immigration et islamisation, ou encore entre immigration et insécurité.
La présidente du Front national a été, mardi, l’invitée de Radio Orient.
Comme le précise cette radio communautaire musulmane, cet entretien est
intervenu dans le cadre du débat sur la laïcité, organisé par l’UMP. Un entretien
qui tenait d’ailleurs davantage du procès, voire de la lapidation. Face au ton
inquisitorial de la journaliste, Marine a courageusement réaffirmé sa position sur
la laïcité et invité l’ensemble des musulmans présents sur notre sol a respecter, je
cite : « des principes que la France a construits dans la douleur, dans le sang et
dans les larmes, lors des guerres de religion qui ont marqué notre histoire ». « Je
ne lutte pas contre une religion, je lutte contre un Etat dans l’Etat » a martelé la
présidente du Front national, appelant l’ensemble des Français musulmans à
dénoncer l’instrumentalisation de l’islam à des fins politiques. Une position
quelque peu idéaliste, puisque la présidente du Front s’est bien gardée de
s’interroger sur la compatibilité de la communauté nationale avec cette religion
totalitaire qu’est l’islam : faut-il par exemple rappeler qu’en opposition flagrante
avec la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, l’islam punit de
mort l’apostasie, ou encore que dix pour cent des sourates du coran sont des
appels à la violence, voire au meurtre de masse. Marine n’a pu que prôner
l’écoute, le respect mutuel et la tolérance, alors même que la disparition sous
nos yeux des chrétiens d’orient prouve que ces valeurs sont totalement
étrangères à l’islam et à son histoire. On pourra néanmoins se réjouir que,
malgré les limites de l’exercice, le débat a quand même eu lieu sur Radio Orient,
alors que Marine Le Pen est toujours interdite d’antenne sur Radio J, l’une des
quatre radios de la communauté juive d’Ile-de-France.
La défaite aux élections cantonales attise les tensions à l'UMP. Règlements
de comptes à OK-UMP, depuis la défaite électorale de dimanche. A peine
quelques heures après un discours de Nicolas Sarkozy appelant son camp à
l'unité, le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a reproché sur
Canal + à François Fillon de ne pas « jouer collectif », à propos du débat
sulfureux sur la laïcité. A la fin février, le Premier ministre avait déclaré qu'il
s'opposerait à ce débat si, je cite : « il devait être centré sur l'islam ». De son
côté, Christian Estrosi s'en est pris à Jean François Copé et à son débat sur la
laïcité en affirmant, je cite : « Quand on veut ouvrir un débat tous les jours, le
premier à ouvrir c'est comment mettre un terme à la machine à perdre ». Copé
est néanmoins resté sur ses positions et a affirmé que ce débat sur l’islam et la
laïcité devrait aboutir à des réponses concernant l’islam « de » France. Nicolas
Sarkozy a tenté de recadrer ses troupes, en déclarant notamment, je cite : « Ceux
qui mettent en cause la famille politique sont ceux qui ne se battent pas pour
elle, et ceux qui voudraient mettre en cause l'unité de notre famille ne le feront