La petite faune qui nous entoure – Julie Mlakar, CPIE 04 – 13 septembre 2014
L’objectif de l’atelier était d’observer la petite faune qui nous entoure et d’appréhender les
influences de l’urbanisme sur les espaces naturels et les milieux vivants proches des villes. Il
s’agissait d’essayer de voir l’impact des activités humaines dans les espaces péri urbains.
L’intervenante a choisi de montrer plusieurs milieux caractéristiques du milieu méditerranéen
et d’en étudier sa petite faune. Sur ces petits animaux, il n’a pas été possible de mettre en
évidence l’impact de la pression urbaine, de la pollution sur leur peuplement. Aussi l’atelier
a consisté à étudier et à identifier les différentes familles d’animaux rencontrées. Cet atelier a
été très apprécié des participants. Les insectes rencontrés sur les différents milieux ont été
comparés et il en a été conclu que globalement les mêmes familles ont été observées sur les
trois sites étudiés, c’est seulement les proportions qui variaient.
Les milieux étudiés :
- sol nu et caillouteux
- végétation type garrigue basse (genévrier, plantes aromatiques)
- végétation arborescente, sol à l’ombre comportant un tapis d’aiguilles de pin
Les participants ont capturé les invertébrés qu’ils trouvaient dans des petites boites pourvues
d’un couvercle loupe et les ont ensuite identifiés à l’aide de clé de détermination. Ils avaient à
leur disposition un filet à papillons et un parapluie japonais (outil au-dessus duquel on secoue
une branche d’arbre pour en faire tomber les insectes).
Ils ont ensuite observé et étudié la petite faune de la branche des invertébrés, ne possédant pas
de squelette interne mais un exosquelette. Les invertébrés sont classés en deux grandes
catégories divisées en sous-catégories :
- les invertébrés sans pattes, au corps mou et possédant ou non une coquille :
• les mollusques : escargot, limace… ;
• les vers : lombric…
- les invertébrés avec pattes, appelés les arthropodes :
• les insectes (fourmis, abeille…) : leur corps est constitué de trois
parties qui sont la tête, le thorax et l’abdomen, et ils possèdent six pattes,
deux antennes et une ou deux paires d’ailes ;
• les arachnides (araignée, scorpion, tique) : à la différence des insectes, la
tête et le thorax sont fusionnés et elles possèdent huit pattes. Leur corps est
ainsi constitué de deux parties, la tête-thorax et l’abdomen ;
• les crustacés : ils possèdent quatre antennes et jusqu’à 14 pattes. Le
cloporte est le seul crustacée terrestre.
• Les myriapodes (millepatte…) : ils possèdent plus de 20 pattes.
Les insectes comportent une multitude de familles. L’identification des insectes est rendue
difficile du fait des métamorphoses. De l’œuf sort une larve qui, en fonction des espèces, peut
muter de quatre à cinq fois, avant d’effectuer sa métamorphose au stade adulte.
Les trois milieux étudiés sont : sol nu caillouteux, végétation type garrigue basse et végétation
arborescente sous les pins.