échanges de gènes. En France, il est présent sur une
grande partie du territoire mais est toujours rare. En
Rhône-Alpes, quelques mentions concernent les
départements de l’Ain (dans les marais de Lavours, les
marais des Bidonnes…), de l’Isère et de l’Ardèche. Des
données anciennes concernent le Rhône et la Loire. Il est
absent de la Drôme. L’Atlas préliminaire des papillons
diurnes de Rhône-Alpes le donne comme présent dans
l’Ain, avec 3 stations dans la moitié est du département et
absent en Savoie. L'espèce est toutefois à rechercher
dans l'avant-pays savoyard.
Description
L’Azuré des mouillères est un papillon de petite taille, de
34 à 38 millimètres d’envergure. Le mâle a le dessus des
ailes bleu lilas pâle bordé de brun. La femelle est brune
avec parfois un lavis basal bleu. Le dessous des ailes
chez les deux sexes est gris-brun clair ponctué de taches
noires distinctes cerclées de blanc.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
L’Azuré des mouillères fréquente les zones humides et
marécageuses des bordures de lacs et de rivières. Les
œufs sont déposés sur les corolles fermées ou les feuilles
terminales de gentianes hygrophiles. Les chenilles sont
nourries par des fourmis. Les adultes volent de juin à août
pendant 3 à 4 semaines.
Particularités de l'espèce
Le développement est lié à la présence de Gentiane des
marais (Gentiana pneumonanthe, mais des pontes ont été
citées sur d’autres espèces de gentianes) et de fourmis
(Myrmica rugenodis ou M. scabrinodis selon les régions)
qui nourrissent les chenilles près de 10 mois jusqu’au
stade adulte. La progéniture de la fourmilière est ainsi
épargnée ; plusieurs chenilles peuvent être hébergées.
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
L’Azuré des mouillères est menacé par la régression et la
modification des zones humides. Le maintien de cette
espèce sur notre territoire passe par la mise en place de
mesures de gestion conservatoires des prairies
marécageuses à Gentiane pneumonanthe, et d’un suivi
rigoureux des populations.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Lafranchis T., 2000. Les papillons de jour de France,
Belgique et Luxembourg et leurs chenilles. Parthénope.
448 p.
Lhonoré J., 1996. Rapport final
concernant le programme de recherche sur la biologie,
l’écologie et la répartition de quatre espèces de
Lépidoptères
rhopalocères
protégés
(Lycaenidae,
Satyridae) dans l’ouest de la France. Comité EGPN,
ministère de l’Environnement, OPIE, contrat n°92025. 68
p.
Petitprêtre J. & coll., 1999. Les Papillons diurnes de
Rhône-Alpes – Atlas préliminaire. Muséum national
d’histoire naturelle de Grenoble. 203 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour l'alpien et le continental
Livre rouge national :
En danger
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Papillon
Azuré des paluds (Maculinea nausithous)
Photo : Thomas Roussel (BIOTOPE)
Distribution
L’Azuré des paluds est présent au nord de l’Espagne, au
centre et à l’est de l’Europe jusqu’au Caucase et à la
Mongolie. En France, il est localisé dans l’Est, de l’Isère à
la Lorraine. En région Rhône-Alpes, sa présence est
avérée en Isère, en Savoie et dans l’Ain. Dans le Rhône,
sa mention concerne des données anciennes ou
incertaines. Dans l’Ain, l’espèce est bien présente
notamment dans les marais de Lavours et des Bidonnes
où elle a été découverte récemment. Aucune station n’est
connue en dessous d’une ligne Rive-de-Gier/Chambéry.
Description
L’Azuré des paluds à une envergure comprise entre 34 et
36 millimètres. Le dessus du mâle est bleu sombre avec
une large bande marginale brune et des taches noires
allongées sur l’aile postérieure et antérieure. La femelle a
le dessus des ailes brun foncé parfois teinté de bleu à la
base. Chez les deux sexes, le dessous des ailes est brun
cannelle caractéristique. Il est exempt de taches
marginales mais présente une rangée de fins points noirs
dans l’aire postdiscale (bande du tiers extérieur de l’aile).
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
L’Azuré des paluds fréquente les prairies humides et
marécageuses, à basse altitude jusqu’à 1 100 mètres. Les
colonies ont besoin pour se maintenir de Grande
Pimprenelle ou Sanguisorbe officinale (Sanguisorba
officinalis) en abondance, et de nombreux nids de
fourmis-hôtes. L’adulte vole en juillet-août en une seule
génération.
Particularités de l'espèce
Très sédentaire, cette espèce fréquente le même habitat
que l’Azuré des mouillères, mais davantage la périphérie
plus sèche. Les œufs sont pondus dans les fleurs de
sanguisorbes. Les chenilles sont élevées dans une
fourmilière où elles se nourrissent du régurgitât des
ouvrières ; elles profitent donc de l’hôte sans détruire le
couvain (progéniture).
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
L’Azuré des paluds est menacé par l'assèchement des
zones humides, la disparition ou l'abandon des prairies et
par les fenaisons pratiquées pendant la période de vol des
papillons. La conservation des populations d'Azuré des
paluds dépend donc du maintien des prairies abritant des
populations importantes de sanguisorbes et de
fourmis-hôtes. Les fauches tardives (à la fin du cycle
biologique des papillons) ou printanières (avant la floraison
de la Sanguisorbe) par rotation, ainsi que le maintien de
zones refuges non fauchées pendant plusieurs années est
favorable au maintien de l’espèce. Parallèlement, un suivi
scientifique annuel des populations est nécessaire afin
d’évaluer et adapter le mode de gestion.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Lafranchis T., 2000. Les papillons de jour de
France, Belgique et Luxembourg et leurs chenilles.
Parthénope. 448 p.
Lhonoré J., 1996.
Rapport final concernant le programme de recherche sur
la biologie, l’écologie et la répartition de quatre espèces de
Lépidoptères
rhopalocères
protégés
(Lycaenidae,
Satyridae) dans l’ouest de la France. Comité EGPN,
ministère de l’Environnement, OPIE. 68 p.
Braud Y.,
1998. Un exemple de suivi scientifique de la faune : le
suivi des Lépidoptères protégés de zones humides en
Rhône-Alpes. Document CREN Rhône-Alpes, 86 p.
Muséum national d’histoire naturelle, 2002. Cahiers
d'habitats et d'espèces NATURA 2000. Connaissance et
gestion des habitats et des espèces d’intérêt
communautaire. Tome 7 : espèces animales. La
documentation française.
Rozier Y., Morand A. & Darinot F., 2001.
Comment gérer l'habitat d'une plante et d'une fourmi pour
sauver un papillon. Le Courrier de la nature n°193 : 34-39.
Petitprêtre J. & coll., 1999. Les Papillons diurnes de
Rhône-Alpes – Atlas préliminaire. Muséum national
d’histoire naturelle de Grenoble. 203 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour l'alpien et le continental
Livre rouge national :
En danger
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Papillon
Azuré du baguenaudier (Iolana iolas)
Photo : Thomas Menut (BIOTOPE)
Distribution
L’Azuré du Baguenaudier est présent dans les régions
chaudes du pourtour méditerranéen, du Maghreb à l’Iran
en passant par le sud de l’Europe. En France, ce papillon
est localisé dans quelques départements du Sud-Est. En
Rhône-Alpes, l’espèce est très rare et occupe des stations
le plus souvent comprises entre 900 et 1 600 mètres
d’altitude. En 1990, le département de la Savoie comptait
3 populations présentes sur les contreforts des Bauges, en
Maurienne et Moyenne Tarentaise. La même année, une
seule station était connue dans le sud de la Drôme.
L’Azuré du Baguenaudier est également présent en
Ardèche, et des données anciennes ou incertaines
concernent le département de Haute-Savoie.
Description
Ce petit papillon a une envergure comprise entre 36 et 42
millimètres. C’est un des plus gros Lycénidés visibles en
France. Le dessus des ailes est bleu lilas clair chatoyant
chez le mâle et bleu violacé chez la femelle. La bande
marginale brune est épaisse chez la femelle et étroite chez
le mâle. Chez les deux sexes, le dessous des ailes est
brun clair et la ligne d’ocelles (taches rondes évoquant des
yeux) noirs sur l’aile antérieure est presque parallèle à la
marge de l’aile.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Cet azuré fréquente les lisières et les bois clairs, chauds et
pierreux, peuplés de Baguenaudier (Colutea arborescens),
jusqu'à 1 800 mètres. Les œufs sont pondus isolément
dans les fleurs de Baguenaudier. La chenille se développe
dans les gousses dont elle mange les graines. Une seule
génération vole entre mi-mai et juin.
Particularités de l'espèce
L’Azuré du Baguenaudier est une espèce qui a besoin des
fourmis pour son développement : elle est dite
« myrmécophile ». Elle est soignée par l’espèce Tapinoma
erraticum. La chrysalide hiverne au sol et est très
vulnérable. Des mâles isolés ont été signalés à plusieurs
kilomètres de leurs sites larvaires.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
L’Azuré du Baguenaudier ne fait l’objet d’aucune
protection sur notre territoire alors que l’évolution de ses
populations semble bien compromise. En Rhône–Alpes,
sa présence était étroitement liée aux cultures diversifiées
en terrasses, le Baguenaudier occupant les friches
intercalaires, les murets, les talus et les haies. L’Azuré du
Baguenaudier et sa plante-hôte sont localement menacés
par les aménagements d’origine humaine (lotissements,
routes), l’extension de la viticulture et la déprise agricole.
La survie de ce Lycénidé dépend de la protection de ses
biotopes souvent proches des zones habitées.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Lafranchis T., 2000. Les papillons de jour de France,
Belgique et Luxembourg et leurs chenilles. Parthénope.
448 p.
Ligue suisse de protection de la nature,
1987. Les papillons de jour et leurs biotopes. Espèces,
dangers qui les menacent. Protection. pp. 127-128.
Petitprêtre J. & coll., 1999. Les Papillons
diurnes de Rhône-Alpes – Atlas préliminaire. Muséum
d’histoire naturelle de Grenoble. 203 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour l'alpien et le subméditerranéen
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Papillon
Cuivré de la Bistorte (Lycaena helle)
Photo : Benjamin Adam ((BIOTOPE)
Distribution
Le Cuivré de la Bistorte est présent dans le nord et le
centre de l’Europe, à l’ouest de la Russie et vers l’est
jusqu'à la région de l’Amour. En France, il est localisé et
souvent peu abondant, réparti de manière très disjointe
des Ardennes aux Pyrénées en passant par la
Franche-Comté et l’Auvergne. En région Rhône-Alpes, le
Cuivré de la Bistorte n’est présent que dans le
département de la Loire.
Description
Le Cuivré de la Bistorte est un papillon de petite taille dont
l’envergure ne dépasse pas 28 millimètres. Le mâle a le
dessus des ailes violacé taché de sombre. Chez la
femelle, le dessus est brun sombre avec une éclaircie
fauve tachetée de noir sur l’aile antérieure. Chez les deux
sexes, une large bande marginale orange est visible sur
les deux côtés de l’aile postérieure. Cette bande colorée
est limitée par une série de taches en forme de triangles
blancs à base noire au revers de l'aile.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Cuivré de la Bistorte vit en colonies localisées et
isolées dans les prairies marécageuses, mégaphorbiaies,
clairières humides et bordures des tourbières de 400 à
1 800 mètres. Les oeufs sont pondus isolément au verso
des feuilles de la Renouée bistorte (Polygonum bistorta).
Les adultes volent de mi-mai à fin juin en une seule
génération.
Particularités de l'espèce
Dans les Ardennes, il a été observé que les adultes
passent la nuit au sommet des arbres les plus hauts d’où
ils redescendent quand le soleil a réchauffé les lisières.
C’est à ce niveau que les mâles attendent les femelles sur
un territoire qu’ils ont choisi.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Le Cuivré de la Bistorte est menacé par le drainage et
l’enrésinement de ses biotopes de prédilection. Le
pâturage et la fermeture naturelle des milieux qu’il
fréquente sont également défavorables à ce papillon. Sa
survie dépend donc d’un équilibre actuellement précaire.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Lafranchis T., 2000. Les papillons de jour de France,
Belgique et Luxembourg et leurs chenilles. Parthénope.
448 p.
Ligue suisse de protection de la nature,
1987. Les papillons de jour et leurs biotopes. Espèces,
dangers qui les menacent. Protection. pp. 127-128.
Petitprêtre J. & coll., 1999. Les Papillons
diurnes de Rhône-Alpes – Atlas préliminaire. Muséum
d’histoire naturelle de Grenoble. 203 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour le continental
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Papillon
Damier de la Succise (Euphydryas aurinia)
Photo : Thomas Menut (BIOTOPE)
Distribution
Ce papillon est présent du Maghreb à la Corée en passant
par l’Europe et l’Asie tempérée. En région Rhône-Alpes, la
sous-espèce Euphydryas aurinia subsp. aurinia est
mentionnée dans la Loire, l’Ain, le Rhône, l’extrême nord
de l’Isère et au-dessous de 1 500 mètres en Savoie et en
Haute-Savoie.
Description
Le Damier de la Succise est un papillon de petite taille
dont l’envergure est comprise entre 30 et 46 millimètres.
C’est une espèce variable avec des différences entre
spécimens de colonies voisines. Globalement, le dessus
des ailes est fauve avec des dessins noirs d’importance
variable. Sur les deux faces, une série complète de points
noirs est visible dans la bande orange située le long de la
marge de l’aile postérieure. La femelle est souvent plus
grande.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Selon les sous-espèces, la plante-hôte et l’écotype varient.
La sous-espèce aurinia préfère les prairies humides et les
tourbières jusqu’à 1 850 mètres d’altitude. Les œufs sont
pondus au revers des feuilles du Mors-du-Diable ou
Succise des prés (Succisa pratensis). Les adultes volent
pendant 3-4 semaines entre avril et juillet.
Particularités de l'espèce
Deux Hyménoptères parasitent la chenille et semblent
responsables des fluctuations annuelles des effectifs du
Damier de la Succise. Les études génétiques tendent à
considérer le Damier de la Succise comme une
super-espèce en voie de différenciation, avec des
sous-espèces géographiquement distinctes et isolées par
les plantes-hôtes des chenilles.
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La sous-espèce Euphydryas aurinia subsp. aurinia est
menacée par la disparition des zones humides engendrée
par le drainage, l’enrésinement, la fermeture naturelle des
milieux, la destruction des tourbières et la mise en culture
des prairies naturelles. La fermeture du milieu, véritable
problème pour la conservation des stations de la Succise
des prés, peut être enrayée par le pâturage extensif voire
par la fauche tous les 3-4 ans, de préférence en rotation
sur plusieurs parcelles voisines et mise en exclos des
Succises. Le but de ces opérations est de limiter le
développement d’autres plantes comme la Molinie sans
trop aérer les pieds de Succises qui risquent de perdre
leur qualité d’abri pour les chenilles.
Boissieu D., 2000. Modes de gestion adaptés au maintien
du Damier de la succise (Euphydryas aurinia) en
Centre-Bretagne. Université des sciences et techniques de
Lille, mémoire de DESS. 100 p. + annexes.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P.,
Maurin H., 1997. Statut de la faune de France
métropolitaine. Muséum national d’histoire naturelle, Paris.
225 p.
Lafranchis T., 2000. Les papillons de
jour de France, Belgique et Luxembourg et leurs chenilles.
Parthénope. 448 p.
Tolman T.,
Lewington R., 1999 : Guide des papillons d’Europe et
d’Afrique du Nord. Ed. Delachaux et Niestlé. 320 p.
Petitprêtre J. & coll.,
1999. Les Papillons diurnes de Rhône-Alpes – Atlas
préliminaire. Muséum national d’histoire naturelle de
Grenoble. 203 p.
Muséum
national d’histoire naturelle, 2002. Cahiers d'habitats et
d'espèces NATURA 2000. Connaissance et gestion des
habitats et des espèces d’intérêt communautaire. Tome 7 :
espèces animales. La documentation française.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour l'alpien et le continental
Livre rouge national :
En danger
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Papillon
Damier du chèvrefeuille (Euphydryas intermedia)
Photo : Daniel Morel
Distribution
Le Damier du Chèvrefeuille fréquente les Alpes centrales,
les monts Altaï, la région de l’Amour, la Chine et la Corée.
Les populations françaises appartiennent à la sous-espèce
alpine Wolfensbergeri Frey, parfois vue comme une
espèce distincte endémique des Alpes. En Rhône-Alpes, il
est connu en Savoie, Haute-Savoie et en Isère. Ailleurs, sa
présence est uniquement notée dans le département des
Hautes-Alpes. Jusqu'en 1974, seulement 3 localités
certaines étaient connues. Depuis, le nombre de stations
recensées pour ce papillon a considérablement augmenté
(15 stations en 1999), notamment grâce à une forte
pression d'observation en Maurienne et en Beaufortain.
Description
Le Damier du Chèvrefeuille est un papillon de 38 à 42
millimètres d'envergure. Le dessus des ailes est orné de
bandes brun-rouge et fauve pâle séparées par des taches
noires. Le dessous de l’aile antérieure présente une ligne
régulière formée d’une succession de croissants jaunes
dans la zone submarginale (vers le bord extérieur) et une
ligne noire complète dans la bande discale (milieu de l’aile)
jaune. Le revers des ailes est semblable chez les deux
sexes.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Damier du Chèvrefeuille se rencontre généralement
dans des habitats en mosaïques souvent peu accessibles
(rives de torrents, gorges, taillis, landes à arbrisseaux
nains, tourbières…) entre 1 400 et 2 000 mètres d’altitude,
où pousse le Chèvrefeuille bleu (Lonicera caerulea), plante
nourricière des larves. L’adulte vole de fin juin à juillet en
une seule génération.
Particularités de l'espèce
L’adulte butine préférentiellement les inflorescences des
Astéracées, en particulier les Adénostyles. On l'observe
essentiellement sur les fleurs de Laitue des Alpes
(Cicerbita alpina), les excréments et les flaques humides.
Ce Damier reste souvent posé sur les taillis. Lorsqu'il est
dérangé, il s'éloigne rapidement de vifs coups d'ailes.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Rare en Europe, le Damier du Chèvrefeuille est localisé et
peu abondant en France, en Suisse et en Autriche. En
Rhône-Alpes, les populations sont localisées et de petite
taille. Bien que ce papillon vive dans des endroits retirés, il
n'est pas à l'abri pour autant : les aménagements humains
tels que voiries et stations de sports d'hiver constituent
une menace certaine. D'autre part, la fermeture des
milieux par l'abandon du pâturage ou des prairies de
fauche peut nuire à l’espèce.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Lafranchis T., 2000. Les papillons de jour de France,
Belgique et Luxembourg et leurs chenilles. Parthénope.
448 p.
Ligue suisse de protection de la nature,
1987. Les papillons de jour et leurs biotopes. Espèces,
dangers qui les menacent. Protection. pp. 127-128.
Petitprêtre J. & coll., 1999. Les Papillons
diurnes de Rhône-Alpes – Atlas préliminaire. Muséum
d’histoire naturelle de Grenoble. 203 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour l'alpien
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Papillon
Diane (Zerynthia polyxena)
Photo : Maxime Briola (BIOTOPE)
Distribution
De répartition méditerranéo-asiatique, la Diane est
présente du Languedoc à l’Asie Mineure avec des colonies
isolées en Autriche et en République tchèque. En
Rhône-Alpes, cette espèce est uniquement présente dans
la Drôme et en Ardèche. Dans la Drôme, quelques rares
stations ont été recensées notamment dans les Préalpes
au sud du département à une altitude de l'ordre de 400
mètres. En Ardèche, les mentions de cette espèce sont
plus nombreuses : au sud de Privas, la Diane est observée
entre 100 et 500 mètres d'altitude.
Description
La Diane à une envergure comprise entre 46 et 52
millimètres. Le dessus des ailes est jaune orné de noire.
L’aile postérieure est largement ondulée et, contrairement
à l'aile antérieure est ornée de taches rouges. L'absence
de rouge ou la présence (plus rare) d’une seule tache
rouge sur le dessus de l'aile antérieure différencie entre
autres la Diane de la Proserpine. Les taches rouges sont
de taille variable sur le dessous des deux ailes. Les deux
sexes sont semblables.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La Diane fréquente les prairies, les pelouses et les landes
ouvertes avec une préférence pour les endroits un peu
humides, du littoral à 1 300 mètres. Les oeufs sont pondus
isolément. La larve se développe surtout sur l’Aristoloche à
feuilles rondes en France. L'adulte vole à partir de la
mi-mars durant 3 à 4 semaines.
Particularités de l'espèce
La Diane est plus précoce que la Proserpine avec laquelle
elle partage parfois les mêmes habitats dans le sud-est de
la France, et avec laquelle elle semble pouvoir s’hybrider.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La Diane présente localement de forts effectifs mais reste
menacée, essentiellement à cause de la forte réduction de
ses habitats, dans lesquels pousse la plante-hôte. En
Rhône-Alpes, les activités humaines sont responsables de
la disparition de bon nombre de ses biotopes et l'espèce
doit faire l'objet d'une attention particulière.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Lafranchis T., 2000. Les papillons de jour de France,
Belgique et Luxembourg et leurs chenilles. Parthénope.
448 p.
Ligue suisse de protection de la nature,
1987. Les papillons de jour et leurs biotopes. Espèces,
dangers qui les menacent. Protection. pp. 127-128.
Petitprêtre J. & coll., 1999. Les Papillons
diurnes de Rhône-Alpes – Atlas préliminaire. Muséum
d’histoire naturelle de Grenoble. 203 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour le subméditerranéen
Livre rouge national :
Vulnérable
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Papillon
Fadet des Laîches (Coenonympha oedippus)
Photo : Jean Yves Kernel (BIOTOPE)
Distribution
Le Fadet des laîches vit en Europe entre les 43e et le 48e
parallèles, en populations souvent très isolées les unes
des autres, et atteint vers l’est la Chine et le Japon. En
France, moins de 10 départements abritent l'espèce de
manière certaine, dont les Landes forment un bastion
encore dynamique. Dans la moitié est du territoire, ce
fadet est mentionné uniquement en région Rhône-Alpes
où des populations très localisées s'observent dans l'Ain,
la Savoie et l'Isère, toujours à moins de 500 mètres
d'altitude. Le Fadet des laîches peut être assez abondant
dans certains biotopes.
Description
Le Fadet des laîches est un petit papillon dont l'envergure
ne dépasse pas 42 millimètres. Le dessus des ailes est
brun-noir presque sans taches. Le dessous est brun
jaunâtre avec, à l’aile postérieure, une série de grands
ocelles (taches évoquant un œil) noirs à centre blanc et
cerclés de jaune. Une ligne brillante borde le dessous des
ailes antérieures et postérieures.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Fadet des laîches affectionne les prairies humides et
les marais anciens à cladiaies et cariçaies, toujours à
basse altitude (moins de 500 mètres) dans nos régions. La
présence de Molinie bleue (Molinia caerulea) ou de Choin
noirâtre (Schoenus nigricans) est nécessaire à son
développement. L'adulte vole de juin à début août selon
l’altitude.
Particularités de l'espèce
La chenille hiverne dans les touradons de Molinie. Un
hiver sec et froid avec au moins 25 à 30 jours de neige et
de gel sont les conditions optimales de développement de
la larve qui supporte une immersion de quelques jours lors
de la fonte des neiges. L’adulte à un vol léger et sautillant.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Ce papillon est très menacé dans son aire de répartition
par la disparition de marais peu modifiés et inondables en
hiver, l'eutrophisation de l’eau et l'absence de fauchage
important pour le maintien de l'ouverture de ses biotopes
de prédilection. Une protection stricte associée à une
gestion adaptée des principales stations est désormais
nécessaire.
Lhonoré J., 1996. Rapport final concernant le programme
de recherche sur la biologie, l’écologie et la répartition de
quatre espèces de Lépidoptères rhopalocères protégés
(Lycaenidae, Satyridae) dans l’ouest de la France. Comité
EGPN, ministère de l’Environnement, OPIE. 68 p.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Lafranchis T., 2000. Les papillons de jour de France,
Belgique et Luxembourg et leurs chenilles. Parthénope.
448 p.
Tolman
T., Lewington R., 1999 : Guide des papillons d’Europe et
d’Afrique du Nord. Ed. Delachaux et Niestlé. 320 p.
Petitprêtre J. & coll.,
1999. Les Papillons diurnes de Rhône-Alpes – Atlas
préliminaire. Muséum national d’histoire naturelle de
Grenoble. 203 p.
Muséum
national d’histoire naturelle, 2002. Cahiers d'habitats et
d'espèces NATURA 2000. Connaissance et gestion des
habitats et des espèces d’intérêt communautaire. Tome 7 :
espèces animales. La documentation française.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour l'alpien et le continental
Livre rouge national :
En danger
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Papillon
Fadet des tourbières (Coenonympha tullia)
Photo : Thierry Disca (BIOTOPE)
Distribution
Le Fadet des tourbières est une espèce relictuelle de l'ère
glaciaire. Elle est répartie dans le centre et le nord de
l’Europe, en Asie tempérée et en Amérique du Nord. Les
populations françaises se rencontrent dans le quart
nord-est du territoire. Dans la région Rhône-Alpes, ce
fadet ne subsiste qu'en petites populations très localisées
dans les départements de l'Ain, de la Haute-Savoie et de
la Savoie où ses stations sont situées en dessous de
1 400 mètres d'altitude.
Description
Le Fadet des tourbières est un petit Nymphalidé dont
l'envergure est comprise entre 30 et 44 millimètres. Le
dessus des ailes est fauve avec un petit ocelle (tache
évoquant un œil) à l’extrémité de l’aile antérieure. Ce
dernier est bien marqué sur le revers de l’aile. Le dessous
de l'aile postérieure présente une bande blanche
fractionnée ou continue, atteignant le bord supérieur de
l'aile, et une série d'ocelles noirs cerclés de blanc bien
visibles.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Fadet des tourbières fréquente les landes
marécageuses et les tourbières. Les œufs sont pondus
isolément sur les plantes hôtes. La chenille vit notamment
sur la Rhynchospore blanche (Rhynchospora alba) et les
linaigrettes. Les adultes volent de juin à juillet en une seule
génération.
Particularités de l'espèce
Les adultes ont un vol lent et lourd. Ils s'éloignent rarement
des lieux humides et butinent la Renouée bistorte, la
Sanguisorbe officinale, les chardons... Hors de
Rhône-Alpes (où cette plante est totalement absente), la
Bruyère à quatre angles est souvent abondante dans les
sites occupés et constitue une source de nectar privilégiée
des adultes.
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Le Fadet des tourbières a fortement régressé à cause du
drainage et de l’enrésinement de ses biotopes. La
conservation de l’espèce passe par la restauration des
conditions hydriques favorables au développement de ses
plantes hôtes en freinant l’assèchement des sites par
notamment la coupe des résineux, la lutte contre la
recolonisation naturelle des ligneux ou l’élévation de la
nappe phréatique par colmatage des drains. Des actions
de fauchage ou de pâturage peuvent être préconisées
mais elles doivent être appliquées par rotation et, par
précaution, sur moins de 1/10e du site chaque année. Le
pâturage est à proscrire sur les tourbières hautes en
raison de l’effet néfaste du piétinement du bétail sur les
sols tourbeux.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Lafranchis T., 2000. Les papillons de jour de France,
Belgique et Luxembourg et leurs chenilles. Parthénope.
448 p.
Tolman T., Lewington R., 1999 : Guide des papillons
d’Europe et d’Afrique du Nord. Ed. Delachaux et Niestlé.
320 p.
Petitprêtre J. & coll., 1999. Les Papillons diurnes de
Rhône-Alpes – Atlas préliminaire. Muséum national
d’histoire naturelle de Grenoble. 203 p.
Système d’information sur la biodiversité en
Wallonie. Observatoire de la faune, de la flore et des
habitats :
http://biodiversite.wallonie.be/especes/ecologie/papillons/C
oenonympha_tullia02.html
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour l'alpien
Livre rouge national :
En danger
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Papillon
Hermite (Chazara briseis)
Photo : Thomas Menut (BIOTOPE)
Distribution
L’Hermite est une espèce méditerranéo-asiatique présente
au Maghreb, dans le sud de l’Europe, en Asie Mineure et
de l’Iran au nord-ouest de la Chine. Les populations
françaises sont situées dans la région méditerranéenne et
de manière très localisée dans d’autres départements plus
septentrionaux. En Rhône-Alpes, l’espèce était connue
autrefois dans tous les départements. Elle n’a pas été
revue depuis 1970 dans les départements de la Loire et de
Haute-Savoie, dans la quasi-totalité du Rhône ainsi que
dans le nord de l’Isère. Quelques foyers se maintiennent
en Ardèche et dans la Drôme. Les stations les plus
septentrionales de l’espèce se situent au nord-est du
département de l’Ain.
Description
L’Hermite est un papillon de taille variable avec des
différences d'envergure pouvant être importantes mais les
femelles sont toujours de taille supérieure ou égale aux
mâles. Le dessus des ailes est brun sombre. Sur l’aile
antérieure, 2 ocelles noirs s’inscrivent dans une bande
blanche traversant les deux ailes. Cette bande claire est
divisée par des nervures sombres sur l’aile antérieure. Le
dessous de l’aile postérieure est de couleur brun-beige
chez le mâle et gris–beige chez la femelle.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
L’Hermite fréquente les pelouses sèches, rases et
rocailleuses à basse altitude jusqu’à 2 400 mètres. Les
œufs sont pondus un à un sur un support au ras du sol. La
chenille se développe sur des graminées xérophiles.
L’adulte vole de fin juin à septembre avec un pic en août,
en une génération.
Particularités de l'espèce
Comme d’autres grands Satyrinés, l’Hermite s’oriente de
façon à présenter l’aile inférieure perpendiculairement aux
rayons du soleil lorsque les températures sont basses, et
dans l’axe des rayons lors de fortes chaleurs. Les chenilles
hivernent et achèvent leur développement au printemps
suivant.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
L’Hermite est en régression importante dans les
départements de la moitié nord de la France, où il est
parfois à la limite de l’extinction. Les causes principales du
déclin de l’espèce sont l’embroussaillement consécutif à
l’abandon de l’élevage ovin, la destruction de son habitat
par une urbanisation croissante, et l’extension de la
viticulture et de l’arboriculture. Situé aux confins de la Loire
et de l’Ardèche, le site du Suc du Clava abrite une
population importante de cette espèce ; le Conservatoire
Rhône-Alpes des espaces naturels y a entrepris des
opérations de protection en vue de maintenir cette
population dont l’isolement est préoccupant.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Lafranchis T., 2000. Les papillons de jour de France,
Belgique et Luxembourg et leurs chenilles. Parthénope.
448 p.
Ligue suisse de protection de la nature,
1987. Les papillons de jour et leurs biotopes. Espèces,
dangers qui les menacent. Protection. pp. 127-128.
Petitprêtre J. & coll., 1999. Les Papillons
diurnes de Rhône-Alpes – Atlas préliminaire. Muséum
d’histoire naturelle de Grenoble. 203 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour l'alpien
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Papillon
Matrone (Pericallia matronula)
Photo : Daniel Morel
Distribution
La Matrone est une espèce qui étend son domaine
jusqu’en Sibérie orientale. Elle est essentiellement
orientale en Europe, où les environs de Dijon constituent la
limite ouest de sa répartition. En Rhône-Alpes, cette
écaille est présente dans l'Ain, l'Isère, la Savoie et la
Haute-Savoie.
Description
La Matrone est la plus grande des espèces d’écailles
françaises. Le dessus des ailes postérieures est marron
avec des taches crème de taille variable. Les ailes
antérieures sont jaunes avec des taches noires. Le corps
est rouge avec des dessins noirs sur le thorax et sur le
dessus de l’abdomen. L’extrémité de l’abdomen est
entièrement rouge.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La Matrone fréquente généralement les pentes
rocailleuses parsemées d'arbustes et les zones boisées
humides et assez froides. Les chenilles se développent sur
une variété de plantes basses et arbustives, durant 2 ans.
L'adulte apparaît de juin à août selon l'altitude. Il ne
s'alimente pas.
Particularités de l'espèce
Le mâle est actif de jour comme de nuit. La femelle,
grande, lourde, vole rarement. Les couleurs contrastées
notamment des ailes postérieures servent de défense à
l’espèce en mettant en garde les oiseaux contre son goût
désagréable : elle n’est pas comestible.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La Matrone est la plus rare des écailles françaises. Elle est
en régression depuis plus d'un siècle. La conservation des
haies et des bosquets forestiers contribue à la
préservation de ses populations. Toutefois, du fait de la
grande variété dans le choix de ses plantes hôtes
(Plantain, Myrtille, Prunellier, Chêne, Noisetier…), l'espèce
n'est actuellement pas menacée par la disparition de ses
habitats. Pour cette espèce qui exige de faibles
températures, il y a plus à craindre d’un possible
réchauffement climatique ; il pourrait être responsable de
la disparition progressive de l'espèce dans les
départements de l'est de la France, abritant encore de
rares populations.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
http://www.inra.fr/internet/Hebergement/OPIE-nsectes/illus
tr/gal00001.htm
Chinery M. et Cuisin M., 1994. Les papillons d’Europe
(Rhopalocères et Hétérocères diurnes). Delachaux et
Niestlé.
Leraut,
P., 2003. Le guide entomologique. Delachaux et Niestlé.
527 p.
Robineau R.
(coord.), 2007. Guide des papillons nocturnes de France.
Delachaux et Niestlé
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour l'alpien et le continental
Livre rouge national :
Vulnérable
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Papillon
Moiré des pierriers (Erebia scipio)
Photo : Gérard Chr. Luquet
Distribution
Le Moiré des pierriers est endémique du sud-ouest des
Alpes, en France et dans les Alpes maritimes italiennes.
En Rhône-Alpes, des stations de cette espèce sont
connues dans l’est de la Drôme, au sud de la Savoie et en
Isère (aux confins de la Drôme). Dans ces deux derniers
départements, l’espèce est plus rare.
Description
Le Moiré des pierriers a une envergure comprise entre 46
et 50 millimètres. Le dessus des ailes est brun sombre.
L’extrémité de l’aile antérieure présente une bande fauve
sur laquelle se dessinent 2 ocelles (taches rondes
évoquant un œil) jumelés qui sont parfois couplés à 1 ou 2
autres ocelles. Le revers de l’aile antérieure est fauve
bordé de brun. La femelle est plus pâle et présente des
ocelles plus nombreux, surtout sur l’aile postérieure. Le
dessous de l’aile postérieure est gris pâle chez la femelle
et brun foncé chez le mâle.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Moiré des pierriers affectionne les éboulis, les moraines
et les rochers de 1 200 à 2 500 mètres d’altitude, dans les
massifs calcaires. La chenille vit sur des graminées et
hiverne deux fois avant de se métamorphoser en papillon.
Les adultes s’observent en vol de juin à août.
Particularités de l'espèce
La chenille se développe sur une graminée des pelouses
caillouteuses et des rochers à distribution localisée :
l’Avoine de Seyne (Helictotrichon sedenense), ainsi que
sur une fétuque indéterminée. La nymphose des moirés se
fait dans un abri léger constitué de fils de soie et d’herbes
sèches ; toutefois des chrysalides de plusieurs espèces
d’éboulis ont été trouvées à même le sol.
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Cette espèce est localisée mais assez abondante et ne fait
l’objet d’aucune protection.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Lafranchis T., 2000. Les papillons de jour de France,
Belgique et Luxembourg et leurs chenilles. Parthénope.
448 p.
Ligue suisse de protection de la nature,
1987. Les papillons de jour et leurs biotopes. Espèces,
dangers qui les menacent. Protection. pp. 127-128.
Petitprêtre J. & coll., 1999. Les Papillons
diurnes de Rhône-Alpes – Atlas préliminaire. Muséum
d’histoire naturelle de Grenoble. 203 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour l'alpien
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Papillon
Nacré de la Canneberge (Boloria aquilonaris)
Photo : Jean-Yves Kernel (BIOTOPE)
Distribution
Le Nacré de la Canneberge est une espèce relictuelle de
l’ère glaciaire qui s’étend de l’Europe centrale et
septentrionale jusqu’à l’ouest de la Sibérie. En France, les
populations sont très isolées et moins de quinze
départements sont connus pour abriter l’espèce. En
Rhône-Alpes, sa présence est mentionnée dans l’ouest du
département de la Loire et en Haute-Savoie, au nord
d’Annecy. Le Nacré de la Canneberge, présent dans les
tourbières du massif du Jura, serait néanmoins absent du
département de l’Ain.
Description
Le Nacré de la Canneberge a une envergure de 32 à 43
millimètres. Son identification est difficile et il peut être
confondu avec les autres espèces du genre Boloria. Le
dessus des ailes est fauve orné d’épais dessins noirs bien
visibles. Le dessous de l’aile postérieure est marqué de
blanc et de jaune et plus largement de brun-rouge. Les
deux sexes sont presque semblables.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Nacré de la Canneberge fréquente les tourbières à
sphaignes et canneberges (Vaccinium oxycoccos et
microcarpum), jusqu'à 1 500 mètres d’altitude. Les oeufs
sont pondus sur la Canneberge dont les chenilles se
nourrissent. Le nectar du Comaret des marais est, quant à
lui, très apprécié des adultes dont le vol s’étale de mi-juin
à début août.
Particularités de l'espèce
Le Nacré de la Canneberge présente des taches noires
sur le recto de l’aile antérieure en forme de « V » et
disposées en vis-à-vis (›‹). Bien que de couleur vive, les
mâles passent souvent inaperçus en vol. Les exigences
écologiques de l’espèce sont bien différentes de celles des
autres Boloria.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Les populations du Nacré de la Canneberge sont
menacées par le drainage et l’embroussaillement naturel
des tourbières. Les sites de reproduction doivent faire
l’objet d’une surveillance et d’une gestion spécifiques afin
de les maintenir dans un état favorable à l’espèce : lutte
contre le développement des ligneux, restauration du
régime hydraulique favorable au développement de la
végétation des tourbières… Le drainage et le
développement d’activités touristiques sont à proscrire
dans les milieux ou l’espèce est présente.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Lafranchis T., 2000. Les papillons de jour de France,
Belgique et Luxembourg et leurs chenilles. Parthénope.
448 p.
Ligue suisse de protection de la nature,
1987. Les papillons de jour et leurs biotopes. Espèces,
dangers qui les menacent. Protection. pp. 127-128.
Petitprêtre J. & coll., 1999. Les Papillons
diurnes de Rhône-Alpes – Atlas préliminaire. Muséum
d’histoire naturelle de Grenoble. 203 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour l'alpien et le continental
Livre rouge national :
En danger
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Papillon
Nacré des Balkans (Boloria graeca)
Photo : Daniel Morel
Distribution
Le Nacré des Balkans est présent dans le sud-ouest des
Alpes et dans les montagnes des Balkans ; son aire de
répartition est très disjointe. L’espèce est surtout répandue
dans les Préalpes de la Drôme et dans le Mercantour. En
Rhône-Alpes, des stations de reproduction de l’espèce
sont connues au sud-ouest de la Savoie, au sud-est de
l’Isère et dans l’est de la Drôme.
Description
Le Nacré des Balkans est un nacré de petite taille (32 à 40
millimètres d’envergure) et aux ailes anguleuses. De
dessus, il est très difficile à distinguer des autres Boloria ;
les ailes sont fauves avec des taches noires marquées.
Sur le dessous de l’aile postérieure, une série d’ocelles
(taches rondes évoquant un œil) sombres à centre clair et
proches de la marge de l’aile, permet de faire cette
distinction avec les autres espèces du genre Boloria. Un
saupoudrage verdâtre sur le dessous de l’aile antérieure
est observable à la base de l’aile chez les deux sexes.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Ce nacré est inféodé aux prairies alpines et subalpines,
aux clairières et lisières, de 1 400 à 2 300 mètres
d’altitude. Les œufs sont pondus sur la plante-hôte ou à
proximité. La chenille se développe sur la Pensée
éperonnée (Viola calcarata) en Savoie. Les adultes volent
de juillet à août en une génération.
Particularités de l'espèce
Le Nacré des Balkans est localisé mais abondant lorsqu’il
est présent. Par temps ensoleillé, les nacrés du genre
Boloria ont un vol rapide au ras de la végétation. Lorsque
le ciel est couvert, on les trouve facilement posés sur les
fleurs, ailes repliées.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Le Nacré des Balkans est très localisé mais assez
abondant dans les Alpes. La fermeture des milieux dans
l’étage subalpin, due à la déprise agricole est défavorable
à l’espèce.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Lafranchis T., 2000. Les papillons de jour de France,
Belgique et Luxembourg et leurs chenilles. Parthénope.
448 p.
Ligue suisse de protection de la nature,
1987. Les papillons de jour et leurs biotopes. Espèces,
dangers qui les menacent. Protection. pp. 127-128.
Petitprêtre J. & coll., 1999. Les Papillons
diurnes de Rhône-Alpes – Atlas préliminaire. Muséum
d’histoire naturelle de Grenoble. 203 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour l'alpien
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Papillon
Petit Agreste (Arethusana arethusa)
Photo : Thomas Menut (BIOTOPE)
Distribution
Le Petit Agreste est présent en Europe méridionale et
centrale, en Asie Mineure, au sud de la Russie et en Asie.
Sur notre territoire, l’espèce est assez localisée mais
abondante. En région Rhône-Alpes, trois départements
abritent de manière certaine le Petit Agreste : l’Isère, la
Drôme et l’Ardèche. Des données postérieures à 1970
concernent les départements de la Loire, du Rhône, de
l’Ain et de la Savoie. D’après l’Atlas préliminaire des
papillons diurnes de Rhône-Alpes, l’espèce n’est pas
connue en Haute-Savoie.
Description
De taille moyenne, le Petit Agreste a une envergure
comprise entre 44 et 48 millimètres. Le dessus des ailes,
brun foncé, est traversé par une bande fauve dentée
incluant un ocelle (tache ronde évoquant un œil) apical
noir sur l’aile antérieure. Une bande pâle traverse le
dessous de l’aile postérieure à dominance gris-brun. Le
revers de l’aile antérieure présente une grande plage
orange.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Petit Agreste fréquente les steppes arides,
principalement sur sol calcaire jusqu’à 1 100 mètres
d’altitude. Les œufs sont lâchés un à un dans la végétation
herbacée. La chenille se développe sur des graminées.
Les adultes sont visibles de juillet à septembre. Il y a une
seule génération.
Particularités de l'espèce
La sous-espèce arethusa préfère les terrains calcaires
(bien que parfois présente sur sol acide). La sous-espèce
dentata vole sur les sols sablonneux. Le statut
taxinomique de cette dernière sous-espèce est encore mal
connu. Elle se caractérise par une bande orange plus
large et plus soutenue sur le dessus.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Bien qu’il ne soit pas protégé, le Petit Agreste est en
régression rapide et constante sur notre territoire national
et dans la région Rhône-Alpes. Dans la partie nord de
cette région, il semble être au bord de l’extinction ; dans le
sud, les populations sont plus nombreuses mais les parties
arides qui constituent ses biotopes favoris sont souvent
dégradées ou mutilées. Un recensement et un suivi
régulier des stations de l’espèce sont nécessaires afin de
réactualiser des données anciennes et d’apprécier
l’étendue exacte de l’espèce à l’échelle régionale.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Lafranchis T., 2000. Les papillons de jour de France,
Belgique et Luxembourg et leurs chenilles. Parthénope.
448 p.
Ligue suisse de protection de la nature,
1987. Les papillons de jour et leurs biotopes. Espèces,
dangers qui les menacent. Protection. pp. 127-128.
Petitprêtre J. & coll., 1999. Les Papillons
diurnes de Rhône-Alpes – Atlas préliminaire. Muséum
d’histoire naturelle de Grenoble. 203 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour l'alpien
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Papillon
Petit Apollon (Parnassius phoebus)
Photo : Jean-Yves Kernel (BIOTOPE)
Distribution
Le Petit Apollon est une espèce boréo-alpine répartie des
montagnes ouest de l’Amérique du Nord à la Sibérie, en
passant par les Alpes ; son aire de répartition est très
disjointe. Dans le Mercantour (Alpes-Maritimes), il est
possible de rencontrer la sous-espèce gazeli. En région
Rhône-Alpes, ce papillon n’est présent qu’à l’est du sillon
alpin, sur les plus hauts sommets de trois départements
seulement : en Haute-Savoie, autour de Chamonix, où il
est rare et localisé sur les deux versants de la vallée
(aiguilles Rouges et mont Blanc) et dans le haut Giffre.
Dans le département de la Savoie, il est bien répandu
dans la Vanoise, le Beaufortain et la Maurienne. Le Petit
Apollon est plus rare en Isère, où il est cantonné à
l’extrême sud-est (Rousses, Oisans).
Description
Le Petit Apollon est en fait un grand papillon, dont
l’envergure est comprise entre 60 et 80 millimètres. Le
dessus des ailes est blanc. Le bord des ailes antérieures
présente des taches noires dont la dernière possède un
point rouge en son centre (sauf chez la sous-espèce
gazeli). Sur les ailes postérieures, l’espèce présente 2
ocelles (taches rondes évoquant un œil) rouges cerclés de
noir et au centre blanc. Les antennes sont blanches
annelées de noir.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Petit Apollon fréquente les lieux humides et frais où
pousse la plante nourricière de sa larve, la Saxifrage
faux-aizoon : prés humides, bords des torrents…, en
montagne dès 1 300 mètres d’altitude. Les plus fortes
densités s’observent toutefois près des neiges éternelles,
de 2 000 à 2 700 mètres. L’adulte vole de juillet à août.
Particularités de l'espèce
Le Petit Apollon s’hybride parfois avec l’Apollon, dont il se
distingue par ses antennes blanches nettement annelées
de noir et de blanc ; le rouge des ocelles sur le dessus des
ailes postérieures est également plus prononcé. La
chenille de la sous-espèce gazeli est inféodée à l’Orpin
rose.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
En région Rhône-Alpes, le Petit Apollon est menacé par
les opérations de drainage excessifs et les aménagements
touristiques (stations de ski). Un suivi des populations et
une protection des stations vis-à-vis des aménagements
humains dans les départements où l’espèce est la plus
localisée sont préconisés en vue de sa conservation.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Lafranchis T., 2000. Les papillons de jour de France,
Belgique et Luxembourg et leurs chenilles. Parthénope.
448 p.
Ligue suisse de protection de la nature,
1987. Les papillons de jour et leurs biotopes. Espèces,
dangers qui les menacent. Protection. pp. 127-128.
Petitprêtre J. & coll., 1999. Les Papillons
diurnes de Rhône-Alpes – Atlas préliminaire. Muséum
d’histoire naturelle de Grenoble. 203 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour l'alpien
Livre rouge national :
Vulnérable
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Papillon
Proserpine (Zerynthia rumina)
Photo : Thomas Menut (BIOTOPE)
Distribution
L’aire de répartition de la Proserpine englobe le sud de la
France, l’Espagne, le Portugal et le Maghreb et atteint
l’extrême ouest de l’Italie à l’est. En Rhône-Alpes, l’espèce
a été observée dans de nombreuses localités dans deux
départements : en Ardèche, elle est présente au sud de
Privas, dans la zone de collines à l’est du département à
des altitudes relativement basses comprises entre 100 et
400 mètres environ. Dans la Drôme, ses stations sont
situées au sud du massif du Vercors à des altitudes
comprises entre 300 et 1 000 mètres environ.
Description
D’envergure comprise entre 44 et 46 millimètres, la
Proserpine est un papillon de taille moyenne. Le dessus
des ailes est jaune pâle orné de dessins noirs et de taches
rouges, y compris sur les ailes antérieures. Les ailes
postérieures faiblement ondulées ainsi que la présence de
plusieurs taches rouges sur les ailes antérieures
permettent de le distinguer de la Diane. Les deux sexes
sont semblables.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La Proserpine vit dans la garrigue et le maquis ouvert où
fleurit le Thym, jusqu’à 1 500 mètres mais souvent en
dessous de 1 000 mètres. Les œufs sont pondus un à un
sur l’Aristoloche pistoloche (Aristolochia pistolochia),
plante nourricière de la chenille. Le vol des adultes s’étale
sur 6 semaines à partir de mars jusqu'à juin, en une
génération.
Particularités de l'espèce
Les chrysalides sont suspendues et environ 40 % d’entre
elles hivernent deux fois avant d’éclore. Dans le sud de
l’Espagne et par endroits au Maroc, la Proserpine vole en
deux générations : au printemps et en automne. Ce
papillon ressemble à la Diane qui partage parfois les
mêmes stations.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
De manière générale, l’espèce est menacée par
l’urbanisation
et
l’enrésinement.
Toutefois
en
Rhône-Alpes, elle ne semble pas particulièrement en
danger, en raison de la particularité de ses biotopes,
souvent arides et difficiles à valoriser. L’extension des
boisements de pins constitue la principale menace pour
cette espèce dans cette région.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Lafranchis T., 2000. Les papillons de jour de France,
Belgique et Luxembourg et leurs chenilles. Parthénope.
448 p.
Ligue suisse de protection de la nature,
1987. Les papillons de jour et leurs biotopes. Espèces,
dangers qui les menacent. Protection. pp. 127-128.
Petitprêtre J. & coll., 1999. Les Papillons
diurnes de Rhône-Alpes – Atlas préliminaire. Muséum
d’histoire naturelle de Grenoble. 203 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour le subméditerranéen
Livre rouge national :
Vulnérable
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Papillon
Solitaire (Colias palaeno)
Photo : Daniel Morel
Distribution
Le Solitaire est une espèce relictuelle de l’ère glaciaire,
présente en Europe centrale et septentrionale, en Asie
jusqu’au Japon, en Alaska et dans le nord du Canada. Les
populations françaises sont localisées dans les Alpes et le
Jura. C’est la Sous-espèce inféodées aux landes d’altitude
que l’on rencontre en Rhône-Alpes. De nombreuses
stations abritant l’espèce sont mentionnées en
Haute-Savoie, en Savoie et en Isère. L’espèce est
également présente dans la Drôme ; toutefois ses stations
sont rares et localisées dans le sud-est du département,
aux confins du département de l’Isère.
Description
Le Solitaire est un grand Piéridé de 48 à 64 millimètres
d’envergure. Le dessus des ailes présente une large
bordure marginale noire ininterrompue, sur fond jaune
chez le mâle et sur fond blanc chez la femelle. Il se
distingue des autres espèces du genre Colias par le
dessous des ailes postérieures jaune uniforme, dont le
seul dessin est un petit ocelle (tache ronde évoquant un
œil) blanc.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Solitaire affectionne les tourbières, les prairies humides
et les landes de 1 500 à 2 600 mètres dans les Alpes, et
au-dessus de 600 mètres dans le Jura. La chenille se
développe sur l’Airelle des marais et parfois peut-être sur
les myrtilles. Les adultes volent en une génération de juin
à août.
Particularités de l'espèce
La sous-espèce vivant dans les Alpes est plus petite avec
le revers des ailes postérieures densément saupoudré de
noir. On rencontre parfois des femelles jaune pâle. La
chenille du Solitaire semble se nourrir la nuit, se
dissimulant dans la journée.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Le Solitaire est considéré comme « en danger » sur le
territoire national : l’espèce est globalement menacée par
le drainage des zones humides dans ses stations à basse
altitude et par la fermeture naturelle des ses biotopes.
Toutefois dans les Alpes, bien que localisé le Solitaire est
assez abondant. En effet, la plupart de ses stations se
situent à des altitudes élevées et sont donc préservées
des activités humaines. De plus, les processus
d’atterrissement des milieux humides y sont beaucoup
plus lents.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Lafranchis T., 2000. Les papillons de jour de France,
Belgique et Luxembourg et leurs chenilles. Parthénope.
448 p.
Ligue suisse de protection de la nature,
1987. Les papillons de jour et leurs biotopes. Espèces,
dangers qui les menacent. Protection. pp. 127-128.
Petitprêtre J. & coll., 1999. Les Papillons
diurnes de Rhône-Alpes – Atlas préliminaire. Muséum
d’histoire naturelle de Grenoble. 203 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour l'alpien
Livre rouge national :
Vulnérable
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Papillon
Thécla de l'Orme (Satyrium w-album)
Photo : Thomas Roussel (BIOTOPE)
Distribution
La Thécla de l’Orme est présente en Europe (sauf au
nord), en Turquie, dans l’Oural, au Kazakhstan et au
Japon. En Rhône-Alpes, l’espèce est mentionnée en
Haute-Savoie, Savoie et Ardèche, dans l’Ain et la Drôme.
Selon l’Atlas préliminaire des papillons diurnes de
Rhône-Alpes, de rares données postérieures à 1970
existent dans les 3 autres départements de la région. A
l’heure actuelle, l’espèce est encore présente dans ces
départements ; Il est certain qu’un effort de prospection
permettrait de mieux définir la répartition de cette espèce
extrêmement localisée.
Description
La Thécla de l’Orme est un petit Lycénidé dont l’envergure
ne dépasse pas 34 millimètres. Le dessus des ailes est
brun foncé. Le mâle se distingue de la femelle par une
petite tache ovale et grise sur l’aile antérieure. Le dessous
des ailes est brun clair avec sur l’aile postérieure une
bande orange ourlée de noir et une ligne blanche en forme
de « W » caractéristique.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La Thécla de l’Orme fréquente les lisières, les bois clairs et
les haies abritant de gros ormes jusqu’à 1 700 mètres
d’altitude. Les œufs sont pondus à la base des bourgeons
terminaux de l’Orme, dont la chenille se nourrit avant de
manger les feuilles. L’adulte vole en une génération, entre
juin et août selon l’altitude.
Particularités de l'espèce
La Thécla de l’Orme passe facilement inaperçue puisque
l’adulte quitte assez peu le sommet des grands ormes
florifères. Il descend surtout le matin pour boire sur le sol
humide ou butiner les fleurs, le plus souvent des ronces et
du Troène.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La Thécla de l’Orme est localisée et rare en France. Elle
est menacée entre autres par la graphiose de l’Orme,
maladie qui a causé d’importants dégâts dans les années
quatre-vingts sur la plante-hôte du papillon, et dont les
ravages sont encore perceptibles.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Lafranchis T., 2000. Les papillons de jour de France,
Belgique et Luxembourg et leurs chenilles. Parthénope.
448 p.
Ligue suisse de protection de la nature,
1987. Les papillons de jour et leurs biotopes. Espèces,
dangers qui les menacent. Protection. pp. 127-128.
Petitprêtre J. & coll., 1999. Les Papillons
diurnes de Rhône-Alpes – Atlas préliminaire. Muséum
d’histoire naturelle de Grenoble. 203 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour l'alpien, le continental et le subméditerranéen
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Papillon
Zygène des cirses (Zygaena brizae)
Photo : Hubert Lagrange (BIOTOPE)
Distribution
Les populations françaises du Zygène des cirses sont
localisées dans le sud-est du territoire national : les
Alpes-de-Haute-Provence et la Drôme. Cette population
s’étend en Italie où deux stations sont actuellement
connues dans les Alpes. Les stations les plus proches de
cette population du sud-est des Alpes sont situées en
Slovénie et dans l’est de l’Autriche. En région
Rhône-Alpes, la majorité des stations de ce papillon sont
situées dans le sud-est de la Drôme. De rares stations
existent également dans le sud-est du département de
l’Isère, en limite de la Drôme.
Description
Le Zygène des cirses est une petite espèce diurne qui
possède peu d’écailles. Les ailes postérieures et
antérieures sont noires avec de larges dessins rouges. Les
taches rouges soudées forment un dessin fourchu sur les
ailes antérieures. Les ailes postérieures sont entièrement
marquées de rouge dans leur moitié basale et sont plus
courtes et plus larges que les ailes antérieures. Les
antennes en massue sont longues et de couleur sombre.
Le corps épais est noir.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Zygène des cirses vit essentiellement en lisière des
hêtraies d’altitude entre 800 et 1 200 mètres où se trouve
lesplantes nourricières des chenilles : les Cirse laineux
(Cirsium eriophorum) ou tubéreux (C. tuberosum). En
Rhône-Alpes, le vol est assez étalé selon la localité et
l’altitude et s’observe de mai à août-septembre.
Particularités de l'espèce
Le Zygène des cirses peut également se rencontrer
jusqu’à 1 800 mètres d’altitude dans des milieux plus
ouverts où les cirses hôtes ne sont pas présents. L’espèce
est peu remuante sur les fleurs et se laisse approcher
sans difficultés : peu de prédateurs attaquent ce papillon
dont le corps renferme du cyanure.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Le Zygène des cirses est un papillon rare et localisé à
l’échelle nationale. Il est également rare et localisé dans
les départements de la Drôme et de l’Isère où la
population peut être considérée comme relictuelle. Ce
Zygène disparaît parfois totalement pendant quelques
années d’une station où elle se reproduit puis réapparaît
sans que l’on puisse se l’expliquer. Toutefois son habitat
ne semble pas particulièrement menacé, ses plantes-hôtes
étant relativement communes.
Drouet E. & Faille L., 1997. Atlas des espèces françaises
du genre Zygena Fabricius. Editeur : J.M. Desse. 6p.
Chinery M. & Cuisin M., 1994. Les papillons d’Europe
(Rhopalocères et Hétérocères diurnes). Delachaux et
Niestlé. 320 p.
http://cyrille.deliry.free.fr/rhopaloceresrad.htm
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Lafranchis T., 2000. Les papillons de jour de France,
Belgique et Luxembourg et leurs chenilles. Parthénope.
448 p.
Petitprêtre J. & coll., 1999. Les Papillons diurnes de
Rhône-Alpes – Atlas préliminaire. Muséum national
d’histoire naturelle de Grenoble. 203 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour le continental et le subméditerranéen
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Téléchargement