Salvatore Adamo - Mes mains sur tes hanches
Contenus:
compétences culturelles : l’interculturel de la chanson; condition de l’émigré
compétences lexicales: expressions figées, synonymie;
compétences linguistiques: l’accord du participe passé; l’impératif
compétences pragmatico-discursives: actes de langage de promesse; requête
compétences communicatives: parler de soi-même, faire référence à un autre
Niveau CECR: B1 - B1+
Temps: 4 heures
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« Quand je chante, je vis
Quand je chante, je suis… comme je suis
En confiance
Peut-être un peu fantasque
Mais en tout cas sans masque
Quand je chante
Quand je chante j’oublie
Les brouillards et les pluies… je m’enfuis
Loin des tourmentes
Je m’envole en enfance
Et le rêve commence »
(s. adamo « quand je chante », 1993)
Et Salvatore Adamo, fils d’un puisatier (Antonio) et d’une femme au foyer (Concetta),
n’oublie jamais son lieu de naissance en Italie, à Comiso, près de Raguse (Sicile), même
si quatre ans après sa naissance (1 novembre 1943) ses parents quittent la région pour
Ghlin et ensuite pour Jemappes (Belgique) à la recherche d’une meilleure vie. Bercé par
les ténors italiens, il participe à des compétitions musicales en remportant le concours de
Radio~Luxembourg avec « Si j’osais ». Refusé au début pour « voix désagréable », il
remporte des crochets radiophoniques en France avant de gagner la finale à Paris.
Saisissant le talent de son fils, le père de Salvatore Adamo fait office d’imprésario et
organise un juke-box dans un café, en faisant écouter la pièce « Sans toi ma mie ». Et
c’est parti ! Une vie entière, à travers le monde, partagée entre les tournées, les films et
les poèmes qui font voir son infinie sensibilité. De Belgique au Japon, de la France au
Canda en passant par Chili, la Chine, la Russie et naturellement sa chère Italie, Salvatore
Adomo envoûte avec sa voix douce, un peu tremblante et profonde le monde entier.
Toutefois, cela ne l’a pas fait attraper la grosse tête. Il reste le troubadour des âmes
(comme il le dit dans son recueil de poèmes « Les Mots de l'âme »), « tendre jardinier de
l'amour » d’après Jacques Brel, l’éternel rêveur ("Rêveur de fond"), amoureux
douloureusement de la vie (« C'est ma vie », « La Vie comme elle passe »). Il sait garder
son équilibre, comme d’ailleurs en témoigne un fragment de l’une de ses interviews : « Le
fait d’avoir eu une enfance dans un milieu d’émigrés et dans un quartier de baraquements
m’a donné la force de me souvenir d’où je venais. C’est une école de la vie qu’on n’oublie
pas. Mes repères sont ancrés dans la simplicité et la modestie. Les gens s’attendaient
peut-être aux caprices de star ou aux grains de folie qui font la une des journaux à
sensation. Et bien, non ! Je sais qui je suis.»
(cf. http://www.psy.be/divers/fr/interviews/adamo.htm)