
a)  La famille nucléaire 
Une famille nucléaire est une forme de structure familiale correspondant à un ménage 
regroupant deux parents mariés ou non ainsi que leurs enfants ; La famille nucléaire connait de 
profondes transformations depuis la fin des années 1950. 
 b)  La famille monoparentale 
Une famille monoparentale est une famille constituée d'un seul adulte et d'au moins un enfant. 
L'enfant a pu être conçu hors des liens du mariage sans que le géniteur soit identifié ou assume la 
paternité (« mère-célibataire » ou « fille-mère »), ou encore que l'un des parents soit décédé 
 c)  La famille recomposée 
Une famille recomposée est une famille issue de parents ayant eu des enfants d'une précédente 
union. Dans les familles recomposées, on trouve : 
  des demi-frères ou demi-sœurs, enfant avec lequel on a un parent en commun.  
  des belles-mères ou beaux-pères  
  des quasi-frères ou quasi-sœurs, enfant qui n'a aucun lien de sang mais avec lequel on grandit.  
 d)  La famille homoparentale 
L'homoparentalité désigne le lien qui attache un enfant à un couple d'homosexuels de même sexe en 
tant que parents. Comme la famille recomposée, elle connait la coexistence des parents biologiques 
et des parents civils. 
 e)  La famille de substitution 
C’est une famille formée par des enfants et les oncles-tantes/ tuteurs/ grands-parents suite au décès 
par exemple des parents naturels 
Pour le chercheur Serge Guérin, avec le vieillissement de la population, une autre figure émerge avec 
l'aidant familial 
 
 
Cadre législatif 
Le droit de la famille est une branche du droit privé qui régit les relations d'un ensemble d'individus 
unis par un lien de parenté ou d'alliance. 
S'il n'existe aucune définition juridique de la famille unanimement reconnue cela n’empêche pas de 
faire l'objet de plusieurs conventions internationales dont principalement la Convention internationale 
des droits de l'enfant (CIDE) rédigée sous l'égide de l'ONU en 1989 dans le but de reconnaître et 
protéger les droits spécifiques des enfants. 
 
 1582 : Rappel du caractère public de la cérémonie de mariage, et de la nullité des mariages clandestins. 
 1792 : Autorisation du divorce. 
 1804 : Le Code civil français consacre l'incapacité juridique de la femme mariée. La logique concernant le 
vote est l'expression d'une voix par foyer, l'homme représente le foyer.  
 1920 : loi du 31 juillet qui interdit toute contraception. 
 1938 : Réforme des régimes matrimoniaux : suppression de l'incapacité juridique de la femme mariée ; les 
femmes peuvent en théorie ouvrir seules un compte en banque. 
 1941 : Les époux mariés depuis moins de trois ans ne peuvent plus divorcer. 
 1965 : Une femme mariée peut exercer une activité professionnelle sans l'autorisation du mari. 
 1967 : La loi Neuwirth autorise la contraception orale. Votée par l'assemblée le 28  décembre, elle n'est 
appliquée qu'à partir de 1972 à cause de nombreux freinages de l'administration.  
 1970 : Loi relative à l'autorité parentale conjointe: le père n'est plus le chef de famille. Cette loi repose sur le 
principe d'égalité des sexes. 
 1975 : loi Veil du 17 janvier qui prévoit une dépénalisation de l'avortement sous conditions. 
 1975 : Instauration du divorce par consentement mutuel 
 1985 : Égalité des époux dans la gestion des biens de la famille et des enfants 
 1987 : Elargissement des cas où l'autorité parentale peut être conjointe (divorce, concubinage) 
 1993 : Principe de l'exercice conjoint de l'autorité parentale à l'égard de tous les enfants, 2001 : Un congé de 
paternité de onze jours est octroyé au père à la naissance d'un enfant. 
 2002 : loi du 4 mars qui permet au Juge des Affaires Familiales d'accorder la garde alternée  
 2004 : La Paje remplace les cinq allocations anciennement versées  pour la petite enfance : l’allocation pour 
jeune enfant (APJE), l’allocation d’adoption (AAD), l’allocation parentale d’éducation (Ape), l’aide à la famille pour l’emploi 
d’une assistante maternelle agréée (Afeama) et l’allocation de garde d’enfant à domicile (Aged). Ce dispositif s’est 
substitué aux différentes aides allouées pour compenser les frais supportés par les parents de jeunes enfants 
(naissance, entretien de l’enfant, arrêt ou la réduction de l’activité professionnelle, garde de l’enfant).  
 2005 : Un nouveau-né est en droit de recevoir le nom de famille du père, ou de la mère, ou des deux accolés