La contraception de la chienne :
Les chaleurs de la chienne peuvent s’accompagner d’un certain nombre de gênes : attirance des
chiens mâles du voisinage, fugues de la chienne, pertes de sang salissantes, gestation non désirée...
Pour toutes ces raisons, le propriétaire peut désirer les supprimer. Il existe différentes méthodes :
La contraception médicale, soit par l’administration de « pilules » à la chienne, soit par injections, et
la contraception chirurgicale.
La « pilule » « en comprimés » est généralement déconseillée chez la chienne, car elle
présente des effets secondaires et des risques importants pour la santé de la chienne
(infection utérine). Il est préférable d’avoir recours aux injections hormonales, tous les 4 à 6
mois, sous contrôle médical.
Cette contraception est momentanée, la chienne garde la possibilité d’avoir des
chiots. Elle peut être réalisée sur de courtes périodes, mais n’est pas conseillée
sur le long terme, il est alors préférable de « stériliser » la chienne.
La contraception chirurgicale (ou stérilisation ou « castration ») consiste à retirer les ovaires de la
chienne, qui n’aura donc plus du tout de cycle ; cette intervention a lieu sous anesthésie générale,
nécessite l’hospitalisation de la chienne durant une journée et un peu de repos les jours suivants. Cette
contraception est définitive, la chienne ne pourra plus avoir de chiots !
C’est la méthode de choix actuellement. Effectuée chez la jeune chienne, elle réduit de plus
énormément la fréquence des cancers des mamelles et tous les problèmes de santé liés aux chaleurs
(métrite, grossesse nerveuse...). L’inconvénient principal est la prise de poids possible après la
stérilisation mais votre vétérinaire vous conseillera pour la limiter au maximum.
L’avortement : en cas de gestation accidentelle et non désirée, il est possible de faire avorter la
chienne. Cela nécessite plusieurs injections, si possible avant la fin du 1
er
mois de grossesse et un
contrôle médical (échographie).
Nous restons à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.