En pronom
Le pronom en (qu’il faut bien distinguer de son homonyme, la préposition en) remplace un complément
introduit par de. Il peut s’agir d’un complément du nom, de l’adjectif ou du verbe.
Exemples :
- Gallimard en a publié une version inédite. (en remplace un complément du nom : Gallimard a publié une
version inédite de ce roman.)
- Mes deux enfants, j’en suis très fier. (en remplace un complément de l’adjectif : Je suis très fier de mes
deux enfants.)
- Julien n’en a plus beaucoup. (en remplace un complément direct du verbe : Julien n’a plus beaucoup de
cheveux.)
- Depuis qu’il a goûté à cette confiture, il en mange tout le temps. (en remplace un complément direct du
verbe : Depuis qu’il a goûté à cette confiture, il mange tout le temps de cette confiture.)
- Si tu as de gros ennuis, il vaut peut-être mieux en parler. (en remplace un complément indirect du
verbe : Si tu as de gros ennuis, il vaut peut-être mieux parler de ces ennuis.)
- Vous aimeriez aller à Paris? J’en arrive justement. (en remplace un complément du verbe : Vous
aimeriez aller à Paris? J’arrive justement de Paris.)
Avec un verbe à l’impératif, le pronom en suit immédiatement le verbe et est relié à lui par un trait
d’union. Si le verbe conjugué se termine par e, on lui ajoute un s euphonique.
Exemples :
- Tu voudrais un nouveau chandail? Choisis-en un, je te le paye.
- J’adore tes histoires. Racontes-en encore une!
Lorsqu’il y a un autre pronom rattaché au verbe, en se place toujours en dernier, soit après un trait
d’union, soit après une apostrophe (avec les pronoms me et te).
Exemples :
- Allez, raconte-nous-en une dernière.
- Donne-m’en quelques-uns, qu’on n’en parle plus.
Il est à noter que lorsque la phrase est négative, le pronom en est placé avant le verbe à l’impératif.
Exemples :
- N’en mange surtout pas!
- Gilbert, n’en rajoute pas, d’accord?
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