Comme le facteur est constant le graphe représentant v en fonction de T est une
droite passant par l’origine. Ce qui est vérifié sur le graphe de droite.
La relation donnant en fonction de T : = v T devient = T2. Le graphe
représentant en fonction de T est une parabole. Vérifier sur une valeur de T que le
graphe (T) donne une valeur correcte de . Ex : T = 15 s donne = 350m.
Les deux graphes correspondent bien aux relations données dans le document 1
pour D > 300 m.
Si D < 50 m :
Alors : v =
D’après cette relation, si la profondeur reste constante, alors la vitesse de phase doit
rester aussi constante.
Le graphe v(T) montre que cette relation est vérifiée si la période T est supérieure à
15 s pour D = 10 m et 20 m. La relation n’est vraie que pour de grandes périodes.
La relation donnant en fonction de T : = v T devient = T. soit être
proportionnelle à T. Or sur le graphe (T) ceci n’est vérifié que pour des périodes
supérieures à 15 s.
Le modèle possède donc des limites.
b) Raisonnement plus détaillé : Pour une vitesse de déplacement des crêtes de vagues
de 10 m/s, vérifier que les longueurs d’onde déterminées graphiquement sont
identiques à celles calculées (cas de profondeurs 10 m et 300 m)
Pour v = 10 m/s, à D = 10 m :
Choisissons T = 15 s
= v T = T donne = x 15 = 150 m ce qui est vérifié sur le graphe
(T).
Pour v = 10 m/s, à D = 300 m :
On lit T = 6 s et = v T donne = 10 x 6 = 60 m ce qui est vérifié sur le graphe (T).
2. Autre piste : à partir des deux documents, dégager les caractéristiques de la houle
pour une profondeur donnée (à choisir). Ouverture sur la modélisation du phénomène
de la houle par une onde progressive sinusoïdale, domaines de validité du modèle.