Le diabète néonatal Lire « Pour la Science » n°363, janvier 2008 Il se caractérise par une hyperglycémie […] qui apparaît dans les premiers jours ou mois de la vie et qui nécessite un traitement par injection d’insuline, nommé insulinothérapie. Contrairement au diabète de type I, en général, ce n’est pas une maladie auto-immune : les cellules du pancréas ne sont pas détruites. […] D’un point de vue clinique, on distingue deux formes de diabète néo-natal : une forme permanente nécessitant une insulino-thérapie à vie et une forme transitoire s’arrêtant après une semaine à une année de vie et réapparaissant éventuellement, souvent à la puberté. Ces deux formes sont dues à des anomalies génétiques.[…] Le diabète néo-natal est rare –il touche environ trois nouveaux nés par an en France -, mais peut être grave à cause du faible poids de naissance de certains enfants. Chez le nouveau-né, le pronostic dépend de la gravité de la maladie, des conséquences physiologiques – déshydratation de l’enfant, acidité de son sang -, de la rapidité d’identification de la pathologie et de la mise en route du traitement. L’anomalie génétique – outre ses conséquences en terme d’hyperglycémie – entraîne parfois des malformations et des lésions. […] Comme dans tous les diabètes, l’évolution de la maladie dépend surtout de l’équilibre métabolique de l’enfant – notamment de la concentration en sucres et en corps cétoniques – qui est responsable de l’apparition de complications à long terme…. Suite page 68 de « Pour la Science » n°363, janvier 2008 Dans le même numéro : Le diabète apparaît de plus en plus tôt (page 69) Les complications du diabète (page 71)