
ETAPE 1
ELABORATION DU
SCHEMA
Diapo 6
Fiche 3
L’enseignant invite les élèves à
réaliser la première partie du schéma
dont le sujet est explicite
(l’organisation de Londres, ville
mondiale) en prélevant un certain
nombre d’informations utiles. Les
élèves vont être confrontés à un
certain nombre de difficultés
(comment cartographier la Tamise
ou encore les limites du Grand
Londres ?) qu’ils résoudront en
proposant des solutions (cours
dialogué)
Comment représenter
l’organisation
générale de Londres,
ville mondiale sur un
document
cartographique
lisible ?
- L’organisation générale de la ville : Il s’agit ici de commencez par tracer le cadre du croquis :
Tamise, limites du Grand Londres. Sera utilisée pour cela, la carte étudiée précédemment
(« Grand Londres : repères chiffrés et cartographiques »). Comme il s’agit d’un schéma, il est
demandé aux élèves de simplifier les tracés. Le tout est fait sur une feuille de brouillon (ou un
papier calque). La fiche 3 servira à mettre au propre le croquis final et pourra être relevée et
notée.
- les fonctions de commandement : les élèves doivent faire apparaître certaines informations
primordiales : les CBD, le siège du parlement, les aéroports, le parc olympique, le projet Thames
Gateway (régénération de l’estuaire de la Tamise projet de densification programmé pris sur
les anciennes friches industrielles de la ville), le M25 saturé et les différentes voies d’accès
autoroutières au Grand Londres.
- la légende : les élèves doivent noter toutes les informations reportées sur une feuille à part car
elles constitueront les éléments de la légende qu’il conviendra d’organiser.
- Feuille blanche +
fiche croquis pour les
consignes
- Réflexion sur la
réalisation
cartographique avec
collecte des
informations
importantes pour
l’élaboration du
schéma (figurés et
explications)
- Travail à finir pour la
fois prochaine
-Préparer l’étude de la
carte de la Fiche 2
II. DES
AMENAGEMENTS QUI
RENFORCENT
L’ATTRACTIVITE
Diapo 7
Fiche 2
La correction de l’analyse de la carte
doit permettre aux élèves
d’appréhender une particularité de
Londres : la présence de la Green Belt
qui contraint à une extension
polycentrique.
La capitale fait aussi montre d’une
accessibilité multiple (autoroute, voies
ferrées, aéroports internationaux,
ligne à grande vitesse) qui en fait un
hub majeur à toutes les échelles (du
régional à l’international).
Pourquoi Londres
peut-elle être
qualifiée de nœud de
communication
international ?
Pourquoi le
développement de la
ville s’organise-t-il
autour de plusieurs
centres ?
- La ceinture verte (Green belt) est un concept créé pour contrôler la croissance des villes. Elle fut
appliquée à Londres dès1947. L'idée est d'entourer une agglomération d'une zone non-bâtie, où
l'urbanisation sera limitée, afin de maintenir un espace où l'agriculture, les forêts et les loisirs de
plein air pourront se développer. Le but principal de la politique des ceintures vertes est
d'empêcher l'étalement urbain.
- Hub majeur : Londres dispose de cinq aéroports internationaux : Heathrow (4ème aéroport
mondial en termes de trafic de passagers, avec environ 65,9 millions qui y ont transité en
2010/1er aéroport mondial pour le trafic international avec plus de 63 millions de passagers en
2011), Luton, Stansted, Gatwick et l’aéroport de la City (vols européens + un long courrier en
provenance de New York). De plus, pour relier le continent Européen, Londres dispose d’une
ligne à grande vitesse (CTRL : Liaison ferroviaire du Tunnel sous la Manche). Il faut environ
2h15 pour relier Londres à Paris et 1h50 pour se rendre à Bruxelles via l’Eurostar.
Carte : la structure
spatiale de l’aire
métropolitaine en 2008
- Mise en commun de
l’analyse dont la
correction fait l’objet
d’une prise de notes
(trace écrite)
ETAPE 2
ELABORATION DU
SCHEMA
Diapo 8
Fiche 3
L’enseignant invite les élèves à
réaliser la seconde partie du schéma
en réfléchissant aux informations qui
semblent intéressantes de
cartographier pour nourrir leur
production.
Comment représenter
l’organisation
générale de Londres,
ville mondiale sur un
document
cartographique
lisible ?
- la ceinture verte est cartographiée : elle est une originalité à Londres qui fut la 1ère ville du
monde à l’adopter.
- Les différents réseaux de communication doivent également apparaître sur le schéma : on
complète la liste des aéroports internationaux en ajoutant Luton, Stansted, Gatwick. On place la
ligne de l’Eurostar (avec Saint Pancras, la gare d’arrivée en plein cœur de Londres) ainsi que les
voies ferrées (RER : projet Crossrail et Tamelink)
- La question de la mobilité est au cœur de l’aménagement urbain de la ville : son bon
fonctionnement passe par le développement de modes de transports alternatifs à l’automobile.
Comme dans nombreuses grandes villes, la question des interconnexions entre les différents
réseaux de transport reste posée.
- Feuille blanche +
fiche croquis pour les
consignes
- Réflexion sur la
réalisation
cartographique avec
collecte des
informations
importantes pour
l’élaboration du
schéma (figurés et
explications)
II. DES
AMENAGEMENTS QUI
RENFORCENT
L’ATTRACTIVITE
Diapos 9 et 10
Fiche 2
L’enseignant divise la classe en deux
groupes. L’exemple de l’aménagement
récent de Stratford, quartier à cheval
sur trois borough parmi les plus
pauvres de Londres met en lumière la
politique de renouvellement urbain
mise en place dans la capitale pour
accroître sa métropolisation. Cette
politique renforce l’internationalité de
la ville mais au prix d’une
fragmentation socio-spatiale accrue.
La mise à l’écart des populations les
plus vulnérables de la ville est un
pendant à la volonté de la
municipalité et de l’Etat de faire de
Londres une métropole d’envergure
mondiale, une agglomération
attractive au niveau international donc
ouverte aux appétits des promoteurs
étrangers.
Pourquoi peut-on dire
que les JO
s’inscrivent dans une
politique plus globale
de renouvellement
urbain ? Quels
problèmes entraîne la
métropolisation
accrue de Londres ?
1er groupe : La complète transformation de Stratford à l’occasion des JO montre que l’on entend
métamorphoser la ville pour orienter son évolution vers une organisation répondant aux
exigences de la mondialisation et d’une ville globale. Cette banlieue industrielle en déclin est
devenue en moins de 10 ans, un pôle de redynamisation de l’Est londonien : au-delà de l’accueil
des JO, cet espace doit permettre de résorber une partie de l’extension urbaine tout en se
présentant comme un territoire ouvert aux investissements internationaux. Les promoteurs de
cette rénovation sont la municipalité (GLA : Greatest London Authority) et l’Etat. Les collectivités
locales n’ont plus guère de compétences dans l’aménagement de Stratford.
2ème groupe : Les quartiers les plus précaires de la capitale sont essentiellement situés à l’Est du
Grand Londres, dans les boroughs (comtés, circonscriptions) de Newham et de Hackney. Les
difficultés socio-économiques concernent surtout l’emploi, les revenus et le logement. Le taux de
chômage est presque deux fois plus élevé que dans le reste de la ville (14.6% contre 8.6). Plus
de la moitié des enfants de Newham vivent dans des familles pauvres (56%). La population y
est extrêmement cosmopolite (« face pauvre de l’immigration dans une ville globale » Manuel
Appert) puisque seuls 10% des enfants scolarisés ne sont pas issus d’une minorité ethnique.
Par ailleurs, une grande proportion de la population vit dans des logements précaires (50%) ou
temporaires. Le nombre de ménage en attente d’un logement social (36 000) montre que la
pression sur les marchés de la vente et de la location immobilière a été très forte : les prix ont
connu une croissance de + 150% depuis 2000 et le logement social se fait de plus en plus rare
depuis le right-to-buy (loi autorisant la vente des logements sociaux).
1er groupe :
- Texte : Les JO, vitrine
et levier d'une capitale
de la mondialisation
2ème groupe :
- Carte de l’indice de
précarité dans le Grand
Londres
- Tableau comparatif
des caractéristiques
socio-économiques
Newham/Londres
Les élèves travaillent
en autonomie durant
10 minutes et
répondent au
brouillon. Une mise
en commun est
ensuite proposée et la
correction fait l’objet
d’une prise de notes.