Les médecines alternatives
ou complémentaires
Dossier A.S.B.H. : 13 pages
16/02/2015
N° vert national 0800.21.21.05
Fax : 01.45.93.07.32 Agrément SS : 94 MT 187
Adresse Postale : A.S.B.H. 3 bis avenue Ardouin 94420 LE PLESSIS-TREVISE
Email : spina-bi[email protected]
www.spina-bifida.org
Membre du Comité d’Entente des Associations représentatives de
Personnes Handicapées et de Parents d’Enfants Handicapés
GRANDE CAUSE NATIONALE 1995 ET 2003
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Le dossier A.S.B.H. : les médecines alternatives
Qui d’entre vous n’a pas eu un jour une overdose de médicaments, de
soins, d’examens, bref de consultations médicales. En plus, on a
l’impression que toutes ces consultations n’apportent pas d’amélioration
et leur répétition dans le temps devient intolérable et insoutenable. La technicité de la
médecine au détriment de la médecine humaniste aggrave le sentiment d’échec de
la médecine. Beaucoup de familles et de personnes ayant un Spina Bifida sont
tentés de se diriger vers les médecines alternatives notamment dans les cas des
douleurs chroniques.
La lutte contre la douleur :
Suite au plan national de lutte contre la douleur, 125
centres de lutte ont été créés et perdurent. La douleur est
définie comme une expérience sensorielle et
émotionnelle désagréable, associée à une lésion
tissulaire réelle ou potentielle ou décrite en ces termes.
Les patients douloureux sont des acteurs actifs de leur
prise en charge et eux seuls sont capables d’indiquer aux
soignants leur ressenti, l’intensité des douleurs, l’efficacité des traitements
médicamenteux ou non.
Une prise en charge globale du malade avec un diagnostic d’étiologie de la douleur
et une évaluation de terrain est nécessaire. Mais il existe des douleurs rebelles aux
traitements médicamenteux, des douleurs que les médicaments n’arrivent plus à
neutraliser avec le temps. Il reste alors le recours aux médecines alternatives.
Cependant il ne faut pas non plus gliger
les stimulations électriques transcutanées,
médullaires, ou cérébrales et les
magnétothérapies.
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www.douleurs.org/annuaire-de-la-douleur/
Qu’est-ce qu’une médecine alternative ou complémentaire?
Alternative ou complémentaire, douce, parallèle, traditionnelle, non
conventionnelle…, les vocables abondent pour désigner les pratiques thérapeutiques
autres que la médecine dite allopathique à la base de notre système de santé. Deux
caractéristiques essentielles rassemblent ces méthodes et les distinguent de la
médecine occidentale fondée sur une validation scientifique par des essais cliniques
et/ou un consensus de la communauté professionnelle.
D’une part, le patient ne consulte pas nécessairement un praticien diplômé de
médecine et, d’autre part, les soins reposent non pas sur la prescription de
médicaments, mais sur des manipulations, la prise ou l’application de produits « non
chimiques » (aiguilles, matières minérales ou végétales, lumière…). L’Organisation
Mondiale de la Santé (O.M.S.) a dénombré plus de 400 de ces médecines
alternatives et complémentaires, qu’il s’agisse de méthodes fondées sur des produits
naturels (phytothérapie, aromathérapie…), de techniques axées sur la manipulation
(ostéopathie, chiropraxie…), de thérapies du corps et de l’esprit (hypnothérapie,
méditation, sophrologie…) ou de systèmes complets reposant sur des théories
(acupuncture, homéopathie…). Impossible, par conséquent, de parler de ces soins
comme d’un tout homogène.
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Les interventions non médicamenteuses
Elles deviennent incontournables petit à petit pour améliorer la qualité de vie et
parfois la durée de vie pour des personnes souffrant de maladies chroniques. La
Haute Autorité de Santé(*) classe les interventions non dicamenteuses en trois
catégories :
a) Les règles hygiéno-diététiques qui comprennent les régimes diététiques, les
activités physiques et sportives, les changements de comportements
alimentaires, les règles d’hygiène ;
b) Les traitements psychologiques avec les thérapies d’inspiration analytique, les
thérapies cognitivo-comportementales ;
c) Les thérapies physiques dont les techniques physiques (kinésithérapie,
ergothérpie).
(*) HAS, rapport d’orientation avril 2011 : développement de la prescription de thérapeutiques non médicamenteuses validées.
Quelle efficacité pour les médecines complémentaires ?
Chacun de nous connait une personne qui a ressenti un bénéfice de ces médecines.
Cependant la satisfaction personnelle n’a pas valeur de preuve car elle peut être due
à un effet placebo. De même est-elle transposable d’une personne à
une autre ?
Des problèmes restent à ce jour non résolus : ces médecines sont-
elles des produits de consommation, des produits de santé, des
services à la personne, des soins, des dispositifs médicaux ? Doit-on
les vendre librement ou les faire prescrire par des decins ? Visent-
elles à guérir, à soigner, à améliorer la qualité de vie ? Si oui, doit-on
les rembourser ? Y a-t-il contre indication avec les traitements biologiques ?
En conclusion, la satisfaction procurée par les médecines complémentaires dans le
soin d’une maladie ou dans la prévention d’un risque sur la santé n’est pas
une preuve d’efficacité.
Qui consulte et qui pratique ?
70% des habitants de l’Union Européenne ont fait appel à une thérapie
complémentaire au moins une fois dans leur vie et 25% y recourent tous les ans.
39% des français se tournent vers ces thérapies complémentaires pourtant à la
charge financière des patients et de leurs assurances complémentaires quand elles
participent. Elles s’adressent à l’homéopathie, l’ostéopathie, et la phytothérapie en
priorité. On voit donc qu’en majorité les patients essaient de prendre moins de
médicaments et d’en éviter les inconvénients et les effets secondaires.
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Certains praticiens sont formés et ont des diplômes validés par l’État ou un Conseil
de l’Ordre. Mais tout existe dans ce domaine, y compris le pire. Ainsi certaines
formations ont lieu sans que le futur thérapeute ait vu un seul malade. Néanmoins
certaines techniques ont été introduites dans l’hôpital, par exemple
les 125 structures de lutte contre la douleur en France.
Toutefois, il faut savoir que ces thérapies complémentaires sont
peu ou mal évaluées et reposent souvent sur la perception du
malade lui-même y compris avec l’effet placebo. Des équipes de
l’INSERM ont été chargées par les pouvoirs publics d’évaluer ces
méthodes complémentaires et nous vous présentons leurs
résultats :
L’acupuncture
Branche de la médecine traditionnelle chinoise orientée
vers la prévention, l’acupuncture vise à rééquilibrer
l’énergie de la vie qui alimente notre organisme le Qi
(tchi). On stimule avec de fines aiguilles certains des 361
points situés le long de trajets d’énergie (méridiens) qui
parcourent le corps. Pour les personnes ayant un Spina
Bifida les essais sur l’incontinence urinaire se sont
révélés, à ma connaissance, vains, mais la médecine
chinoise essaie de soigner de nombreuses pathologies.
Association française d’acupuncture 04 42 52 59 07
La mésothérapie
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