Mesure du temps de réponse du dispositif.
Ce temps correspond au temps de réponse du dispositif, c’est-à-dire au temps que le
capteur met pour réagir. Ce délai est relativement court mais doit être pris en compte
impérativement car le temps mesuré dans la fibre optique est du même ordre de
grandeur.
Placer l’émetteur et le récepteur en face l’un de l’autre, sans fibre optique. Mesurer le
temps de réponse : on suppose que la lumière dans ce cas arrive instantanément. Le
décalage n’est donc dû qu’au temps de réponse du capteur.
Mesure de la vitesse de la lumière
Il suffit de soustraire les deux temps
3. Résultats expérimentaux
Le premier temps trouvé est tmiroir = 95,0 ns.
Le temps de réponse trouvé est tréponse = 56,0 ns.
La distance séparant l’émetteur du récepteur est de 2 x 6 = 12 m.
Ainsi la valeur de la vitesse de la lumière est de c = 3,08.108 m.s-1
Cette valeur est très proche de la valeur classique 3.108 m.s-1 .
Remarque : la distance ne doit pas être trop courte afin d’obtenir des courbes
exploitables.
4. Les incertitudes de mesure
Les sources d’incertitudes sont multiples : mesure de la distance entre l’émetteur et le
récepteur, mesure du décalage temporel sur l’écran de l’oscilloscope.
Il sera intéressant de les évaluer avec les élèves.
5. Variantes possibles
Il est possible de faire varier la distance entre l’émetteur et le récepteur et de mesurer le
temps t à chaque fois. Une série de mesure permettra de tracer d= f(t) et de déterminer c
par le coefficient directeur de la pente de la droite expérimentale.
On peut aussi utiliser le Laser comme un télémètre Laser, c’est-à-dire de déterminer des
distances connaissant c, et le temps de décalage entre les signaux émis et reçus.
6. Prolongement pédagogique possible : mesure de la distance Terre-Lune
Il est possible de compléter cette activité expérimentale par la mesure de la distance
Terre-Lune à partir des temps aller-retour d’un faisceau Laser, émis depuis l’observatoire
de la Côte d’Azur (Calern).
En effet, l’observatoire de la Côte d’azur possède un Laser appelé YAG solide
(Yttrium,Aluminium,Grenat) émettant 10 tirs par seconde.
Le tir parvient donc sur la Lune où sont installés des réflecteurs, posés par des sondes
automatisées russes ou par des astronautes américains. Ainsi le tir revient sur Terre
après avoir suivi un aller-retour. Les signaux sont tellement faibles que seuls quelques tirs
parviennent à être réceptionnés dans une série.