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tension, cette image à un impact très fort car il montre que le sort de chaque employé
ne tient qu’à un fil et qu’à tout moment ils peuvent tomber donc être licenciés. Plus
bas avec comme titre « EDF : les chiffres » montrant l’évolution des effectifs de
l’entreprise de 2002 à 2007 ainsi que le cours de l’action EDF. On voit une net
regression de l’effectif jusqu’en 2004 puis une petite hausse de 2004 à 2005 mais
après 2005 une forte baisse envisagée. Pour le cours de la Bourse, l’action est en
dent de scie jusqu’au 8 décembre où l’on constate une hausse, date à laquelle EDF
annonce la confirmation du plan d’économies. Beaucoup moins complet, L’Est
Républicain et L’Humanité ont respectivement une photo du PDG d’EDF et une
photographie de deux ouvrier opérant sur une ligne haute-tension. Cette
photographie n’apporte pas vraiment d’information complémentaire si ce n’est que la
légende. Pierre Gadonneix à l’air très anxieux sur cette photographie, tiré d’une
conférence de presse, ce qui montre son désaroit par rapport à sa dure décision.
Libération n’accorde aucune photographie ou autre à son article ce qui est rationnel
compte tenu de l’importance qu’il y porte. Alternatives Economiques illustre son
article avec un graphique montrant les investissements dans les combustibles et la
déconstruction des centrales, cela montre que les investissements sont reduit. Une
photographie de deux agents EDF et un visiteur dans un chantier de démantèlement
d’une centrale nucléaire, n’apporte pas de valeur ajoutée à l’information.
Les articles…
L’article de Libération évoque en introduction la privatisation en Bourse d’EDF
puis denonce Laurent Fabuis d’avoir retourné sa veste quant à l’ouverture du capital.
Puis il explique avec des chiffres que le plan « Altitude 7500 » , en le qualifiant de
plan industriel et poétiquement nommé de façon ironique. Il dit d’ailleur que ce plan
était prévu depuis un an et que les syndicats ont attendu cette annonce du 8
décembre pour réagir. Villepin et la Direction se justifient par des contraintes
économiques et à la conccurence du marché. Dans l’article un encart grisé montre
que GDF embauche 1000 personnes, sur trois ans sans et suppressions de postes,
due à « l’ouverture du marché de l’énergie » qui « conduit le groupe à avoir recours à
l’embauche ». Politique d’entreprise complétement opposé à celle d’EDF. Ce qui
peut nous pousser à nous interroger sur la nécéssité de cette suppression massive
d’emplois.
Dans L’Humanité, le journaliste décrit « le plan industriel » avec quelques
chiffres et donne le point de vue de Pierre Godonneix. Ensuite l’article est
uniquement porté sur les avis des differents parties politique et syndicats. Chacun
exprime son point de vue. Un encart est reservé a l’interview de Jean-Claude
Dougnac, qui soutien la politique de GDF et pense que la situation d’EDF devrait
« inciter au contraire à embaucher ». Ce qui nous pousse une fois de plus à notre
interrogation.
Tout à l’inverse Le Figaro dans son éditorial prend position d’EDF en precisant
que ce plan économique était prévu depuis 2004 et donc qu’il n’y a pas de rapport
entre les postes supprimés et la cotation en Bourse de la société. Dans son article à
la Une le PDG d’EDF est considéré comme victime de la pression créée par la
polémique sur le plan. Il est dit également que Pierre Gadonneix se retrouve entre
« les marchés boursiers qui verraient d’un tres mauvais œil » qu’il n’applique pas son
plan et les syndicats qui tentent de le faire plier afin qu’il n’applique pas celui-ci. Dans
l’article, page Entreprises, l’article précédent est développé appuyer sur differents
graphiques. Dans le second article Le Figaro reste sur sa position et appuie le PDG