Les produits phytosanitaires : attention, danger !!!!!! Nous sommes nombreux à utiliser des pesticides tout au long de l’année. Les agriculteurs s’en servent contre les ennemis des cultures, les collectivités (communes) entretiennent les lieux publics et les jardiniers n’hésitent pas à en pulvériser sur les allées, les jardins et les parterres. Les communes et les jardiniers, sont responsables de près de la moitié des pesticides retrouvés dans les rivières où est puisée l’eau de nos robinets. Cette eau est ensuite traitée contre les pesticides, traitement qui coûte cher. L’utilisation de pesticides peut avoir des répercussions graves sur notre environnement. Les pesticides polluent l’air, la pluie, la mer, la faune, la flore, les rivières et même la nourriture. Il faut savoir par exemple qu’un gramme de ces produits, soit 3 millilitres de désherbants, pollue 10 kilomètres de fossé ou cours d’eau ! Ces produits ont également des effets très graves sur notre santé : Il y a donc urgence à réduire voir à stopper l’utilisation des pesticides ! Comment entretenir son jardin sans polluer les eaux L’entretien d’un jardin nécessite patience et persévérance face à la végétation spontanée. Il existe des solutions simples et pratiques, pour mieux jardiner, pour jardiner propre afin de participer à la protection de l’eau et de l’environnement. Pour les terrasses, allées, cours : Pour les petites surfaces, le désherbage à l’eau bouillante est efficace et sûr, Couper les plantes au couteau entre les pavés des terrasses ou bien les laisser et les tailler régulièrement au rotofil, Favoriser les plantes fleuries vagabondes le long des allées et des cours gravillonnées (myosotis, pensée, violette, rose trémière, lychnis, nigelle, digitale, valériane...) Vous pouvez utiliser les petits désherbeurs thermique : Après quelques jours, les feuilles sont totalement desséchées Pour la pelouse : Contre la mousse : décompacter le sol en fin d’été avec un scarificateur, tondre plus haut (5 cm), Si les pissenlits et autres plantes à feuilles larges vous gênent, vous pouvez limiter leur développement en tondant plus haut (5cm), ou les supprimer régulièrement avec un couteau à désherber. Pour les haies, arbustes, arbres et rosiers… Le paillage assure une protection contre les herbes indésirables. De plus, il évite le tassement et le dessèchement du sol. On peut réaliser un paillage avec : o o o o o o Des écorces de pins ou de feuillus Des bâches en fibre végétale (chanvre, coco…) Des feuilles mortes récupérées dans le jardin Des tontes de pelouse sèches De la paille Des petits cailloux Plantes couvre sol : Installées en bordure de la haie, au pied des arbres, des rosiers, sous les arbustes caducs, elles sont choisies pour leur performance à couvrir le sol et à s’étendre peu à peu (sans envahir le jardin) ne laissant plus de place pour les herbes indésirables, pour leur résistance à l’ombre, à la sécheresse et à la concurrence racinaire, au gel. Ce sont des plantes rustiques. Certaines peuvent même se ressemer çà et là. Exemple : Alchémille mollis, aspérule odorante, bugle rampant, consoude à grandes fleurs, épimédium, géranium botanique, etc… Pour le potager et le verger Semer en rang étroit (jamais à la volée). Utiliser le désherbage mécanique (binette, sarcloir, désherbeur thermique à gaz). Conseil : sarclez de préférence le matin d’une journée ensoleillée. N’attendez surtout pas que les mauvaises soient trop développées ou en fleurs. Dès que possible, paillez entre les légumes. Couvrir le sol avec un paillis ou un compost. Contre les insectes indésirables, n’hésitez pas à favoriser le développement des auxiliaires des cultures (mésanges, coccinelles, perce-oreilles…) Limiter l’utilisation des produits chimiques pour l’entretien du jardin c’est possible ! Avec quelques solutions écologiques, en étant plus tolérant et en retroussant ses manches, on peut y arriver !!! Depuis mai 2005, un arrêté préfectoral interdit l’utilisation de produits phytosanitaires à moins d’un mètre de la berge d’un fossé, cours d’eau ou point d’eau. Aucune application ne doit être réalisée sur avaloirs, caniveaux et bouches d’égouts.