Entreprises Rhône-Alpes : Le monde scientifique semble unanime sur le
fait que la planète se réchauffe et sur les conséquences à venir : fonte
des pôles, montée du niveau des océans...
Marcel Leroux : C’est un mensonge, un psittacisme* du “climatiquement
correct”. Et même s’il arrivait, ce réchauffement serait plutôt un bienfait : il
s’accompagnerait d’un plus grand confort de vie dans les régions froides, d’une
diminution des budgets de chauffage, d’une plus grande clémence du temps et d’une
extension des terres cultivables. Ainsi, dans les années 1930 à 1960, une élévation
régionale de la température a permis aux forêts canadiennes et scandinaves de
s’étendre vers le nord. Et au Sahel d’accroître la pluviométrie, permettant aux
populations d’empiéter sur un Sahara devenu plus fertile. Mais le réchauffement
global n’est pas démontré. Entre 1960 et 1990, on observe des réchauffements et
des refroidissements selon les régions. Des baisses de température touchent
l’Europe du Nord, le nord de l’Asie ou la Vallée du Nil, tandis que l’ouest de
l’Amérique du Nord ou l’Ukraine se réchauffent. Sur la décennie passée, les
observations sont de même nature.
ERA : Mais les prévisions pour le siècle qui vient parlent d’une
augmentation importante, de l’ordre de 5 à 6 °C...
M. L. : Comment peut-on accorder du crédit à des modèles météorologiques
incapables de reconstituer l’évolution du climat au cours du dernier siècle, qui ne
parviennent pas à prédire le climat à plus de trois jours... et qui auraient la
prétention d’annoncer des températures de la Terre en 2100 ? De toute façon, il
n’existe pas de climat global terrestre, seulement des climats régionaux. Une
moyenne planétaire n’a aucune signification climatique.
ERA : Il n’empêche que l’Humanité n’avait jamais généré, avant la
révolution industrielle, une telle pollution.
M. L. : Depuis 150 ans, la Terre n’aurait connu (apparemment) qu’une hausse
présumée comprise entre 0,4 et 0,8 °C. Or, on pollue moins l’atmosphère
aujourd’hui qu’à l’époque du charbon, même s’il est indéniable que dans les villes, la
pollution est importante. Personne n’a jamais démontré que les actions humaines
pouvaient élever la température.
ERA : Si l’imposture est si évidente, pourquoi n’a-t-elle pas encore
trouvé de véritable opposition ?
M. L. : Souvenez-vous de la sécheresse du Sahel, dans les années 70, qui fut
attribuée à l’activité des pays industrialisés. L’idée du réchauffement de la planète,
elle, a été relancée après la grande sécheresse de 1988 aux Etats-Unis. Des lobbies