Le contrôle de l’activité hypophysaire : élément de correction
Première question : 10 points
Vous devez montrer que vous savez saisir les informations pertinentes parmi toutes celles qui vous
sont données, et que vous savez les interpréter.
La femelle du Macaque (guenon) possède un cycle sexuel dont les phases et la durée sont identiques à
celles de la femme. J’en déduis qu’à travers l’étude du cycle du Macaque, nous comprendrons le cycle de la
femme.
Etude de documents :
JOQ la concentration plasmatique de LH est en moyenne de 5ng/mL et qu’il connait un
pic de 35 ng/mL vers le 14ème jour.
JSQ ces mesures ont été faites chez des guenons « normales ».
JDQ que la courbe A est la courbe témoin, qui nous servira de « référence ».
JOQ une concentration moyenne de LH à 20ng/mL chez les guenons.
Or JSQ seuls les 2 ovaires ont été enlevés.
JDQ les ovaires maintiennent la LH à une concentration 4 fois plus basse (hypothèse :
rétrocontrôle négatif ?) et sont à l’origine du pic de LH en milieu de cycle.
JOQ une diminution de 20 à 5ng/mL (valeur normale) de la concentration de LH après
t0.
Or JSQ les guenons ovariectomisées ne subissent qu’une perfusion continue d'une
faible dose d'œstradiol.
JDQ les ovaires exercent un rétrocontrôle négatif (hypothèse vérifiée) sur
l'hypophyse par l'intermédiaire de cet œstradiol.
JOQ un pic de LH à 35ng/mL de même valeur que celle de la courbe témoin le
lendemain de t1.
Or JSQ une injection supplémentaire d’une forte dose d’oestradiol a été réalisée.
JDQ le pic d'œstradiol crée le pic de LH, une forte dose d’oestradiol exerce donc un
rétrocontrôle positif sur l’hypophyse.
Les JSQ : 1 point
Cette étude de document va nous permettre de répondre à la question:
Ce document nous montre donc que les ovaires exercent un rétrocontrôle sur l'hypophyse par l'intermédiaire de
leur sécrétion œstrogène. Ce rétrocontrôle est négatif 27jours sur 28, inhibant l'hypophyse. Le quatorzième