S1 Support et Accès Utilisateurs

publicité
S1 Support et Accès Utilisateurs
Carte mère
La carte mère (« Motherboard » en anglais) désigne la carte la plus importante présente dans
l’ordinateur. C’est un circuit imprimé qui permet d’assurer les échanges de données entre les
différents composants matériels qui sont connectés à cette carte.
Les composants
Sur toutes les cartes mères, les composants suivants sont présents :
-
Le chipset ou « Jeu de puces » est un ensemble de composants électroniques
permettant de gérer les échanges de données.
C’est le chipset qui détermine en partie le modèle de processeur et le type de
mémoire qu’il sera possible d’installer.
Les systèmes récents intègrent deux éléments : le North-Bridge et le South-Bridge.
Le North-Bridge regroupe le contrôleur mémoire, le contrôleur AGP et les autres interfaces
de bus PCI-X ;
Le South-Bridge regroupe les contrôleurs comme ATA/ATAPI, USB FireWire/ 1394, etc.
Ces deux éléments sont reliés par un bus PCI.
Le North-Bridge ( Pont Nord ou Northern Bridge, appelé également contrôleur mémoire)
est chargé de contrôler les échanges entre le processeur et la mémoire vive, c’est la raison
pour laquelle il est situé géographiquement proche du processeur. Il est parfois appelé
GMCH, pour Graphic and Memory Controller Hub.
Le South-Bridge ( Pont Sud ou Southern Bridge, appelé également contrôleur d’entrésortie ou contrôleur d’extension)
Les autres composants
Le CMOS ( Complementary Metal-Oxyde Semiconductor) est un circuit électronique qui
permet de conserver certaines informations même quand l’ordinateur est éteint. Le CMOS est
alimenté par une pile de type bouton qui est visible sur la carte mère.
Le BIOS ( Basic Input/Output System ) est un ensemble de routines logicielles qui permettent
le démarrage de la machine alors même que le système d’exploitation n’est pas encore chargé.
Le processeur
Le processeur (« Microprocesseur ») ou CPU (Central Processing Unit) est un circuit intégré
chargé d’interpréter les instructions et de traiter les données contenues dans la mémoire.
La vitesse de traitement d’un processeur est exprimée en MIPS (millions d’instructions par
seconde). Il est placé sur la carte mère grâce à deux types de support :
-
Slot : sorte de connecteur rectangulaire dans lequel on enfiche le processeur
verticalement ;
Socket : connecteur carré possédant un grand nombre de petits trous sur lequel le
processeur vient directement se placer.
Fréquence et largeur des bus
Un bus désigne l’ensemble des circuits électroniques permettant de connexter les différents
composants d’un ordinateur (processeur, mémoire et les périphériques).
Il existe différents catégories de bus :
Le bus système (ou bus interne) qui relie le processeur à la mémoire vive
Le bus d’extension (bus d’entrées/sorties) qui relie le processeur aux connecteurs
d’entrées/sorties et aux connecteurs d’extensions (là où vous pouvez connectés des cartes ou
des périphériques).
La fréquence du processeur se mesure en mégahertz (Mhz). Si un processeur est cadencé à
1000 Mhz, cela signifie qu’il est capable de gérer 100 millions d’impulsions (ou bit) par
seconde.
Un bit (« binary digit ») est une unité de mesure qui désigne la quantité élémentaire d’info
qu’est capable de traiter un ordinateur.
Il représente un chiffre au format binaire (utilisant la base 2)
8 bit forment un octet ( byte)
Le bus d’adresse ( appelé parfois bus d’adressage ou bus mémoire) transporte les adresses
mémoires auxquelles le processeur souhaite accéder pour lire ou écrire une donnée. Il s’agit
d’un bus unidirectionnel.
Le bus de donnes véhicule les instructions en provenance ou à destination du processeur. Il
s’agit d’un bis bidirectionnel.
Le bus de contrôle (parfois bus de commandes) transporte les ordres et les signaux de
synchronisations en provenance de l’unité de commande et à destination de l’ensemble des
composants matériels. Il s’agit d »un bus directionnel dans la mesure où il transmet également
les signaux de réponses des éléments matériels.
Fréquence
La fréquence du processeur fait directement partie de l’évaluation des performances d’un
ordinateur.
Deux paramètres déterminent la fréquence d’un processeur :
-
-
-
La fréquence interne et externe, respectivement la vitesse à laquelle fonctionne le
processeur et la vitesse à laquelle il peut communiquer avec les autres composants.
Le coefficient multiplicateur qui permet de synchroniser le processeur avec la carte
mère. C’est pour cette raison que la fréquence du processeur est un multiple de la
fréquence de la carte mère.
Les fréquences de bade sont 66, 100 et 133 Mhz. Par exemple, un Pentium II 866
Mhz tournera à 133 Mhz (vitesse du bus système) multiplié par 6.5 (coefficient
multiplicateur) ;
Afin de connaître la fréquence interne d’un processeur, il suffit de multiplier la
fréquence du bus processeur par un coefficient multiplicateur…
Autres considérations
Autres éléments qui rentrent en compte :
-
la taille des données qu’il manipule : 16 bits, 32 bits, 64 bits, etc.
la taille du bus externe, soit la largeur du chemin que doivent emprunter les
données quand elles sont envoyées aux autres composants.
Si la largeur d’un bus externe est de 64 bits, cela signifie qu’il put aller chercher
(« adresser »), en mémoire, 8 octets de données (64 bits/8) en même temps.
L’ « Overclocking »
Consiste soit à modifier le coefficient multiplicateur ou la fréquence du bus système afin
d’augmenter les performances d’un ordinateur.
Cete opération peut être effectué principalement soit en déplaçant des cavaliers sur la carte
mère, soit en modifiant les paramètres qui sont accessibles dans le BIOS.
Le stockage des données
La mise sous tension de l’ordinateur, charge en mémoire vive une partie des fichiers stockés
sur le disque dur et qui forment le système d’exploitation.
Lorsque cette mémoire vive n’est pas suffisante, le système d’exploitation utilise une portion
Mémoire volatile : les données qui sont stockées dans la mémoire volatile seront perdues
quand l’ordinateur sera éteint. Un bon exemple de mémoire volatile sont les barrettes
mémoires (RAM ou Random Access Memory) ;
Mémoire non volatile : à l’inverse des précédentes, les données qui sont stockées dans la
mémoire non volatile
Les disques durs
Un disque dur est composé d’un empilement de disques rigides appelés plateaux. Ils tournent
rapidement autour d’un axe dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Un moteur assure
la rotation des plateaux et des têtes de lecture et d’écriture parcourent les faces des différents
plateaux.
Les données stockées sur le disque dur sont organisées en cercles appelés pistes. En règle
générale, les pistes sont constitués de plusieurs secteurs de 512 octets.
Trois éléments principaux entrent dans l’évaluation d’un disque dur :
-
l’interface du disque dur, c’est-à-dire le type de connexion qui le reliera à la carte
mère : IDE, SCSI, SAS ou Serial ATA
la capacité du disque dur ;
la vitesse de rotation du disque : plus elle est importante, moins il faudra de temps
pour repositionner les têtes de lecture.
Les disques ATA
ATA (Advanced Technology Attachment) est une technologie plus connue sous la
dénomination « IDE » (Integrated Drive Electronics) ou « PATA »
Lors de la mise sur le marché, la norme SATA, on a employé l’expression « Disque PATA »
L’Ultra DMA
(Parfois noté UDMA) a été conçu dans le but d’optimiser l’interface ATA.
Les échanges de données se font grâce à un protocole appelé PIO ( Programmed
Input/Output).
La technique du DMA (Direct Memory Access) permet de soulager le processeur en
autorisant les périphériques à accéder directement à la mémoire.
Il existe différentes normes ATA : ATA-1, ATA-2,…, ATA-6 (« Ultra DMA/100) et ATA-7
Les disques Serial ATA
La norme Serial ATA (ou « SATA » ) a été instauré afin de repousser les limites de
transmissions des données inhérentes aux disques IDE, à un débit théorique de 600 Mo/sec, et
réel à 200Mo/sec
La mémoire vive
La mémoire vive est un composant électronique permettant de stovker l’ensemble des
données dont le processeur se sert ) un moment précis.
La RAM se présente sous la forme de barettes enfichées sur la carte mère. La mémoire vive a
un temps d’accés de quelques centaines de nanosecondes tandis que celui du disque dir est de
quelques milisecondes ( cent milles fois plus)
Les adresses dont disposées selon un système de lignes et de colonnes insérées dans une
matrice.
Le signal RAS# (Row Address Strobe) désigne une adresse de ligne, tandis que le signal
CAS# (Column Address Strobe) est employé par une adresse de colonne.
Trois principales Normes :
SIMM ( Single Inline Memory Module) : ce type de barrettes possède 30 ou 72 broches. Dans
ce dernier cas, il y a une encoche (appelée détrompeur) au milieu des broches.
DIMM (Dual Inline Memory Module) : ce sont des mémoires 64 bits qui possèdent 84
connecteurs de chaque côté. Elles sont caractérisées par le fait qu’elles comportent deux
détrompeurs
RIMM (Rambus Inline Memory Module), appelés également RD-RAM ou DRD-RAM) : ce
sont des barrettes mémoire 64 bits comportant 184 broches.
Les types de mémoires
Il y a différentes types de barrettes mémoire :
FPM, EDO, SDRAM, SDRAM DDR, RDRAM, DDR2-SDRAMM, DDR3-SDRAM
Le stockage optique
Un CD-Rom (Compact Disc Read Only Memory) a une capacité de stockage de 650 ou 700
Mo.
Un CD-R (Compact Disk Recordable) est un disque sur lequel on ne peut graver des données
qu’une seule fois.
Un CD-RX (Compact Disc ReWritable) possède une capacité de stockage de 650 Mo mais
présente l’avantage d’être réinscriptible.
Il existe principalement 4 types de DVD :
-
DVD-5 : composé d’une face et d’une couche de stockage. Capacité = 4.7 Go
DVD-9 : Composé d’une face et de deux couches de stockage. Capacité = 8.5 Go
DVD-10 : Deux faces et une couche par facee. Capacité = 9.4 Go
-
DVD-18 :
Les périphériques d’entrées/sorties
On appelle « Entrées/Sorties » les échanges de données entre le processeur et les
périphériques qui lui sont associés (parfois désignées sous l’acronyme I/O). Ces périphériques
sont classés selon le type de connecteur et le type de bus.
Les types de connecteur
Port série ou port COM : ces ports sont appelés port série car les données sont transmise
sous forme de séries. Un ordinateur utilise un port série RS-232C. Il n’est plus guère utilisé
sauf dans le cas du raccordement d’un modem RTC.
Port parallèle : un port parallèle est composé de canaux qui permettent de transmettre
simultanèment 8 bits (ou 1 octet). Un port parallèle permet de raccorder des imprimantes
disposant du câble correspondant.
Port USB (Universal Serial Bus) : la norme USB se divise en pas moins de trois standards…
Le standard USB 1.0 propose deux modes de communication :
12Mb/s en mode haute vitesse ;
1.5Mb/s à basse vitesse
La norme USB 2.0 permet d’obtenir des débits pouvant atteindre 480 Mb/s. La 3.0 propose
jusqu’à 5Go/s.
Les types de bus
ISA (Industry Standard Architecture) : cette norme autorise des transferts de données sur 8 ou
16 bits à 8MHz. Elle a complètement disparu de nos jours sauf dans les musées dédiés à
l’informatique.
PCI (Peripheral Component Interconet) : le bus PCI est un bus 32 bits à 33 MHz. Les cartes
mères disposent de 3 à 6 slots PCI. Il est possible d’y conneter des cartes vidéos, des cartes
réseaux…
AGP (Accelerated Graphic Port) : permet d’accroître les performances des cartes graphiques
PCMCIA ( Personal Computer Memory Card International Association) : les cartes qui sont
reliés à ce bus ont le format d’une grosse carte de crédit. Ce type de connecteur est utilisé
pour les ordinateurs protable.
Firewire (IEEE 1394) : ce type de bus est bcp plus rapide que l’USB (400Mo/s contre 12
Mo/s)
PCI Express : destiné à remplacé tous les bus internes d’un ordinateur, dont le PCI et l’AGP.
Le bus PCI Express existe en plusieurs versions (1X, 2X, 4X, 8X, 12X, 16X, et 32X) selon le
nombre de connecteurs de ligne dont il dispose.
Microprocesseur et Multicoeur
Un système multicoeur est une entité central monoprocesseur qui contient deux cœurs ou
plus, chacun d’entre eux contenant des microprocesseurs indépendants.
Un microprocesseur multicoeur effectue un multitraitement dans une seule et unique enceinte
physique.
Les systèmes multicoeurs partagent les ressources de calcul qui sont souvent dupliquées dans
les systèmes multiprocesseurs, comme le cache L2 et le bus de données.
Les systèmes multicoeurs offrent des performances qui s’apparentent à celles des systèmes
multiprocesseurs.
Leur coût est souvent nettement inférieur car une carte mère qui supporte plusieurs
processeurs, comme les sockets à plusieurs processeurs, n’est pas nécessaire.
Le multitâche
En informatique, le multitâche est une méthode où plusieurs tâches, aussi appelés processus,
partagent des ressources de traitement communes comme une unité centrale.
Avec un système d’exploitation multitâche, comme Windows XP, Vista, Seven…, vous
pouvez lancer plusieurs applications simultanément.
Le multitâche fait référence à la capacité d’un système d’exploitation à passer rapidement
d’une tâche informatique à l’autre pour donner l’impression que les différentes applications
sont en train d’exécuter plusieurs actions simultanément.
1 CAS : le monocoeur et Multitâche
Dans le cas d’ordinateur avec un seul et unique cœur d’unité centrale, seule une tâche
s’exécute à un moment précis, ce qui signifie que l’unité centrale exécute de façon active des
instructions pour cette tâche.
Le multitâche résout ce problème en prévoyant quelle tâche s’exécutera à un moment donné
et quand une autre tâche en attente s’exécutera.
2 CAS : Le multicoeur et multitâche
Sur un système multicoeur, des systèmes d’exploitation multitâche peuvent vraiment exécuter
plusieurs tâches simultanément.
Les cœurs fonctionnent de façon indépendante sur différentes tâches.
Le multithread
Le multithread étend l’idée du multitâche aux applications, de sorte que vous pouvez sousdiviser des opérations spécifiques au sein d’une même application en threads individuels.
Chaque thread peut fonctionner en parallèle.
Le système d’exploitation divise le temps de traitement non seulement entre différentes
applications, mais aussi entre chaque thread dans une application.
Dans un programme multithread, une application par exemple peut être divisée en quatre
threads :
-
un thread d’interface utilisateur
un thread d’acquisition de données
une communication en réseau
et un thread d’enregistrement
Vous pouvez établir des priorités entre eux afin qu’ils fonctionnent séparément.
Ainsi, dans des applications multithreads, plusieurs tâches peuvent d’effectuer en parallèle
avec d’autres applications qui fonctionnent sur le système.
Les applications qui tirent parti du multithread profitent de nombreux avantages, dont :
-
un usage plus efficace de l’UC
un système plus fiable
des performances améliorées sur les ordinateurs processeurs multicoeurs
Téléchargement