selon des modalités conformes à la Charia.
Actuellement la BID comporte 56 pays membres dont les
plus grandes participations sont l'Arabie saoudite (26.5%),
Libye (10.6%), les Emirats Arabes Unis (7.5%) et le Koweït
(7.1%). En 1975, la Dubai Islamic Bank (DIB) a vu le jour.
Elle est considérée comme étant la première banque islamique
universelle et non gouvernementale. Durant la même période,
le nombre de banques islamiques similaires a connu une
expansion rapide : La Kuwait Finance House en 1977, la
Banque Fayçal en Egypte dans la même année, la banque
islamique de Jordanie (1978) ainsi que la banque islamique du
Bahreïn en 1980. De plus, un groupe de banques
d’investissement spécialisées a été crée, notamment, la société
d’investissement de Nassau en 1977, la société
d’investissement du Golfe basée à Sharja également créée en
1977 et la Sharia Investment Services basée à Genève en
1980.
Les années 90 ont connu l’expansion de la Banque de détail
islamique et la naissance de la désintermédiation financière
islamique, soit le passage d’une économie d’endettement à
une économie de marchés financiers. Durant ces années, les
IFI3 deviennent de plus en plus structurées, et leurs règles de
fonctionnement se sont raffinées. Ainsi, en 1991, la principale
organisation internationale de normalisation de l’industrie de
la finance islamique a été créée :
l’Accounting and Auditing Organisation for Islamic Finance
Institutions (AAOIF) qui sera
chargée d’élaborer les standards comptables appropriés pour
les IFI.
Selon les estimations du FMI, il existe actuellement plus de