Islam
Statut
social de la
femme
Droit de
vote
Les femmes possèdent le droit de vote et participent activement à la vie politique et dans
les prises de décisions depuis 1400 ans (depuis la venue de l’islam). Les femmes peuvent
se présenter pour poste politique. Rôle significatif dans discussion politiques. Entrées en
débat avec le prophète. Historiquement, on leur a accordée plusieurs responsabilités
politiques et sociales, participation à la gestion d’affaires importantes de l’État.
http://mic.com/articles/29739/believe-it-or-not-islam-has-actually-extended-and-
protected-women-s-rights Nusaybah bint Ka’ab a participé au traité de Hudaybiyyah
http://muslimgirl.net/6659/the-empowered-warrior/
Droit de
demander
un divorce
L’islam déconseille fortement le divorce. Normalement, le droit au divorce revient à
l’homme. Par conséquent, la femme ne peut demander un divorce sans excuse valable.
Cependant, elle peut excercer ce droit dans certains cas, par exemples lorsque le mari ne
lui accorde pas ses droits, abuse d’elle, si le mari maltraite sa femme (violence physique
et verbale, quand le mari n’accomplit pas ses responsabilités envers sa femme , ne peut
plus ou ne veut plus la supporter financièrement (même si la femme est riche), dans la
situation ou le couple se dispute au point de ne plus pouvoir se respecter, si le mari est
impotent, a une maladie comme la lèpre qui rend difficile de vivre avec lui..etc. Voir liste
1)http://islamqa.org/hanafi/daruliftaa/7731 2)http://islamqa.org/hanafi/daruliftaa-
birmingham/19485 3)http://islamqa.org/hanafi/askimam/28738
Droit à la
propriété
Si la femme est arrivée de posséder une propriété avant le mariage, elle
conserve(retient) cette propriété après le mariage. Il reste dans son contrôle. Aussi, dans
la plupart des pays Musulmans, la femme garde son propre nom de famille(dernier nom)
et sa propre identité.
Si la femme a des revenus pendant sa vie matrimoniale, par les investissements de sa
propriété ou en conséquence du travail, elle ne doit pas dépenser un sou de ce revenu
sur le ménage, c'est l'entièrement sien. Si elle désire le faire, c’est considéré comme une
charité/cadeau envers la famille.
Le maintien complet et le support d'une femme mariée sont la responsabilité entière de
son mari, bien qu'elle puisse être plus riche qu'il est. Elle ne doit pas dépenser un sou.
http://www.islamswomen.com/articles/do_muslim_women_have_rights.php
Droit de
servir
comme
militaire
La femme musulmane n’est pas incombée de se battre lors des guerres, c’est une
responsabilité qui revient aux hommes. Cependant, des Hadith prouvent que des femmes
étaient présentent sur le champ de bataille lors de la bataille de Uhud pour venir en aide
aux soldats. Parmi elles Nusaybah bint Ka’ab est la plus célèbre pour ses efforts
courageuses. Lorsqu’elle a vu le Prohète en danger, alors qu’initialement elle devait
apporter de l’eau aux soldats, elle a pris une épée et des flèche et s’est précipitée à la
défense de celui-ci. Elle était parmi les gens qui ont protégé le Prophète, elle a reçu
plusieurs blessures et le Prophète lui a remercié et fait des louanges.
http://muslimgirl.net/6659/the-empowered-warrior/ Beaucoup de femmes musulmanes
ont aidé dans le champs de batailleen fournissant de l’eau et en donnant les premiers
soins aux soldats. Vérifier sur dans Al-Bukhari, où il y a apparemment toute une section
sur le sujet. http://www.islamawareness.net/Women/naik_women.html
Droit à
l’éducation
S’éduquer est une obligation pour tous les Musulmans et Musulmanes et représente une
acte d’adoration (culte). Enlever le droit à l’éducation à une femme musulmane est
contre la loi islamique. « [...] Dieu élèvera en degrés ceux d’entre vous qui auront cru
et ceux qui auront reçu le savoir [...] » Coran 58/11
Droit au
mariage
La femme musulmane a le droit choisir librement son époux. En effet ,la femme
musulmane a toute latitude de refuser ou d’accepter une demande en mariage
"Khansâ' bint Khidhâm al-ansâriyya vint se plaindre au Prophète (sur lui soit la
paix) que son père l'avait mariée contre son gré, alors qu'elle était Thayyib. Le
Prophète annula alors son mariage" (al-Bukhârî, 4845, Abû Dâoûd, 2101) ;
Droit à la
citoyenneté
La femme musulmane a un statut politique égale à l’homme. Économiquement, elle
représente une entité légale indépendante.
http://www.gainpeace.com/index.php?option=com_content&view=article&id=52&Itemi
d=135
http://www.gainpeace.com/index.php?option=com_content&view=article&id=122:equality-of-
men-and-women-in-islam&catid=54&Itemid=122
Droit de
passer un
contrat
Droits
parentaux
Le père est tenu de garantir à ses enfants leur subsistance dés leur naissance, voire
avant celle-ci, dés lors que l’Islam fait obligations au père d’assurer à la femme à sa
charge matérielle. Dieu (swt) a recommandé dans ses verset : « [...] et si elles sont
enceintes, pourvoyez à leurs besoins jusqu’à ce qu’elles aient accouché [...] » Coran
65/6. « [...] puis si elles allaitent [l’enfant né] de vous, donnez-leur leurs salaires. Et
concentrez-vous [à ce sujet] de façon convenable [...] » Coran 65/6 « Et les mères qui
veulent donner un allaitement complet, allaiteront leurs bébés deux ans complets. Au
père de l’enfant de les nourrir et les vêtir de manière convenable [...] » Coran 2/233.
Le droit de garde accordé à la mère est largement justifié : « Dieu, dans son immense
sagesse, a donné la garde des enfants à la mère parce que son amour pour ses enfants
et sans limite [...] » http://www.aslim-taslam.net/article.php3?id_article=234
Droit de
travailler et
de recevoir
un salaire
égal à celui
de
l’homme,
de
dépenser
librement
- l’Islam a permis à la femme d’exercer toutes les fonctions et d’accomplir les travaux
licites convenant à sa nature. http://www.aslim-taslam.net/article.php3?id_article=234
o L’Islam n’a pas interdit à la femme de travailler, bien au
contraire, il lui a permis de procéder à des transactions
commerciales et financières qui sont valables même sans le
consentement du tuteur ou de
l’époux. http://womeninislam.ws/fr/le-travail-de-la-
femme.aspx Par contre, pas de mixité et promiscuité avec
les hommes + Il faut que le travail soit à la base un travail
licite et compatible avec la nature de la femme : elle ne doit
pas travailler dans les domaines incompatibles avec sa
nature comme les industries lourdes et les travaux liés à la
guerre et ceux qui la rabaissent comme les travaux de
nettoyage spécialement réservés aux hommes, le nettoyage
des rues que la Charia n’admet pas pour la femme.
-Dieu, le Très Haut dit : « Ne convoitez pas ce que Dieu a attribué aux uns d’entre vous
plus qu’aux autres ; aux hommes la part qu’ils ont acquise, et aux femmes la part
qu’elles ont acquise. Demandez à Dieu de sa Grâce. Car Dieu, certes , est Omniscient.
» Coran 4/32 La femme, comme l’homme, peu maîtriser les valeurs économiques et en
disposer selon l’intérêt. En effet, le droit à la propriété est garanti en Islam par les
textes du Coran et de la Sunna, quelle que soit la nature de cette propriété (argent,
bien immobiliers, terres agricoles, etc.).
Droits de
succession
Les femmes ont le droit d’hériter. « Aux hommes revient une part de ce qu’ont laissé
père et mère ainsi que les proches ; et aux femmes une part de ce qu’ont laissé les
pères et mères ainsi que les proches, que ce soit peu ou beaucoup ; une part fixée. »
Coran 4/7 Par contre, pas la même portion que l’homme
Sécurité
financière
(et dans le
cas du
divorce),
dot lors du
mariage
Si la femme travaille pour survivre et se prendre en charge, l’Islam lui a garanti ce
droit, car le régime de la prise en charge en Islam enjoint au père de prendre la
charge de sa fille jusqu’à ce qu’elle se marie, après quoi sa charge et celle de ses
enfants reviennent à son mari ; si son mari meurt, cette charge revient à nouveau
chez son père ; s’il ne vit plus, celle-ci revient à ses enfants et si ses enfants sont
en bas âge, cela revient à ses frères et ainsi de suite, aux plus proches parents.
Elle est ainsi prise en charge, de la naissance à la mort et n’a pas besoin de
travailler pour manger et vivre. On lui accorde tout cela pour qu’elle se consacre
exclusivement à la délicate mission qui consiste à prendre soin du foyer et éduquer
sainement les enfants, mission qui exige d’elle un effort immense et beaucoup de
peine. http://womeninislam.ws/fr/le-travail-de-la-femme.aspx
L’Islam a garanti à la femme le droit à être prise en charge matériellement. Il a imposé
cette obligation à l’homme - qu’il soit père, époux ou fils - en exemptant la femme de
toutes charges économiques du foyer, tout en protégeant l’ensemble de ses droits civils
et financiers. Ainsi, la femme mariée possède ses propres biens. C’est à l’époux qu’à
été attribuée la charge des dépenses du foyer et de sa femme. C’est là une des
marques de la grande sollicitude de l’Islam envers la femme. http://www.aslim-
taslam.net/article.php3?id_article=234
Droit à la dot : « Et donnez aux épouses leur matin (dot) de bonne grâce [...] » Coran
4/4. C’est l’époux qui est obligé de verser la dot. Celle-ci est un droit absolu pour la
femme. Sans elle le mariage n’est pas valable.
Droit à
l’avortemen
t
(interruptio
n volontaire
de
grossesse)
L’islam considère l’interruption volontaire d’une grossesse comme étant un péché. La
femme musulmane ne possède donc pas le droit à l’avortement.
Droit de
témoignage
Les femmes peuvent témoigner, mais Le Coran rend le témoignage de l’homme égal à
celui de deux femmes (dans les affaires financières) « Ô les croyants ! Quand vous
contractez une dette à échéance déterminée, mettez-la en écrit ; et qu’un scribe l’écrive,
entre vous, en toute justice ; un scribe n’a pas à refuser d’écrire selon ce que Dieu lui a
enseigné ; qu’il écrive donc, et que dicte le débiteur : qu’il craigne Dieu son Seigneur, et
se garde d’en rien diminuer. Si le débiteur est gaspilleur ou faible, ou incapable de dicter
lui-même, que son représentant dicte alors en toute justice. Faites-en témoigner par deux
témoins d’entre vos hommes ; et à défaut de deux hommes, un homme et deux femmes
d’entre ceux que vous agréez comme témoins, en sorte que si l’une d’elles s’égare, l’autre
puisse lui rappeler. » (sourate 2 intitulée la Vache, Al-Baqarah, verset 282). devant la Loi
islamique, les deux sexes ont droit à la même égalité. http://www.islamophile.org/spip/La-
position-de-l-Islam-quant-au.html La justice n’a pas de sexe. D’après le Coran, hommes et
femmes reçoivent la même punition pour les crimes tels que le vol (5 : 38 [1]), la
fornication (24 : 2 [2]), le meurtre ou les blessures corporelles (5 : 45 [3]).
Selon la majorité des jusristes,le témoignage de la femme ‘est pas recevable dans les
affaires de crimes majeurs, ainsi que dans les affaires requérant l’application du talion,
cette exclusion s’explique par le fait qu’on veut protéger la femme et lui éviter les scènes
de crimes et de violence contre les personnes, contre l’honneur ou contre les biens. Il est
ainsi fréquent de voir une femme fermer les yeux ou fuir de panique devant une scène
sanglante ; en conséquence, il devient difficile pour une telle femme de rendre compte de
manière fidèle des circonstances du crime.
égalité entre le témoignage des deux sexes : 4] Sourate 24 intitulée la Lumière, An-Nûr :
6. Et quant à ceux qui lancent des accusations contre leurs propres épouses, sans avoir d’autres témoins
qu’eux mêmes, le témoignage de l’un d’eux doit être une quadruple attestation par Dieu qu’il est du
nombre des véridiques,
7. et la cinquième [attestation] est ‹que la malédiction de Dieu tombe sur lui s’il est du nombre des
menteurs›.
8. Et on ne lui infligera pas le châtiment [de la lapidation] si elle atteste quatre fois par Dieu qu’il [son mari]
est certainement du nombre des menteurs,
9. et la cinquième [attestation] est que la colère de Dieu soit sur elle, s’il était du nombre des véridiques
-
Droit de
signer avec
son nom
(nom de
famille du
mari)
La femme garde son nom (nom de famille de son père) et son identité après le mariage.
La femme musulmane ne peut voyager seule, sans un proche (mari, père, fils ou autre homme avec
qui le mariage n’est pas permis. : « La femme ne doit voyager qu’avec un proche parent (mahram) et aucun
homme ne doit entrer chez elle qu’en présence d’un proche parent ». Alors un homme s’écria : Ô Messager d’Allah ! Je
voudrais sortir en expédition dans telle ou telle armée alors que ma femme est sortie pour le pèlerinage. Vas avec
elle, lui dit-il. (Al Boukhari (2/658), hadith n° 1763.)
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