Rapport du séminaire Le 5ème Séminaire Franco-MFU “L’énergie des plantes: l’énergie de demain?” du 27 au 28 août 2009 à l’Université Mae Fah Luang ............................................................................................................. Les 27 et 28 août 2009, a eu lieu à l’Université Mae Fah Luang, le 5ème Séminaire FrancoMFU intitulé: “L’énergie des plantes: l’énergie de demain?”, organisé par le Centre FrancoHaut Mékong de Coopération Académique, avec le concours de l’Ambassade de France en Thaïlande et de National Science and Technology Development Agency. Il était animé par M. NGUYEN Van Cuong, doctorant en technologies Agro-industrielles de l’Université de La Rochelle, le Dr. Claudine CAMPA, chercheur de l’IRD (Institut de recherche pour le développement), le Dr. Saranya SRISUWAN, professeur du département des Sciences et Mlle. Supattra CHAROENPAKDEE, doctorante en biodiversité et éthnobiologie. 123 participants ont assisté aux diverses présentations, non seulement des chercheurs, enseignants, étudiants et personnel de l’Université Mae Fah Luang, mais aussi des chercheurs et des hommes d’affaires venus de toute la Thaïlande. Présenté par M. NGUYEN Van Cuong, le sujet:. “New technologies to improve the extraction of Jatropha Oil as Biodiesel” a montré quelle était l’importance de la source d’énergie et surtout celle que représente les biocarburants. En général, les biocarburants peuvent être séparés en deux groupes: le bioéthanol et le biodiesel. Au début de la recherche, des plantes alimentaires ont été utilisées pour créer les biocarburants, mais récemment, pour la deuxième génération de biodiesel, c’est le tour des plantes non alimentaires, à l'exemple du jatropha curcas. Il dispose de plusieurs avantages: planté en terre sèche il peut facilement s’accommoder de tout environnement. En suite, M. NGUYEN Van Cuong a présenté la technique de DIC (Instant Controlled Pressure Drop) qui utilisée avec des graines de jatropha curcas permet d'en extraire de l’huile et aussi l’augmentation de la qualité. Cette méthode a été inventée en 1993 par le professeur Karim ALLAF de l’Université de La Rochelle. La DIC peut être utilisée aussi dans l’industrie agroalimentaire des fruits et légumes pour en conserver les qualités nutritives plus longtemps. Ensuite, le Dr. Claudine CAMPA a exposé le sujet: “Natural products from Jatropha curcas and toxicity”. Elle a expliqué que le jatropha curcas ressemble au café. Le jatropha curcas peut facilement s’accommoder de l’environnement, et a une faible diversité génétique. Certaines composantes du jatropha curcas ont aussi des avantages cliniques, mais sont encore dominées par son caractère toxique. Cela ouvre donc des pistes à explorer d’un autre point de vue de recherche, en dehors des biocarburants. Le Dr. Saranya SRISUWAN a présenté le sujet: “Investigations on the artificial synthesis of amphidiploids of Jatropha curcas L. with Ricinus communis L.; Intergenetic Genomic Relation”. Elle nous a décrit la recherche sur le croisement entre le jatropha curcas et le ricin parce que le jatropha curcas est un voisin génétique du fameux ricin aux multiples quantités. Mais le problème est bien que tout croisement naturel avorte, peut-être suite à une incompatibilité génétique. En utilisant le principe de la culture sur tissus, l’embryon peut grandir pendant deux mois. Ce résultat montre qu'une culture sur tissus adaptée, peut prolonger la vie de l’embryon et les progrès dans le développement suivent. Mlle. Supattra CHAROENPAKDEE a développé le sujet:“The effect of arbuscular mycoorhizal fungi (AMF) species on the growth rate of physic nut (Jatropha curcas L.)seedling”. Elle a donné l’impression que le jatropha curcas peut être l’énergie d’avenir. Mais il a des défauts: la quantité d’huile est faible et la récolte saisonnière. Aussi, la recherche se penche sur l’utilisation de l’arbuscular mycoorhizal fungi pour renforcer la croissance et augmenter le rendement. Ce micro-champignon aide le jatropha curcas à absorber l’eau et à grandir grâce à une enzyme qui digère le phosphore et le potassium. Cela stimule les plantes dans l'absorption de la nourriture. Donc, l’arbuscular mycorrhizal fungi peut constituer de l'engrais pour le jatropha curcas et aider à développer avec cette plante l'avenir de l'agriculture économique. Conclusion: Ce séminaire a rencontré un vif succès auprès de tous les participants, et on peut en tirer un bilan plutôt positif: - Les participants au séminaire auront acquis plus de connaissances dans le domine des nouvelles technologies, du savoir-faire et de l’étude de l’énergie des plantes, ainsi que dans celui de l’échange de connaissances pour le développement à venir des ressources d’énergie. - Les participants au séminaire comprennent l’importance du choix de la manière adoptée pour produire l’énergie, gardant à l’esprit le désir de réduire toute pollution responsable de réchauffement climatique. - Les professeurs et les étudiants de l’Université Mae Fah Luang auront ainsi l’opportunité d’approfondir les connaissances appliquées à leurs spécialités d’étude. - Création d’un réseau collaboratif , de recherche nationale et internationale.