CHAMBRE D’OSTEOPATHIE
Procès-verbal de la réunion du 14 février 2012
Membre(s) présent(s):
Président : Dr Dirk Cuypers
Mr. Jean Ruwet ( UBO); Mr. Yves Lepers ( UBO), Mr Michel Hélin (SBO), Dhr Wouter
Van Stee (ROB), Mr Ismaïl Tejeddine (UKO),Mme Catherine Jacobs (ABOC), Dr. Luc
Haenecour ( UCL),
Membre(s) excusé(s):
Mr Claude Rousseau ( SBO), Mr Grégoire Lason ( ROB), Van Den Abeele (UKO), Mr
Jöry Pauwels ( UVO), Dr. Marcel Rooze ( ULB), Dr. Jan De Maeseneer ( Ugent),
Membre(s) absent(s):
Dr Guy Vanderstraeten ( Ugent), Dr. Marco Tomasella ( Ulg), Dr. Lieven Lagae (
KULeuven)
Invité(s) :
Prof Pol Klein ( ULB)
Date et signature du secrétaire
S.CONIGLIO
Approbation par le Président,
Dr. Dirk CUYPERS
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Remarque :
- Le quorum n’étant pas atteint, la séance peut se réunir mais les membres ne
peuvent voter ou emmètre des avis.
Pour rappel, lorsqu’un membre est dans l’impossibilité de se présenter à une
réunion, il lui est demandé de prévenir son suppléant ou de donner une
procuration à un autre membre de la chambre. Vous trouverez, en annexe, le
document à utiliser pour les procurations.
- Les présentations réalisées lors de cette réunion seront annexées à ce
document.
1. Présentation de Monsieur Ismaïl Tejeddine (UKO)
Les membres de l’UKO remercient les responsables de cette étude toutefois ils
constatent que bien que quelques conclusions soient intéressantes, celles
concernant les questions techniques et scientifiques sont peu ou pas
convaincantes. En effet, dans les conclusions de ce rapport :
- il n’y a pas de distinction entre la chiropractie, l’ostéopathie et les thérapies
manuelles. Ce mélange des thérapies comme un tout ne permet pas
d’envisager des conclusions sur l’efficacité propre de chaque discipline.
Les ostéopathes membres de l’UKO, qui sont à la fois kinésithérapeute et
ostéopathe, ne combinent pas les deux thérapies simultanément contrairement à
ce qui est indiqué dans le rapport KCE
- Dans ce rapport, on note qu’ ‘’ Il n’y a pas plus d’arguments scientifiques pour
donner aux praticiens de l’ostéopathie qui ne sont pas médecins l’autonomie en
matière de diagnostic et de travailler sans ordonnance pour les
kinésithérapeutes’’.
Cette conclusion induit une confusion de langage sur le terrain. Il y a une
confusion entre diagnostic médical et diagnostic ostéopathique.
- Les membres du KCE constatent que l’ostéopathie et la chiropractie ont une
efficacité prouvée uniquement pour soulager les douleurs de la nuque et du dos.
Toutefois, il y a un risque de complication grave du dos.
Les membres de l’UKO complètent cette information, en précisant que ces
complications ne sont pas spécifiques à l’ostéopathie.
D’autre part, Les risques secondaires sont minimes, depuis sa création, l’UKO
n’a enregistré aucun dossier contre un de ses membres sur l’assurance
professionnelle.
- Il est indiqué que ni l’efficacité ni la sécurité de l’ostéopathie et de la
chiropractie ne sont établies.
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Que dire des 90% de satisfaction de la population n’est-ce pas un signe
d’efficacité ?
Si la sécurité des patients n’a pas été prouvée l’inverse ne l’est pas non plus!
L’UKO plaide pour :
- une formation de qualité, officiellement reconnue. Les étudiants en
ostéopathie doivent réussir une formation de base en médecine classique
délivrée dans une faculté de médecine ;
- Des mesures transitoires dans la loi qui permettraient aux praticiens ayant une
formation reconnue de régulariser leur situation ;
- Une formation continue sur base d’un système d’accréditation ;
- Une place dans la première ligne pour l’ostéopathie ;
- l’intégration de l’ostéopathie dans le système général de soins (remboursement
du patient en dehors des assurances complémentaires) et le droit de recherche
pour l’ostéopathie.
2. Présentation Professeur Pol Klein (ULB)
Prof Pol Klein remercie les membres du KCE pour la rédaction de ce rapport
toutefois :
- l’ostéopathie y est réduite à une simple technique de manipulation;
- il y est indiqué que : ‘’l’efficacité de lostéopathie semble peu prouvée de ce fait
l'ostéopathe devrait travailler sous prescription médicale’’. Cette conclusion est
discutable, Monsieur Pol vous renvoie au document ‘’l'efficacité des
manipulations: revoir les graphiques d'Assendelft’’ ;
- Il serait utile de calculer le bénéfice financier pour la sécurité sociale, d’une
prise en charge ostéopathique;
- Au niveau social sans une reconnaissance de l’ostéopathie, on risque de
s’orienter vers une médecine à deux vitesses aussi bien pour le praticien que
pour le patient;
- En ce qui concerne la curité du patient, le KCE reste évasif sur les effets
secondaires toutefois, il existe des chiffres sur le terrain. On peut estimer à 1
décès sur 3 millions de manipulations cervicales. Il serait intéressant de faire
une analyse approfondie dans lesquelles c’est cas sont survenus (par qui, avec
quel formation, quel type de patient, dans quelles conditions, etc.) et d’autre part
analyser les chiffres de complications de ces pathologies avec les autres
thérapies.
- La formation doit être une formation en faculté de médecine ouverte vers la
recherche scientifique.
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3. Débats et commentaires des membres de la chambre
Comment faut-il orienter les débats pour les prochaines réunions en sachant qu’il
faut émettre des avis pour la Ministre ou la commission paritaire ?
Monsieur Lepers demande que soit réglée la problématique de la première ligne
et deuxième ligne avant de commencer à discuter de la formation.
Le Docteur Haenecour estime que l’ostéopathie peut être utilisée en première
ligne pour certaines pathologies mais pas pour toutes. Il faut donc faire un
classement de ce que peut faire l’ostéopathe, l’ostéopathe ayant une formation
de base en médecine et l’ostéopathe ayant une formation de base en
kinésithérapie.
Monsieur Wouter Van Stee indique que l’article 9§2 de la loi Colla reprend des
informations sur l’utilisation de l’ostéopathie en première ligne. Toutefois, ce
thème doit être discuté en séance.
Madame Jacobs fait remarquer qu’un certain nombre de patient utilise déjà
l’ostéopathie en première ligne. Il est alors de la responsabilité de l’ostéopathie
de renvoyer ces patients vers les médecins si cela semble nécessaire.
Monsieur Lepers indique que l’ostéopathie est une profession à part entière, il
faut donc s’orienter vers une profession exclusive. Il faut donc que l’ostéopathe
qui a une formation de base médicale ou kinésithérapeute choisisse entre les
deux.
Il serait intéressant que l’étudiant de sixième secondaire puisse choisir au sortir
de ses études secondaires une filière universitaire qui l’oriente vers l’ostéopathie.
Monsieur Wouter Van Stee pense qu’il n’est pas incompatible faire une formation
de base autre que l’ostéopathie et ensuite de choisir de se perfectionner en
l’ostéopathie. Toutefois, il faut définir le niveau minimum du diplôme de base à
obtenir pour accéder à la formation en ostéopathie ; il insiste également sur le
fait que l’ostéopathie doit être reconnue comme une formation à part entière et
non comme une spécialisation d’une autre formation.
Monsieur le Président informe les membres que le domaine de la formation est
strictement régional. Le Service public déral ne peut donc interférer sur le
travail du régional.
Les membres de la chambre doivent définir qui peut avoir accès à la profession,
qu’elle attestation il faut obtenir pour être enregistré, dans quel niveau
d’enseignement doit être délivré ( Master ou bachelor ?) et quels sont les
établissements qui seront reconnus etc.
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Les membres de la chambre estiment qu’il serait utile que les différents
responsables des formations en ostéopathie puissent venir à la chambre pour
expliquer le programme scolaire et les objectifs finaux à atteindre.
D’autre part, il faut tenir compte de la réalité de terrain selon laquelle 80% des
ostéopathes sont Kiné, un certain pourcentage est médecin et les autres n’ont
aucune formation de base. Il faut donc réfléchir aux mesures transitoires pour
ces personnes, même si vous estimez que l’objectif final est d’arriver à une
profession exclusivement ostéopathe.
Monsieur Jean Ruwet informe l’assemblée qu’un arrêté royal reprenant ces
informations existe.
4. Réflexions du groupe de travail ‘‘Bonne pratique en
ostéopathie’’
Il est important d’orienter toutes les réflexions en œuvrant pour l’intérêt supérieur
du patient.
Question : l’ostéopathie doit-elle être de première ou deuxième ligne?
Il faut lister les pathologies soignées par l’ostéopathie qui doivent être
considérées comme de la première ligne et celles de deuxième ligne.
Une fois cela alisé, il faut donner l’accès, dans la pratique professionnelle, aux
examens complémentaires et donc donner les formations nécessaires pour les
réaliser ( ex. IRM, RX, etc).
Niveau de formation : Il faudrait une collaboration avec les facultés de médecine
mais aussi l’accès aux hôpitaux universitaires pour l’étude de cas pratiques.
Il faudrait élaborer une culture scientifique et critique (diagnostics différentiels).
Enregistrement des praticiens et réflexion autour des pratiques multiples : ‘’Qui
peut le plus peut le mois’’ mais, il faudrait arriver à une pratique exclusive de
l’ostéopathie. Par conséquent, un ostéopathe ayant une formation de base autre
devrait choisir entre les deux.
Droits acquis : une réflexion doit être réalisée sur ‘’quel praticien peut pratiquer
l’ostéopathie sans avoir suivi le cursus définit’’.
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