Technques osseuses MR Boutahraoui M (Médéa)
Lorsque le rayon directeur n’est perpendiculaire à aucun des trois plans, la projection et l’incidence sont obliques.
2.1. Incidence de face : L’incidence de face, d’exécution ordinairement facile, est en général, l’incidence la plus intéressante,
la plus riche en renseignement.
Les incidences sont désignées par le trajet du rayon directeur.
La face est antéropostérieure lorsque le RD entre par la face antérieure de la région examinée et en sort par la face
postérieure ; elle est postéro-antérieure dans le cas contraire. Dans le langage courant, on désigne souvent la face par le
segment appliqué contre la plaque (cassette), segment qui correspond à la sortie du rayonnement et qui donnera les images
les plus nettes et les moins déformées.
C’est ainsi qu’au lieu de dire une face antéropostérieure du coude, on dit une face du coude en olécrane-film ou en olécrane-
plaque ; on dira plus simplement une face ventrale et une face dorsale.
L’expression « face » ne doit pas être prise au pied de la lettre et elle désigne aussi bien les faces strictes que les incidences
où, pour des raisons techniques ou anatomiques, le RD est légèrement incliné vers le haut ou vers le bas, c’est-à-dire dans le
plan sagittal, ce qui ne modifie en rien la symétrie de l’image, dans le cas du crane, par exemple.
2.2. Incidence de profil : Le profil, d’exécution un peu plus délicate que la face car il est moins facile, tout au moins lorsqu’il
est allongé, de placer et de maintenir un sujet en profil strict, constitue le complément indispensable de la face en radiologie
osseuse, quasi indispensable en radiologie thoracique et un complément d’intérêt variable en radiologie abdominale.
On désigne toujours le profil par le côté situé contre la cassette ; le profil du poignet est externe ou radial lorsque la cassette est
appliquée contre la face externe du poignet, interne ou cubital lorsqu’elle est appliquée contre la face interne ; pour le tronc et le
crâne, le profil sera droit ou gauche ; le profil est strict ou comporte, comme la face, une légère inclinaison du RD dans le plan
frontal.
2.3. Incidence verticale : Elle constitue le complément idéal des deux incidences (la face et le profil) pour examiner un organe
dans les trois dimensions, mais elle n’est exactement réalisable qu’au niveau du crâne, dont elle constitue une incidence
fondamentale. En obliquant modérément le RD par rapport à la verticale, on peut effectuer les incidences semi-axiales de la
plupart des articulations des membres, qui ne s’imposent que dans un nombre de cas assez limité.
Une incidence verticale est ascendante ou descendent suivant que le RD chemine de bas en haut (cranio-caudal) ou de haut
en bas (caudo-cranial) ; Au crâne, on désigne, comme pour la face, par les zones d’entrée et de sortie du RD ou seulement par
la zone de sortie située contre la cassette (menton-vertex film ou vertex-film).
2.4. Incidence oblique : Elles sont très nombreuses et sont employées soit comme complément de la face et du profil, soit
comme substituts de l’une ou de l’autre pour éliminer une superposition gênante, ou pour réaliser la face ou le profil d’un détail
anatomique orienté obliquement par rapport aux plans de la région explorée.
L’incidence oblique peut être considérée comme :
Intermédiaire entre la face et la vue verticale ;
Intermédiaire entre le profil et la vue verticale ;
Intermédiaire entre face et profil.
C’est ainsi que les quatre incidences obliques classiques
du thorax s’appellent :
Oblique antérieure droit (OAD) ;
Oblique antérieure gauche (OAG) ;
Oblique postérieure droit (OPD) ;
Oblique postérieure Gauche (OPG).
3. LES DIFFERENTS TYPES D’EXAMENS
3.1. Examens standards : Définir comme des examens usuels que tout manipulateur doit savoir pratiquer
3.2. Examens spéciaux : Des examens dits examens spéciaux parce qu’ils sortent de la pratique courante et nécessitent, soit
un matériel particulier, soit des connaissances particulières et l’exécution d’actes de caractère chirurgical, comme anesthésie
générale ou locale ou dénudation d’un vaisseau.
Les frontières entre examens standards et examens spéciaux est, en fait, assez imprécise à variations perpétuelle, les
méthodes nouvelles se vulgarisant rapidement et le manipulateur étant de plus en plus apte à les pratiquer lui-même.
Quoi qu’il en soit, les examens spéciaux qui comportent, notamment, tous les examens vasculaires, la plupart des
examens de neurochirurgie, les arthrographies et les insufflations péritonéales et médiastinales, nécessitent une salle réservée,