Association PRESENCE - L’ASTROLOGIE HELIOCENTRIQUE - Atelier du lundi 16/01/2014 Page 3 | 12
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Notre perception du monde dépend de notre place. Nous vivons à la surface de la Terre, et c’est à partir
de ce référentiel que nous situons dans l’espace les divers corps célestes : Soleil, planètes, astéroïdes,
étoiles, centre galactique… De ce point de vue, la vision que nous avons de l’univers est à la fois réelle et
illusoire. Lorsque nous observons par exemple le mouvement rétrograde d’une planète dans le ciel
nocturne, nuit après nuit, nous pouvons affirmer que ce mouvement est réel, puisque nos yeux en
témoignent, et pourtant ceci est une illusion : Mercure, Vénus, Mars… dans leur course autour du Soleil
jamais ne passent la marche arrière.
Nous pouvons écrire que le point de vue géocentrique est une perception subjective du monde, à
l’image de notre personnalité qui reçoit et interprète à sa manière les informations qui lui parviennent.
Une planète qui rétrograde dans le ciel va se traduire dans notre personnalité par un recul, une
intériorisation dans la psyché de cette fonction planétaire. Nous sommes dans la situation d’un :
Dans une Astrologie héliocentrique, nous nous rapprochons d’une réalité objective que nous ne pouvons
pas vivre dans notre corps physique, mais seulement dans une dimension imaginative de notre
conscience où l’information transcende le sensoriel et décrit l’intention du système solaire auquel nous
appartenons. Nous sommes alors dans la situation d’un :
Nous voyons poindre ce qui va articuler la dialectique du Géocentrique avec l’Héliocentrique, les
paradoxes auxquels l’esprit va être confronté dans cet effort de déportation de la conscience dans le point
de vue solaire. Usons de quelques analogies pour mieux conscientiser cette complémentarité des deux
visions du monde :
Un gouvernement (hélio) décide des lois qui s’appliquent ensuite pour chaque individu (géo).
L’amour inconditionnel (hélio) devient désir changeant, conditionnel dans la personnalité (géo).
L’immobilité apparente de la Terre liée à notre position sur elle, s’accompagne d’un mouvement
apparent de la sphère céleste dans le sens diurne, alors que dans la réalité objective, celle qui se
rapproche d’une vision héliocentrique, c’est la Terre qui tourne dans le sens inverse.
Dans un match sportif, les joueurs sur le terrain sont dans l’action ; leur vision du jeu est
géocentrée, tandis que le coach, positionné à l’extérieur de la scène, s’apparente à une vision
héliocentrique qui englobe l’ensemble de la situation.
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A la subjectivité liée à notre décentrage sur la planète Terre, s’accompagne le principe de réceptivité, de
passivité, en complément de l’émission, de l’activité propre au point de vue solaire.
N’oublions pas que le Soleil est la source de la vie ; c’est de lui que nous recevons la lumière, la chaleur,
le prana et d’autres énergies connues et inconnues ; c’est par son formidable pouvoir d’attraction que la
Terre et les autres planètes sont maintenues en orbite autour de son globe, nous évitant l’errance dans le
gigantesque espace insondable de l’univers.
Les positions solaire et Terrestre dans les deux formes d’astrologies constituent une pleine
complémentarité axiale : le signe solaire géocentrique devient, en héliocentrisme, le signe Terrestre qui
lui fait face.
Réel vécu dépendant d'une vision subjective engendrant l'illusion de la personnalité
Réel imaginé de nature objective inaccessible à nos sens mais porteur de sens