hist Egli tabl. synth+reflex

Périodes
Titres de chaque
pér. de l’Histoire
de l’Eglise chrét.
en occident
Explication synthétique du titre
Réflexion sur l’histoire, ce ne sont que des
pistes à développer comme réflexion en
l’étayant avec les faits de la 2e colonne
1. 0-300
Naissance de
l’Eglise
5 étapes indissociables pour que naisse l’Eglise
chrétienne :
1. Pas de naissance de l’Eglise sans l’existence de Jésus
historiquement
2. Pas de naissance de l’Eglise sans l’expérience de la
Résurrection que font les apôtres
3. Pas de naissance de l’Eglise sans rupture entre
judaïsme et cette secte naissante qui va alors davantage
s’organiser en dehors du judaïsme : en +70
4. Pas de naissance de l’Eglise sans le témoignage de foi
de milliers de chrétiens qui ont préféré mourir plutôt que
de renier leur foi : c’est le temps des persécutions
chrétiennes.
5. Pas de naissance de l’Eglise sans la conversion de
l’empereur Constantin (en +- 300 ) :
On peut appliquer à toutes les religions, cette
question : le fondateur a-t-il vraiment voulu la
religion qui est née après lui ? On voit à
propos du christianisme que c’est plus
complexe qu’il n’y parait.
Se référer à quelques versets d’un texte
sacré pour justifier la religion est un peu
court quand on sait le processus de
rédaction de ces textes sacrés qui sont une
relecture après la mort du fondateur de son
message, en vue parfois de justifier, de
légitimer un mouvement qui se développe.
….
Doc sur Talpiot + formation N.T. + réflex. Sur
fondamentalisme + bible livre de Sc ? +
Lenoir
2. 4ème –
5ème
L’Eglise dans
l’empire chrétien
Grâce à la conversion de l’empereur Constantin en 300,
progressivement l’Eglise devient religion d’état (380),
- pour le pire : désormais politique et religion
s’influencent : en 395 séparation de l’empire romain en
deux, empire rom. d’occ. et d’orient => différenciation
entre orthodoxe et catholique qui deviendra séparation,
lutte de pouvoir, richesses de l’Eglise qui risque de
perdre sa priorité spirituelle, perte du charisme
fondateur au profit de l’institutionalisation, etc
- pour le meilleur : développement tout azimut de la
chrétienté : nbre. de fidèles, constructions de bâtiment,
dévelopmnt. théologique, monastique, hiérarchie, etc.
Réflexion sur le lien Eglise-Etat. Les
inconvénients ne sont-ils pas plus importants
que les avantages ? Aujourd’hui encore ce
lien en Belgique existe ? Cfr art. Jésus le
subversif : différence entre culture religieuse,
tradition religieuse et message des
Evangiles ?

3. 5ème –
11ème
Succession
d’Eclatements et
de restructurations
du monde chrétien
Dans le prolongement de cette influence politique sur la
religion et vice versa, l’empire chrétien subit des
éclatements puis des restructurations successives (476 :
fin de l’empire romain d’occ.; Clovis, Charlemagne,
invasions normandes, magyars, sarassins). En 1054, c’est
la rupture définitive entre les orthodoxes (chrét. d’orient) et
les catholiques (chrét. d’occ.). Naissance et expansion
fulgurante de l’Islam (7ème)
Idem que 2ème période, car on voit bien dans
cette période combien les aléas politiques
retentissent sur la religion et vice versa.
4. 11ème –
13ème
La chrétienté,
fondements d’une
société
L’Eglise est au sommet de son pouvoir spirituel et
temporel. Le pape est le personnage le plus puissant de
l’occident. Tout est fondé sur le christianisme : la pensée,
la politique, la culture, l’art, temps des abbayes et des
cathédrales. Mais quand on a trop de pouvoir, on en
abuse et on écrase toute contestation interne (inquisition),
on trouve un bouc émissaire extérieur (les croisades
contre le musulman).
Réflexion sur les mécanismes de pouvoir.
Quand quelqu’un à trop de pouvoir, il n’existe
plus assez de contre-pouvoir et la tentation
de totalitarisme, de sectarisme est là.
A l’intérieur : on écrase toute velléité de
contestation
A l’extér : mécanisme du bouc émissaire,
pour coaliser vers une cause extérieure les
énergies de contestation
5. 14ème –
15ème
L’automne de la
chrétienté
4 facteurs de déclin :
1. Naissance de l’esprit laïque
2. Tribulations de la papauté : 1378-1417 ; 1422-1449
3. Guerre de 100 ans : 1337 - 1453
4. Grande peste noire : 1348
Conséquences :
La belle intelligence de la foi de la période précédente est
remise en question (équilibre foi-raison), les gens se fient
plus à leur expérience personnelle (irrationalité), et
beaucoup croient que c’est la fin des temps, on voit le
diable partout, c’est le temps de la sorcellerie et de
l’inquisition
Pendant ce temps là chute de Constantinople au main des
musulmans en 1454.
Réflexion sur le fait que plusieurs fois dans
l’histoire, certains voyaient et annonçaient la
fin des temps … cela relativise aujourd’hui
par exemple ceux qui annoncent 2012
comme fin des temps.

6. fin 15ème
– 16ème
Renaissance et
Réformes
Renaissance : en temps de crise on revient aux
ressources du passé : retour aux sources de l’antiquité
des lettres et des arts (Michel Ange)
Réformes : rupture du protestantisme (protestation et
rupture de Luther) et réforme du concile de Trente
1492 : découverte du nouveau monde qui ouvre de
nouveaux débouchés économiques et religieux à
l’occident
La découverte de l’imprimerie (1455) va permettre
progressivement la diffusion large d’écrits qui ne seront le
monopole de l’Eglise
C’est aussi le temps d’humanistes (Savonarole, Erasme),
mais les violents vont l’emporter (chasse aux sorcières,
guerre de religion : 1572 : massacre de la St. Barthélémy,
édit de Nantes en 1598).
16ème : siècle d’or de l’Espagne et du Portugal
Réflexion sur les mécanismes en cas de
crise : on se réfère à ce qu’on connaît du
passé qui a marché (renaissance).
Réflexion sur l’orgueil occidental qui a écrasé
sans complexe les civilisations mayas,
aztèques, amérindiennes, etc. Cela procède
aussi d’une interprétation littérale et
fondamentaliste de la bible : ds l’apoc.
l’annonce au monde entier marque la fin des
temps, d’où la volonté d’évangéliser de force.
Il ne s’agit pas d’évangéliser de nom et dans
un vernis de surface, mais une spiritualisation
en pfdeur. de l’être humain au-delà des
religions !
7. 17ème
à la fois
épanouissement
religieux et conflits
et crises internes
Siècle d’or de la France, naissance de nbreuses.
congrégations, art baroque. Mais avènement de la science
moderne qui donne naissance au mouvement du
rationalisme. Ainsi s’oppose progessivement sciences,
philosophie, raison à Eglise, religion chrétienne, foi.
Jansénisme persécuté, guerre de religion entre
protestants et catholiques (1618-1648, révocation de l’édit
de Nantes en 1685)
Savons-nous que chez nous aussi il y a eu
des épurations ethniques (200 000
protestants ont du quitter la France à la
révocation de l’édit de Nantes).
Le Jansénisme a été persécuté car il prônait
le droit à la conscience personnelle au-delà
de la raison d’état : le roi se prend pour Dieu !
8. 18ème
Siècle des
lumières de la
Raison
Les lumières de la Raison prétendent tout expliquer :
révolution française = triomphe de la raison pure.
Opposition croissante entre raison et foi, philosophie et
religion, sciences et religion. Mais l’élan missionnaire,
interrompu lors de la révolution française, continue.
Réflexion à faire sur le lien raison-foi. La foi
est-elle uniquement irrationnelle ou doit elle
intégrer un côté rationnel : la foi ne doit pas
être dé-raisonnable, sinon on est dans la
dérive sectaire.

9. 19ème –
1ère ½ 20ème
Restauration
contre libéralisme,
naissance du
capitalisme
industriel,
rational., patriarc.
Certains veulent réinstaurer le régime monarchique
d’avant la révolution, mais le libéralisme va l’emporter (la
république française) ; séparation en France entre Eglise
et Etat (1905).
Le rationalisme débouche sur l’athéisme des Maîtres du
soupçon : grands penseurs-philosophes du 19e – 1e ½ du
20e qui ont dénoncé les mécanismes pervers de la religion
et dont certains ont été jusqu’à tuer l’idée même de Dieu.
Naissance du capitalisme industriel.
Société patriarcale dans laquelle le masculin domine
(« sois belle et tais-toi »).
Réflexion sur les maîtres du soupçon qui ont
fait avancer les choses en osant dénoncer les
mécanismes pervers de la religion. Fort de
toute une connaissance, osons-nous notre
propre pensée, osons-nous sortir des
chemins battus pour créer notre propre vie ?
…
10. 2ème ½
20ème –
21ème
Epoque
contemporaine 1
ou philosophie de
l’humanisme non
métaphysique,
changement de
paradigme en au
moins 6 axes.
C’est le défi actuel où se joue l’enjeu de la
survie de l’espèce humaine sur notre
planète :
- Du rationalisme jusqu’à l’athéisme on passe 
équilibre raison-foi, équilibre rationalisme-
irrationalisme, réconciliation philosophie-
religion/foi, Science-Foi, Raison-Foi (cfr Homme
Total de Osho ou en PRH ou autres approches
thérapeutiques intégratives ou holistiques : corps-
raison-cœur/sensibilité-être/âme)
- D’un capitalisme industriel puis financier qui met
la croissance au centre, mondiale, on passe -> à
une nouvelle économie plus solidaire, plus
sociale, plus locale (réintroduction de monnaies
locales), économie de l’Homme. Certains parlent
de décroissance ou d’altermondialisation,
d’économie du dévelop. durable, de commerce
équitable, etc …..
- D’une société patriarcale dans laquel le masculin
domine (« Sois belle et tais-toi ») on passe -> à
une reconnaissance de la part de masculin et de
féminin que nous portons tous en nous, le yin et
le yang, ce qui donne une relation plus riche, plus
égalitaire, mais aussi plus difficile à réussir entre
Là on peut carrément reprendre la colonne
d’à côté.
Débat : vers quelle forme de société allons-
nous ? Vision optimiste ou pessimiste du
futur ? Quelle lunette mettons-nous pour
regarder notre monde ? Comment trouver
sa motivation et son sens dans un monde
en mutation profonde ; cette mutation n’a
jamais été égalée dans la vitesse et
l’ampleur de ces changements ? L’enjeu
n’est-il pas la survie de notre espèce
humaine sur notre planète ?
Un nouveau changement de conscience de
masse et rapide n’est-il pas nécessaire ?
Cfr les films : Solution locale pour un
désordre global de Coline Serrault ; Nos
enfants nous accuseront ; Une vérité qui
dérange ; etc.
Cfr doc de Marc Luyckx Ghizi

l’homme et la femme.
- D’une société de la révolution verte au niveau de
l’agriculture (pesticides, engrais chimiques,
mécanisation, production à grande échelle,
industrialisation de l’aliment, etc), on passe -> à la
redécouverte de l’agrobiologie ( solutions locales
agro-sylvo-pastorale, microbiologie des sols)
- D’un habitat qui avait migré des campagnes vers
les villes, construction de mégapoles, on passe ->
à des habitats collectifs en autonomie la plus
grande possible sur les plans énergétiques, eau,
alimentation (films « Solutions locales pour un
désordre global », « Nous enfants nous
accuseront », « Home », « Une vérité qui
dérange », « La belle verte », « Monsanto », etc.)
- D’une mondialisation libérale et déshumanisante ->
on passe au développement des réseaux
sociaux, et remise en question des systèmes de
participation au pouvoir de décision,
réappropriation par les citoyens de leur destin
individuel et collectif (nouvelles démocraties,
nouveau système de gouvernance, cfr Islande au
lendemain de la crise financière !)
- Dans cette époque par rapport à laquelle nous
n’avons pas de recul, l’Eglise chrétienne reste la
première religion dans le monde, mais en occident
l’Eglise catholique apparaît en proie à une perte de
pratique qui ne s’arrête pas, avec malgré le concile
Vatican II, une tension de plus en plus forte entre
des courants plutôt traditionalistes, voire intégristes,
proches de l’institution ecclésiale, du Vatican et de
son système de gouvernance très clérical et très
pyramidal, et d’autre part des courants plus avant-
gardistes qui plaident pour une nouvelle réforme,