AVANCER AVEC DIEU -3 EN SERVANT NOTRE SEIGNEUR…
Message donné A l’Eglise Protestante Evangélique de Champs-Val Maubuée
www.eglise-protestante-champs.fr
le dimanche 23 Octobre 2011 par Nicolas Rinderknecht
Dimanche dernier nous avons parlé de comment avancer dans notre vie, avec Jésus Christ. Ce
matin, j’aimerai vous encourager à avancer dans la pratique de votre foi, et dans votre service à
notre Seigneur.
Et pour se faire, j’aimerais que nous prenions Matthieu 25. C’est un texte rarement prêché. Il est
de portée eschatologique et souvent nous pensons qu’il est difficille d’en retirer quelque chose
pour aujourd’hui.
Mais 1 Timothée 3 :16-17 nous dit « Toute l’écriture est inspirée de Dieu, utile pour enseigner la
vérité, réfuter l’erreur, corriger les fautes, et former à une juste manière de vivre, afin que
l’homme de Dieu soit parfaitement préparé et équipé pour faire toute action bonne ». 2 Timothée
3.16, BFC
D’après Dieu, tous les textes de la Bible sont non seulement inspirés, mais aussi utiles. Et Dieu
utilise tous les textes de la Bible pour atteindre son objectif : que nous soyons préparés et
équipés pour faire de bonnes actions.
Lisons ensemble à voix hautes Matthieu 25 : 31
« Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire avec tous les anges, il siégera sur son trône
royal. 32 Tous les peuples de la terre seront assemblés devant lui et il séparera les gens les uns
des autres comme le berger sépare les moutons des chèvres ; 33 il placera les moutons à sa
droite et les chèvres à sa gauche. 34 Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : «Venez, vous
qui êtes bénis par mon Père, et recevez le Royaume qui a été préparé pour vous depuis la
création du monde. 35 Car j'ai eu faim et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif et vous
m'avez donné à boire ; j'étais étranger et vous m'avez accueilli chez vous ; 36 j'étais nu et vous
m'avez habillé ; j'étais malade et vous avez pris soin de moi ; j'étais en prison et vous êtes venus
me voir.» 37 Ceux qui ont fait la volonté de Dieu lui répondront alors : «Seigneur, quand
t'avons-nous vu affamé et t'avons-nous donné à manger, ou assoiffé et t'avons-nous donné à
boire ? 38 Quand t'avons-nous vu étranger et t'avons-nous accueilli chez nous, ou nu et t'avons-
nous habillé ? 39 Quand t'avons-nous vu malade ou en prison et sommes-nous allés te voir ?» 40
Le roi leur répondra : «Je vous le déclare, c'est la vérité : toutes les fois que vous l'avez fait à
l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait.»
41 « Ensuite, le roi dira à ceux qui seront à sa gauche : «Allez-vous-en loin de moi, maudits !
Allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et ses anges ! 42 Car j'ai eu faim et vous
ne m'avez pas donné à manger ; j'ai eu soif et vous ne m'avez pas donné à boire ; 43 j'étais
étranger et vous ne m'avez pas accueilli ; j'étais nu et vous ne m'avez pas habillé ; j'étais malade
et en prison et vous n'avez pas pris soin de moi.» 44 Ils lui répondront alors : «Seigneur, quand
t'avons-nous vu affamé, ou assoiffé, ou étranger, ou nu, ou malade, ou en prison et ne t'avons-
nous pas secouru ?» 45 Le roi leur répondra : «Je vous le déclare, c'est la vérité : toutes les fois
que vous ne l'avez pas fait à l'un de ces plus petits, vous ne l'avez pas fait à moi non plus.» 46 Et
ils iront subir la peine éternelle, tandis que ceux qui ont fait la volonté de Dieu iront à la vie
éternelle y . »
Le passage que nous avons sous les yeux est appecommunément par beaucoup d’évangéliques
le jugement des nations. Il ne s’agit probablement pas du jugement dernier comme la Bible en
français Courant le dit. Car en principe le jugement dernier est le dernier jugement : le grand
trône blanc à la fin de l’apocalypse. Il ne s’agit pas non plus du jugement des Croyants, car ce
jugement destiné à remettre des récompenses à ceux qui ont honorés notre Seigneur. Ici il ne
s’agit pas de remettre de récompense mais de décider qui va à la vie éternelle et qui va à la mort
éternelle.
Il s’agit ici d’un jugement sans nul doute à la sortie de la tribulation car Matthieu 24 nous
parle de la tribulation que traversera la terre et Matthieu 25 est juste après Matthieu 24. Avant la
tribulation, Jésus revient enlever son église. Je le crois parce qu’on ne voit pas l’église dans la
tribulation de l’apocalypse, après le chapitre 4 ! Et puis 1 Thessaloniciens 4 nous parle de
l’enlèvement de l’église et tout de suite après au chapitre 5, nous voyons le jour du Seigneur
commencer, par la nuit ! Et la nuit est toujours le symbole de la punition divine. A la sortie de la
tribulation, Jésus viendra instaurer son royaume, sous une forme provisoire, le millénium, puis de
manière définitive. Nous nous trouvons donc à la sortie de la tribulation et juste avant le
millénium.
sus nous parle en début de texte du Fils de l’Homme. C’est une référence à lui-même et une
expression messianique de Daniel 7 :13-14. Ce qui se passe dans Matthieu 25 est exactement ce
que Daniel avait prophétisé : la domination l’honneur et la royauté lui sont donnés. Il va régner
éternellement ! Et le Fils de l’homme a les pleins pouvoirs pour régner, faire le tri et décider qui
va vers la vie éternelle et qui va en enfer.
Jésus Christ ici utilise une métaphore : selon les traductions que vous avez, il s’agit de moutons et
des chèvres dans la Bible en Français Courant ou des brebis et des boucs dans le Second. Jésus
utilise une image bien connue à l’époque pour illustrer son point. Tous les bergers savaient
qu’une chèvre ce n’était pas une brebis, et un mouton n’était pas un bouc ! Le mouton et la brebis
tiennent sous le froid ensemble, pas les chèvres ni les boucs ! Leurs chaires sont différentes ! Ce
qu’elles mangent est différent ! Une chèvre grimpe à l’arbre, mais pas un mouton ! Et puis leur
corne leur donne un comportement fondamentalement différent ! J’en ai fait l’expérience cet été,
partie en ballade seul une journée dans les montagnes Cascades en direction du SnowLake. J’ai
rencontré 4 chèvres sauvages. Et la dernière n’a pas voulu me laisser passer. Les chèvres parce
qu’elles ont des cornes, peuvent devenir agressives et tenir tête à un tel point qu’elles peuvent
embrocher un humain.Tout berger savait qu’une chèvre ce n’est pas une brebis ! et un bouc
n’est pas un mouton. Ce sont deux sortes différentes de bête. Il est normal de les séparer. Il en est
ainsi de Jésus Christ. Il y a deux sortes de gens totalement différents, et un jour il les
séparera.
Maintenant voilà là où cela devient intéressant. On peut avoir une approche eschatologique
différente sur ces textes, et beaucoup en discuter ! Mais ne ratons pas toute la dimension pratique
de ce texte ! Parce ce texte nous a aussi été donné pour que nous nous améliorons et que nous
soyons équipés en bonne œuvre. Qu’apprenons nous, nous apprenons que les critères de
sélection , donc de jugement ne sont rien d’autres que les valeurs du ROI !
Et je vois ici cinq valeurs que le Roi a, cinq valeurs que les brebis de Jésus Christ ont. Cinq
choses pratiques qu’elles sont, qu’elles croient, qu’elles mettent en pratique. Ce sont cinq choses
qu’en principe nous sommes, croyons et nous mettons en pratique.
Première Valeur
I. La relation avec le Roi.
Lorsque nous lisons ce texte, Jésus donne le royaume aux brebis et en donne la raison : au
verset 35 nous lisons « J’ai eu faim, vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soir, vous m’avez
donné à boire, j’étais étranger, vous m’avez accueilli chez vous » et il continue avec quatre
autres besoins. Six fois, Jésus dit « « j’ai eu » ou « j’étais » et six fois « vous m’avez »
ou « vous êtes ». D’un côté, le pronom personnel première personne au singulier, de l’autre le
pronom personnel deuxième personne du pluriel. C’est donc une question de relation
personnelle
Lorsque Jésus dit au verset 34 : « Venez, vous qui êtes bénis par mon Père et recevez le
royaume », Jésus utilise dans le grec, pour bénir, non le verbe utilisé dans les béatitudes qui
veut dire « bien heureux » mais l’autre mot qui veut dire que « dont on dit du bien ». Le Père
dit du bien de ses brebis. Cela implique de la part des brebis, une relation déjà présente avant
le jugement. On ne peut pas dire du bien de quelqu’un sans le connaître avant et sans avoir vu
ce qu’il pense dit et fait !
La raison pour lequel les moutons rentrent dans le ciel, contrairement à ce que
beaucoup de personnes pensent à la lecture de ce passage, n’est pas une question
d’œuvres, de bien ou de mal omis ou commis, c’est une question de relation.
C’est aussi ce que Jésus dit en Mattieu 7.22 : « Au jour du jugement, beaucoup me
diront : « Seigneur, Seigneur c’est en ton nom que nous avons été prophètes, c’est en ton nom
que nous avons chassé des esprits mauvais, c’est en ton nom que nous avons accompli de
nombreux miracles ! Ne le sais-tu pas ? » Alors je leur déclarerai, je ne vous ai jamais
connus ! Allez-vous-en loin de moi, vous qui commettez le mal ! » »
Ce n’est pas une question de faire, combien même ce que nous ferions serait extraordinaire,
miraculeux, véridique, soulageant ou délivrant des démons. Ce ne sont pas les œuvres qui
sauvent mais le fait d’être connu de lui une autre manière de parle de relation. Le refus
dans le royaume sera motivé par cette triste réalité « je ne vous ai jamais connu ». Aux yeux
du roi c’est la relation qui compte.
C’est uniquement celui qui a une relation avec lui qui rentre ! Dans ce sens, le royaume de
Dieu est la prolongation d’une relation déjà existante ! Vous notez que le royaume n’est pas
une surprise pour les moutons. Ils sont surpris du bien qu’ils ont fait à Jésus, mais pas d’y
entrer. La vie ici-bas est une préparation pour l’éternité. Ceux qui ont une relation avec le bon
berger vont auprès de lui après la mort. Ceux qui vivent déjà dans la présence de Dieu
maintenant, vivront dans la présence de Dieu plus tard.
Si vous étudiez les religions, vous trouverez que naturellement il y a une tendance qui revient
sans cesse. Toutes les religions vous disent, qu’il vous faut faire des œuvres. Les religions
chrétiennes qui s’éloignent de la parole de Dieu laissent entendre que si vous faites des
œuvres, si vous donnez votre argent, si vous allez à l’église, si vous ne tuez pas et ne volez
pas, vous irez au ciel…sans doute. Ce n’est pas sûr mais sans doute. L’hindouisme vous dit
que si vous faites le bien, vous vous réincarnerez dans un meilleur carma. Les témoins des
Jéhovah vous diront qu’il faut prêcher l’évangile de porte en porte pour avoir une chance de
faire partie des élues. Les musulmans vous diront qu’il faut pratiquer les cinq piliers, faire le
ramadan, prier cinq fois par jour, donner l’aumône, aller à la Mecque et vous aurez une
chance. Mais vous ne saurez que lorsque vous serez devant Dieu et qu’il pardonnera vos
péchés…ou non ! Le problème avec cela c’est que vous ne pouvez revenir en arrière pour
changer votre destinée. Un autre problème c’est que vous ne savez jamais si vous en avez fait
assez ! C’est exactement pour cela que Jésus Christ est venu. Il est venu pour tout accomplir à
la croix, pour tout payer afin que nous soyons réconciliés et que nous ayons une relation avec
lui.
Jésus désire cette relation avec nous ! La Bible nous le dit de plusieurs manières différentes. Il
s’agit d’être réconcilié, il s’agit d’être réunis avec lui, d’être unis à Lui, d’être en Jésus Christ,
de demeurer en lui, de faire partie de la famille de Dieu, d’être enfant de Dieu, d’être les
frères et sœurs de Jésus Christ, ses cohéritiers, son peuple, son troupeau, son corps, son
épouse. Toutes ces images sont des images relationnelles ! Elles nous prouvent à quel point
Jésus désire de tout cœur que chacun de nous soit réconciliés avec lui. Dieu désire être un
Père spirituel pour Nous. Jésus veut être notre berger. Toute la question est ce que nous en
faisons. Le voulons-nous ? ou pas ?
Mais toute la question est aussi de savoir si nous avons une vraie relation avec Jésus Christ !
Je veux dire pensons nous à lui dans la journée ? lui parlons nous ? l’écoutons nous ? le
laissons nous nous guider en tant que berger ?
Deuxième valeur que nous voyons dans notre texte.
II. La pratique de la volonté de Dieu.
Verset 37 « ceux qui ont fait la volonté de Dieu lui répondront « Seigneur quand t’avons-
nous donné à manger, à boire…etc. » » Matthieu 25.37, BFC
Et vous notez particulièrement que Jésus lui-même dit de ses moutons qu’elles ont fait la
volonté de Dieu ! En Matthieu 7.21, Jésus dit aussi un chose semblable : « Ce ne sont pas
tous ceux qui me disent « Seigneur, Seigneur » qui entreront dans le royaume des cieux, mais
seulement ceux qui font la volonté de mon Père qui est dans les cieux ». Matthieu 7.21, BFC.
Encore une fois la tentation peut être rapide de croire que faire la volonté de Dieu, ou faire de
bonnes œuvres nous sauverait ! C’est une idée qui fait écho et résonnance en nous ! Mais
c’est le piège classique humain dans lequel toute religion tombe par tradition. Cela
correspond aussi à une tendance que nous avons au fond de nous et un mensonge : si nous
pouvions nous sauver nous-même, Jésus Christ n’aurait pas eu besoin de venir sur cette
terre , et il n’aurait pas eu besoin de mourir pour nos péchés!
De tout temps, de tout âge, l’homme dans la bible a toujours été saupar la foi et la
confiance en Dieu. Ce fût le cas du peuple d’Israël, de Noé, d’Abraham : La bible nous dit
en Genèse 15 qu’ « Abraham crut à Dieu et il fût justifié ! » Et nous lisons la même chose au
sujet de David ! La foi sauve, la foi pour Dieu est le mode de vie qu’il souhaite voire en
nous ! « Le juste vivra par la foi » nous dit Habakuk 2.4
Nous voyons cela aussi clairement en Ephésiens 2 :8 « C’est par la grâce que vous êtes
sauvé, par le moyen de la foi et cela ne vient de vous, c’est le don de Dieu ! Ce n’est pas par
les œuvres afin que personne ne se glorifie ! »
Ce verset redit la même chose encore et encore et est très claire. Il continue au verset 10.
Nous lisons que nous sommes pas pour des œuvres que Dieu a préparé d’avances. 2 Timothée
3 :16, vu précédemment nous dit quel objectif Dieu a prévu pour nous : des bonnes actions.
Le fait que nous soyons sauvés par la grâce, ne met pas de côté de quoi nous sommes sauvés :
le péché, et notre nature pécheresse. Cela ne met pas de côté ce de quoi Dieu aimerait que
nous nous détournions le péché et ce vers quoi Dieu aimerait que nous nous tournions, une
vie d’œuvres justes et bonnes, une vie de justice.
Nos actions et nos œuvres, reflètent notre amour pour lui.
Jean 14.15 « Si vous m’aimez, gardez mes commandements ». Jean 14.15, NEG.
Nos actions et nos œuvres reflètent la connexion que nous avons avec lui.
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