La vitesse de la phase du réchauffement global

Les Églises Chrétiennes de Dieu
[218]
Le Réchauffement Global et la Prophétie
Biblique [218]
(Édition 7.0 19970916-20060816-20071220-20080318-20090601-20140917-20151011)
Il y a quelques années, les gens avaient l’habitude de parler du Réchauffement Global, comme s'il
s'agissait d'un problème à long ou lointain terme. Plusieurs pensaient qu'il faudrait 100 ans pour que
l'eau monte de 60 centimètres (2 pieds). Maintenant, il y a une vague de désinformation sur le
Changement Climatique à des fins politiques pour réaliser la manipulation ou “l’ingénierie” sociale.
Depuis l’étude originale, nous avons vu la désinformation politique et la complicité des médias dans
la fraude se poursuivre et augmenter en intensité. Les scientifiques font des erreurs parce qu'ils ne sont
pas conscients des implications historiques et des faits historiques sur lesquels ils écrivent et certains
sont tout simplement complètement contraires aux règles de la logique. La Bible a beaucoup à dire à
propos des conditions climatiques des Derniers Jours. Que dit-elle à propos du Réchauffement Global
? Est-ce que c'est une chose lointaine et que devons-nous faire ou que pouvons-nous faire à ce sujet ?
L'édition mise à jour a été publiée pour faire face à quelques-unes des erreurs des dernières années.
Les sentiments et les commentaires/entrevues de l'original ont été conservés pour donner un sens du
développement de l'argument.
Christian Churches of God
PO Box 369, WODEN ACT 2606, AUSTRALIA
Courriel : [e-mail]
(Copyright 1997, 1999, 2005, 2006, 2007, 2008, 2009, 2014, 2015 Wade Cox)
(Tr. 2003, rév. 2015)
Cette étude peut être copiée et distribuée librement à la condition qu'elle le soit en son entier, sans
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montant ne peut être exigé des récipiendaires des copies distribuées. De brèves citations peuvent être
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Cette étude peut s’obtenir sur les pages du World Wide Web :

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http://logon.org/ et http://french.ccg.org/
Le Réchauffement Global et la Prophétie Biblique [218]
Le 18 juillet 1997, docteur John Heap, le
Directeur de l'Institut de Recherche Scott Polar
du Royaume-Uni, a donné une entrevue dans un
programme radiophonique de nouvelles de la
Commission Australienne de Radiodiffusion
(ABC). En parlant avec l'annonceur à propos de
l'histoire de la recherche sur l'Antarctique et ce,
après la récente Conférence Jubilaire des
Sciences (Jubilee Science Conference) ANARE,
il a dit que la menace de réchauffement global
ressemblait à une Épée de Damoclès au-dessus
de la tête de tous ceux qui vivent sous les 60
mètres (200 pieds) au-dessus du niveau de la
mer. Qu'a-t-il voulu dire par cette déclaration ?
Comment et quand les eaux deviendront-elles
aussi hautes ? Quand cela commencera-t-il ? Ce
sont des questions très importantes et rien n'est
dit à ce sujet par les politiciens.
Le président des Maldives a dit que le
réchauffement global menace sa nation. Il a été
cité dans l'extrait suivant de nouvelles du St Paul
Pioneer Express du 25 juin 1997 :
Dans une demande d'aide urgente, au Sommet de la
Terre, les nations insulaires racontent une histoire tout
de suite alarmante : les mers empiéteraient déjà sur
leurs fragiles terres. Le président des Maldives a dit
que le réchauffement global menace l'existence même
de sa nation, pendant que les géants industriels
s'engagent dans des "débats stériles" à propos des
facteurs de coût. Des atolls de basse altitude ont déjà
été abandonnés en Micronésie. Un rapport des Nations
Unies sur l'augmentation des températures suggère que
le niveau des mers puisse grimper mondialement d'un
désastreux 2 pieds d'ici 100 ans.
Cela ne fait pas beaucoup de sens, n'est-ce pas ?
Le rapport de l'ONU dit que le niveau peut
monter d'environ 60 centimètres (2 pieds) en 100
ans, alors que des îles en Micronésie ont déjà dû
être abandonnées. Le Docteur Heap parle de 60
mètres (200 pieds). Qui fait marcher l'autre et
pourquoi ?
Depuis que cette étude a été écrite en 1997, nous
avons eu un El Niño majeur et une hausse
importante de températures dans le Pacifique.
La hausse du niveau mondial des mers est déjà
visible. Elle est visible maintenant sur la côte de
l'Australie.
Récemment, les scientifiques de la Nouvelle-
Zélande ont annoncé qu'ils étaient concernés,
parce que la calotte glaciaire de l'Antarctique se
séparait et dérivait en blocs de 10 hectares (25
acres).
En Australie, un documentaire récent à la télé a
examiné la diminution des krills et des
populations de pingouins dans l'Antarctique. La
population des krills est en baisse de 50% et celle
des pingouins l'est de 25%. Pourquoi ?
Les krills se reproduisent sous la calotte glaciaire
du Sud. Ils vivent sous le système glaciaire et de
celui-ci. Les krills sont de petits crustacés,
semblables à la crevette. Ils forment la base de la
chaîne alimentaire dans les océans du Sud. Ils
constituent l'alimentation principale des baleines.
Les poissons dépendent d'eux ; par conséquent,
les pingouins sont aussi en danger. Si les niveaux
continuent à diminuer, nous n'aurons plus à nous
inquiéter des quotas de baleines ; aucune ne
survivra.
Depuis ce temps, il y a eu une augmentation des
incidents de la fonte dans la calotte de
l'Antarctique.
Après El Niño, l'augmentation des températures
dans l'Antarctique a causé des infections virales
parmi la population d'otaries. Environ 11,000

Le Réchauffement Global et la Prophétie Biblique [218] Page 3
otaries sont mortes d'infections virales, suite au
réchauffement de la mer. Que sont-elles ? Les
scientifiques disent maintenant qu'il y a des virus,
que nous n'avons jamais rencontrés auparavant,
qui sont prisonniers dans les épaisseurs de la
glace, mais que ceux-ci sont maintenant libérés.
Nous allons donc rencontrer des virus vieux de
milliers d'années et nous ne serons pas capables
de nous en occuper.
Entrevue avec Jim Titus de l'Agence de
Protection de l'Environnement (EPA)
des États-Unis
Dans une récente entrevue Internet avec Jim
Titus de l'Agence de Protection de
l'Environnement des États-Unis, je lui ai posé
quelques questions simples à propos de la
possibilité de la fonte des calottes glaciaires et
des effets de chaque calotte sur le niveau mondial
des mers. Ce qui suit est un résumé des questions
et des réponses.
(Cox) Si la calotte du Groenland fondait :
(a) Quelle serait la hausse totale projetée du
niveau mondial des mers ?
(b) Quelle serait la vitesse ou la période de temps
sous les conditions évaluées actuelles ?
(Jim Titus) Si la couche entière de glace fondait,
[les mers monteraient] probablement d'environ
six mètres. Cela va probablement prendre au
moins mille ans. (Le rapport de l'Agence de
Protection de l'Environnement est à
http://www.gcrio.org/EPA/sealevel/text.html).
Les évaluations sont au Chapitre 7. La section du
Groenland est au Chapitre 4. Il est très
probablement question de seulement quelques
centimètres, le prochain siècle, mais peut-être
bien jusqu'à 30 cm.
[Il y a 1,000 ans, les Danois se sont établis au
Groenland qui avait beaucoup moins de glace
qu'à présent].
(Cox) Si la calotte de l'Antarctique fondait :
(a) Quel serait l'effet du bassin Occidental sur le
niveau des mers ?
(b) Quel serait l'effet de la calotte entière sur le
niveau des mers ?
(Jim Titus) [Il serait de] 6 mètres pour l'Ouest et
environ 60 mètres pour la couche entière de
glace. Cela prendrait des dizaines [de milliers
d'années].
(Cox) Quel serait l'effet combiné sur le niveau
des mers ?
(Jim Titus) Oubliez l'Antarctique Oriental. Le
seul scénario plausible pour une hausse
importante est l'Antarctique Occidental, combiné
avec un grand réchauffement du Groenland
causant une hausse de 4 mètres en 200 ans et
environ 8 mètres en 500 ans. C'est peu probable,
mais les évaluations sont contenues dans le
Chapitre 7 du rapport de l'Agence de Protection
de l'Environnement.
(Cox) Quelle influence aurait l'absence d'effet de
réflexion sur les températures, plutôt que juste les
gaz contribuant à l'effet de serre ?
(Jim Titus) Ces réactions sont incluses dans les
modèles. La réduction principale de l'Albedo est
le résultat de la régression de la glace en mer, pas
du glacier, puisque beaucoup plus de lumière
solaire frappe la glace en mer. Notez aussi que la
fonte de la calotte arctique viendra plus tôt, peut-
être dans quelques siècles, ce qui causera une
asymétrie radiative entre les hémisphères Sud et
Nord.
(Cox) Quel est l'effet des appareils
thermonucléaires utilisés pour fondre les calottes
? Il semble que cela rendra toutes les théories
sans rapport. Combien d'armes nucléaires ou
autres sont-elles nécessaires pour faire fondre :
(a) La calotte du Groenland ?
(b) La calotte de l'Antarctique ?
(Jim Titus) Nous ne le savons pas.

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(Cox) Quel est l'effet des glaciers sur les niveaux
totaux ?
(Jim Titus) J'ai déjà couvert cela auparavant (voir
aussi le Chapitre 7 du rapport).
(Cox) Quel serait l'effet thermal total sur le
niveau des mers d'une hausse de 10 degrés des
températures mondiales ?
(Jim Titus) En règle générale, c'est 30 cm par
degré et ce, après quelques siècles.
(Cox) Avez-vous d'autres commentaires qui
pourraient être utiles pour s'occuper de cette
question d'une façon simple et responsable, tout
en montrant les dangers très réels impliqués ?
(Jim Titus) Oui. Les gens ont besoin de
commencer à calculer comment planifier leur
gestion du littoral.
Autrement, nous finirons par faire des
barrages pour les rivages, particulièrement les
estuaires, et ne plus avoir de plages ou de
marécages. C'est une planification
d'utilisation de la terre à long terme, mais
bien meilleur marché que la réduction de
l'utilisation des combustibles fossiles. Si nous
pensons à cette dernière, nous devrions penser
à la première aussi. La mer montera. Il est
trop tard pour arrêter entièrement la hausse.
Pourtant, nous développons les côtes comme si
ce n'était pas une éventualité. Nous devons
changer la propriété foncière dans certains
secteurs côtiers et ce, pour que les secteurs
retournent à la nature au fur et à mesure que
les mers montent.
Jim Titus a produit des détails dans ses études sur
les politiques des marécages et sur la façon de
protéger les marécages et les plages et ce, sans
nuire aux propriétaires fonciers.
Je lui ai ensuite posé une autre question sérieuse ;
je lui ai demandé s'il avait considéré l'effet que la
masse pourrait avoir dans un changement polaire
provenant de l'effet de masse sur le noyau
terrestre.
Il a franchement admis que d'autres gens l'ont
fait, mais que ses études ne l'ont pas fait. Il a dit
que ce n'est pas un problème important aux États-
Unis. Il a dit que des "études suggèrent une
variation de peut-être 10% aux États-Unis". Il a
dit que la hausse actuelle du niveau des mers est
déjà un problème, en raison de l'affaissement du
terrain, etc.
Les résultats sont contenus dans le Chapitre 7 du
rapport. Jim a écrit sur les impacts. La plupart
des études sont à http://www.erols.com/jtitus
La réponse réelle au problème de la planification
à long terme est de découvrir les sections de
chaque pays qui seraient inondées par des
hausses de 30 cm (1 pied), 50 cm (1.6 pieds), 1
mètre (3.3 pieds), 2 mètres (6.6 pieds), 5-6
mètres (16-19 pieds), et ainsi de suite. Les études
ont déjà été faites pour les États-Unis. Les détails
sont dans l'étude Holding Back the Sea de Jim
Titus.
Il a dit qu'il n'y a aucune excuse de ne pas
développer ces évaluations pour l'Australie et, en
effet, chaque pays.
C'était une entrevue candide et, je l'espère, utile
pour avoir une idée du problème, si les
évaluations sont correctement basées sur les taux
actuels. Aucune disposition n'a été prise pour les
effets d'une guerre nucléaire et/ou de l'activité
terroriste ou des armes basées ou guidées au laser
et ce, de la station orbitale. De même, la
probabilité que l'Antarctique Oriental fonde est
considérée faible. Cela peut être une erreur.
(Nous constatons maintenant qu'il s'agit d'une
erreur sérieuse). Il existe une option militaire
sérieuse dans cette structure pour un avantage à
court terme, qui n'est pas considérée et qui est
examinée dans l'étude Les Trente Dernières
Années : la Lutte Finale [219].
L'effet total de la fonte de la calotte est une
hausse d'au moins 66 mètres (bien plus que 200
pieds) du niveau des mers et ce, sans surchauffe.

Le Réchauffement Global et la Prophétie Biblique [218] Page 5
La fonte de la calotte de l'Antarctique Oriental
réduira la réflexion et cela n'a pas été entièrement
tenu en compte. La guerre n'a pas non plus été
prise en considération. Certaines nations sont
particulièrement plus vulnérables que d'autres à
une hausse de la mer sur une grande échelle. Le
Nord-Ouest de l'Europe est un exemple
classique.
Plus particulièrement, il y a aussi la question de
la déstabilisation de la croûte et de
l'augmentation des tremblements de terre. En
effet, l'augmentation de l'activité sismique a été
relativement significative depuis les deux
dernières années. Nous enregistrons plus de
tremblements de terre dans les secteurs peuplés
que précédemment. Ceci est important.
Recherche Australienne
Dans une autre entrevue avec Bill De La Mare du
Département de Recherche sur l'Antarctique
Australien (Australian Antarctic Research
Division), basé à Hobart, il est devenu clair que
les changements ont été par étapes. De La Mare a
fait une étude détaillée du nombre de baleines
tuées en consultant les relevés de pêche à la
baleine dans le monde et ce, sur la vaste période
des relevés, soit du siècle dernier jusqu'aux
années 1970. En utilisant le relevé de chaque
baleine prise, Bill a été capable de tracer le
mouvement de la plate-forme de l'Antarctique au
cours de cette période. Les baleines se
nourrissent des krills et on les trouve près de la
plate-forme. Les relevés de leurs positions ont
fourni un relevé des changements de la plate-
forme elle-même au cours de la période de la
pêche à la baleine. Dans l'entrevue radiophonique
d'ABC du 4 septembre 1997, il a dit que la plate-
forme avait régressé de façon très significative au
cours de la période du milieu des années 1950
jusqu'aux années 1970. Elle s'est déplacée au sud
vers le pôle d'environ 300 kilomètres (186
milles) et l'écueil de glace a perdu un secteur
équivalent à approximativement aux deux-tiers
de l'Australie. Cette réduction s'est stabilisée
dans les années 1970 et il dit que la technologie
satellite n'a montré aucun changement significatif
depuis les années 1970. L'activité principale de la
période était les essais nucléaires en surface. Cela
peut être une coïncidence ou fortement
significatif.
Nous voyons donc qu'au cours des dernières
décennies, il y a eu un changement significatif au
niveau de la glace de l'Antarctique, qui semble
s'être stabilisée depuis les années 1970 jusqu’à
présent, mais des rapports britanniques récents
indiquent qu'elle est de nouveau en mouvement.
La température est montée de 2.5 degrés depuis
les années 1940. Dans un rapport du British
Antarctic Survey (BAS) (Enquête Britannique sur
l'Antarctique) du 27 février 1995, le docteur
Mike Thomson a dit, après avoir survolé le
Larsen Ice Shelf (l'écueil de glace Larsen), qu'il
n'avait jamais rien vu de comparable aux
changements dramatiques et très récents au
Larsen Ice Shelf et ce, en 25 ans de travail sur le
terrain en Antarctique. Les observations sont
venues juste après la désintégration du Wordie
Ice Shelf (l'écueil de Glace Wordie) sur la côte
Ouest de la péninsule de l'Antarctique. Le
glaciologue David Vaughan a dit :
Il n'y a aucun doute que le climat sur la péninsule de
l'Antarctique s'est réchauffé significativement au cours
des dernières décennies. Ce que nous voyons
maintenant, ce sont des changements aux glaciers et
aux épaisseurs de glace qui commencent à peine à se
voir. C'est un temps passionnant pour les glaciologues
(BAS, ibid.).
Depuis que ces observations ont été faites, il a été
reporté que le Larsen Ice Shelf s'est désintégré,
tout comme le Wordie.
C'est la cause de la diminution des krills et des
populations de pingouins. Pour la première fois
dans l'histoire, durant l'été de 1995, l'Île James
Ross a été circumnavigable. L'écueil de glace
dans le Canal Prince Gustave s'est désintégré. Un
iceberg énorme a été vêlé du Larsen Ice Shelf
mesurant 78 km x 37 km (48 milles x 23 milles).
C'est de la taille d'Oxfordshire. Le 'vêlage' répété
des bergs plus petits est en cours, comme le
rapportent maintenant les scientifiques de la
Nouvelle-Zélande.