Rencontre avec Henry Cowell qui le pousse à la composition ; études avec Arnold
Schoenberg, à partir de 1933 à l’Université de Californie, pour lequel il voue un véritable
culte.
En 1937, il s'installe à Seattle où il forme un orchestre de percussions, avant d'en monter
d'autres à San Francisco, à Chicago et à New York (où il réside à partir de 1942). Dans cette
ville, rencontres avec André Breton, Mondrian, Marcel Duchamp (avec qui il apprend les
Echecs), Max Ernst. Se passionne pour Dada. Rencontre Merce Cunningham (en fait dans les
années 30), début d’une longue collaboration… (Direction musicale de sa compagnie).
Fin des années 40 (1946-47), découvre la philosophie orientale et pratique le bouddhisme zen.
(cours avec le Maître japonais Suzuki). Changement profond de sa conception de l’Art.
1949 : Paris, rencontre avec Schaeffer et Boulez, découverte des studios de la Radio et de la
musique concrète.
Années 60 : compositeur en résidence, itinérant aux USA. Commence à gagner de l’argent
avec sa musique… Conférences.
Par le simple rejet de l'intentionnalité jugée si nécessaire à la composition, John Cage a su
changer la nature de la musique telle qu'elle est perçue habituellement. Cage prône une
pratique radicale de l'aléatoire, niant l'idée même d'une décision de l'artiste
Principales œuvres :
- Double music (1941), pour quatuor de percussions, écrite avec Lou Harrison
- Credo in US (1942), première pièce écrite pour Cunningham
- Chess Pieces (1944) , avec sa partition-échiquier
- 4’33 (1952), qui restera pour lui une œuvre fétiche : « Il ne se passe pas un jour sans
que j’en fasse usage dans la vie et dans mon travail ; j’y pense toujours avant d’entreprendre
une nouvelle pièce »
- Imaginary landscape No 5 (1952) , collage sur bande magnétique de 42 disques de jazz
selon des méthodes de hasard.
- Music of changes (1954), pour piano, fondée sur le méthode I Ching (prononcez Yi
King)
- Concert for piano and orchestra (1958) « sorte de manifeste de sa conception de la
musique » (JY Bosseur p. 47)