EN TOUTES CIRCONSTANCES, RENDEZ GRACES 1

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EN TOUTES CIRCONSTANCES, RENDEZ GRACES
1 Thessaloniciens 5 :16-18
Verset Clé 1 Thessaloniciens 5 :18
« … En toutes circonstances, rendez grâces ; car telle est à votre égard la
volonté de Dieu en Christ-Jésus. »
La première épître de Paul aux Thessaloniciens s’estime avoir été écrit en l’an
53 après Jésus-Christ, et avec l’épître de Jacques est considéré comme une des
premières épîtres. Chapitre 3 nous fait entrevoir la circonstance de l’écriture de cette
épître. Thessalonique était la deuxième ville pionniée en Europe après Philippes. A
Philippe il y eut une œuvre de salut très grande. Mais la persécution était aussi grande.
Paul s’enfuit vers la ville voisine qui était Thessalonique. L’œuvre de cette ville était
aussi très grande, mais la persécution aussi. Alors Paul s’enfuit vers Bérée dont les
habitants étaient plus accueillants. Les Thessaloniciens poursuivirent Paul et sa
compagnie jusqu’à Bérée pour le persécuter. Paul était obligé de partir. Ainsi il arriva
à Athènes. Là, Paul entendit la nouvelle que les convertis à Thessalonique recevaient
d’ardentes persécutions de leurs compatriotes. Paul s’inquiéta et tenta de s’y rendre,
mais par je ne sais quelle raison, il fut empêché. Alors, Timothée qui a été envoyé
retourna de Thessalonique et transmit à Paul une bonne nouvelle que les
Thessaloniciens avaient bien gardé la foi en surmontant les persécutions de leurs
compatriotes.
L’église de Thessalonique peut être caractérisée en trois choses, d’autant plus
qu’elles sont répétées dans le premier chapitre et le dernier chapitre. Dans le texte que
nous avons lu, il est dit que les ténèbres de nuit s’approchent, ne dormez pas, revêtez
la curasse de la foi et de l’amour et le casque de l’espérance du salut. Cela revient à
1 :3 dit, « Nous nous souvenons sans cesse, devant Dieu notre Père, de l’œuvre de
votre foi, du travail de votre amour et de la fermeté de votre espérance. » Donc en
résumé, la foi, le travail d’amour et l’espérance du salut sont les trois caractéristiques
de l’église de Thessalonique.
Or, en ces trois, l’église était exemplaire, si bien que Paul dit qu’il n’y a rien d’y
ajouter, par ses mots : « Vous l’êtes déjà. » Ils combattaient fort bien dans les
premières tribulations, mais maintenant encore ils sont dans les ardentes tribulations.
Paul exhorte donc qu’ils font de leurs mieux pour continuer de combattre. Ainsi, dit-il,
« Au reste, frères nous vous demandons et nous vous y exhortons dans le Seigneur
Jésus : vous avez appris de nous comment vous devez marcher et plaire à Dieu,
d’ailleurs vous le faites. Et bien ! Progressez encore. »
Ainsi dans 5 :11, Paul dit, « Ainsi, donc, exhortez-vous mutuellement et édifiezvous l’un l’autre, comme vous le faites déjà. » Donc, eux ayant été exemple de la foi,
du travail et de l’espérance, Paul leur exhorte encore de progresser. Donc dans la
deuxième partie du chapitre 5, il parle trois choses encore. Comme si comme nous
l’avons appris la dernière fois, il complète le nombre parfait qui est six. Paul y ajoute
d’abord, la joie, puis prière et enfin le remerciement. Ces trois sont les trois anneaux
qui s’entremêlent pour former un bijou précieux d’un chrétien.
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Donc, selon ces trois caractéristiques, l’église de Thessalonique est une église
de l’espérance vivante. Un des thèmes centraux des deux épitres de Thessalonique est
l’avènement de Jésus-Christ. Les chrétiens primitifs attendaient ardemment la seconde
venue de Jésus, car ils pensaient que Jésus revint demain ou après-demain, en tout cas
très bientôt, du fait qu’ils considéraient que la parole de Jésus qu’il reviendrait était
véridique. Ainsi, dans chapitre 4, « Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la
voix d’un archange, au son de la trompette de Dieu – pam pam pam – descendra du
ciel, et les morts en Christ ressusciteront en premier lieu. Ensuite, nous les vivants, qui
serons restés, nous serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées, à la rencontre du
Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. » Puis, chaque
chapitre finit par un verset qui se rapporte à l’avènement de Jésus. 1 :10, « et pour
attendre des cieux son Fils qu’il a ressuscité d’entre les morts, Jésus, qui nous délivre
de la colère à venir. » 2 :19, « Qui donc est en effet notre espérance, notre joie, notre
couronne de gloire ? N’est-ce pas vous aussi, devant notre Seigneur Jésus, à son
avènement ? » 3 :13, « qu’il affermisse vos cœurs pour qu’ils soient sans reproche
dans la sainteté devant Dieu notre Père, à l’avènement de notre Seigneur Jésus avec
tous ses saints » sans parler du chapitre 4 qui parle la résurrection à la fin.
Dans l’épitre, il apparait 13 fois, « frères ». C’est la fraternité qui est ici
accentuée. 4 :9 dit, « Pour ce qui est l’amour fraternel, vous n’avez pas besoin qu’on
vous en écrive, car vous êtes vous-mêmes instruits par Dieu en vue de l’amour
réciproque. » L’église en attente ardente de l’avènement est amenée à pratiquer ainsi
l’amour fraternel et réciproque, car quelle autre chose que l’amour sera nécessaire
quand tout disparait et le siège du jugement nous attend. « Frères » est l’appel le plus
efficace et le plus urgent au milieu de l’abattement du jugement dernier. Nous sommes
enfants de lumière lors de l’avènement. Nous entrerons dans son règne coude à coude.
Puis nous devons vivre dans ce monde si sombre en nous appelant et nous
encourageant les uns les autres, « mes frères, mes sœurs. »
D’autre part selon 2e caractéristique, l’église de Thessalonique est l’église
travailleuse. La nuit est avancée. Les ténèbres sont profondes. Le jugement s’abat d’un
jour à l’autre pour ceux qui s’endorment. Mais il est discernable pour ceux qui
travaillent, car ils sont dans la lumière. En voyant les signes du dernier temps, les
croyants voient s’approcher l’heure, même s’ils ne savent pas exactement l’heure.
Donc, ils se réveillent et travaillent fort. L’exhortation de Paul au travail a un sens
particulier. L’église de Thessalonique était une église en attente de l’avènement du
Christ. Si on attend l’avènement du Christ, il est bien possible qu’on se relâche des
activités professionnelles sous prétexte de se consacrer à la seine activité purement
religieuse. A l’insu, on en vient à ne plus se marier, ne plus travailler. C’est pourquoi
Paul dit ce célèbre phrase dans la 2e épitre aux Thessaloniciens, « si quelqu’un ne veut
pas travailler, qu’il ne mange pas non plus. » L’oisiveté est un désordre selon Paul.
Talmud dit, « Quand tu bêche ton champ et qu’on t’annonce l’arrivée du Messie. Finis
d’abord de bêcher ton champ, lave-toi les mains, puis va accueillir le Messie ». J’ai lu
un article sur un moine de Chartreuses. Ils étaient liquoristes, car le vin de Chartreuse
est mondialement célèbre. Il confesse que c’est vraiment dur de changer la position
deux ou trois fois par semaine du monastère à la fabrique de liqueur et vice versa,
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autrement dit entre sa religiosité et la mondanité. Je le comprends, car je suis un
missionnaire laïc. Le travail pour Paul n’est pas une imposition. C’est plutôt un
examen de conscience. Si nous sommes assez honnêtes et sans fraude à l’intérieur,
nous nous concluons que nous ne devons pas nous donner à l’oisiveté, mais nous
devons travailler diligemment.
J’ai dit précédemment que Paul exhorta à progresser. L’église de Thessalonique
est donc une église qui apprend. L’église a plein d’esprit d’apprentissage. Cela est
indispensable pour qu’elle grandisse. Au dernier temps, dit Paul, il y en a qui apprend
toujours, mais qui croissent jamais, comme 2 Timothée 3 :7 le dit, « elles apprennent
toujours sans pouvoir jamais arriver à la connaissance de la vérité. » Mais les
Thessaloniciens étaient pleins cœurs d’apprentissage. Ils expérimentent pleine
croissance. 1 :6 dit, « Vous êtes devenus nos imitateurs et ceux du Seigneur au milieu
de beaucoup de tribulations. » 2 :14, « En effet, vous êtes devenus, frères, les
imitateurs des Eglises de Dieu en Christ-Jésus, qui sont dans la Judée… » 3 :12, « Que
le Seigneur fasse ceci ou cela, à l’exemple de celui que vous avons pour vous. » Et
enfin 4 :1b, « vous avez appris de nous comment vous devez marcher et plaire à Dieu,
d’ailleurs vous le faites. Et bien ! Progressez. »
Puis, Paul donna la triple exhortation comme la conclusion de l’épître. Lisons
les versets 16-18. Soyez toujours joyeux. Priez sans cesse. En toute circonstance,
rendez grâces ; car telle est à votre égard la volonté de Dieu en Christ-Jésus. La foi, le
travail et l’espérance était la première trilogie Thessalonique. Maintenant Paul ajoute
la seconde trilogie Thessalonique qui est : joie, prière et remerciement. Si la première
est à la macroéconomique, la seconde est à la microéconomique. En termes de la
comptabilité, la première est, disons, comme l’immobilisation corporelle, et la seconde
comme l’immobilisation incorporelle. La seconde, quoi qu’invisible – par exemple
fonds de commerce – détermine la valeur de la première ; c’est-à-dire plus
fondamental.
A propos du PQ dont notre église parle souvent, Emmanuelle a témoigné
qu’elle était à deux doigts de l’abandon de ses études mais qu’elle fut amené à avoir un
résultat exceptionnel – si je me permets de préciser, elle eut 19/20 dans la soutenance –
c’était grâce à la puissance de sa prière matinale au centre avec parole. Elle a pu
obtenir la foi et effectuer le travail, quand elle a la joie la prière et le remerciement au
matin. Bien sûr que ces choses peuvent venir à tout moment, mais je veux dire que le
matin est le moment le plus favorable, comme était le cas de David psalmiste.
Parfois on critique le culte matinal, en disant que c’est une coutume coréenne
venant des anciennes pratiques shamaniste. Mais si nous feuilletons les documents
occidentaux, nous trouvons que les moines du moyen âge se lèvent à 3 heures du matin
– de plus les nones du port royal se levèrent à 2h pour prier pour le roi de la France –
et l’église de Luther se leva à 5h et George Muller aussi se leva très tôt, ce qui l’amena
à la guérison sa maladie incurable. Mais si nous venons au centre chaque matin,
croyez-moi, nous pouvons résoudre beaucoup plus facilement nos problèmes de la
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santé, de l’étude et du ministère. Je suis d’avis que ce n’est pas la peine de critiquer
que les sujets de prières matinaux sont d’ordre matériel, car la prospérité est mieux que
la disette. Tous les parents doivent venir au PQ pour prier pour leurs enfants – s’ils
veulent, eux aussi viennent avec les parents – afin qu’ils puissent tous réussir dans
leurs études et entrer comme David Choi le fit, dans les grandes écoles nationales et
devenir élites de cette nation. Bien sûr que ce n’est pas tout, ni le premier sujet. Mais
c’est important et souvent le 2e conditionne le 1er. Je peux aussi dire que ceux qui y
participent peuvent résoudre la rondeur. Je vous garantis une belle ligne.
Je suis un peu perdu dans mes propos, maintenant regardons la seconde trilogie
Thessalonique de près. Joie, prière et remerciement sont, peut-on dire, la conclusion de
l’épître de Paul aux Thessaloniciens. C’est un actif important, je répète, des chrétiens
qui profite à eux énormément.
I. Soyez toujours joyeux (16)
Dieu a fait l'homme à être joyeux. Donc, sans joie, la vie de l'homme est
ennuyeuse, si ennuyeuse que beaucoup de gens regardent la télévision jusqu'à ce qu'ils
deviennent mollassons de télé. Au temps passé et à présent, les gens se réjouissent de
quelque chose. Du point de vue de l'histoire, au temps ancien les gens ont apprécié la
recherche de la vérité, telle le sens de la vie et l'origine de la vie. En conséquence, il y
avait beaucoup de philosophes et astrologues dans l’antiquité. Au Moyen Age, après la
révolution industrielle, beaucoup de gens ont apprécié les études scientifiques, en
particulier l'étude des mathématiques. Les gens modernes se réjouissent de regarder
toutes sortes de sports - Je ne veux pas dire qu'ils sont des athlètes. Ces jours, il y a de
nombreuses sortes d’hédonistes, tels hédonistes intellectuelles, hédonistes charnels,
puis les animaux de fêtes et les hommes à esprit dissipée en facilité et les amoureux de
l'argent. Il y avait une femme. Sa joie était de ramasser de l'argent. Donc, elle travailla
à temps double et gagnait d’importantes sommes d’argent. Mais elle ne savait pas quoi
faire avec autant d'argent. Elle a commencé à faire le jeu d’argent. La joie mondaine
est délicieuse. Mais la joie mondaine ne satisfait jamais l'âme de l'homme. Au
contraire, la joie du monde rend l'homme pitoyable du péché. Ces jours, il y a
tellement de gens qui ruminent les salaires des péchés après avoir profité des plaisirs
éphémères de péchés. Les impies ont l’air prospère, comme si elles ne subissent dans
le monde d’aucune condamnation. Mais ce n'est pas vrai. La joie des impies est
comme la punition. Il y avait un garçon qui voulait jouir de la liberté sans frein ni
limite. Alors, il a commis l'adultère et est devenu père à l'âge de 16 ans. Il n'est pas
heureux. Il est sous le tourment constant du diable parce qu'il ne peut pas admettre le
fait qu'il est un père et un mari légitime.
Mais il y a une joie spirituelle. La joie spirituelle est le fruit de l'Esprit Saint.
Galates 5:22,23 un dit: « Mais le fruit de l'Esprit est amour, joie, paix, patience, bonté,
bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi." La joie vient de Dieu. Sans Dieu, il
n'y a pas de vraie joie. Autrefois une femme est venue à un pays étranger comme
missionnaire. Elle a travaillé jour et nuit sans toucher le salaire du tout jusqu'à ce que
son corps ne fût épuisé. Mais son âme était toujours joyeuse. Puis, toute sa famille
composé de six enfants étaient remplis de joie.
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Jusqu’à maintenant, comme une salutation finale les gens disent : « Au revoir »,
qui signifie « Dieu soit avec vous, jusqu’à ce qu’on se revoit. » Mais ces jours-ci
beaucoup de gens disent: « Prenez garde à toi » entre amis et amants qui se séparent.
Ils le disent comme ayant l'implication que ce serait bien si on arrive jusqu’à sa maison
sain et sauf. Récemment, de nombreuses personnes disent: « Amuse-toi bien », comme
une salutation. Quand ils disent, « Amuse-toi bien, » cela signifie que le monde est si
tragique et désespéré, qu’il est préférable de trouver un quelconque plaisir afin de
pacifier leurs âmes angoissées.
Abraham prouve que la joie vient de Dieu. Abraham croyait en les promesses
de Dieu. Dieu a promis de lui donner beaucoup de fils, qui pratiquement formeront une
grande nation. Mais Dieu ne lui donna pas même un fils. Abraham aurait été amer.
Mais il ne l'était pas. Il était très heureux. Un jour je ne sais de nulle part trois hommes
sont venus où Abraham vivait. Abraham tressaillit de joie à l'idée qu'il pourrait
décontracterait les trois visiteurs. Il dit à sa femme, Sarah, " Vite, vite ! Prépare la
table pour les visiteurs. " Abraham lui-même se bousculait ici et là pour aider sa
femme à préparer la table de dîner.
La joie vient aussi de l'espoir. Il y a beaucoup d'étudiants qui étudient durement
jusqu'à la fin. Mais ils sont très joyeux. Plus ils étudient, plus ils deviennent joyeux
parce qu'ils ont de l'espoir qu'ils seront quelqu'un dans l'avenir. Une belle femme, qui
était médecin, vint à un ministère pour être fiancée avec un de ses membres. Après les
fiançailles, elle était dans l'avion sur le chemin du retour à son pays d'origine pour
attendre que le jour de son mariage arrive. Elle se dit que quand elle était dans l'avion,
elle se sentait accablée à la pensée qu’elle ne verra pas son fiancé dans l’immédiat.
Mais elle pouvait surmonter son chagrin dans l’espoir de le rencontrer à nouveau.
C’est un peu comme cela. Jésus nous a promis qu'il va revenir. Nous appelons
cela la seconde venue de Jésus-Christ. De même que le véritable espoir vient de la
seconde venue de Jésus-Christ, de même la vraie joie vient de l'espérance de la
Seconde Venue de Jésus-Christ. Toutes sortes d'espoirs du monde sont très
temporaires. Mais la Seconde Venue de Jésus-Christ est éternelle. Jésus reviendra pour
nous faire hériter le royaume de Dieu et régner éternellement avec Jésus-Christ (Rm
8:17 ; 2Tim 2:12)
II. Priez sans cesse (17)
Comme nous le savons bien, la prière est la respiration spirituelle. La prière est
le renouveau spirituel de notre relation d'amour avec Dieu. La prière est la mesure de
notre foi. La prière est une arme puissante pour tout le peuple de Dieu. Les
Thessaloniciens étaient dans le milieu de l’opposition sévère. Ainsi, Paul les
encouragea à prier pour que Dieu leur donne la force de supporter la persécution
jusqu’au bout. Dans l'obéissance au commandement de la mission mondiale, SaintPaul travaillait dur pour évangéliser le monde entier. En conséquence, il fut menotté et
mis dans une prison romaine. Alors, comme un vieil homme, il aurait ployé sur son
sort, en disant: « Est-ce la récompense de mon travail ? » Mais il ne le fit pas. Il ne
s'inquiéta pas de sa libération de la prison. Il ne se plaignit pas de sa situation humaine.
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Il dit dans Philippiens 4:4-7, « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur. Je le répète :
Réjouissez-vous ! Que votre douceur soit connue de tous. Le Seigneur est proche. Ne
vous inquiétez de rien, mais en tout, par la prière et des supplications, avec actions de
grâces, faites connaître vos besoins à Dieu. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute
intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. »
Une fois Paul était à Philippes. Dans le nom de Jésus, il chassa un démon d'une
petite fille qui avait été exploité par un maître. Quand le maître vit se perdre l'espoir de
gagner de l'argent grâce à la petite fille, il agita les habitants et il mit Paul et Silas en
prison. Qu'est-ce que Paul et Silas firent ? Pleurèrent-ils sur leur traitement injuste ?
Actes 16:25 dit: « Vers minuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu,
et les autres prisonniers les écoutaient. Tout à coup il se produisit un grand
tremblement de terre, au point que les fondements de la prison furent ébranlés ; au
même instant, toutes les portes s'ouvrirent, et les chaînes de tous les prisonniers se
détachèrent. » Paul ne fit pas d’usage de sa citoyenneté romaine pour sa libération à
Philippes. Au lieu de cela, il pria Dieu pour son aide et sa force. Il est évident que Paul
pria pour l’œuvre de salut du monde de Dieu dans cette situation critique.
Nous nous rappelons comment notre Seigneur Jésus-Christ priait. Marc 1:35 dit,
« Vers le matin, pendant qu’il faisait encore très sombre, il se leva, et sortit pour aller
dans un lieu désert où il se mit à prier. » Jésus pria si souvent que ses disciples
voulaient apprendre à prier. Puis il leur enseigna la prière du Seigneur. Matthieu 6:913 dit, « Notre Père qui est aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain
quotidien. Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi pardonnons à ceux qui nous
ont offensés. Ne nous laisse pas entrer dans la tentation, mais délivre-nous du Malin. »
Un homme de prière est un homme de Dieu. Un homme de prière est un père de la
nation, comme l’a été Zacharie.
III. Rendez grâce (18)
Dans les derniers jours, de nombreux gens se plaignent de façon habituelle ou
feignent habilement pour tromper les autres. Dans les derniers jours, de nombreux
gens veulent être loués et maternés par sa femme. Une telle personne est un petit
homme.
Celui qui sait comment remercier Dieu et les autres, c'est un homme vraiment
noble. Il est aussi un homme très pieux. Remercier Dieu ou remercier les autres est la
volonté de Dieu. Regardez 5:18. «... En toute circonstance rendez grâce à Dieu, car tel
est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ. » La dernière partie de ce verset
dit que remercier Dieu ou remercier les autres est la volonté de Dieu.
Comment pouvons-nous remercier Dieu ou remercier les autres toujours ? Il est
possible quand nous avons Dieu dans nos cœurs. Il est possible que lorsque nous
honorons Dieu comme Dieu. Job était béni par Dieu abondamment. Pourtant, il
n'abusa pas de la bénédiction de Dieu. Il n'était pas corrompu. Plutôt, il honorait Dieu
comme Dieu. Un jour, cependant, Dieu enleva ses sept fils et trois filles à la fois (Job
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1:19). Sa joie de vivre disparut et soudainement la catastrophe fondit sur lui. Il était
temps pour lui de se plaindre à Dieu amèrement, comme sa femme le dit. Mais il ne le
fit pas, car il honorait Dieu comme Dieu. Job 1:21-22 dit, « Nu je suis sorti du sein de
ma mère, et nu, j’y retournerai. Le Seigneur a donné, et l’Eternel a ôté; que le nom du
Seigneur soit loué. En tout cela, Job ne pécha point et n’attribua rien de scandaleux à
Dieu » Il y a beaucoup de choses à en remercier Dieu. Mais nous devons remercier
Dieu pour deux choses fondamentales.
Premièrement, nous devons remercier Dieu qui nous permet de jouir de sa vie
en nous. Nos vies ne sont pas les nôtres. Elles sont données par Dieu. Jean 1:4 dit: «
En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. » Ce verset nous dit que Jésus
est Dieu et il est l'auteur de la vie de l'homme. Quand Dieu fit homme, il donna sa vie
à chacun pour qu’il la vive pour un certain laps de temps, à certains 30 ans, à certains
60 ans, à certains 90 ans. Quand nous savons que nos vies ne sont pas les nôtres, mais
elles sont de Dieu, alors nous pouvons remercier Dieu pour le privilège de pouvoir
vivre sa vie en nous pendant sur la terre. Quand nous savons que les vies de nos
enfants ne nous appartiennent pas, mais à Dieu, alors nous pouvons remercier Dieu
pour le privilège de pouvoir nous occuper d’eux pour leur éducation et le privilège de
pouvoir nous réjouir d’eux dans leur croissance. Quel privilège de prendre soin des
enfants précieux de Dieu que Dieu nous a confiés ! J’ai été un peu vexé en voyant le
mépris d’une nonne française dans l’école privée que fréquentaient mes enfants. Mais
je remercie fondamentalement Dieu qui m’a permis d’éduquer mes enfants par le biais
du système développé de la France. Surtout ce qu’il m’a confié la vie de mes enfants et
passer quelques temps joyeux sur la terre avec eux.
Deuxièmement, nous devons remercier Dieu pour la sainte mission. Ces jours-ci
une mentalité dissipée de facilité érode les âmes des jeunes. Ceux qui veulent vivre
ainsi peuvent profiter de la vie mondaine pendant quelques temps pendant lequel ils en
viennent parfois à même tirer d’énorme profit avec une facilité étonnante. Le problème,
c'est qu'ils forment progressivement l'habitude d'une mentalité dissipée. Ceux qui
forment la mentalité dissipée se sentent chargés de tout, y compris leurs études de
l'école.
Lorsque nous étudions la Bible, Dieu fit homme pour porter beaucoup de fruit
et d'être un intendant de ce monde. Genèse 1:28 dit, " Dieu les bénit et leur dit: «
Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Dominez sur les
poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tout animal qui rampent sur la terre. »
Dieu ne veut pas que nous soyons comme un paranoïaque dans le film de « Rain
Man » ou l'homme en colère. Dieu veut que nous soyons grands. Dieu veut que nous
soyons nobles. Dieu veut que nous soyons pieux. Dieu veut que nous soyons inspirés.
Dieu veut que nous soyons créatifs. Dieu veut que nous soyons les intendants de
l'univers de Dieu. Dieu veut que nous soyons fructueux. Dieu veut que nous soyons
une bénédiction pour les autres. En bref, Dieu veut que nous soyons des hommes et
des femmes de la sainte mission de Dieu.
Mais depuis la chute, la sainte mission de Dieu se tourna à un désarroi : une
malédiction et de travaux forcés. L'homme est devenu comme un prisonnier de guerre.
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Un homme est toujours sous la supervision des contremaîtres de Satan. L'homme est
toujours apeuré et triste pour vivre sous la domination de Satan.
Mais Dieu, dans sa grande miséricorde, envoya son Fils unique Jésus-Christ
pour nous sauver de la main de Satan. En réalité, chaque homme veut être un grand
homme et homme noble et homme pieux. Tous les hommes veulent servir Dieu de tout
cœur. Cependant, l'homme a été capturé par le piège de Satan. Mais Jésus nous sauve
de la main de Satan et restaure notre sainte mission. Luc 1:74,75 dit, « Après avoir été
délivrés de la main de nos ennemis, de pouvoir sans crainte lui rendre un culte dans la
sainteté et la justice, en sa présence, tout au long de nos jours. » Par la grâce de Jésus,
nous sommes libérés de l'emprise de Satan et maintenant nous pouvons servir Dieu
librement dans la sainteté et dans la justice. C'est le meilleur sujet de nos actions de
grâce.
Les hommes déchus sont susceptibles de se plaindre. Les hommes déchus
s'apprêtent à l’ingratitude. Mais le peuple de Dieu doit apprendre à rendre grâce en
toutes circonstances. Comment est-il possible pour nous d'être reconnaissants ? Nous
devons avoir Dieu dans notre cœur toujours. Pendant le vivant de Dr Lee fondateur de
notre église, dans son église, il y eut un jeune homme qui était toujours amer envers
son père. Mais puisque Jésus est entré dans son cœur, il a pu dorénavant remercier son
père avec beaucoup de larmes pour sa gentillesse de lui avoir acheté le déjeuner une
fois dans la cantine des ouvriers quand il avait faim. Il n'a jamais oublié toute sa vie
que son père lui a acheté le déjeuner une fois. Un peu théologiquement et franchement,
selon pasteur Exprayat, Dieu n’a pas à exiger sa créature humaine à le remercier car
c’est lui qui l’a mis au monde. De même, un père ou une mère n’a pas à exiger ses
enfants le remercier ou la remercier, car c’est lui ou elle qui les a mis au monde, pas
les enfants ; autrement, les enfants n’ont pas devoir de les remercier, car ce n’est pas
selon leur volonté qu’ils mirent leurs pieds dans le monde. C’est une idée excentrique
et extrémiste à mode occidental. En tout cas, Dieu est différent. Il a à nous exiger notre
remerciement, car non seulement il nous a créés, mais il nous a donné son Fils sur la
croix, un sacrifice incommensurable. Ce n’était pas parce que Hyo, la plus grande
vertu coréen l’a touché. Mais ce fils d’un père du ministère de Dr. Lee s’est souvenu à
un grand étonnement de tous, d’un repas dans la cantine des ouvriers et n’oublie pas de
remercier son père toute sa vie. Ce genre de chose est possible quand on a Dieu dans le
cœur. Lorsque nous avons Dieu dans nos cœurs, nous pouvons être des hommes et des
femmes de grâce.
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