II/ Le clonage naturel : un des premiers modes de reproduction

II/ Le clonage naturel : un des premiers modes de
reproduction
a) Le clonage mode de reproduction naturel.
Retournons un court instant il y à 3,8 milliards d’années : La vie apparaît
alors, sous forme de simples cellules d’organismes procaryotique, de bactéries.
Membre du règne monère, les bactéries sont des organismes unicellulaires
sans véritable noyau. Elles ont un seul chromosome. Elles se reproduisent par
fission binaire. La cellule mère ce divise, fait une copie de son unique
chromosome et se sépare. La membrane cellulaire se divise. Une paroi
cellulaire se forme autour de chacune des deux nouvelles cellules. La
reproduction asexuée permet donc d’obtenir des individus génétiquement
identiques.
b) Le clonage chez les végétaux.
Les plantes peuvent ce cloner naturellement. On peut, dans ce cas, parler
de multiplication végétative. Il existe différentes techniques, avec ou sans
interventions de l’homme.
1) Le marcottage.
Le marcottage est une sorte de clonage. Le fraisier ce reproduit de cette
façon. Les stolons (tige poussant au niveau du sol) du fraisier rampent au
niveau du sol et s’enracinent. Naît alors une copie génétique du fraisier initial.
2) Le bouturage.
Le bouturage consiste à multiplier certaines plantes en coupant un
morceau du végétal et en le replantant. L’extrait replanté va faire des racines,
se développer. La plante obtenue est génétiquement identique, on parle une
fois de plus de clone.
3) Le rejet.
On dit qu’une plante se multiplie par rejet quand une pousse sort de
terre et donne naissance à une nouvelle plante par le biais des racines. La

plante fille se sépare alors de la plante mère, on parle a nouveau de clone,
puisque le patrimoine génétique reste inchangé.
c) Expérience n°2 : Le bouturage du géranium.
Comme décrit préalablement, le bouturage est une méthode de
multiplication végétative nécessitent l’intervention de l’homme. Le géranium
est un genre de plantes herbacées de la famille des Géraniacées. C’est une
plante très populaire dans nos jardins. Il en existe beaucoup d’espèces
sauvages. Pour ce faire, nous avions à notre disposition un géranium. Nous
avons coupé trois rameaux de la plante, que nous avons replantés dans trois
pots différents contenant de la terre. Les trois rameaux sont alors dans des
conditions naturelles de développement. Comme pour l’expérience
précédente, les détails sont établit dans le chapitre suivant.