Une brève histoire de l’atome….
Le mot "atome" vient du grec "a-tomos" et signifie "insécable". Cette notion fut inventé par Leucippe de Milet
en 420 avant J.C.
Cette notion est tombée en désuétude jusqu’au 18ème siècle…
Le XIXème et le début du XXème siècle vont voir la réapparition en force de ``l'atome'', qui va engendrer une
véritable dissension au sein de la communauté scientifique.
1896 - Becquerel : découverte fortuite de la radioactivité ; le sel d'uranium émet
spontanément un rayonnement pénétrant, qui impressionne les plaques photographiques .
1897, Thompson découvre le premier composant de l'atome: l'électron, particule de charge électrique
négative.
1898 : Marie et Pierre Curie découvrent 2 autres éléments ayant les mêmes
propriétés que l’uranium : le polonium et le radium. Ils inventent le nom : radioactivité.
1904, premier modèle d'atome, surnommé depuis "le pudding de Thompson". Il imagine l'atome comme une
sphère remplie d'une substance électriquement positive et fourrée d'électrons négatifs "comme des raisins dans
un cake".
1906 - Albert Einstein : E = mc²
1911 - Rutherford (physicien néo-zélandais) découvre le noyau atomique : l'essentiel de la masse de
l’atome et la charge électrique positive sont concentrés en un noyau quasi-ponctuel.
1913 - Modèle de Bohr : les électrons tournent autour du noyau ; il explique les spectres de raies.
Rutherford comprend que le noyau est lui-même composé de nucléons. Ces nucléons sont de deux sortes:
- de charge positive, c'est un proton.
- de charge neutre, c'est un neutron
Les progrès de la physique théorique des années 20-30, notamment avec la relativité générale et la mécanique
quantique, vont amener les physiciens à développer des équations mathématiques prédisant l'existence de
particules jamais observées jusque là (comme l'anti-matière prédite par P.A.M Dirac, ou le neutrino par W. Pauli
et E. Fermi).
En 1932, Chadwick découvre le neutron.
1934 - Frédéric Joliot et Irène Curie ; découverte de la radioactivité artificielle.
En bombardant une feuille d'aluminium avec des particules alpha, ils obtiennent du phosphore
radioactif.
L'étude du rayonnement cosmique va semer le trouble dans la compréhension de la structure de la matière ; on y
découvre entre autre le positron, anti-particule de l'électron, mais aussi les pions (prédits un peu plus tôt par
Yukawa).
Au début des années 50, les théories prédisent l'existence de telle ou telle particule et la manière dont elles
interagissent, et l'on construit des accélérateurs et des collisioneurs de particules afin de tester leur validité.
Ironie du sort, on va se retrouver avec bien plus de particules que ne le prédisent les théories du moment. Ceci va
amener dans les années 60 Gell Mann et Zweig à prédire une sous-structure aux protons et aux neutrons : les
«quarks».