PROJET DE CONTRAT 2006–2009
Synthèse des propositions au 13 janvier 2005
En complément du document introductif visant à ouvrir un débat d’orientation, le texte qui suit constitue une synthèse
de propositions recensées à cette date. En tant que telle, elle garde un caractère provisoire et devra être enrichie sur la
base du débat et de contributions complémentaires des services et composantes.
1) Offre de formation
En ce qui concerne l’offre de formation, nos projets LMD comportent la description du dispositif proposé, à intégrer
dans le contrat, et la « déclaration de politique générale », adoptée par les conseils, précise la stratégie de mise en
œuvre de ces projets.
La réussite du LMD repose notamment sur la capacité de l’Université à mettre en place un système efficace
d’accompagnement des étudiants sous la forme d’un tutorat rénové et d’actions de soutien, notamment en ligne en
direction des étudiants salariés, sur l’utilisation des nouvelles technologies pour promouvoir de nouvelles formes
pédagogiques (langues, C2I, projets expérimentaux). L’université s’attachera à mettre en place un dispositif
d’orientation à l’entrée de ses formations comme de réorientation interne ou externe.
Quant aux indicateurs de réussite de la réforme L. M. D., l’Université compte s’appuyer sur son Observatoire des
Résultats qui se verra conforté dans ses moyens et son fonctionnement. L’Observatoire lancera en 2005, une enquête
sur les doctorants inscrits en 2002 et les docteurs ayant soutenu au cours de la même année. Les résultats de cette
enquête devront nourrir la réflexion dans les écoles doctorales.
L’Observatoire entame actuellement une étude sur les « travaux rémunérés » des étudiants dont les résultats seront
connus la première année du prochain contrat. Cette enquête spécifique sera suivie d’une autre sur le logement,
notamment des étudiants étrangers. L’enquête sur les abandons sera reconduite en fin de contrat. Par ailleurs,
l’Observatoire participera aux travaux du groupe CEREQ sur la mobilité.
L’impact de la mise en œuvre de la réforme pourra être saisi par les résultats des enquêtes annuelles qui fournissent
des données sur les caractéristiques des étudiants par âge, par sexe, par bac, sur l’exercice d’une activité rémunérée,
sur la fréquentation des bibliothèques, sur la possession d’un ordinateur, la connexion à Internet, l’activation de
l’adresse électronique offerte par Paris 1 à tout étudiant, sur la fréquentation du tutorat, etc. selon les besoins. Les
réponses aux questions concernant les choix exprimés à la sortie du bac, puis année par année quant aux projets
pédagogiques et professionnels permettront de confronter projets a priori et parcours réalisés.
Pour en assurer la diffusion la plus large et pour en favoriser l’utilisation, outre les présentations traditionnelles qu’il
en fait au CEVU, l’Observatoire mettra ses résultats en ligne. Le savoir-faire ainsi développé permettra à l’Université
de définir les indicateurs qu’elle compte privilégier, tant pour son pilotage interne que dans sa relation contractuelle
avec la DES.
La réforme LMD sera l’occasion de nouveaux progrès en matière de professionnalisation des études. Dans le
cadre du contrat seront développées les synergies entre la MUE, le CEP et les UFR et instituts, notamment pour la
mise en œuvre de la VAE. Dans l’attente des locaux permettant le déploiement d’un « espace professionnel », le
développement d’un portail, en collaboration entre les services concernés, visera à assurer uns meilleure visibilité de
nos services , avec notamment une base de données des entreprises partenaires de nos formations par l’accueil de
stagiaires ou d’autres modalités. En relation avec l’IUFM, une attention particulière sera portée à l’articulation des
parcours de master des étudiants préparant des concours d’enseignement avec leur formation spécialisée.
2 ) Recherche, technologie et formation par la recherche
Les dispositions relatives à la recherche ont, pour l’essentiel été adoptées en décembre. Dans le cadre du contrat, avec
la rédaction finale de la déclaration de politique de recherche, seront apportes divers développements et
précisions,avec notamment :
-le soutien aux programmes internationaux, impliquant également les écoles doctorales (par exemple, avec des
« universités européennes d’été »)
-la mise en place d’une démarche de suivi et d’évaluation interne des unités de recherche, sur lesquelles le comité
permanent a engagé une réflexion.
-la consultation du Conseil scientifique sur les profils des postes d’enseignants-chercheurs
-le développement d’actions de valorisation en partenariat
-dans le cadre des financements sur projet, sur enveloppe BQR ou politique scientifique, la création d’une modalité
« aide aux jeunes chercheurs »