Document 5188201

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Réponses TD 6 projections climatiques
Réponse 1 :
-la démographie,
-l'économie,
-le social
- les progrès technologiques
Réponse 2
Le document 1 représente les moyennes globales du réchauffement à la surface
de la Terre (par rapport à la période 1980-1999) pour les scénarios SRES A2,
A1B et B1. Chaque courbe constitue une moyenne multi-modèle obtenue à partir
de simulations sur plusieurs AOGCM (environ une vingtaine).
La zone grisée indique la gamme de variation d’un écart-type autour de la
moyenne annuelle obtenue par les différents modèles utilisés.
Ces gammes d’incertitudes sont liées aux incertitudes concernant les émissions
futures, mais aussi de l’incertitude associé à l’estimation des rétroactions
générées par la réponse climatique qui feraient suite à un changement de la
composition atmosphérique.
L’importance relative de ces 3 sources d’incertitude peut être estimée pour des
projections sur différentes périodes de temps.
A l’échelle globale l’importance relative de l’incertitude liée au scénario
augmente avec le temps.
Réponse 3
Environ 1.2 C, comparable en amplitude au réchauffement suivant le petit âge
glaciaire.
Ce réchauffement n’est à priori pas très important, en terme d’amplitude, mais
c’est la vitesse de changement qui est remarquable
Réponse 4
Les projections de la hausse de la température moyenne globale sont comprises
entre 0.15 et 0.3C par décennie.
Ces projections sont comparables aux vitesses de réchauffement observées sur la
période 2000-2010.. Cette vitesse de changement reste constante sur les 2-3
décennies suivantes.
Réponse 5
A ce niveau, ces vitesses peuvent paraître faibles, mais elles sont bien plus
importantes que toutes les vitesses de changement qui ont affecté le climat
global au cours des derniers 10 000 ans. L’aptitude des êtres humains et celles
des écosystèmes à s’adapter dépend très fortement de la vitesse avec laquelle le
changement s’opère (risque d’extinction massive)
Réponse 6
Voir cours en ligne
Réponse 7
Un doublement de Co2 produit un forçage radiatif d’environ 3.7Wm-2.

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Ce doublement se produira pour tous les scénarios indicateurs SRES autour de
2050, voire avant.
Réponse 8
Rôle de la circulation atmosphérique et des interactions qui gouvernent le
comportement de l’ensemble du système climatique.
Différences des changements au dessus des terres émergées et ceux qui se
produiront au dessus de l’océan (capacité thermique inférieure, elles peuvent
répondre plus rapidement à un changement que l’océan)
- Réchauffement plus important de l’ordre de 40% des terres émergées par
rapport à l’océan. Réchauffement plus marqué en hiver aux hautes
latitudes de l’hémisphères N (en lien avec la réduction de la quantité dde
glace de mer et de la couverture neigeuse)
- Réchauffement minimal en Antarctique et dans le Nord de l’atlantique N
qui est associé au mélange profond des océans dans ces régions
- Faible variation saisonnière du réchauffement aux basses latitudes
Les précipitations sont aussi un indicateur de changement climatique
Avec le réchauffement de la surface de la Terre, il y aura un accroissement de
l’évaporation au dessus des océans mais aussi au dessus de nombreuses surfaces
de terres émergées, ce qui conduira à une augmentation de la teneur en vapeur
d’eau de l’atmsophère, mais aussi une augmentation moyenne des précipitations.
 renforcement du cycle hydrologique.
Importantes variations régionales, modification de la distribution saisonnière
des pluies, et une augmentation générale de la variabilité spatiale
Expansion en direction des pôles des régions de hautes pressions subtropicales
=> réduction des précipitations au niveau des limites des régions subtropicales
=> risque de sécheresses accrus en Europe, Amérique Centrale, Afrique du Sud
Réponse 9 :
On peut s’attendre à une augmentation importante de l’occurrence des journées
extrêmement chaude couplée à une diminution du nombre de jour extrêmement
froid. De nombreuses surfaces continentales connaissent une augmentation
considérable de leur température maximale et une recrudescence des vagues de
chaleur.
Dans le cadre d’un cycle hydrologique plus intense, les quantités accrues de pluie
proviendront d’une augmentation de l’activité convective qui se traduira par
l’occurrence d’averses et d’orages plus intenses.