ANNEXES
1° Documentation générique :
Les virus…………………………………………. 2
Les vecteurs……………………………………… 8
La phytothérapie………………………………... 12
Le Paludisme (Malaria en anglais)…….……..… 13
Le Chikungunya………………………………… 15
2° Paludisme :
Artemisia annua………………………………… 18
Spiruline…………………………………………. 22
Omega 3/6 ..……………………………………… 24
3° Chikungunya
Harpagophytum……………………………….… 26
Chlorure de Magnésium………………………… 30
4° Co-infection
Paludisme-Chikungunya………………………… 33
Chikungunya-Dengue……………………………. 34
5° Démoustication
Solutions rustique : un champignon…………… 35
Solutions brutales ou sophistiquées…………. .. 36
6° Juridique :
Contexte…………………………………………… 37
L’association « Synergétiques »………………….. 38
La Société d’Économie Mixte « Lamina-Boraha ». 39
7° Hypothèse financière
Équipements……………………………………….. 41
Fonctionnement……………………………………. 42
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Les virus
Source : Site Université Bretagne Sud
Les virus sont des particules extrêmement petites (diamètre compris entre 15 et quelques centaines de
nanomètres), constituées d'un acide nucléique ARN ou ADN (mono ou bicaténaire) inclus dans une
capside protéique.
Les virus sont des parasites obligatoires des cellules vivantes. Ils ne peuvent se développer qu'avec la
collaboration forcée de leur hôte.
La forme libre du virus, c'est-à-dire hors de l'hôte, est appelée virion. Cette forme contient peu ou pas
d'enzymes et ne peut se reproduire indépendamment d'une cellule vivante.
Dans la forme intracellulaire, le virus se comporte comme un acide nucléique en réplication,
détournant le métabolisme de l'hôte vers la synthèse des composants viraux qui s'arrangent et
composent des particules virales complètes et peuvent être libérées.
I) Particularités des virus
Les virus occupent une étrange région indéterminée entre le vivant et le non vivant.
Ils ressemblent au vivant puisqu'ils ont du matériel génétique et sont capables de mutations et de
recombinaisons. Ils peuvent donc évoluer et s'adapter à des milieux en changement. Mais en même
temps, les virus sont acellulaires. Ils ne possèdent ni ribosomes, ni machinerie métabolique leur
permettant de synthétiser des protéines et de générer de l'énergie.
En l'absence de ces composants, les virus ne peuvent se reproduire qu'à l'intérieur de cellules hôtes et
On sait que les cellules se reproduisent en augmentant de taille, puis en se divisant en deux nouvelles
cellules, chacune renfermant un assortiment complet des composants nécessaires à la vie.
Les virus, par contre, sont désassemblés en leurs composants, c'est-à-dire en protéines et acide
nucléique ; la machinerie métabolique de la cellule hôte produit alors quelques dizaines à quelques
centaines de génomes viraux et autant de capsides protéiques qui constitueront les nouvelles
enveloppes virales. Tous ces composants sont ensuite assemblés et produisent de nouvelles particules
virales définitives.
Les virus ne croissent pas. Il semble qu'ils n'obéissent pas aux lois de la thermodynamique qui
s'appliquent aux systèmes ouverts.
Par ailleurs, les virus peuvent être cristallisés. C'est une propriété des minéraux et des molécules
organiques complexes, mais pas de la cellule vivante. Placés dans de bonnes conditions d'humidité et
en présence de cellules vivantes, les virus cristallisés deviennent rapidement infectieux et se mettent à
produire de nouvelles particules virales.
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II) L'origine des virus
L'origine évolutive des virus reste largement inconnue. Trois hypothèses sont généralement avancées.
La première propose que les virus soient des vestiges de l'évolution qui ne se seraient pas développés
en cellules. Mais le fait que les virus n'obéissent pas aux lois de la thermodynamique ne permet pas de
retenir cette hypothèse.
La seconde propose que les virus aient simplifié leur structure du fait de leur mode de vie comme
parasites intracellulaires, se débarrassant de la plupart de leurs constituants initiaux pour ne conserver
que leur capside et leur matériel génétique.
La troisième hypothèse propose que les virus seraient des gènes déserteurs qui doivent revenir dans
leurs cellules d'origine pour s'y répliquer. Les tenants de cette hypothèse s'appuient sur le fait qu'il y a
plus de similarité génétique entre un virus et une cellule hôte qu'il n'y en a entre deux virus différents.
III) L'intérêt des virus
Si l'on se place au seul point de vue que les virus, en détruisant les cellules hôtes qu'ils infectent,
provoquent des maladies graves ou des tumeurs, chez l'homme, les animaux qu'il élève ou les plantes
qu'il cultive, les virus ne sont pas très intéressants
Mais il est indéniable que les virus jouent un rôle fondamental (même s'il est encore trop mal connu)
sur l'évolution des cellules vivantes. Beaucoup de génomes viraux s'intègrent pendant un certain temps
au génome de la cellule hôte, quand ils sont plus tard excisés et emballés dans de nouvelles particules
virales, ils peuvent emmener avec eux des gènes de la cellule hôte. Les virus peuvent donc transporter
et incorporer ces gènes à d'autres individus, voire à d'autres espèces. Cette hypothèse est d'ailleurs
vérifiée puisque de nombreux gènes viraux sont devenus des parties intégrantes des génomes de la
plupart des espèces vivantes. Il est donc probable que les virus aient fourni les gènes de protéines et
d'enzymes importantes aux cellules actuelles
Pendant longtemps, on a pensé que les océans étaient largement dépourvus de virus. Cela tenait au fait
qu'on ne savait pas les isoler. Depuis qu'on a découvert des techniques d'ultracentrifugation très
performantes, on sait qu'il y aurait entre cent millions et un milliard de particules virales par millilitre
d'eau de mer ! Ces virus sont probablement pour leur majorité des bactériophages dont le rôle serait
de contrôler les populations de bactéries marines et par voie de conséquence d'interférer sur les grands
cycles biogéochimiques marins (cycle du carbone, du phosphore, du soufre, etc.) et de réguler les flux
de matière et d'énergie dans les océans.
IV) Structure des virus
Tous les virions, même ceux qui possèdent d'autres constituants sont construits autour d'une
nucléocapside central. Celle-ci est composée d'un acide nucléique ADN ou ARN, enfermé dans une
capside protéique. Il existe quatre types de capsides.
Les capsides de forme icosaédrique. Un icosaèdre est un polyèdre régulier avec vingt faces
triangulaires équilatérales et douze sommets (Adénovirus). Les capsides hélicoïdales forment un
cylindre protéique creux. Elles sont rigides ou flexibles (Mosaïque du tabac). Sur les capsides
enveloppées. l'enveloppe est une couche membranaire, souvent hérissée de spicules, qui confère au
virus une forme sphérique, même si la capside est hélicoïdale ou icosaédrique (Virus de la
grippe).Enfin les capsides complexes présentent une symétrie qui n'est ni complètement icosaédrique,
ni complètement hélicoïdale. Ces capsides peuvent porter des queues (Bactériophages) ou des parois
complexes multicouches (Poxvirus de la vaccine)
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V) Les cycles biologiques viraux
On connaît chez les virus trois types de cycles reproductifs : le cycle lytique, le cycle lysogène et le
cycle à libération continue. Les deux premiers cycles concernent presque exclusivement des
bactériophages.
Le cycle lytique se déroule quand un virus envahit une cellule, se reproduit, puis se disperse par suite
de la lyse de la cellule hôte. Une cellule envahie par un virus lytique est presque invariablement tuée
en un court laps de temps
Le cycle lysogène se déroule quand un virus virulent ou lytique combine son matériel génétique avec
celui de la cellule hôte et devient de ce fait dormant. L'ADN du virus se réplique en même temps que
celui de la cellule hôte laquelle porte le nom de cellule lysogène ; le virus ou phage est appelé
prophage. Certains stimuli conduisent le prophage à devenir virulent et à entamer un cycle lytique. La
cellule lysogène est lysée et les particules virales sont libérées.
Certaines bactéries lysogènes sont d'une grande importance pour la santé humaine. Par exemple, la
bactérie responsable de la diphtérie, Corynebacterium diphtheriae, n'élabore la toxine responsable de
cette maladie que si son ADN est infecté par un prophage portant le gène qui code la toxine
diphtérique. On note le même phénomène chez Clostridium botulinum, responsable du botulisme et
chez Streptococcus pyogenes, l'agent de la scarlatine
Le cycle à libération continue est le fait de quelques phages et de beaucoup de virus animaux. Ces
virus se reproduisent et sont libérés sans interruption par des cellules hôtes qui demeurent intactes
Les virus pénètrent dans la cellule par endocytose. La vésicule d'endocytose fusionne avec un
lysosome qui permet la libération de la capside virale, laquelle peut libérer son matériel génétique dans
le cytoplasme de la cellule hôte. Le matériel génétique est répliqué et utilisé pour produire de
nouvelles capsides incluant du matériel génétique viral pour former des nucléocapsides. Celles-ci sont
transportées par le réticulum endoplasmique et l'appareil de Golgi de la cellule hôte jusqu'à la
membrane plasmique la particule virale bourgeonne et est libérée, entouré d'une enveloppe
membranaire provenant de la cellule hôte.
Les virus de la grippe, des oreillons, de la rougeole ou de la rage ont de tels cycles à libération
continue
VI) Les virus à ADN
Chez les virus à ADN, sitôt que celui-ci est présent dans une cellule hôte, il s'incorpore au génome de
la cellule et en détourne le fonctionnement à son seul profit
Une phase lytique complète qui va produire une centaine de virions nouveaux et s'achever par la lyse
de la cellule dure une vingtaine de minutes. Un certain nombre de virus à ADN établissent des
infections chroniques ou latentes qui peuvent durer plusieurs dizaines d'années. C'est le cas pour les
virus de l'hépatite B, des herpesvirus, du virus de la rougeole, du virus d'Epstein Barr, du virus de la
varicelle.
Au cours des infections virales latentes, le virus arrête de se multiplier et reste latent pendant un
certain temps avant de redevenir actif. Ainsi le virus de l'herpès simplex reste latent dans les ganglions
avant de se réactiver et donner des boutons de fièvre. Le virus de la varicelle, après des années
d'inactivité, donne lieu à une maladie de peau : le zona.
Un petit nombre de virus (probablement variants) occasionnent des infections qui se déroulent
extrêmement lentement. C'est le cas pour le virus de la rougeole qui, dix à vingt ans après l'apparition
de la maladie, provoque une dégénérescence du cerveau (Panencéphalite sclérosante subaig).
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VII) Les virus à ARN
On distingue généralement trois types de virus à ARN.
Dans le premier, la chaîne d'ARN sert directement d'ARN messager, permettant la fabrication de
nouveaux virus par la cellule hôte (Virus de la poliomyélite).
Une équipe de microbiologistes américains vient de mettre au point un virus de la poliomyélite de
synthèse (Juillet 2002). L'équipe du Professeur Eckart Wimmer a mis au point ce virus à partir des
données sur le génome de ce virus telles qu'on peut les obtenir sur Internet et avec du matériel acheté
par correspondance !
Le professeur Wimmer insiste sur le fait qu'avec relativement peu de moyens et quelques
connaissances scientifiques, tout à chacun pourrait "s'amuser" à fabriquer de tels organismes. Notons
que depuis déjà plusieurs années, on a mis au point un virus dans lequel on a inclus la séquence de
gène qui programme la fabrication d'un venin de scorpion.
Dans le deuxième, celui des rétrovirus, la chaîne d'ARN est recopiée sous forme d'ADN qui s'intègre
dans les chromosomes de la cellule hôte d'où il dirige la synthèse de nouveau virus (Virus du SIDA).
Le SIDA provoque une diminution des défenses immunitaires et rend les individus extrêmement
vulnérables face à l'attaque d'agents infectieux. Transmis par le sang et les sécrétions sexuelles, ce
rétrovirus s'attaque aux lymphocytes T4, composants essentiels du système immunitaire. Le virus
responsable (VIH) a été isolé en 1984. Un second virus (VIH 2), moins fréquent, est également connu.
En 2002, on estimait à plus de vingt millions le nombre de victimes de cette épidémie. On estime que
vers 2010, le SIDA aura fait plus de soixante-dix millions de victimes, ce qui en fera la plus terrible
épidémie que l'espèce humaine aura connue.
Dans le troisième, l'ARN doit être transcrit sous forme d'ARN complémentaire qui pourra servir
d'ARN messager dans la cellule hôte (Virus de la grippe).
Le virus de la grippe est un orthomyxovirus. Comme la plupart des virus à ARN, c'est un virus
enveloppé d'une membrane de nature lipidique qui, en fusionnant avec la membrane cytoplasmique,
lui permet de pénétrer dans la cellule hôte.
L'ARN du virus est transcrit en ARN messager par une enzyme (transcriptase), lequel peut être copié
(répliqué) en ARN viral ou traduit en protéines virales (capside). Ces différents éléments s'assemblent
à proximité de la membrane cellulaire dans laquelle viennent s'intégrer des glycoprotéines virales pour
constituer une enveloppe virale.
La grippe se manifeste par une forte fièvre d'installation rapide, accompagnée d'algies diverses (maux
de tête, courbatures, etc.), d'asthénie et de troubles respiratoires. Elle peut être grave chez les sujets
âgés, les enfants, les diabétiques, les sujets immunodéprimés. Les conséquences socio-économiques de
cette affection sont très importantes (absentéisme).
La vaccination reste l'arme la plus efficace pour combattre la grippe, même si, du fait des nombreuses
mutations du virus, elle doit être refaite tous les ans.
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